Raymond Viger | Dossier Montréal-Nord, 2e billet
Une question a été lancée par Carole Beaulieu dans sa Lettre aux jeunes de Montréal-Nord dans son éditorial de L’actualité de septembre. Sur ce blogue, Martin Dufresne, dans notre dossier Montréal-Nord, a critiqué cette affirmation de Carole Beaulieu : « Pourquoi vous habillez-vous parfois comme de petits truands de Los Angeles si vous êtes de si gentils garçons? »
Je connais plusieurs de ces jeunes. Certains sont des artistes de la culture Hip Hop : graffiteurs, breakdancers, rappeurs et DJ. D’autres sont membres de gang de rue. Quel est le rapport qu’ils entretiennent avec l’habillement?
Je vais dépeindre quelques portraits de jeunes que j’ai rencontrés pour illustrer certaines de ces différences. Enfants d’immigrants, insécures, non scolarisés, habitant Montréal-Nord, Hochelaga-Maisonneuve ou tout autre quartier. Pour montrer qu’ils ont réussi, ils ont besoin de montrer tout leur attirail : bijoux, lunettes signés, linges exclusifs… Leur réussite, leur estime de soi passent par le nombre de carats qu’ils peuvent exhiber. Même de fausses dents en or font parti de leurs habits de sortie.
Certains se paient tout cet artifice par des activités illicites telle que la drogue, la prostitution, le taxage ou encore différentes formes de fraude. D’autres sont des artistes et se font commanditer leurs apparats pour créer une mode. Parce que derrière tout ce linge et ces bijoux on retrouve des commerçants: habits, cravates et cheveux gris et qui font leur argent à mousser la tenue vestimentaire de tout ce beau monde.
Finalement, il y a des blancs qui sont aussi des artistes et qui font parti du même milieu, de la même culture et chantent les même chansons. Mais ils n’ont pas besoin de bijoux pour sentir qu’ils ont réussi. Au contraire, un chanteur m’a confié qu’il a décidé de s’éloigner de ce type d’habillement parce que cela lui amenait trop de troubles, que l’habillement était devenu un stéréotype trop lourd à porter.
Vous allez croiser un groupe de jeunes, tous habillés de la même façon. Le premier est membre d’un gang de rue, le second est un artiste, le troisième veut être un artiste mais se finance à partir d’un gang de rue pour montrer qu’il en est un et le dernier fait partie du fan club qui veut s’habiller comme ses idoles. Et ce dernier, il peut demeurer chez ses parents à Outremont, Westmount ou ailleurs. C’est peut-être votre fils qui ne cesse de vous harceler pour avoir ces vêtements griffés.
Comme quoi l’habit ne fait pas le moine.
Ce billet est le 2e du Dossier Montréal-Nord. La suite traite de la prévention gang de rue. Le premier billet fait la présentation de la réalisation d’un reportage sur les événements de Montréal-Nord qui ont amené à la mort de Freddy Alberto « Pipo » Villanueva. Le 4e traite du soutien à offrir à l’occasion de la présence de Kent Nagano dans Montréal-Nord. Le 5e billet est la présentation d’un clip du rappeur Général qui témoigne de ce qu’il a vécu à Montréal-Nord.
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- Freddy Alberto “Pipo” Villanueva, les gangs de rue et la brutalité policière
L’intervention de crise auprès d’une personne suicidaire
Le guide d’intervention auprès de personnes suicidaires démystifie le suicide. Il permet d’aider les proches à reconnaître les signes avant-coureur du suicide et de déterminer qu’est-ce qui peut être fait pour soutenir la personne en crise.
Une section du guide est réservée aux endeuillés par suicide.
