Raymond Viger | Dossier Richard Martineau

J’ai écrit un blogue sur la chronique de Richard Martineau du 21 mai dernier, dénonçant sa violence. En visitant son blogue, écrit la même journée, il en remet encore plus. Il pose la question suivante:

« Certains lecteurs se sont demandés pourquoi je ne donne ni son adresse, ni son numéro de téléphone. C’est simple: je suis journaliste, et je ne suis pas sûr si je peux donner les coordonnées de Robin Sharpe ».

Il fait un lien sur le nom de Robin Sharpe, qu’il répète à 7 reprises, nous dirigeant sur Canada 411 sur l’adresse et le téléphone de Robin Sharpe. Mon niveau de déception envers la chronique de Richard Martineau et maintenant son blogue vient d’augmenter encore d’un point. S’il se demande si en tant que journaliste il n’est pas sûr s’il peut donner les coordonnés de Robin Sharpe et qu’il les donne tout de même, cela prouve qu’il ne se considère pas comme un journaliste sérieux. Triste opinion de lui-même! Il devrait peut-être prendre un peu de temps pour réfléchir avant de cracher son venin à tout vent!

Pour montrer le niveau de violence que Richard Martineau suscite, voici quelques uns des commentaires qu’il a reçu:
« Moi je les pendrais par où ils ont pêchés »;
« je deviens tout à coup nostalgique des lynchages publiques sur les potences de fortune, dans les bleds reculés de l’ouest des USA »;

D’autres ont une opinion très faible de Richard Martineau et de son blogue:
« vous vous substituez à la justice, ce qui est un acte illégal. S’il arrive quoi que ce soit à cet ignoble individu et que ce fut causé par l’information publiée ici, vous serez complice du crime »;
« Je n’ai aucune sympathie pour ce genre d’individu et l’incompétence de notre système de justice m’enrage, mais je ne peux cautionner ce genre de comportement de la part d’un journaliste »;
« si cette maladroite dénonciation menait au lynchage du gars par « d’honnêtes citoyens hystériques », traiteriez-vous toujours le défenseur de la vengeuse et de l’assassin de brave et de héros? »;
« Je crois qu’il est quelque peu irresponsable de présumer que tous les lecteurs de ce blogue feront preuve d’autant de retenue que vous. »
« si tu décèles vraiment un humour digne de ce nom dans ce billet de Martineau, tu n’as vraisemblablement pas la même conception du rire que la mienne »;
« Répandre la violence ou en semer la graine, c’est la même chose. »;
« A vous entendre, on se croirait revenir dans les années 30 à Hambourg, Munich ou Berlin avant que Hitler profite de la vague pour prendre le pouvoir ».

Ce qui me console c’est que les lecteurs et blogueurs semblent avoir plus de discernement que par le passé. Richard Martineau s’est fait dénoncé et réprimandé par plusieurs. Et c’est bien ainsi.

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couverture  livre jean-simon copiePoésie urbaine. Je me raconte. Jean-Simon Brisebois.

Depuis 1997 Jean-Simon s’est découvert un goût pour l’écriture. Après avoir publié une trilogie poétique aux Éditions TNT(Entité en 2008, L’âme de l’ange en 2007 et Renaissance en 2006), plusieurs de ses lecteurs étaient curieux de savoir lesquels de ces textes parlaient le plus de lui. Il revient donc en force avec Je me raconte, un court récit autobiographique. Laissez-vous guider dans le monde particulier de ce jeune auteur!

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