Ma dyslexie et moi
Raymond Viger | Dossiers Dyslexie, École alternative
J’ai toujours été un premier de classe. Je n’ai pas grand mérite, les études ont toujours été faciles pour moi. Ma mère m’avait déjà appris à lire, écrire et compter avant que je ne débute l’école. L’année avant mon entrée au primaire, elle m’a demandé de lui donner un coup de main: sous sa supervision, transmettre à mon jeune frère mes connaissances pour qu’il en arrive aux mêmes résultats.
Un dyslexique à l’école
Quand j’ai commencé mon primaire, maîtrisant bien les acquis initiaux, cela m’a permis de sauter quelques années et de devancer les programmes d’étude. Avec l’expérience que j’avais acquise avec mon frère pour transmettre mes connaissances à un autre, je me suis souvent retrouvé comme assistant de l’enseignant.
Malgré que je me retrouvais plus jeune que les autres élèves, étant plus grand que la moyenne, je me sentais en pleine confiance pour faire la discipline auprès des têtes fortes du groupe. L’intimidation physique ne m’inquiétait pas.
La dyslexie et l’héritage génétique
En devenant père de famille, je rêvais de transmettre cette tradition à mes enfants. Mon garçon a eu plus de difficultés. Il apprenait différemment et avait des résultats différents. Je réussissais tout de même à lui inculquer plus facilement que d’autres ce qu’il avait à apprendre.
Mon garçon a vite été diagnostiqué dyslexique et a eu recours à des services adaptés. En découvrant le sens de cette différence et la façon dont il apprenait, je me suis rendu compte que j’étais aussi dyslexique! La dyslexie a une forte composante génétique. La dyslexie est donc un héritage que j’ai légué à mon garçon.
Un dyslexique premier de classe
Mais comment se fait-il qu’en tant que dyslexique, j’aie été premier de classe tout le long de mon parcours d’étudiant? Oui, j’ai eu des anecdotes qui démontrent bien que je suis dyslexique, mais comment se fait-il que je n’aie pas eu de difficultés dans mes études et que tout me semblait si facile?
Comment vivre sa dyslexie
J’ai vite compris que le cadeau que ma mère m’avait légué de m’avoir appris à lire, écrire et compter avant de commencer mon primaire avait permis de vivre ma dyslexie différemment. En débutant l’année scolaire, je regardais ce que nous avions à apprendre. Je faisais la liste des choses que je ne maîtrisais pas et je l’apprenais seul avant que l’enseignant soit rendu à l’enseigner. Quand ce jour-là arrivait, c’était une forme de révision et la matière ne m’inquiétait pas.
Cela m’a permis de développer une aisance à faire 2 choses à la fois. Les cours n’étaient toujours que de la révision. J’écoutais d’une oreille pendant que je faisais autre chose. Quand la matière touchait des apprentissages avec lesquels j’étais moins familiers, j’écoutais plus attentivement.
Si un sujet m’était moins familier, je le travaillais avant le cours pour en faire ma matière forte. Ce n’était pas les enseignants qui me disaient quoi étudier ou sur quoi travailler. Je faisais ma propre grille de travail.
J’étais toujours en avance sur la matière courante. Cela me permettait de consulter et de commencer à étudier les livres des années subséquentes. J’étais encore au primaire lorsque j’ai commencé à étudier la chimie et la physique du secondaire. Au secondaire, j’enseignais la chirurgie à des étudiants du cégep pour le Conseil de la jeunesse du Québec, ce qui m’a permis de voyager à travers le Québec. Pour un dyslexique, c’était quand même pas si pire.
Le cerveau et la crise dyslexique
Même si je suis dyslexique, je n’ai jamais eu l’occasion de vivre la crise d’être dyslexique. Sauf qu’un jour, ma conjointe Danielle rêve de prendre des cours de danse. Je travaille 7 jours sur 7, plus de 100 heures par semaine. Je ne voyais pas comment je pourrais mettre à l’agenda un cours de danse. Inconsciemment, pour moi, prendre des cours, c’est aussi des heures et des heures de pratique et d’étude pour pouvoir atteindre les objectifs.
