Raymond Viger | Dossier Environnement

Pendant que nous amorçons un débat sur la nationalisation du vent au Québec, de mon côté, je me pose une question un peu plus terre-à-terre. Une question d’économie et de création d’emplois. Possiblement pas important dans le débat qui soulève tout le monde.

Le Québec vient de découvrir le potentiel des éoliennes. Commence à être temps. Je me souviens qu’on en parlait déjà au début des années 70. Avec le nombre d’éoliennes que nous aurons à installer dans les prochaines années, comment se fait-il que nous nous contentons de les assembler? Comment se fait-il qu’elles sont fabriqués en Europe?

J’en suis scandalisé. Le vent a un potentiel intéressant. Mais il faudrait pour cela l’exploiter intelligemment. Peut-être que ça serait opportun que notre cher gouvernement crée des incitatifs pour que nous les fabriquer ici même.

C’est dans la création d’emploi qu’un richesse est doublement intéressante. Quand on voit partir Bombardier pour fabriquer ses avions au Mexique, on pourrait peut-être négocier un petit contrat pour la fabrication des éoliennes au Québec? Si on a les connaissances et la technologie pour construire des avions, des métros, des motoneiges… on devrait sûrement être capable de fabriquer nos éoliennes?

Puisque les éoliennes vont être installés en région, c’est aussi une belle occasion pour négocier que cette usine s’installe près de ces mêmes régions. Les agriculteurs vont collecter des dividendes pour prêter leur terrain, certains employés auront des contrats pour l’entretien et d’autres des emplois pour les fabriquer.

J’ai dû manquer quelques choses dans l’implantation de ces éoliennes. Faudrait qu’on m’explique.

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