Le processus suicidaire, suicide, vouloir mourir, trucs pour réussir son suicide, se suicider
Extrait du guide d’intervention de crise auprès de personnes suicidaires | Dossier Suicide
La période entre le moment de l’événement déclencheur et le passage à l’acte du suicide peut différer d’un individu à un autre. Pour les adolescents, le processus suicidaire peut être très court, soit de quelques heures ou de quelques jours.
Généralement, le processus suicidaire dure de 6 à 8 semaines, et pour les suicidaires chroniques, il peut aussi être assez long; de quelques mois à plusieurs années.
Le début de la crise suicidaire
Au point de départ, la personne en crise vit une situation problématique grave et difficile. Elle n’arrive pas à trouver dans ses ressources personnelles ou communautaires une solution à son problème. Elle éprouve un besoin de fuir la douleur.
L’idée du suicide, comme solution possible, traverse l’esprit de la personne en crise.
L’idéation est momentanée et passagère; la personne y pense rarement, et de façon vague. Il n’y a pas de planification réelle ou, s’il y en a, elle est floue. Cette idée peut très bien disparaître, pour réapparaître un peu plus tard.
Si les choses ne se règlent pas, les idées suicidaires prennent de plus en plus de place; elles reviennent plus souvent, sont présentes plus longtemps, jusqu’à faire pratiquement partie du quotidien.
Quand le suicide prend toute la place
Les idées suicidaires sont alors continues, persistantes et peuvent devenir obsessionnelles. En même temps, ce questionnement intérieur fait peur. La personne se demande si elle n’est pas en train de devenir folle, ce qui augmente sa souffrance. C’est la période de rumination.
À la période de cristallisation, ou la fixation de l’idée suicidaire, la personne en crise considère le suicide comme l’ultime solution à sa souffrance.
La planification du suicide
Lorsque l’état de la personne se détériore à ce point, la planification du suicide s’est précisée; le moyen, la date, le lieu et même l’heure peuvent être fixés. Durant cette période, la personne peut sembler très calme, car elle perçoit la planification de son suicide comme un apaisement, une issue, un répit.
Plus le processus suicidaire avance, plus les autres solutions que le suicide semblent devenir caduques ou désuètes, jusqu’à ne laisser que le suicide comme unique solution pour enrayer la douleur et la souffrance.
La personne suicidaire est ambivalente jusqu’à la fin. La peur de passer à l’acte subsiste jusque dans les derniers moments. Le suicide est réversible jusqu’à la dernière minute. Il n’est jamais trop tard pour intervenir.
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Ressources sur le suicide
- Québec: 1-866-APPELLE (277-3553). Les CLSC peuvent aussi vous aider.
- Canada: Service de prévention du suicide du Canada 833-456-4566 Ligne d’aide 24/7: 988
- France Infosuicide 01 45 39 40 00 SOS Suicide: 0 825 120 364 SOS Amitié: 0 820 066 056
- Belgique: Centre de prévention du suicide 0800 32 123.
- Suisse: Stop Suicide
- Portugal: (+351) 225 50 60 70
Guide d’intervention de crise auprès de personnes suicidaires
Le guide d’intervention auprès de personnes suicidaires démystifie le suicide. Il permet d’aider les proches à reconnaître les signes avant-coureurs du suicide et de déterminer ce qui peut être fait pour soutenir la personne en crise.
Une section du guide est réservée aux endeuillés par suicide.
Le livre est disponible au coût de 9,95$. Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009. Par Internet.
Par la poste: Reflet de Société 3894, Ste-Catherine Est, Bureau 12, Montréal, Qc, H1W 2G4
Maintenant disponible en anglais: Quebec Suicide Prevention Handbook.
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Survivre, un organisme d’intervention et de veuille en prévention du suicide et en promotion de la Santé mentale. Pour faire un don. Reçu de charité pour vos impôts. Merci de votre soutien.
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Bonjour Enjolras. Vous êtes de quel pays et de quelle région? Mis à part votre fils qui ne retourne pas vos appels, avez-vous d’autres membres de la famille ou des amis avec qui vous pouvez garder contact?
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Je suis seule dans un pavillon, mon fils vit à 80 kms d’ici, ignore mes appels et attend placidement que je disparaisse. Atteinte du VIH depuis 34 ans, je suis sous traitement difficilement supportable à mon âge, 74 ans. Mépris total du corps médical et particulièrement de mon
infectiologue qui m’a suivie durant toutes ces années. Mon corps et parfois ma tête me lâchent, les « associations de soutien aux malades » sont bidons. Aucune connaissance dans cette région où je vis depuis bientôt onze ans. Le COVID rend les contacts même verbaux problématiques j’ai tenté de disparaître à 2 reprises et ne sais comment me faire aider.
Psychologue à l’Hopital une fois tous les deux mois à 15 kms d’ici.
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Bonjour Corentin.