Danielle avait un argument de taille. Une amie, Marie-Josée, se marie dans 6 mois. Danielle aimerait bien que nous puissions danser à son mariage. Juste pour le plaisir, on fait du mieux que l’on peut et si on n’a pas le temps de se pratiquer, ce n’est pas grave. Danielle réussit à me convaincre de nous inscrire à des cours de danse.
Je n’ai jamais dansé de ma vie. Je n’ai jamais trippé sur les films de danse. J’arrive dans un domaine complètement inconnu pour moi. Dès le premier cours, j’étais dépassé par la matière. Je n’avais rien compris du premier pas de base que déjà, Carole Blouin, notre professeur de danse, en montre un 2e! Rendu au 3e pas, je n’ai rien compris au 2 premiers, et là, il faut enchaîner le tout. C’est la crise totale dans mon cerveau de dyslexique, plus rien n’entre, je veux retourner chez moi, tout abandonner…
Survivre à sa dyslexie
Pour survivre à cette crise dyslexique, j’ai poussé mon agenda à la limite pour trouver du temps de pratique, je me suis inscrit à un cours supplémentaire de pratique et j’ai dû prendre un cours privé pour en arriver à survivre et rester dans le cours.
Malgré toute ma bonne volonté, à moins de trouver encore plus de temps, je ne réussis pas à faire les enchaînements demandés. J’ai eu à faire des choix. J’en ai discuté avec Danielle. Soit que l’on se trouve plus de temps pour pratiquer et étudier les enchaînements (ce qui devenait presqu’un travail), soit que j’abandonnais, soit qu’elle acceptait que j’improvise et qu’on oubliait les enchaînements.
Nous avons décidé de continuer et d’oublier les enchaînements. Ce cours de danse avec Carole Blouin aura été une belle occasion de vivre ma dyslexie sous toutes ses formes. Cela aura été une occasion de pouvoir identifier comment j’apprends pour éviter la crise dyslexique. C’est simple: connaître la matière à l’avance.
Apprentissage d’un enfant dyslexique
J’espère que le témoignage que j’apporte ici pourra aider des parents et des jeunes qui vivent cette réalité d’être dyslexique. Si votre enfant est dyslexique et qu’il n’a pas compris la matière d’un cours, ce n’est pas la matière passée qui est importante, c’est la matière qu’il affrontera qui l’est. Commencez par vous assurer qu’il maîtrise la matière à venir. Cela va lui permettre de vivre de petites victoires dans ses cours tout en évitant de vivre une crise, une panique totale.
Quand un jeune dyslexique ne veut plus aller à l’école, ce n’est pas qu’il ne veut pas apprendre. C’est qu’il ne veut pas vivre ce sentiment de panique. Un dyslexique apprend différemment.
Vos commentaires sont les bienvenus sur votre vécu vis-à-vis la dyslexie et les trucs que vous avez trouvés pour vivre avec cette différence.
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Bonjour Anne-Sophie.
Il faut prendre le temps d’analyser comment nous fonctionnons, ce qui nous rends les choses plus faciles et ce qui les rends plus compliqués pour d’autres. Et cela peut varier d’une personne à l’autre.
De mon côté, je me suis rendu compte que je ne peux me fier sur les autres pour mon apprentissage. J’apprends différemment. Je dois étudier à l’avance la matière et la comprendre par moi-même. Quand le professeur l’enseigne, cela devient une révision et non plus une nouvelle matière.
Pour vous, qu’est-ce que vous avez perdu et que vous ne retrouvez plus dans vos études d’ingénieur? Serait-ce la présence et l’mplication de votre mère? Si c’est le cas, comment vous pouvez remplacer son soutien et ses approbations pour arriver à vos fins?
Au plaisir d’en discuter,
Raymond.
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Bonjour Raymond,
Je suis dyslexique depuis mon enfance et pourtant je n’ai jamais fait état de cette différence durant mon cursus scolaire de la primaire à la fin du lycée. En effet ma mère m’a toujours beaucoup soutenu en relisant mes devoirs et malgré mes efforts : je faisais des fiches, tenter d’apprendre par coeur, je travaillais beaucoup, aujourd’hui après une classe préparatoire, je suis en école d’ingénieur et j’ai redoubler deux fois.
