Chapitre 9 / Ville de Vancouver

Raymond Viger | Dossiers FrancophonieVille de Vancouver

Lors de notre première journée de visite dans Vancouver, Danielle et moi remarquons qu’il y beaucoup de rues avec des commerces de toutes sortes. Restaurants, beaucoup de cliniques vétérinaires et beaucoup de banques aussi. C’est comme si Vancouver était composé d’une vingtaine de rue St-Laurent. À certains endroits les commerces sont bas de gammes, puis arrivent les plus luxueux et on recommencent.

Pour terminer cette journée, nous décidons de faire notre première épicerie. Question bière et alcool, nous devons faire un arrêt dans un liquor store, un lieu spécialisé du gouvernement de Colombie-Britannique pour la vente d’alcool.

Je suis entré avec l’idée d’acheter une caisse de bière. Quand j’ai vu le prix de la bière, de 40$ à 50$ pour une caisse de 24, j’ai décidé de forcer sur le vin et le rhum. J’ai été renversé de la différence de prix. La majorité des prix sont similaires. Mais pour la bière, c’est presque le double. Il va falloir que je vérifie pourquoi cette différence est si grande entre le prix au Québec et en Colombie-Britannique. Au Québec, je paye de 21 à 23$

Ensuite c’est le tour de l’épicerie plus alimentaire. Première surprise. Une allée qui annonce des produits mexicains, une autre pour les produits provenant de l’Inde, une autre pour une alimentation asiatique… À Montréal, nous avons accès à de la diversité, mais jamais autant que cela.

Quand arrive le temps de payer, à Montréal, on nous crédite 5 sous par sac que nous avons amené pour notre épicerie. À Vancouver, on vous en charge 4 pour les sacs que vous avez oublié.

En parlant avec la caissière, la cliente de la caisse d’à côté a compris que nous arrivons de Montréal. Elle nous questionne pour savoir si nous nous installons à Vancouver pour de bon. ­­Mais non, nous sommes en vacances pour 15 jours ai-je répondis. Nous continuons à discuter ensemble en nous dirigeant vers les stationnement. Elle était contente de pouvoir s’adresser à quelqu’un en français. Elle aime pratiquer son français. Je suis surpris. Je lui mentionne que la communauté francophone est pourtant bien présente à Vancouver. Elle me répond: c’est vrai qu’il y a une communauté francophone comme à Maillardville. Mais à Vancouver, après l’anglais, c’est plus facile de parler Hindoue que français!!! Ouf! Dure nouvelle pour un journaliste en vacance qui veut faire un reportage sur les francophones hors-Québec!

Bon, demain, c’est la tournée des écoles francophones à Surrey et Vancouver. Comme on dit dans le film Star Wars lorsque les héros ont une bombe à aller porter et qu’ils ont une série d’ennemis prêts à faire sauter leur vaisseau spatial: STAY ON TRACK!

Histoire complète sur le voyage à Vancouver.

operation-graffiti-histoire-recit-montrealOpération Graffiti

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