Le suicide d’un proche fait mal. Très mal. Il arrive régulièrement que les proches d’une personne qui s’est suicidée doivent aller en thérapie pour remonter la pente.
Avez-vous regardé pour des associations dans votre quartier qui pourrait vous soutenir?
Avez-vous demandé une aide professionnelle pour vous aider à traverser et surmonter ce que vous vivez?
Raymond.
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Bonjour,
Je cherche des solutions sur internet car je n’en trouve pas autrement et je ne veux pas inquiéter mes proches. J’ai 30 ans, j’ai eu une vie pleine de trauma en tout genre mais même si lorsque j’ai vécu des situations difficiles il m’arrivait de penser au suicide plus jeune, je n’ai jamais comme aujourd’hui prévu l’année et le mois, je n’ai plus gout à rien j’ai toujours porté un masque, mais de moins en moins je profite de ce qui m’entoure, j’aimerai redevenir l’être joyeux que j’étais mais j’en suis incapable. J’attends en silence que le temps passe mais il passe trop lentement et la douleur est trop forte pour que je la supporte trop longtemps. Je me suis donné une limite, avril 2019 pour pas gâcher les fêtes de fin d’année et l’anniversaire de ma soeur en mars. J’ai encore envie d’espérer un peu mais je n’arrive pas à faire d’effort, au contraire je met tout en l’air à cause de mes angoisses et de mon anxiété ainsi que l’impatience, un défaut que je n’avais pas qui est apparu chez moi il y a seulement une poignée d’années à peine.
Si quelqu’un sait comment guérir ce mal je veux bien l’écouter. Merci
Corentin
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Bonjour Klod. Nous avions débuté à converser sur un autre billet. Si tu ne répond pas sur le même il peut être difficile de suivre notre conversation.
Je t’ai simplement demandé ce qui s’est passé dans ta vie pour ne plus voir de solutions à tes problèmes?
Reviens-nous pour en discuter un peu plus.
Raymond.
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je veux me suicider
situation inextricable
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tu me fait hier viguier
ce qui ne te tue pas te rend lus fort
mon cul
c’est bon pour les forts justement
moi je veux juste claboter pour ne pas finir a la rue et/ou en prison
on empêche les gens de mourir et on les oblige a vivre malgré leurs souffrances
quelle connerie
mon cas est purement materiel pas du tout psycho depessif
impossible de le résoudre
la société ne prend pas en charge les erreurs financieres et / ou immobilères mauvais achat maison c’est tout
je ne m’étend pas sur sur mon cas très particulier
je voudrais juste un peu de pentobarbital
c’est mieux que la prison et/ou la rue
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Bonjour Marie.
Première étape, c’est d’être honnête envers soi-même et envers ses proches. Il faut arrêter de se montrer forte et au-dessus de tout. Sois honnête, trouve-toi un proche de confiance et partage ce que tu vis et ce que tu traverses.
Il t’a quitté et ça te fait mal.
Il n’a pas voulu avoir d’enfants avec toi et ça te fait mal.
Dis-le et arrête de le cacher.
Tu as le droit de trouver ça injuste.
Tu as le droit d’avoir mal et d’être blessé.
Tu as le droit de trouver quelqu’un pour partager ta souffrance.
Qu’en dis-tu?
Raymond.
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Oui j’ai des contacts avec quelques amis mais ils me voient tous forte et j’ai du mal à me confier….ma famille il y a eu tellement de drame et de méchanceté que j’ai fait le choix de m’en éloigner pour ne pas souffrir….je l’aime tellement et j’me dis si j’avais pas mon handicap il serait encore avec moi, c’est comme si j’étais puni alors que moi j’ai pas demandé à avoir cet handicap et au final on me rejete à cause de ça et on me dis encore que jdois le comprendre et prendre sur moi….ça veux dire quoi je mérite d’être seule????durant toute c années j’ai patienter pour avoir un enfant de lui car il ce disait pas prêt et maintenant il dis ne pas en vouloir avec moi car ce sera trop compliqué alors que non si on est à 2 et qu’on adapté les choses je peux être maman mais pareil jdois encaisser tous ça et rien dire….je souffre tellement à tout les niveaux j’ai tellement besoin de soutien, d’amour jcrois plus en rien mais le pire c que fasse a mes amis jfais genre ça va alors que tout les soirs quasi je pense à un moyen dans finir sans me louper et sans souffrir…jve être sur d’y arriver et pas me louper car j’assumerai pas mon acte….je suis importante pour personne et que je soit la ou pas ça ne change en rien la vie des autres donc autant arrêter mes souffrances à moi….
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Bonjour Marie.
Cette rupture est un gros évènement dans ta vie. C’est encore tout récent.
Tu dis que depuis 15 ans sa famille était la tienne. Qu’est-il arrivé de ta famille à toi? De tes amis? Est-ce qu’il y en a avec qui tu peux reprendre contact?
Raymond.