Le livre, au coût de 4,95$, est disponible :
Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: www.refletdesociete.com
Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4
je trouve que que par raport au fait que ces jeunes (ceux des gang de rue ) se donne vocation a ce genre de style en vue de se raprocher indirectement dune nouvelle famille les gangs de rue car en manque didentité ls jeunes vont vers ce genre de frequentation par ce quil ne veule pas avoir a etre confonter au obligations social et famillial
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Je les ai effectivement vu dans un clip préparé par Patparrazi, le documentariste de l’underground et du hip hop. Pas convaincu de bien aimé cependant. Il ne faut pas abuser de ce genre de fausses protèses. Cela endommage la dentition.
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Ave vous vu les dents en or de Gold Bzzz? Ca c,est hip hop!!!
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C’est un plaisir rapper d’occasion d’être présent et de s’impliquer auprès de la culture Hip Hop et de ses artisans.
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Merci pour votre soutien à la culture hip hop à travers le Québec.
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C’est vrai M. le rapper d’occasion que le Hip Hop développe ses racines régionales.
En Mauricie, Jeunesse Hip Hop Mauricie en est à sa 4e année d’implication dans le Hip Hop.
À Québec, rappers et breakers sont de plus en plus visibles. Notre ami, le breaker TrackMaster y retourne toutes les étés.
À Sherbrooke, Octoshop représente la culture depuis plusieurs année.
À Chicoutimi, JP Cayouette a pignon sur rue.
B-Boy Yogi représente l’Abitibi…
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Salut Cayouette.
Le hip hop se dechaine et sort des regions bienvenu a montreal
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Un bon point de discussion sur le profilage. Peut-on juger de la criminalité d’une personne en fonction de son habillement?
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Les Hells Angels se promènent en habit cravate, en Cadillac et cachent leurs tatous. Pas facile le profilage aujourd’hui?
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Comme quoi les préjugés n’ont pas de sexe. Ils sont une béquille pour tout le monde, que ce soit les garçons ou les filles.
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Si un gars se promène avec du linge hiphop avec des gros jewels il eset gang de rue. La fille sexe, elle est une pute. Pas fort!
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Bonjour M. Cayouette. Content de voir que les gens du Saguenay se joignent à notre blogue.
Je suis déçu de lire que nos amis du Saguenay ont mal été accueilli à Montréal.
Vous savez que vous pouvez dénoncer et faire un rapport à un policier qui n’aurait pas fait son travail correctement.
Il y a 4 000 policiers à Montréal. Je suis porté à dire que la majorité font un bon travail et sont respectueux du citoyen. Malheureusement, il y a un petit pourcentage qui discrédite l’ensemble des policiers.
Si nous dénonçons ceux qui font mal leur travail, c’est tout le monde qui y gagne. Ça évite qu’un autre jeune se fasse brasser inutilement.
Au plaisir de vous lire encore.
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J’aime vraiment tout ce que vous dite au sujet de l’habillement et montréal est vraiment au coeur du probleme. Moi je suis un jeune homme du saguenay, entrepreneur je fait des projet de graffiti avec la ville et je suis propriétaire d’une boutique de vêtements hip hop, dans ma ville au saguenay je suis très respecter car je suis un des seul jeune qui entreprend des truc.
Mais lors d’une de mes sorties a Montréal pour faire mes achats moi et 2 de mes amis on c prix un hotel proche de berri-uqam, N’est pas la qu’il y a beaucoup d’hotel? En sortant de l’hotel , j’était encore sur le porche je voit de policier me regarder de la tete au pied avec un air de dédain je me suis senti choquer mais bon sans plus.
On quitte lhotel et descendon la rue berri vers la ste-catherine et rendu la je ne me souvient pu de quelle coté ce trouve le métropolis pour aller acheter mon billet pour le show de Nas. Alors sur le coin j’apercoit 4 policier en train de se parler. JE SUIS UN TOURISTE DANS VOTRE VILLE…. et je vais les voir pour leur demandé ma direction avec un ton des plus courtois. Les 4 policier me regarde comme si je serait une merde et ne me réponde pas a ma question en feignant de ne pas savoir ou est le métropolis qui est juste a 1 coin de rue, je les regarde choqué et c’est la que un des flic me pointe la direction sans rien me dire. JE SUIS QUOI UNE MERDE……..
