Les victimes du cancer du sein veulent un remède
Le cancer du sein est-il prétexte à faire du cash?
La réalisatrice Léa Pool sera l’invité de Guy A. Lepage dimanche le 29 janvier. Un débat fort prometteur sur un sujet très controversé: l’industrie du ruban rose.
Raymond Viger | Dossiers Santé, Tout le monde en parle
Produit par Ravida Din et réalisé par Léa Pool le documentaire L’industrie du ruban rose: la couleur de l’argent sera en salle le 3 février prochain. Une production de l’Office national du film.
Les origines du ruban rose
Charlotte Haley, une survivante du cancer du sein, avait créé en 1992 un ruban de couleur saumon. L’industrie du marketing l’avait approché pour commercialiser son ruban. Charlotte Haley avait refusé. Que cela ne tienne, l’industrie l’a copié, mais de couleur rose!
Le documentaire de Léa Pool soulève de nombreuses questions.
La priorité de la mise en marché du ruban rose n’est-elle qu’un prétexte pour faire de l’argent?
L’industrie pharmaceutique retarde-t-elle la sortie d’un remède contre le cancer du sein pour vendre plus de médicaments?
Le cancer du sein n’est-il utilisé que pour faire du profit?
Où va l’argent ramassé par les campagnes du ruban rose?
Avec tous les milliards recueillis, où en est rendu la recherche sur le cancer du sein?
Que font les compagnies cosmétiques dans les campagnes du ruban rose?
Un remède contre le cancer du sein
Léa Pool, par la voix de son documentaire souligne que les femmes veulent trouver un remède contre le cancer du sein… pas un ourson rose. Ces victimes se sentent utilisées. Elles ne veulent pas qu’on arrêtent le financement de la recherche du cancer du sein, mais qu’on le fasse mieux.
Pour que la cause se vende mieux, l’industrie du ruban rose y va de plusieurs mensonges. Parce qu’une image trop dark ne vend pas, elle ne présente pas la réalité telle qu’elle est. De belles couvertures jeunes et sexy!
À ne pas manquer, l’entrevue de Léa Pool dimanche soir à l’émission Tout le monde en parle. À compter du 3 février, au cinéma, le documentaire L’industrie du ruban rose: la couleur de l’argent.
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Je pense que dans notre société il y a trop de personnes en relations publiques qui représentent les intérêts des multi-nationales et pas assez, s’il en existe, des relationnistes qui travaillent pour le peuple.
Les associations et organismes communautaires qui se font approcher par ces relationnistes pour financer leur cause en perde vite le contrôle au profit d’une »nouvelle » image à donner qui profite évidemment à ces entreprises.
Raymond.
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Bonjour Raymond,
Je serais porté à penser que, en tant que société, nous ne questionnons pas assez sur la destination de nos dons de charité et pour les causes qui nous tiennent à coeur. Qu’en pensez-vous?
Anders
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Bonjour Normand.
Il y a beaucoup d’intermédiaire entre le don et sa finalité.
Agences de communication, médias, organisateurs… Même à l’intérieur des boîtes de recherche, le « red tape » peut s’avérer coûteux. Exemple, l’Université McGill prend 35% de frais d’administration avant de pouvoir verser les sommes dans un département de recherche qui, eux aussi, ont des frais administratifs!
Raymond.
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Et c’est vrai qu’on ne se questionne pas assez sur l’utilisation de ces dons « pour la recherche ». Aider ceux qui souffrent ou l’industrie pharmaceutique ?
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