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Bonjour, moi aussi je pense au suicide de plus en plus….pour résumer j’ai 32ans, je suis atteinte d’un handicap, je me déplace principalement en fauteuil roulant mais jusque-là j’essayais de rester le plus active possible(je travail, j’essaye de m’occuper le plus de la maison quitté à m’en faire du mal…etc…) si je fais tout ça c’était pour moi mais surtout pour mon conjoint avec qui j’étais depuis 15ans….j’étais car il ma quitté 2jrs avant noel en me disant je t’aime mais le quotidien ne me conviens pas genre devoir par ex participer au ménage ou charger/décharger mon fauteuil ça le gonfle ou même lorsqu’il arrive que je soit malade à cause de certains médocs il réagissais très mal envers moi…..moi je n’ai pas de famille du moins ma famille été la sienne depuis 15ans mais la il me font tous comprendre qu’ils m’aiment mais c’est leur fils/frère…qui passe avant tout et du coup je me retrouve seule….on ma même dis qu’il fallait le comprendre que mon handicap est dur pour lui!!!!!et je le sais j’en ai tjs eu conscience de ça et j’essayais de faire le plus pour lui mais moi au final personne ce soucis de moi, de ce que je ressent…bref nrmlt malgres les obstacles de la vie j’ai toujours rebondie mais la j’ai plus la force et j’vois plus l’intérêt de me battre encore……
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Bonjour Philippe.
De quoi voulez-vous vous libérer au juste?
Raymond.
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la mort, la seule façon de me libérer de ce monde mauvais.
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Bonjour Joys.
Qu’avez-vous vécu pour en arriver à une telle finalité?
Avez-vous des gens de confiance qui peuvent vous soutenir dans ce que vous traversez?
Raymond.
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La vie m’est insipide ça fait trois ans que je gère comme un phantome dans ma maison , de toute façon je suis dejas morte , je recomence a penser o suicide je pense me pendre , l amour fait soufrir , on ne m’a jamais aimée , alors a quoi je sert sur cette terre
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Bonjour Degevi.
Vous avez beaucoup de choses. Plusieurs de ces évènements ne sont pas encore terminé.
Avez-vous eu des ressources professionnelles ou communautaires qui vous ont soutenu pour traverser toutes ces épreuves? Avez-vous des parents ou des amis qui peuvent vous donner un coup de main?
Raymond.
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Bonjour à tous,
Moi je suis une femme de 51 ans. je me suis mariée très jeune (‘ 19 ans) peu de temps après notre mariage mon mari m a frappé à plusieurs reprises. C est comme si j avais reçu un coup de poignard . Depuis ce jour je ne le voyais plus pareil!
Nous avons eu 4 enfants ensemble, ils ont été voulu et je les aime.
Nous avons divorcé au bout de 29 ans de mariage, c est moi qui ai demandé le divorce.(divorcée depuis septembre 2014)
Depuis des années quelque chose n allait pas dans notre couple mais je refusais de voir la vérité en face. Je ne voulais pas réfléchir à pourquoi ça n allait pas, je mettais tout au fond de moi!
Et puis mon corps a crié » au secours ». Quand j entendais qu il allait arriver ds la chambre mon cœur se mettait à battre très fort, il s emballait, je n étais vraiment pas bien. Parfois je dormais déjà et là, c était directement sa main entre mes jambes alors qu il m avait ignoré toute la soirée. Je ne voulais pas qu il me touche, je le repoussai, je me raidissait mais rien a faire, il insistait tant qu il n avait pas eu ce qu il voulait. J. J ai réalisé bien plus tard que c était des viols sous la contrainte.
Mon corps a réagit, hyperthyroïdie, maladie de Basedow du au choc émotionnel que j ai eu quand j ai réalisé le pourquoi du comment. Depuis avril 2011 j ai les yeux gonflés, c est très moche, j ai pris 10 kg que je n arrive pas à perdre. J ai fais des dépressions, tentative de suicide;
J ai porté plainte pour viols sous la contrainte, cela fait presque 1 an. Pour l instant ma plainte n a pas été classée sans suite, l affaire suit son cours mais c est vraiment trop long.J ai l impression que tout le monde s en fiche.
le divorce a été horrible et très long ( 4 ans). Maintenant je voudrai sauver la maison mais il s acharne à tout faire pour faire trainer car je lui dois une indemnité d occupation et plus ça dure, plus je lui devrai d argent!
Je n en peux plus et je me dis que me suicider serait la seule chose qui me délivrerait de tout ça!
Je pense à mes enfants qui vont être éffondrés c est certain car je suis très proche d eux. Leur père ne se soucis pas tellement d eux, il a eu une femme alors qu on était dans la procédure de divorce, il vit sa vie avec elle en égoiste!
Mon suicide mettrait fin à mes souffrances je serai libérée mais il engendrera une souffrance immense à mes enfants, je le sais.
Mais là, moi je n en peux plus et j y pense sérieusement. Je vais d abord virer mon argent sur le cpte de chacun de mes enfants, ça les aidera pour l avenir. Je vais faire en sorte de tout leur laisser et je vais préparer tout cela avant de partir!