Alors moi et mes 2 amis nous partont vers le métropolis nous achetons nos billets, fesont un peu de shopping et repartons vers l’hotel, rendu sur le coin ste-cath berri, mon ami décide que nous passont par le parc ce qui sera plus court pour aller a lhotel.
J’ai du marcher p-e 6 pas dans le parc que les 4 policier revienne ala charge nous bloque le passage en nous obligeant d’arreter. Il commence a nous intrerrogé nous demandans qu’est-ce qu’on fait la. Je les regarde d’une air outré comme 1 de mes amis en disant ben on vient daller acheter nos billet.
Police: ah ouais montre moi les voir.
MOI: eee ben la c koi le probleme la….
Ami: ouais on va juste a lhotel la on vous la dit tantot qu’on sachetait no billet
2e ami sort le billet de sa poche et leur monter pendant ce temps un des policier arrive et leve le gilet a mon ami sans attendre ( il voulait voir si on avait des gun .,.!!!!!!!!) et mon ami a un petit canif tout ce quil a de plus innofensif au pire on vient dune région dans le bois tsé…………
POLICE: ah ouais stun arme blanche sa mon homme tu peu avoir un gros ticket.
ami: ben voyons caliss c mon petit kanif c mon pere qui me la donner jva le laissé a lhotel jtait juste pas au courant la on vient pas dici
Moi:ouais pis de toute facon c koi la vous pouvez pas nous fouiller de meme voyons dont c koi cette histoire la
Police: eille petit caliss ferme ta yeule t pas au saguenay ici men si sa te tente pas de le raté ton show ferme ta gueule sinon sa va mal aller
AMI: ouais mais voyons la c juste un petit canif de merde sa pas de rapport
POLICE: ouais mais vous avez pas le droit de flaner ici c un spot a drogue pis la t armé
Moi: eille on flane pas la c toi qui nous arrete osti on allait a lhotel
Ami: ouais c koi la lhistoire merde sa marche pas de meme
POLICE: voyons regarder vous comment vous etes habillé, vous etes les dealer, vous venez prendre le corner la on va toute vous fouiller.
Moi : quoi voyons dont toi caliss
Les police commence a fouiller mon ami en lui tenant des propo assez bizarre il a un tatto arabe sur le bras disant indépendance
POLICE: c koi t ton tatto darabe t un terroriste c koi vous avez des gun la
moi: voyons dont toi
POLICE: eille au pire le con habillé de meme c les neg de MTL qui vont te faire ( et je cite jen met pas )
Moi: ben la a date c un policier blanc qui a les 2 main dans mes poche
Ami: voyons vous etes ben raciste
POLICe: non
en gros les police nous on saisi illégalement 2 crayon marker de tagueur ( jai une shop de graff) que j’avait jamais vu pis que je venait juste dacheter, 2 mini gramme de pot en prétextant que cétait de la prévention du crime il on rien rempli o garder la mari et les marker en disant quil allait me tagué si je voulait ravoir mes truc et mon ami qui avait le weed ma dit de la fermé et on est parti
JAVAIT JAMAIS VU DE KOI DE MEME DE TOUTE Ma vie et jamerait bien en témoigner car merde il mon arreter que pour le style de vetement que javait et voulais juste nous narguer moi si jaurait été noir je croit que je laurait encore moins prix merde c tout a fait normal que les jeune ce révolte contre les sévices dune police qui est supposé protéger et servir mais qui au contraire abuse et soutient la terreur comme arme de prévention du crime.
Je vais souvent a MTL et je nai jamais eu peur des noirs que je trouve tres sympathique a vrai dire meme ceux de berri dans des gang 😛 mais pour ce qui est des polices il mon foutu la chienne je pensait que jme fesait arreter pis battre a pire stait assez freak.
