Raymond Viger | Dossiers Commerce équitable, Environnement
Je suis sur la route avec mon amie Danielle. Elle a soif. Je décide de faire un arrêt dans un dépanneur. Je regarde les bouteilles d’eau. Une bouteille avec une forme et des couleurs originales attire mon attention. La bouteille d’eau vient des Îles Fidji.
On parle ici d’une bouteille d’eau. Pas un fruit exotique, spécial et différent qui ne pousse pas au Québec. Est-ce qu’une bouteille d’eau a un goût suffisamment différent d’un pays à l’autre pour que ça vaille la peine de lui faire traverser la moitié du globe et qu’elle se retrouve chez le dépanneur du coin? Est-ce que notre besoin d’exotisme et de différence est à ce point important que nous devons créer tant de pollution et de gaz à effet de serre pour le transport de cette bouteille d’eau? Bonne question.
Je suis très ouvert aux échanges à travers les cultures et les différents pays du monde. Mais une bouteille d’eau! Qu’elle provienne des Îles Fidji, n’est-ce pas un simple trip d’égo excentrique? On pourrait polluer un peu moins en consommant de l’eau qui vient de moins loin.
Autres textes sur Environnement
- Le pétrole et l’environnement
- Océans de plastique et nouveaux continents
- Une forêt contre le tsunami
- Les roses de la St-Valentin empoisonnées
- Quand l’exotisme nous tue
- Des éoliennes fabriqués en Europe
- Ford, GM et Toyota démantèlent le métro de Los Angeles!
- L’environnement et les trucs de grand-mère
- Peut-on parler économie sans tenir compte de l’environnement?
- Retour sur Enbridge et le Plan Nord
- Récupération, consommation et empreinte écologique
Autres textes sur Commerce équitable
- Association philanthropique pour le Burkina Faso
- Santé et éducation à Cuba, une fierté nationale
- De Jonquière au Burkina Faso
- Afrique et préservatifs les prejuges occidentaux
- Être mulâtre, le meilleur des deux mondes?
- Le Vieux Kalunda: histoire d’une famille reconstituée
- Aide humanitaire et coopération internationale à Cuba
Autres textes sur Communautaire
- Les salaires du communautaire et l’industrie de la pauvreté
- Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec
- Centraide est-il adapté aux réalités d’aujourd’hui?
- Marcher sur la lune ou combattre la pauvreté?
- Logiciels escomptés pour associations communautaires
- Les Québécois sont-ils trop gentils?
- Changer le monde selon Jane Goodall
- Maison de transition et Centre jeunesse
- Ma famille, la DPJ et les centres jeunesse de Montréal
- Le garage des jeunes
- Kevin, 14 ans et les centres jeunesse de Montréal
D’un couvert à l’autre
Le livre retrace les 25 ans d’histoire de l’organisme Journal de la Rue, les principaux évènements que l’organisme a traversé et parle avec émotions et réalisme de la réalité de l’intervention auprès des jeunes.
Une section est dédiée au dernier projet de l’organisme, le bistro Ste-Cath, l’histoire quotidienne de ce lieu mais également la relation entre les artistes et le public, notamment Elizabeth Blouin-Brathwaite, Pascal Dufour, Sule Heitner, B.U, Davy Boisvert,…
Une co-publication entre Delphine Caubet et Raymond Viger. Photographies Georges Dutil. Une couverture de l’artiste Geneviève Lebel. Le livre est disponible en édition de luxe (30 pages en couleur) à 24,95$ ou en noir et blanc à 19,95$ (plus 4,95$ taxe et livraison). Aux Éditions TNT. (514) 256-9000.
Autres livres pouvant vous intéresser
- Roman de cheminement, L’amour en 3 Dimensions
- Les 25 ans du Café Graffiti et l’ouverture du Ste-Cath
- Guide d’intervention auprès d’une personne suicidaire
- Comment écrire un blogue pour être vu et référencé?
- Comment intervenir auprès des jeunes, Opération graffiti?
- LOVE in 3D
- Québec Suicide Prevention Handbook
- Recueil de textes à méditer
- Liberté… Un sourire intérieur
Entièrement d’accord avec ta réflexion au sujet de la bouteille d’eau importé d’un pays lointain, c’est carrément absurde mais ça fait consommer du carburant et c’est bon pour la « croissance économique ».
Tant qu’à moi je bois l’eau du Québec, de l’aqueduc municipale principalement. L’eau de certaine marque de bouteille d’eau que l’on achète au dépanneur vient de l’aqueduc donc ceux qui l’achète, paient un prix exorbitant c’est totalement absurde. C’est ça aussi, la « croissance économique ».
J’aimeJ’aime
Bonjour Ève.
Le Québec a toujours été faible contre l’envahissement extérieur des multinationales qui veulent nos ressources naturelles.
Nous n’avons pas exploités nos ressources, nous nous laissons exploités.
Raymond.
J’aimeJ’aime
l’eau du japon tout entier est maintenant contaminée !
j’ai vraiment de la compassion pour toutes ces personnes !
je ne crois pas que l’on puisse imaginer les difficultés de leur quotidien ! j’ai réussi à trouver qques clichés pour savoir où ils en sont , (je ne les divulgue pas sur mon blog , car je pense qu’ils ne le souhaiteraient pas ) c’est un drame similaire à celui d’HAÏTI , avec les radiations en plus !
les bars à eaux existent au japon depuis une quinzaine d’années !
le pays où vous vivez va faire des envieux bientôt !
ce doit être déjà le cas d’après ce que vous dites !
si ce sont les africains qui se servent chez vous , on peut l’admettre , ainsi que tous les habitants de surfaces désertiques ………
mais que votre eau vienne d’ailleurs , c’est difficile à comprendre !
une solution , creuser vos propres puits !
je viendrais vous aider ! je planterais la première pelle !
passez une bonne journée
amicalement
ève
J’aimeJ’aime
Est-ce que les Japonais ont accès à de l’eau proche? Pas sûr. Au Québec, nous avons tellement d’eau, que beaucoup de pays viennent piger dans nos réserves fréatiques.
J’aimeJ’aime
ici , nous avons une multitudes d’eaux naturelles minérales ou gazeuses , ou minérales et gazeuses !
que dire alors des japonais qui ouvrent des bars à eaux en provenance de France ?
J’aimeJ’aime