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Merci Marie-Claire, Vous avez vécu la même chose que je vis… Depuis le début de notre relation qui a été très courte, j’ai senti, une forme de possession, qu’il prenait sur moi, j’ai très vite été alertée au fond de moi, je venais de vivre un décès, il a fait celui qui m’écoutait, qui me comprenait, qui voulait m’aider à sortir de ce décès, pour mieux me reprocher mon erreur de fréquentation avec ce monsieur décédé.. J’ai fais une énorme erreur de passer à autre chose dans une période de deuil, je me suis précipitée… et je me suis trompée…il m’a fait cogiter sur le fait des jugements et critiques et parti-pris que l’on peut avoir sur les autres, ainsi que les projections d’idées que l’on peut se faire sur les gens… voilà ce que cette relation m’a permis de comprendre… Il n’a plus eu aucune femmes depuis 10 ans et les a détesté un bon moment… d’ailleurs il m’envoie ses avis (des shémas à l’ancienne) en miroir sur moi..Il me fait peur, il connait des gens qui me connaissent… j’ai entendu des bribes de raisonnements me concernant, moi qui ne m’occupait plus de ce que pensaient les gens… Oui je pense qu’il se sent rejeté… je le comprends, ça fait souffrir, je l’ai été autrefois…
Je vous remercie pour votre gentillesse
Amitié
Danielle
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PS : le « coup des fleurs » on me l’a déjà fait aussi. Un matin un fleuriste arrive avec un énorme bouquet de roses (rouges!!!!). J’ ai demandé à voir la carte qui accompagnait le bouquet et ai aussitôt refusé de prendre le bouquet ! Le fleuriste est reparti avec….
On ne peut pas « acheter » une personne avec des fleurs ou avec quoi que ce soit d’autre. Les sentiments ne se monnaient pas…
Amicalement.
Marie-Claire
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Bonsoir Dany,
Hé non, on ne quitte pas forcément une personne pour aller avec une autre !. Mais j’ai déjà aussi entendu ce genre d’argument.
Il ne faut plus répondre à ce monsieur, ni s’il sonne à votre porte, ni s’il vous téléphone sinon cette situation durera encore plus longtemps et c’est vous qui en paierez les conséquences en étant malade. Pas la peine sue vous craquiez nerveusement…
Certaines personnes n’acceptent pas du tout d’être « rejetées » (et ce n’est pas forcément me mot exact) si la relation n’est pas conforme à nos souhaits et c’est là que commence le harcèlement.
Si vous cédez, cela ne s’arrêtera pas, hélas…
Je vis seule depuis deux ans maintenant. Il y a un an et demi j’avais rencontré un monsieur que j’avais seulement fréquenté quelques jours et qui m’a ensuite harcelée pendant deux mois,(téléphone, sonner chez moi, sms, etc…) après que je lui ai dit que je ne souhaitais pas continuer la relation.
Protégez-vous, on n’a qu’une seule vie…et on ne peut pas prendre sur nos épaules toute la détresse du monde.
Amitié
Marie-Claire
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Bonjour Marie-France,
Je vous remercie, vous et Raymond pour votre bienveillance et d’apporter une main tendue pour aider ceux qui souffrent…
Il est vrai que je suis un peu perdue en ce moment…
La réponse de Raymond m’a permis ce matin, d’y voir clair et d’avoir des arguments pour cesser cette relation avec ce Monsieur…Alors qu’une énième fois il me rappelait sous prétexte qu’il voulait m’offrir des fleurs, qu’il avait plantées pour moi, Je lui ai dit que je ne voulais plus le voir, que ce n’était pas bon pour lui, qu’il insiste autant, que je ne pouvais pas l’aider, que son attitude me faisait penser à un harcèlement, que j’avais le droit de prendre des mesures… Là il m’a répondu : Je crois que cette fois ci tu es determinée pour que notre relation cesse, tu as du rencontrer quelqu’un, ça m’étonnerait que tu veuilles vivre seule!!!
On quitte toujours pour quelqu’un d’autre! quelle argumentation!
Il me donne l’impression qu’il est atteint d’une forme de psychose?
Je suis à deux doigts d’appeler son médecin….
Je crains pour les semaines à venir alors que débute une maladie où je vais devoir être sous surveillance….
Oui c’est de l’agression, oui c’est du chantage affectif… En tous les cas merci pour votre Bienveillance et vos avis
Amitié,
Danielle
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Bonjour Dany,
Votre témoignage m’a beaucoup touchée.
Je me permets de vous faire réponse également, suite également aux réponses de Raymond. Je suis une simple lectrice (et participante de temps en temps) du site mais j’ai déjà vécu ce genre de harcèlement qui est très toxique. Comme vous dot Raymond, vous devez vous protéger de cette personne car vous ne pouvez pas l’aider. Il vous fait un « chantage affectif » c’est courant mais dangereux pour vous. Vous n’avez pas à vous sentir « coupable » du mal-être de cette personne.