Cet été lors d’un stage je me suis sentie tellement bête de ne pas avoir compris les consignes comme les autres, d’avoir fait à ma façon (qui n’est pas celle des gens normaux) et de ne pas avoir respecté ma hiérarchie que je me suis totalement renfermé sur moi, j’ai perdu beaucoup de poids, je ne dormais plus…
Vous dites avoir mis en place une façon de fonctionner différente et connaître vos points fort. Qu’avez vous fait en détails ? Comment vous organisez-vous ?
Car aujourd’hui j’ai l’impression d’être un monstre qui s’appuie sur les autres pour avancer et qui ne sais rien faire par moi-même.
Anne-Sophie
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Nos handicaps ne sont que des différences avec lesquelles nous devons apprendre à nous surpasser. Ma motivation quand j’étais jeune, j’avais vu à la télévision un documentaire sur Rosanne Laflamme. Elle n’avait pas de bras et réussissait à tricoter. Dès ce jour, je me suis dit que rien ne pourrait m’empêcher d’avancer.
Aujourd’hui, les jeunes ont un danseur tel que Lazy Legz comme exemple et qui nous dit: Pas d’excuses… Pas de limites.
Raymond.
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Bonjour Raymond,
Tu es une preuve comme quoi il est possible de réussir ses études avec brio, de faire carrière dans le journalisme écrit…tout en étant dyslexique!
Ma meilleure amie, Tania, est atteinte d’un trouble qui ne touche pas la lecture et l’écriture, mais plutôt la parole. Il s’agit de la dysphasie. Bien qu’ils soient différents, la dyslexie et la dysphasie ont en commun d’altérer considérablement le pouvoir de bien s’exprimer, que ce soit par l’écrit ou la parole.
Mais Tania me montre aussi qu’il est possible de vivre correctement et même de devenir verbomoteur avec les années!
Anders
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Bonjour Julie.
Merci pour votre commentaire.
Vous avez raison de dire que le système d’éducation ne s’est pas améliorée avec les années. Les classes sont trop bondées, les enseignants manquent de temps pour tout faire… Les petites dans lesquelles ont essayent de faire fitter les jeunes ne correspondent qu’à 60% des jeunes. Les autres sont exclus, abandonnés ou mal servi.
Votre enfant a des forces qui en font un enfant différent. Continuez à l’encourager dans ses forces, ses passions. Il sera valorisé par ses victoires dans des actions qui seront possiblement différentes de ce qui est exigé à l’école.
Ce qui m’a aidé a été d’étudier à l’avance à la maison la matière qui était pour être vu en classe. Cela permettait de me sécuriser et de savoir où je m’en allait.
Raymond.
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Bonjour Raymond,
Votre histoire est superbe mais je dois avouer que le travail q’un parent doit faire pour aider son enfant dislexique aujourd’hui versus il y a 15 ou 20 ans est complètement différent. Je me rappelle que nous étions moins dans les classes qu’aujoud’hui. Mon enfant est dislexique, il a 9 ans et il a un PAI (Plan d’intervention) qui implante des manières différentes au professeur de travailler avec mon enfant. Comme lui lire les énoncées de mathématique avant l’examen ou de lire le texte pour qu’il puisse répondre au question mais il n’est pas toujour suivi car le professeur ne peux lui donner l’attention nécessaire avec 32 élèves dans la classe. Nous devous toujours travailler sur son estime car les autres enfants le traite de stupide. Mais comme parent nous voyons qu’il est un pti géni. A 9 ans il peut démonter un moteur et le remonter juste avec les images. Je dois dire que je déplore le système d’éducation. Si les enfants ont des problème d’aprentissage ils ne fit pas dans la boite ils sont mis de côté. Mais si ils sont des enfants à problèmes qui dérangent, là il y a des mesures prises pour aider ces enfants.
Julie
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Bonjour Clémentine.
C’est quoi un PAI? Est-ce que tu as rencontré ton professeur de français pour tenter de trouver un terrain d’entente?
Raymond.
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bonjour je m’apelle clementine et je sui dyslexique dysortographique est j’ai plin de souci au college.malgre mon PAI . ma prof de francais ne veux pas suivre le proger se qui manbette car c la ou j’ai le plus de souci
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Personnellement, je considère que c’est une contradiction de notre système de santé. Je suis dyslexique. Non seulement j’inverse des chiffres et des mots, quand j’écris je saute des mots. Je suis aussi dyslexique temporelle.
