Raymond Viger | Dossiers Sexualité et Journal de Montreal
Sous la plume de Pierre St-Arnaud, nous pouvions lire dans le Journal de Montréal du 27 novembre dernier que Médecins du monde va donner un cours d’éducation sexuelle et une sensibilisation à la réalité du VIH-Sida à une dizaine d’écoles de Montréal.
En 2005, la réforme de l’éducation fait sauter les cours de Formation Professionnelle et sociale (FPS) ou l’on parlait, non seulement de sexualité, mais aussi de la consommation de drogue. Le taux d’infection des maladies transmises sexuellement (MTS) est en hausse chez les jeunes. C’est ce qui a motivé Médecins du monde à revenir à la charge avec les cours de sexualité dans certaines écoles de Montréal.
On parle ici d’un cours de 2 heures. Cela est peut-être suffisant pour que des jeunes reçoivent l’information de base. Mais est-ce suffisamment? Est-ce que des cours sur la sexualité se limitent aux connaissances reliées au Sida et aux MTS? En tant que travailleur de rue, les 2 sujets que je devais discuter le plus souvent avec les jeunes que je croisais étaient la sexualité et la spiritualité. Ce sont les sujets que les jeunes avaient besoin de parler, de discuter, de partager entre eux et avec des adultes. Que reste-t-il dans les écoles pour nourrir la réflexion de nos jeunes?
Toutes les réformes scolaires que j’ai vu passer semblent oublier l’essentiel. Le besoin des jeunes de s’exprimer et de mieux comprendre la société dans laquelle ils évoluent. Ces instants de réflexion et de débats forment la jeunesse. C’est une gymnastique intellectuelle qui permet d’éviter l’obésité mentale.
Qui doit faire cette réflexion avec les jeunes? Un travailleur de rue lorsque le jeune a décroché, le chef de gang, le pimp du coin… Et si c’était votre enfant qui avait besoin de forger sa réflexion, avec quelles sortes d’adultes voulez-vous qu’il s’initie?
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Bistro le Ste-Cath
Un restaurant, une chaleureuse terrasse. Pour une rencontre entre amis ou en famille, les chefs du Bistro le Ste-Cath sauront vous offrir une cuisine réinventée et originale à un prix abordable.
Situé en plein cœur d’Hochelaga-Maisonneuve, au sud du Stade Olympique, à l’est de PIE-IX. 4264 Ste-Catherine est.
Bistro le Ste-Cath est opéré par l’organisme communautaire le Journal de la Rue. Tous les profits servent à financer notre intervention auprès des jeunes.
Pour informations et réservations: (514) 223-8116 ou bistro@le-ste-cath.com.
Quand un homme accouche
Roman de cheminement. Le personnage principal accouche de son enfant intérieur qui devient son ami et son thérapeute tout au long du roman. Ce livre est le premier d’une trilogie qui a été reprise dans L’amour en 3 Dimensions. 9,95$. Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009. Par Internet: www.refletdesociete.com. Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4
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Le curé du village à l’époque n’avait pas besoin d’une période de cours pour être un exemple pour les jeunes
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Au-delà des connaissances que nous pouvons apporter à un jeune, c’est le comment vivre ses émotions, ses difficultés et comment faire face à celles des autres qui peuvent aider le jeune à grandir.
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C’est vrai que parlé d’un sujet pendant une heure ou deux ne veux pas dire que nous avons compris comment vivre notre réalité face à ce sujet.
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Ce débat, Mme Tremblay, est intéressant. D’un côté, les étudiants reçoivent beaucoup d’informations à travers différents programmes. Leurs connaissances augmentent, mais le changement de comportement ne suit pas nécessairement.
Une enquête de Radio-Canada à l’automne dernier mentionnait justement qu’après une année, un programme sur l’intimidation dans une école de Québec n’avait apporté aucun changement de comportement.
Personnellement, je considère qu’il faut aller plus loin que quelques heures de formation. Il faut penser à des projets de vie, à un accompagnement des étudiants, un encadrement. C’est en établissant une relation significative avec un adulte significatif qu’un jeune peut forger ses principes, ses valeurs et son mode de vie. C’est relation se fait sur le long terme.
Un mode de vie, c’est plus qu’une simple formation basée sur l’apprentissage de connaissances. C’est apprendre quoi faire avec ses connaissances et comment les appliquer dans la vie de tous les jours.
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Tous ces programmes de prévention du suicide, MTS, gambling… Est-ce vraiment efficace?
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Avec les cours de formation professionnelle et sociale, j’ai l’impression qu’on a coupé dans le plus important.
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L’école devrait commencer pour aider la réflexion d’un jeune qui veut devenir un adulte. Savoir réfléchir est plus important que du bourrage de crâne.
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Bon, qu’en je commence à travailler? C’est une blague, n’empêche que je trouve génial le boulot que vous faîtes à Mtl.
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Tu as bien raison Colourful Vision. La créativité permet aux gens de s’exprimer, de se retrouver, de donner un sens à sa vie.
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…la sexualité,la spiritualité et la CRÉATIVITÉ dans le sens large du terme…La créativité est essentielle pour l’estime de soi et l’épanouissement personnel..
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Parfaitement d’accord. Tu touches en plein dans le mille quand tu dis « être motivé et prêt à explorer de nouvelles pistes ».
Il n’existe pas de formule magique. Chaque jeune est différent et a des besoins différents. D’ou l’importance d’être à son écoute et de le rejoindre dans son monde. Être sur la même longueur d’onde, c’est être en relation avec le jeune.
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Surement pas un technocrate ou un quelquonque blasé près de sa retraite pour enseigner au jeune. Il faut des gens motivés près à explorer de nouvelles pistes et surtout être sur la même onde que les jeunes si on veut avoir de la crédibilité à leurs yeux!
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