Le harcèlement est une agression et si ça dure il faut en parler à la police, au moins faire ce qu’on appelle une « main-courante ».
En tout cas, bon courage à vous et éloignez-vous de cette relation qui ne peut que vous faire du mal. Cette personne a sans doute besoin d’aide, mais pas venant de vous.
Amicalement.
Marie-Claire (France)
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Prenez soin de vous Dany et protégez-vous.
Raymond.
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Raymond, bonjour
je vous remercie pour cette réponse…
J’ai bien pensé en parler à son médecin qui a été le mien et que j’ai quitté pour des examens qu’elle refusait que j’effectue… pour découvrir plus tard que j’avais une lésion…
Cette médecin est son amie et sait qu’il est mal… j’avoue avoir peur de lui parler…
Oui c’est du harcèlement ce qu’il fait, je ne connais personne qui soit aussi déterminé que lui…
quand vous dites que les proches ne peuvent pas aider ou provoquer des prises de conscience à la personne atteinte, c’est exact, je l’ai vécu autrefois avec mon mari qui s’alcoolisait…
Tout le monde me disait que les proches ne pouvaient rien faire. qu’il fallait l’aide de médecins, de psy etc… Les familles étant trop impliquées affectivement…
Merci beaucoup pour cette aide apportée
Danielle
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Bonjour Dany.
Cette personne vous harcèle en refusant la rupture que vous demandez. Vous n’avez pas à subir ses pressions. Vous n’avez pas à l’accompagner à une fête en espérant l’aider à accepter cette rupture.
Vous devez mettre terme à ce harcèlement et demander à cette personne qu’elle demande de l’aide pour elle. Vous pouvez en parler à son médecin pour lui dire que vous avez peur pour la sécurité de cette personne qui vous faire des menaces de suicide.
Si vous ne pouvez pas sensibiliser et impliquer son médecin, n’hésitez pas à aller au commissariat pour dénoncer le harcèlement ainsi que les menaces de suicide.
Vous avez été trop près de cette personne pour que vous puissiez l’aider. Il doit trouver l’aide qui pourra le soutenir mais cette aide ne pourra pas venir de vous.
Raymond.
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Bonsoir, ou bonjour, Si je viens écrire ici, c’est dans le but de trouver une solution à un problème que je rencontre.
En début d’année j’ai assisté au décès d’un ami… cet évènement m’a chamboulée… En février je fais la connaissance d’un monsieur qui me bloquait un peu tant il me semblait nerveux dans son parler et dans ses actions… Bien entendu il a « jeté son dévolu » sur moi me faisant du forcing pour que j’accepte une relation d’accompagnement… j’ai mis quelques semaines avant d’accepter que nous échangions des activités en commun et un jour, c’est allé un petit peu plus loin, pour un rapprochement… Ce monsieur n’avait pas connu d’histoire amoureuse depuis 10 ans… Dans sa vie il n’avait eu que 2 épouses la première décédée dans un accident de voiture et la deuxième qui l’a quitté pour un autre homme plus jeune… il a eu sa période de mysogynie et a décidé dernièrement de ne pas rester seul… Donc activement il a recherché quelqu’un et je suis tombée sur lui…
Vite je me suis rendue compte en sa présence que je ressentais des pressions… des appels téléphonique et des messages, sans discontinuer, il ne comprenait pas que je puisse prendre une après midi pour aller quelque part… ne comprenait pas que j’ai autant d’amies qui m’appellent, ne comprenait pas comme je fonctionnait… Sans arrêt il voulait mettre au point les choses, tout instantanément, faisait des bilans de notre relation, me disant que j’étais froide, distante, me quistionnait sur mes ex histoires pour mieux me critiquer… un jour il a comparé mes « aventures à sa vie exemplaire ». Comme notre relation « physique » se passait mal, il me disait qu’il n’avait jamais connu quelqu’un comme moi, il se posait des questions à mon sujet… Un jour il m’a dit : je suis franc et direct, je n’aime pas l’hypocrisie, je dis ce que je pense : soit tu ne m’aimes pas, soit tu penses à ton ex ou a quelqu’un d’autre, soit tu es une lesbienne… Ce jour là j’ai eu l’impression de recevoir une claque!