Je ne me considère pas handicapé, mais différent. Et ma différence m’a permis de développer des forces que les gens dits « normaux » n’ont pas développé.
Au plaisir d’en discuter avec toi.
Raymond.
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Je ne sais pas vraiment comment exprimé se que j’ai compris, mais je vais t’entée quand même: Une personne est handicapé du moment où elle se ressent handicapé.
Je vous remercie de m’avoir fait comprendre se que je voulais savoir :).
Je voulais savoir aussi une dernière chose c’est si se déclaré à la maison du handicap est juste une autre contradiction de notre système ou tout simplement que j’ai été mal informé par mon entourage?
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Bonjour Rosa.
Vous considérez que la dyslexie vous a donné un grand talent pour le dessin. C’est la preuve que la dyslexie n’est pas un handicap mais une différence.
Nous avons fait un reportage sur un jeune qui s’est fait couper une jambe. Il fait de l’alpénisme et toute une série de sport que je ne serais même pas capable de faire avec mes 2 jambes! Le titre du reportage: Un handicap? Quel handicap? Tu me diras ce que tu en penses.
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Je n’est que 14 ans, on ma très vite « diagnostiqué » dyslexique. Je ne connais pas grand chose sur cette maladie, a vraie dire je ne sais même pas si c’est une maladie.
En plus d’une dyslexie qui se faisait beaucoup ressentir j’ai eu des professeurs médiocre pendants toute ma primaire, j’ai donc du apprendre à lire et à écrire chez une orthophoniste en CE1 et CE2 se qui ma valus beaucoup de moquerie que j’ai toujours ignoré étant à l’époque une petite fille rêveuse et asociale je ne vivait que dans l’imagination.
Par contre je pense que c’est « grâce » à la dyslexie que j’ai un tallent poussé pour le dessin .
J’ai fait des progrès hallucinant en orthographe quand même j’ai encore besoin du correcteur pour écrire.
Un mot pour réagir sur un commentaire que vous avez laissé je n’est jamais réussi à apprendre mes tables de multiplication ni une poésie et les mois et l’heure je viens juste d’y arriver alors que quand même je suis en 3° et quand même sa m’handicap beaucoup dans mes études.
Je me suis toujours acharné au travaille et sans forcément de résultat et franchement de voir à quelle point vous aviez une facilité folle à apprendre me fait ragé.
Je voulais savoir pourquoi depuis que je suis petite on me dis que je ne suis pas une « handicapé » mais pourtant pour se « déclaré » dyslexique il faut allé s’inscrire à la maison du handicap?
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Bonjour Majeanou.
Avant la rentrée scolaire, il y a certaines notions de base qui peuvent déjà être enseigné à l’enfant: alphabète, tables d’addition et de multiplication… Cela permettra déjà de voir comment on peut aider l’enfant à apprendre, quels trucs on peut se donner pour y arriver, comment se créer des jeux d’apprentissage.
Dans tous les cas, il ne faut pas que ce soit une corvée, mais un plaisir, une relation positive entre le parent et le jeune.
Dès la rentrée, il faut se donner des temps d’études avec l’enfant et de voir le programme pour le soutenir et éviter le retard et l’échec. Il faut regarder les notions qui sont prévues pour la semaine suivante.
Au plaisir de se reparler.
Raymond.
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merci !
ma fille est dyslexique, comment connaitre ce qu’il faut qu’elle connaisse avant d’être en classe ?
on ne connait pas le programme de l’enseignant !
sinon, c’est tout à fait logique, car dans ce cas le dys n,’est pas en échec, et est préparé à un nouvel apprentissage !
m
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Pour la France seulement, j’ai trouvé le 10 octobre. voici le lien.
http://www.abc-dyslexies.fr/Journee-Nationale-des-DYS-le-10-1O.html
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Bonjour,
Est-ce qu’il y a une journée officiel de la dyslexie?
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Bonjour Mme Gravel.
Je suis de Montréal. Il m’est difficile de pouvoir vous renseigner sur les services précis qu’un enfant dyslexique aurait besoin et lesquels les écoles peuvent fournir. Dans le cas de mon garçon, les services offerts n’étaient pas réguliers. Cela dépendait des budgets que l’école avait. Souvent c’était des budgets pour un emploi temps partiel et l’école ne réussissait pas à combler le poste.
