De graffiteur à commerçant
Newz12, graffiti et photographie
Biographie d’un graffiteur devenu commerçant et passionné par la photographie
Annabelle Bouanchaud | Dossiers Hip-hop, Culture, Graffiti, Vidéos
Newz12, dès son plus jeune âge, est impressionné par les graffitis de New York. De retour sur Montréal il est également pris d’admiration pour les graffitis près de l’autoroute reliant Montréal à Sherbrooke, où apparaît de nombreux graffitis politiques. Il s’investit dans le graffiti dès 1993, principalement sur Montréal-Nord.
Il aime la beauté de cet art et l’aspect de l’exploration urbaine. Son intérêt pour la musique Hip-hop l’immerge pleinement dans cette culture artistique.
Les styles de graffiti
Amoureux de cette poésie graphique, Newz12 s’aventure dans tous les styles du graffiti, dont la 3D et les personnages. Il se perfectionne au fil des années et participe à de nombreux évènements dont les Do It jam à Lachine au début des années 2000.
Newz12 perçoit Montréal comme « un lieu de rencontre plus qu’une place qui diffuse un style ». Effectivement, contrairement aux grandes métropoles culturelles comme New York et Paris, Montréal compte essentiellement des graffiteurs de nationalités et d’influences différentes et variées. Un lieu propice à l’échange artistique où tous les styles prédominent. Les influences new-yorkaises et européennes y sont fortes, ce qui est la force artistique de Montréal.
Vivre du graffiti
Aujourd’hui il ne graffe plus, mais il garde un pied dans ce milieu qui le passionne tant, « Je prends des photographies et je pose des pièces de temps en temps, mais c’est rare ». Le graffiti a eu un réel impact positif sur sa vie. Il a fait du graffiti son gagne pain, grâce auquel il peut vivre. Fort de ses expériences, il démontre avec fierté qu’il est possible de vivre de sa passion, de ce qu’on affectionne et admire.
Plein d’ambition, Newz12 est fier d’être devenu un travailleur autonome reconnu dans l’univers du graffiti. Faire des projets à la hauteur de son amour pour cet art graphique, voila son idée !
Pour rejoindre le Café-Graffiti (514) 259-6900.
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Bonjour Krinou.
Il est vrai que le graffiti initialement n’était que vandalisme. De plus, si on parle de tags, ce sont des signatures des artistes mais peu attrayantes, souvent en une ou deux couleurs seulement fait rapidement. Cela cause préjudices à l’univers du graffiti qui est un monde beaucoup plus large qu’on pourrait le penser.
Raymond.
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Merci beaucoup Raymond pour cet éclairage.
J’essaierai à l’avenir d’être un peu plus ouverte à cet art.
Il faut reconnaître à ma décharge que la vue des trains de banlieue et autres mobiliers urbains littéralement saccagés n’aident pas vraiment à la réhabilitation de cette expression créative.
J’ai lu d’ailleurs avec intérêt votre tout dernier article sur le sujet. »répression et conséquences ».
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Bonjour Krinou.
La définition d’un graffiti ne fait pas nécessairement conscensus, autant à travers les graffiteurs eux-mêmes que le grand public.
Les images, que vous avez vu dans les liens que je vous ai fourni ainsi que celle du texte ont été réalisé par les mêmes équipes de graffiteur et dans les 2 cas, les fresques ont été réalisés sur des murs avec des bombes aérosols.
Celle du texte représente une caligraphie puriste où l’artiste cache les lettres de son nom dans des torsions et des déformations. Les graffitis provenant des liens fourni représentent des illustrations réalistes mis en contexte sur une murale par le graffiteur.
Quand un artiste fait un travail, on peut aimer ou non. C’est une question de goût personnel. Il est évident que les dernières images pourraient se retrouver dans le salon de la majorité des gens. Les graffitis puristes comme ceux du billet, ne sont pas aimés de tous.
C’est pourquoi on ne peut pas dire que je n’aime pas le graffiti. Mais on peut dire que je n’aime pas ce graffiti. C’est une petite différence qui fait toute la différence.
Raymond.
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Bonjour Raymond,
Merci pour les images. Effectivement cela me parle déjà mieux mais êtes-vous sûr qu’il s’agit de graffitis ?
Il ne suffit pas qu’un dessin soit sur un mur pour en faire un graffiti sinon, à ce titre, on pourrait également considérer les fresques de Michel-Ange comme des graffitis.
Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé ces oeuvres très jolies et poétiques.
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Bonjour Krinou.
Merci pour votre commentaire. Il faut savoir que le graffiti est un art muraliste qui a plusieurs styles. Je suis convaincu que des styles plus conventionnels comme ceux-ci seront acceptables pour vous:
Ce ne sont que des exemples de murales hyper-réalistes réalisées par des graffiteurs.
Raymond.
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Au risque de passer pour une « has-been », je n’aime guère les graffitis.
Je les considères plus comme une pollution visuelle que comme de l’art.
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