Comme il surveillait ce que je faisais, quand je rentrais chez moi, il fallait toujours que je justifie mes horaires, le pourquoi des changements, les imprévus… Le matin alors qu’il se lève très tôt, souvent il venait sonner à ma porte en insistant alors que je dormais encore pour que nous expliquions sur son sentiment de rejet… il trouvait toujours des prétextes pour me voir et me parler… Un jour j’ai rompu cette relation… Et depuis, il n’accepte pas la rupture, il me fait peur… des soirs il délire parlant de diparaitre… il a voulu se pendre dans mon garage et n’est pas passé à l’acte… il ne veut pas casser la relation dans le dialogue et demande de rester présente.pour l’aider à passer le cap de la souffrance..je ne veux plus d’une relation amoureuse qui n’a presque pas eu lieu tant c’était difficile… prochainement nous allons à une fête ensemble pour qu’il ne se sente pas rejeté, j’ai accepté de l’accompagner, sauf qu’il me répète sans cesse : j’attends cette fête, je vais y aller, je vais voir ce qui va se passer, après j’agirai, je disparaitrai, je ne t’ennuierai plus, tu seras tranquille… il répète ça sans cesse… il y a quelque jours je lui ai dit qu’il était interdit de se suicider, qu’il était en bonne santé et que beaucoup de gens malades s’accrochaient à la vie… Il m’a répondu, je souffre trop, j’en ai marre de souffrir, ça ne peut pas durer, j’ai le droit de me suicider, c’est ma vie, ça ne regarde personne… J’ai tout perdu en te perdant… hier il m’a appelé au moins 20 fois, il me harcèle au téléphone, je lui ai dit que j’allais aller au commissariat faire une main courante pour harcèlement… Je ne mesure pas à quel point il peut souffrir? notre relation n’était pas entièrement fusionnelle, il s’en est rendu compte et maintenant il refuse la rupture… il prend maintenant des anti-dépresseur… J’ai envie d’appeler son médecin pour lui parler sans parti-pris, je sais qu’elle est au courrant de son état de santé…
Pouvez-vous me conseiller? je suis perdue…
cordialement
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Bonjour Anonime.
Quelles sont les activités qui vous font un peu de bien? Qui font baisser un peu la pression que l’on ressent à l’intérieur?
Avez-vous des gens de confiance avec qui vous pouvez soit en parler, soit faire quelques activités pour vous aider? Cousins, tante, grand-parent, un professeur (actuel ou ancien)…?
Raymond.
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un peut une psikiatre trés Con qui vouler me chouter avec des medicaments .!!! est des psicologue trés con aussi il me dis pence une image positive ecrive tous se qui est negative sur une feuille est mes te le apoubelle pour elimine mespence tre noir….sa ma servi a rien toujour la mes chose ces pour sa que je sui sur se site pour esaille d’aitre aide par d’otre personnes tel que vous
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Bonjour Anonime.
Parfois notre entourage ne savent pas trop quoi faire ou comment agir dans de pareilles situations.
Avez-vous eu l’opportunité de rencontrer un professionnel pour vous aider?
Raymond.
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Bonjour je voudre metre fin a mes jour j’ai deja fait des tentatives,j’an est parle a mon entourage est me dise arete tes conneris je vais te faire hospitalise jan est mar de sette vie de merde tou le monde passe sont temps a me rabesser PERsone ne me tents la main je vais encor esailler une autre tantative par pendeson je veux arreter de vivre 😥
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Bonjour Log.
Que vous est-il arrivé pour en arriver à une telle finalité?
Revenez-nous pour que nous puissions en discuter.
Raymond.
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plus rien … la je crois que je suis mort!!!
Il y a deux mort ? je crois que j’ai la première …
La mort de l’intérieur …..
Putain mais pk se corps a peur lui de souffrir ?
Pk il ne veux pas lâcher!!!!
Allez crève putain !!!
Je voudrai partir !!!
Fermé les yeux et trouvé le repos éternel …
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Comment va ta relation avec ton père adoptif et ta mère?
Est-ce que tu leur a parlé de tes états d’âme?
Raymond.
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Si je me trompe pas j’avais 10 ans à l’epoque et j’ai 21 ans et je vis avec mes parent aujourd’hui c’est à dire avec mon père adoptif et ma mère.
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Bonjour Tom.
Vous aviez quel âge au moment d’apprendre cette nouvelle et quel âge avez-vous aujourd’hui?
Êtes-vous toujours en contact avec votre mère?
Raymond.
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Bonjour Raymond. Oui j’ai traversé un evenement particulier mais pas au debut de l’idée de mettre fin à mes jours mais plutôt depuis mon enfance. Quand j’etais petit ma grand mère maternelle a avouée accidentellement pendant une dispute avec ma mère que mon père n’est pas mon vrais père, imaginer le choc que j’ai eu à l’epoque. Ma mère m’a raconté plus tard que mon vrais père nous a abondonné quand elle etait enceinte de moi. Je sais pas si cet evenement à une influence sur ces idées mais ce que je sais c’est que j’ai perdu toute envie de vivre.
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Bonjour Tom.
Quand ces idées de vouloir mourir ont débuté est-ce qu’il y a eu un ou des événements particuliers que vous avez traversés?
Cet état d’âme et ce manque d’intérêt pour la vie avait-il déjà débuté auparavant?
Raymond.
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Enfaite cela faisait des mois que l’idée est venu. je me sens perdu, je ne trouve vraiment pas l’interêt de vivre que la vie ne vaut pas la peine d’etre vecue.