Raymond Viger
http://www.refletdesociete.com
http://www.cafegraffiti.net
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Je faisais une recherche internet sur la dyslexie et une association de parent à Rouyn et votre texte est apparu dans les choix.
Je me questionne, êtes vous de la région? y a-t-il une association de parents d’enfants dyslexique dans le coin. Comment peut-on savoir si notre enfant à les services auxquels il a droit? …
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Bonjour Géraldine.
Effectivement, quand on apprend notre mode de fonctionnement, cela nous permet de grandes réalisations. Je suis d’accord aussi de dire que cela nous permet de développer une structure, un sens de l’organisation qui, finalement, devient une de nos grandes forces.
Au plaisir,
Raymond.
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Bonjour M. Viger, j’ai été très heureuse de lire enfin un article sur la dislexie.
En effet j’ai souvent cherché des articles sur le sujet et on en parle très peu.
Je me suis souvent questionné sur certains de mes problèmes car ce que j’entendais sur la dislexie concernait les personnes qui avaient de la difficulté à lire ou à apprendre. Ce n’est pas mon cas. J’ai déjà été première de classe et souvent les professeurs me demandaient d’aider les élèves en difficulté. Pourtant cela ne m’a pas empêché d’avoir des échecs. Aujourd’hui je me connais davantage et j’étais comme vous . Pour m’éviter d’avir des problêmes j’étais toujours en avance si bien que tous mes exercices étaient faits. Ce qui me donnait congé de devoirs. (illusion) Je travaillais 2 fois ou 3 fois plus fort que les autres. Par contre le problème est toujours là et je fonctionne très bien sauf que dans certains secteurs je dois travailler plus fort que les autres pour arriver aux mêmes fins. Cela fait maintenant partie de ma personnalité, maintenant que je comprends mieux.
Aucun médecin ne m’a diagnostiquer mais je sais qu’il s’agit d’un problème de ce genre. Cela fait de nous des personnes plus débrouillardes.
Merci
Géraldine
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Bonjour Denise.
On peut trouver du travail même sans diplôme. Chauffeur, manoeuvre dans les entrepôts, service d’entretien ménagers, apprenti mécanicien… J’ai vu plusieurs jeunes, incluant de jeunes dyslexiques, n’avoir qu’un secondaire 1, aller sur le marché du travail pendant quelques années et revenir aux adultes pour faire leur secondaire, un DEP et avoir un métier.
Le fait d’aller sur le marché du travail quelques années donnent une expérience de vie qui facilitent l’éventuel retour aux études. L’avantage des cours aux adultes, c’est que le jeune va à son rythme dans les différentes matières. Cela est très aidant pour un jeune qui apprend « différemment ». J’ai vu plusieurs jeunes ne pas être capable d’être à l’école régulière et qui ont très bien réussi aux adultes.
Ne pas avoir de diplômes peut nous limiter dans nos choix d’emplois. Mais cela ne nous empêche pas de trouver un emploi et d’être un citoyen, comme les autres.
Bonne continuité.
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Mon fils va avoir 20 ans dans quelques jours, il n’a pas pu obtenir un diplome meme un genre de certification . Il a fréquenté une école privé adaptaté pour enfants avec des troubles d’apprentissage, ce qui est du secondaire école régulière, mais dans des classes adaptés aussi. Maintenant il est sur le marché de travail. Mais sans diplome, personne veut le prendre parce qu’il n’a pas de diplome. Que faire?? Il a eu quand meme quelque petits contrats un peu par ci par la. Il est devant rien encore. Je suis allé à un nouveau lancement de projet avec des gens de commission scolaire qui le connais, me demandant qu’est devenu mon fils. SANS EMPLOI. Il y a un commissaire d’école m’a répondu qu’il doit se trouver un travail en dessous de la table. Est-ce une vie? J’étais très choquée de ce commentaire venant justement d’un commissaire, ancien police à la retraite aupres des jeunes. Mon fils doit terminer son sec. 5, mais il ne pourra jamais terminer car son niveau se situe environ secondaire 1 ou peut etre 2. Il ‘est pas idiot, il a juste beaucoup de diffculté à lire. Apres avoir passé pres de 5 ans au secondaire, pourquoi le ministere de l’éducation ne pourrait pas émettre un diplome de compétence manuel suite à 5 ans d’école. Il faut que ca change. Mon fils n’est pas un décrocheur, il a soif d’aprendre, il a tout de meme quelque expérience dans certain domaine. Mais ne peut meme pas prendre un cours en DEP dans un métier manuel, car il n’a pas un diplome. Mon fils a fait un des stages dans une comm.scolaire qui aide les gens sans diplome et suite à ce stage de 4 mois. Il lui ont dit qu’il ne pouvait pas travailler là car pas de diplome. Ce n’est pas assez décourageant pour un jeune de 20 ans et 6’5 en bonne santé. J’aimerais bien avoir des idées ou des solutions pour ce probleme si oui je suis toute OUI pour transmettre cette bonne nouvelle à mon fils et le soulager afin d’obtenir une vie normale comme tout le monde
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Bonjour Wizzil.
