Raymond Viger | Dossier Environnement
Un article dans L’actualité du 15 octobre nous apprend que les compagnies d’automobiles ont achetés le réseau de transport en commun de Los Angeles pour le démanteler en 1995!
Est-ce le genre de partenariat public-privé (PPP) auquel nous nous exposons? Est-ce que le profit court terme de ces multinationales est compatible avec le bien-être long terme d’une société?
Début des années 70, je ramassais le papier pour mon équipe de hockey pour nous permettre de faire des compétitions provinciales. Nous avions une âme écolo et nous voulions sauver la planète. Avec mes collègues de classe, nous avions de grands débats. Déjà, nous savions que le pétrole n’était pas éternel et qu’il rendait la planète malade.
L’homme venait de poser le pied sur la lune. Il devait être capable d’inventer une automobile électrique et non polluante. Une légende urbaine circulait à l’époque. Les manufacturiers automobiles, de concert avec les magnats du pétrole achetaient tous les brevets concernant les voitures électriques et les moteurs non polluants. Est-ce que de voir les géants de l’automobile acheter un réseau de transport en commun pour le démanteler est une preuve que la légende urbaine des années 70 est plausible? Une des solutions vertes pour aider la planète est de garantir aux métropoles un meilleur transport en commun. Et voilà qu’on en achète un pour le fermer!!!
Jusqu’où le bien-être de quelques actionnaires passent avant le bien-être d’une communauté entière?
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Peut-être. Je ne me souviens ni du nom de l’automobile, du constructeur ou du réseau télé sur lequel j’ai vu cette information.
Raymond.
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Bonjour Raymond
Si vous avez vu le même documentaire que moi, ça se peut probablement que ce soit aux Grands Reportages à RDI…
Et je suis entièrement d’accord avec vous: les pétrolières n’ont jamais vraiment cherché à respecter l’environnement ni même à aller dans le sens du bien commun. Elles n’ont pas respecté la volonté des citoyens qui aimaient la voiture électrique…
Anders
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J’avais vu un documentaire télé qui montrait des voitures électriques qui avaient été donné à des citoyens pour les tester pendant une ou deux années. Il y en avait eu quelques centaines. Les essais avaient été très concluants. Les gens qui les avaient testés voulaient les conserver. Le fabriquant avait récupéré toutes les voitures et les avaient fait disparaître.
Quel est le lien entre les fabriquants d’automobile qui aurait pu mettre sur le marché la voiture électrique et les pétrolières qui ne voulaient pas perdre leur monopole? Personnellement, je ne pense pas que les rapports entre ces 2 entités aient été en faveur des citoyens.
Raymond.
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Selon un reportage télévisé que j’ai déjà visionné ainsi qu’à quelques petites recherches effectuées sur le web, la voiture électrique existait déjà au début du 20e siècle. Elle a connu un déclin lorsque le moteur à explosion, fonctionnant à essence, a commencé à être utilisé et lorsque l’essence est devenue abordable.
La fameuse légende urbaine des années 70 concernant l’achat des brevets de voitures électriques par les fabricants automobiles, de concert avec les pétrolières, n’est peut-être pas une légende urbaine. Les fabricants automobiles et les compagnies pétrolières auraient contribué à faire disparaître de la circulation (sans mauvais jeux de mots!) les voitures électriques depuis les années 20. À cet effet, j’ai consulté un article de Wikipédia ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Voiture_%C3%A9lectrique#cite_note-14) et du site web Voiture électrique populaire (http://www.voiture-electrique-populaire.fr/vehicule/echec/petroliers).
En somme, c’est un éternel recommencement pour les fabricants de voitures électriques qui doivent sans cesse se battre contre d’autres fabricants automobiles et les pétrolières…
Anders
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Dans les recherches que j’ai faite, on mentionne que le métro de Los Angeles fonctionnait très bien. Au début des années 1900, il y avait 1700 lignes!
Dès 1930, GM a mis sur pied un plan pour démanteler les métros dans les villes américaines pour faciliter l’implantation des automobiles dans celle-ci. En s’associant à Standard Oil et Firestone, ils ont réussi à démanteler les métros dans 45 villes américaines.
Ils ont été condamnés pour entrave à la concurrence en 1949. Une amende ridicule de 5 000$ US.
Los Angeles est une des villes la plus congestionnée au monde. Le métro n’est pas un luxe et plusieurs projets de reconstruction du métro ont vu le jour depuis.
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p20040205/articles/a232391-.html
http://www.cjf.qc.ca/relations/archives/themes/textes/societe/soci_berg_0508.htm
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Le métro de Los Angeles a coûté une fortune à construire, et personne ne le prenait. Alors pourquoi le laisser pourrir sur place alors qu’un acheteur – serait-ce un consortium – potentiel pouvait permettre à la ville – ou à l’agence qui devait l’exploiter – de récupérer une partie de ses pertes?
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