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Bonjour Tom.
Quels sont les événements qui vous ont amené à commencer à penser au suicide. Cela fait combien de temps?
Il ne faut pas rester seul avec ces idées. Merci de revenir pour que nous puissions en discuter un peu plus.
Raymond.
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bonsoir à tous! depuis quelque temps l’idée de se suicidé devient une obsession chez mois. Tout ce que je veux c’est d’en finir une bonne fois pour toute. Tous les soirs plannifier mon suicide est devenu une habitude, tôt ou tard je finirai par passer à l’acte.
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Bonjour.
Qu’avez-vous vécu pour en arriver à une telle finalité?
Il y a une partie de nous qui ne veut pas mourir. Parce qu’à l’intérieur de nous en sait qu’on peut faire le deuil des événements souffrants que nous avons traversé, parce qu’on peut en sortir grandi.
Revenez-nous pour que nous puissions en parler un peu plus.
Raymond.
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J’ai déjà essayer de me suicidé, trois fois,chaque fois je me suis loupé, pourtant j’y suis aller fort sur les médicaments ! ! Je suis croyante et je me demande pourquoi dieu persiste a vouloir me faire vivre, je sais qu’il y a plus malheureux que moi, que je ne suis pas la personne la plus a plaindre et je pense de plus en plus a me jeté sous un train et avant ça, je me soulerai comme ça je ne penserai pas trop a la souffrance… Je suis juste en sursis !!
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Personne, jeune homme ce que tu demande et interdit, donc le mieux pour toi et de dire ce qui ne va pas
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Bonjour Laetitia.
Qu’est-ce qui fait pleure votre mère précisément? Ne voudrait-elle pas pouvoir vous aider et prendre contact avec vous?
Combien de personnes dans votre entourage aimerait vous soutenir?
Il n’y a ni lâcheté, ni bravoure dans l’idée de vouloir se suicider. Seulement une volonté de mettre un terme permanent à une souffrance qui pourrait n’être que temporaire.
Raymond.
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Bonsoir, je me suis malheureusement raté mais je vais réitérer dans quelques jours histoir que mon entourage pense que je suis passé à autre chose …vous êtes vraiment gentil Mr Raymond de prendre le temps de repondre à des gens que vous ne connaissez pas c’est très admirable …ce monde me dégoûte ma maman est en train de pleurer sa me rend malade …mais les gens disent que le suicide est un acte lâche et égoïste mais n’est ce pas égoïste de leurs part de vouloir nous retenir …
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Bonjour Laetitia.
Restez en contact encore. Êtes-vous encore là?
Raymond.
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Bonsoir , il est plus de 1h du matin et je crois que je ne me lèverai pas demain je viens d’ingerer 15 cachets de xanax …j’ai 18 ans et je ne sert a rien …mon probleme je suis borderline cela fait 3 ans que je voyage entre les hôpital psychiatrique et je ne trouve reconfort aupres de personne …mon but en vous écrivant c’est de pouvoir laissé une trace de mon passage …sur terre …je voudrais donner du courage au gens qui n’en n’ont plus j’espère que tous autant que vous êtes allez mieux dans l’avenir moi je n’y crois plus alors je vous souhaite a tous une agréable vie autant qu’elle puisse l’etre je vous remercie d’avoir lue ….adieu les amis
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Bonjour racine carrée.
Tu sais, vouloir mourir est une solution long terme et finale à une souffrance intense mais qui peut diminuer et en arriver à disparaître.
Qu’as-tu vécu pour en arriver à envisager le suicide comme étant la seule solution à ce que tu vis?
Raymond.
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Pour ma part, j’ai juste envie de mourir. Et tous ces bouquins à la con qui vous indiquent combien il faut aimer la vie, me font vomir. Pourquoi à tout prix chercher à nous « aider » ? Peuvent pas nous laisser la liberté de choisir …. J’aimerai m’endormir un soir et ne plus me reveiller ….
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Bonjour Louis. Vous seriez acouphène si je comprends bien. Avez-vous rencontré des spécialistes comme ORL ou autres?
Les symptômes varient beaucoup d’une personne acouphène à une autre. Quels sont les vôtres?
Raymond.
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j’ai des sons épouventables dans la tête depuis plus de trente ans et j’en ai 68 , je m’enfonce c’est pas tenable et sans solution ! donc lorsque je serai dépassé par cette pathologie j’irai peut être dans un endroit par -50 celsius et en dix minutes aurevoir ..!
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Peu importe la grandeur de la porte que tu es prête à lui ouvrir, prends le temps de le faire. Fais-toi confiance en la rencontrant.
Raymond.
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je laime ses sa que je voudrais lui dire et lui dire que moi sa va aller
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Vous avez encore cette relation avec votre mère que vous pouvez nourrir et entretenir. Quelles sont les choses que vous voudriez lui dire avant qu’elle ne parte? Quelles sont les choses que vous voudriez partager avec elle?