Entk en tant que touriste je ne retournerai pas a mtl avant longtemps.
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Bonjour Izem.
C’est un plaisir de vous répondre. C’est la base même des blogues. Cela permet d’échanger, de débattre et d’amorcer une réflexion qui, nous l’espérons, permettra de voir les événements sous un autre jour.
En ce qui concerne l’habillement, je n’ai pas essayé d’opposer les gens en les enfermant dans un clan ou dans un autre. J’ai pris quelques exemples de jeunes que je connais pour démontrer que le linge qu’ils portent ne peut garantir l’appartenance de ce jeune et que de les juger en fonction de ceux-ci est très hasardeux.
Pour les Bling Bling (bijoux), effectivement, dans les exemples de jeunes que j’ai rencontrés, les Blancs se dissociaient de cette mode pour éviter les problèmes.
Pour la réflexion qui est amorcée, si vous avez remarqué, vous êtes ici sur un des 3 billets du dossier actuellement en cours. Il y en aura encore plusieurs autres qui vont être publiés. Cela fait parti d’un reportage qui sera publié dans le magazine Reflet de Société. Une réflexion qui va durer encore plusieurs mois et même plus.
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Tout d’abord merci de m’avoir répondu 😉
Bien que je sois français, et que donc notre mode de vie diffère un peu, je me permet de réagir comme ci votre article concernait aussi la banlieue française. J’habite moi même en région parisienne, et après tout, on doit se ressembler.
« Trollesque » du fait qu’il pourrait faire s’opposer sans grande conviction ceux qui font partie de la mouvance HipHop, que ce soit par le style vestimentaire, par l’attrait pour la musique ou les arts de la rue et qui ne s’apparente ni aux gangster, ni au fan-suceur-de-personnalité, ni aux artiste, et ceux qui, complètement hors de ce milieu, ne peuvent s’empêcher de voir le mal, de stigmatiser, et de généraliser Hip Hop = Gang = Danger. Un débat sans fin, une conversation de sourd, un sujet trollesque quoi.
Ce que je déplore dans votre article, c’est ces cases que vous mettez en place. On est soit ça, soit ça, soit ça. Cela va contre ce que vous dite, par exemple, à Isabelle:
« Il n’est pas sage de juger les gens par leur habillement, la couleur de leur peau, leur orientation sexuelle ou spirituelle.
Il faut prendre le temps de connaître les gens pour mieux les comprendre et les apprécier. »
(Je suis d’ailleurs complètement d’accord avec ce message)
L’habit ne fait pas le moine, alors pourquoi dire « l’enfant d’immigrant, insécures, non scolarisés, montre qu’il réussit par le Bling Bling » et « Le blanc qui réussi de la même façon n’en a pas besoin » ?
Une fois de plus je tiens a préciser que je suis issu de banlieue française, mais je suis sur que de la même manière ici que chez vous, une vérité si stricte n’est pas établit.
Le sujet que vous abordez est intéressant, et il conviendrais, selon moi, de lui consacré un peu plus d’une page word pour en faire le tour, du moins en avoir un aperçu.
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Mettons que cela fait maintenant presque 20 ans que je suis accôté au comptoir avec les jeunes et que je les accompagnent dans les différentes phases de leur vie. Mettons que je me permets de partager ces 20 annnées de présence dans des milieux underground.
Pouvez-vous m’expliquer en quoi le sujet est « trollesque » et si vous pouviez me définir le sens que vous donnez à « trollesque »?
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Sur un sujet aussi trollesque, je m’attendais à une étude, à un raisonnement un peu plus poussé…
C’est un peu du décodage de comptoir de que vous nous faites la.
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Mme Isabelle,
Il n’est pas sage de juger les gens par leur habillement, la couleur de leur peau, leur orientation sexuelle ou spirituelle.
Il faut prendre le temps de connaître les gens pour mieux les comprendre et les apprécier.
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Vos histoire d’habillement. C’est comme dire que parce qu’la fille s’habille sexy a veut baiser avec tout ce qui bouge. Quand même. On peut tu s’habiller comme on veux pis pas être pris pour d’autres choses qu’on est.
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Effectivement M. Boullier, le magazine L’actualité avait même déjà fait un reportage sur ce sujet; les Hells Angels à cravate.
C’est une réalité qu’un criminel d’expérience va jouer « low profile », autant dans son habillement que son train de vie en général. Comment expliquer une grosse bagnole, une grosse Harley Davidson, un chalet avec piscine creusée quand on n’a pas de revenus déclarés?
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Juste une petite remarque pour affaiblir les préjugés: Les plus gros escrots de la planéte sont plus friands des costumes-cravattes que des baggys. Si ce fait amenait les gens à se méfier de tout les cols blancs, l’ambiance de nos villes serait assez spéciale…
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Le Hip Hop est une culture underground, jeune et urbaine. Les gangs de rue, pour Montréal ont des qualificatifs similaires. La culture Hip Hop est universelle, on la retrouve autant en Amérique du Sud, aux États-Unis, en Europe. Les gangs de rue aussi!
Ce n’est pas parce qu’on est Hip Hop qu’on est gang de rue et ce n’est pas parce qu’on est membre de gangs de rue qu’on est Hip Hop.
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Merci Monsieur Viger, par votre commentaire on comprend qu’il y a une véritable différence entre les vêtements de la culture Hip Hop et ceux des gangs de rues. Malgré cela la frontière est mince, car les membres des rouges ou des bleus donnent l’impression adhérer aussi à la culture Hip Hop. Peut-être que les membres de ses gangs salissent l’image de la culture Hip Hop. C’est si facile de généraliser lors qu’ont ne connais pas, j’ai l’impression que moi-même j’avais le même réflexe !
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En ce qui concerne les Bloods (rouge) et les Crips (bleu), c’est la couleur qui fait la différence entre les 2 groupes. Initialement, c’était la couleur du bandeaux qui faisait l’appartenance aux Bloods ou aux Crips. Lorsque certaines écoles ont défendu de porter les bandeaux de couleur rouge ou bleu, certains ont été jusqu’à identifier les lacets de les souliers de courses pour montrer leur appartenance.
La « couleur » d’appartenance n’a rien à voir avec la culture ou la mode. Casquettes, gros bijoux, lunettes griffées, dents en or… Ils peuvent être Bloods, Crips ou artistes et porter les mêmes collections dispendieuses de linges.
C’est le comment ils s’y prennent pour payer tout cet habillement qui fait la différence.
Les informations publiques sur MS-13 datent de plus d’un an. Le vidéo cité date de juin de 2007.
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C’est drôle, mais personne n’a encore parlé des gangs directement et de leurs signes distinctifs. La gang des rouges ou des bleus s’habilent normalement dans leur couleur respective, mais je ne connais pas la différence entre les deux. Si quelqu’un en connais un peu sur eux, ça pourrait être intéressant. Il y a aussi des rumeurs comme quoi la gang des ms 13, déjà près de 60 000 au État-Unis, arriverait bientôt à Montréal. Les membres violents de ce gang ont comme caractéristique de se tatouer le corps et même certains le visage. Vous pouvez le constater de vous-même sur You Tube, http://www.youtube.com/watch?v=SjYNEhQSLwM&feature=related .
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Merci M Girouard pour m’avoir fait l’honneur de me lire et aussi de commenter mon billet.
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Bravo Raymond ! Je crois que ton commentaire sur l’habillement répond à beaucoup de questions. En tout cas, cela m’a éclairci sur cette mode vestimentaire…
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C’est un plaisir M. Dufresne de pouvoir accueillir vos réflexions et vos commentaires sur notre blogue et de les partager avec les Internautes.