Raymond.
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@ Celle qui s’en va.
Nous ne pouvons pas présumer du futur. Le suicide n’est pas la seule issue du lâcher-prise. On peut lâcher-prise sur les jugements que nous posons et qui nous empêche d’être soi-même. On peut lâcher-prise sur certaines résistances que nous avions et qui nous font voir la vie au travers de filtres…
Et pourquoi un jour vous ne recevriez pas l’aide et le soutien que vous avez droit?
Raymond.
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jen dit que je devrais mourrir je suis vieille jai faite ma vie sais tout
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Je me reconnais dans tout ce qui est dit plus haut. Lorsque l’envie de mettre fin à ses jours s’installe même les plus sages et les plus sensés des individus perdent pied et s’abandonnent à cet ultimatum qu’ils se posent à eux-mêmes. L’envie grandit davantage lorsqu’on appelle au secours et que personne ne prête attention à soi, ça amplifie le désir d’en finir jusqu’au moment où le désir se charge lui-même de couper court à la douleur.
J’en connais quelque chose, je résiste, je tiens le coup mais je sais qu’un jour je lâcherai prise hélas.
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@ Rien.
Tu dis que personne ne t’aide pour pour passer au travers de tes deuils. Pour recevoir de l’aide, il faut parfois le demander et surtout… être prêt à la recevoir.
Raymond.
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@ Jade. Dire à quelqu’un que tu trouves difficile de la voir partir est une façon de lui dire qu’elle est importante pour toi et que tu l’aimes. Il n’y a rien de méchant dans cela.
Qu’en dis-tu?
Raymond.
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merci ma belle marie claire et moi non plus je toublie pas ma petite soeur de la france dit moi ton bisounours il va bien maintenant soigne toi bien ta vraiment beaucoup de courage tu sais jaimerais avoir ta force que moi jaurrais jamais je suis vieille et mon temps ai faite
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*Raymond* pas envie m’en sortir, la vie c’est pas mon dada, personne essaie de m’aider au niveau de mes deuils
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jen dit rien parce que je veut pas quel le chache
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Bonjour Rien.
Pour s’en sortir, il faut commencer par décider qu’on veut s’en sortir.
Le deuil de personnes proches prend un certain temps. Par suicide c’est encore plus long. Les suicides que tu as traversés sont encore trop récent pour que ton deuil soit complété.
Quand le deuil est plus complexe à compléter, c’est là que nous avons besoin d’aide pour le compléter.
Raymond.
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j’suis toujours en contact avec lui, je suis chez lui actuellement, je rentre chez moi bientot.
Depuis mai j’ai fais des tentatives de suicide pour mourir la dernière en septembre j’ai loupé.
j’ai eu beaucoup de décès par suicide depuis mars je sais pas si je fais mon deuil ou non, tout ce que je sais c’est que la vie ma toujours dégoûté, j’ai pas ma place je l’aurai jamais, je tiens pour cette ami, mais ça m’empêche pas de fouloir que tout s’arrête, y’a pas d’avantage à ce que je vive plutôt des inconvénient.
j’suis borderline, dépressif etc ma vie a aucun sens.
Contente que tu t’en soit sorti.
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@ Rien.
Tu avais une personne qui t’avait hébergé quelques temps. Cela t’avait fait du bien. Est-ce que tu as gardé contact avec elle?
J’ai fait beaucoup de thérapies. Des thérapies intensives. Des week-ends et des semaines dans le bois avec des groupes d’entraide. Cela m’a permis de démonter les mécanismes suicidaires ancrés en moi et qui me ramenaient toujours à vouloir mourir.
J’avais subi beaucoup de pertes dont je n’avais pas fait les deuils. Faire mes deuils a été comme une façon de renaître à la vie. De recommencer à zéro.
Raymond.
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Raymond
si mais pas cette haine que j’ai de la vie, j’ai déjà écris ici, mes posts sont toujours là, tu connais mon histoire une parti.
Qu’est ce qui ta fait renoncer à la mort Raymond ?
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@ Jade.
C’est vrai que ce n’est pas facile de voir quelqu’un partir ainsi. Profites-en pour rester en contact et en relation avec elle. Dis-lui que tu trouves très pénible d’envisager de rester après son départ.
Qu’en dis-tu?
Raymond.
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@ rien.
Tu n’as plus personne autour de toi en qui tu as confiance pour partager ce que tu vis?
Raymond.
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@ Catalin.
Il faut faire attention à ce que l’on peut trouver sur Internet. Ça peut passer d’un extrême à l’autre, d’une légende urbaine à une autre. Des internautes, toujours vivants, qui pourraient te donner le truc magique d’une mort sans souffrance!
Des gens ont tenté différentes façons. Certains doivent aujourd’hui apprendre à vivre avec les conséquences physiques de leurs tentatives.
Qu’avez-vous vécu pour en arriver à envisager le suicide comme seule solution possible?
Raymond.
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