Les blogues ont l’avantage de pouvoir toucher différents groupes de citoyens permettant une réflexion plus large et surtout, de permettre d’en faire un débat.
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Merci Raymond et les autres pour ces judicieuses observations.
Je continue à croire que L’Actualité fait un sale travail en déplaçant l’attention de la violence meurtrière des assassins de Fredy et en suggérant que le racisme des Blancs s’explique par les choix mode de certaines communautés « racisées ». Combien des 43 victimes de la police montréalaise (depuis 1987) s’habillaient de la sorte? Même pas Fredy à ce que je sache. Alors… de qui se moque-t-on en entretenant des stéréotypes racistes et anti-jeunes auprès du lectorat « de souche » de L’Actualité?
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Bonjour au groupe Les 200.
J’aime bien votre slogan, « nous instaurons un mouvement positif pour la nouvelle génération ».
Votre affirmation « C’est pas tous les punk qui sont skinhead », illustre bien la réalité de nos perceptions et des étiquettes qu’il faut éviter.
Je suis curieux en ce qui concerne « Les 200 ». Comment définissez-vous cette entité? Qui en fait parti?
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M. Biron.
« 70% de la communication passe par le non-verbal ». Mais cette communication peut être faussé ou mal interprété, d’où l’importance de prendre le temps de connaître les gens au lieu de les juger juste par le non-verbal comme l’habillement.
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L’habit ne fait pas le moine! C’est pas tous les punk qui sont skinhead…
50 Cent n’a pas ammene plus de violence….il a juste fait peur au policiers!
C’est la nouvelle mode s’habiller large alors habituez-vous!
Nous « Les200 » nous instaurons un mouvement positif pour la nouvelle generation…vous avez juste a nous suivre!
http://www.letabarnak.com
http://www.lunetz.tv
http://www.myspace.com/lunetzrecordz
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M. Viger, vous avez raison lorsque vous parlez de la distinction entre les jeunes fans de musique et les membres des Hells Angels. Cependant, il y a plusieurs parallèles entre les gangs de rues et les Hells Angels. D’après moi, le problème est que justement trop souvent les jeunes fans de Hip Hop sont associés de facto au monde criminalisé alors qu’ils ne sont qu’en réalité que des fans de musique. Une journaliste du Devoir entretien des schèmes en ce sens, elle n’est pas la seule dans la société.
Le non-verbale représente plus de 70 % de la communication, le vêtement parle de lui-même pour certaines personnes. L’image des jeunes passe par le vêtement et le vêtement symbolise la musique, la violence, la drogue, le sexe… cela ne veut pas dire que tous les jeunes qui ont le style Hip Hop adhèrent à la violence ou à la drogue…
Il ne faut pas oublier l’attitude rebelle du Hip Hop qui dénonce souvent les injustices de notre société. Être un détracteur des idéologies dominantes de la société ne fait d’un jeune un criminel et encore moins « un petit truand de Los Angeles« . Bref, laissons nos jeunes avoir leurs styles et arrêtons de juger sans connaître !
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Le sentiment d’appartenance peut se définir par différents moyens. Les vêtements, les accessoires peuvent en faire parti. Comme tout moyen que l’on se donne, il peut briser l’isolement ou encore créer un ghetto.
Pour l’artiste sur scène avec son fan club, c’est une chose. La veste « full path » des Hells Angles, c’est autre chose.
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L’habit ne fait pas le moine, mais il aide au rassemblement … Les jeunes se regroupent selon divers choses, mais l’habillement est l’un des vecteurs importants. Paradoxalement, les vêtements rassembleurs de la culture Hip Hop sont en marge de ceux de la société conventionnelle. Le style vestimentaire Hip Hop représente le respect dans le milieu car ce style conteste des normes établies de la société. Des chandails aux genoux aux culottes portées basses, les jeunes expérimentent l’expression de soi.
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