Selon les institutions, la dyslexie est une forme de trouble d’apprentissage. Ma définition est plutôt de dire que nous apprenons différemment.
En ce qui concerne la danse pour le mariage, j’ai possiblement pratiqué fort pour pas grand chose. Le plancher de danse n’était pas assez grand pour le nombre de danseurs, ce qui nous a empêché de pouvoir nous déployer au complet. Nous avons tout de même réussi humblement à danser, ce qui a fait grand plaisir à ma conjointe.
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j’avoue que je ne connais rien au problème de la dyslexie mais cela m’intéresse beaucoup. En tout cas, je suis admirative de la façon dont vous avez cerné et résolu le problème !
Et vous ne nous dites pas comment s’est passée la danse pendant le mariage 🙂
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Ce que j’essayais de dire c’était d’essayer d’étudier la matière avant qu’elle ne soit enseigné en classe. En ayant déjà une idée de ce qui sera enseigné, cela peut être plus facile de suivre les explications de l’enseignants.
De plus, en ayant quelqu’un qui peut t’aider et répondre à tes questions, si en classe il y a des sections que tu ne comprends pas, cela peut te permettre de te les faire expliquer avant de voir de nouvelles matières.
Au lieu d’être en retard sur la matière, il faut essayer d’être en avance.
Si c’est pas clair, ne te gêne pas et dis-le moi.
Raymond.
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Salut , comment ca essayer de survoler la theorie ? essayer de lacher la theorie et essayer de faire parlé l idée avt la theorie j ai pas trop compris le sens de la phrase desolé .
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Et si tu essayais de faire un survol de la matière théorique avant d’avoir à la vivre en groupe avec les autres? En ayant déjà une idée de ce que vous allez apprendre, cela peut t’aider à être plus près du rythme des autres. Est-ce que de demander à un autre qui a plus de facilité de t’aider pourrait être une solution?
Au plaisir,
Raymond.
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Salut Raymond ,le plus facile pour moi et l oreille ,mais pour se perfectionner il faut passé par la theorie mais dès que j essaie mon cerveau ne calcule pas aussi vite que tous le monde et le mal de dos commence a arivé comme si je péné ,merci d etre la Raymond ! a bientot
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Salut Joeymil,
Les trucs qui peuvent aider une personne peuvent varier d’une personne à l’autre. Il faut oser prendre des risques. En essayant de différentes façon, on fini par trouver les façons les plus efficaces pour nous aider.
Il y a des musiciens qui sont meilleurs en suivant des feuilles de musique, d’autre qui ne jouent que par oreille. Pour toi, qu’est-ce qui est plus facile?
Au plaisir,
Raymond.
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re coucou , d une je ne suis plus a l école =) j ai 23 ans !^^, mais je suis dans la musique et joue dans un groupe j ai pas mal d idée car nous composont mais c’est la que mon soucis et c’est que quand un riff tourne je n ose pas partagerl idée car je suis autodidacte , j ai pris un cycles intensif dans une ecole de musique a tours pendant une année scolaires entiere , la encore je ne suivé pas aussi vite (j étais completement pommé et du coup ma formation a été un echec) bien que quelque truk mon marquer et plus le temps passe et plus en jouant je cerne le truk pour devenir meilleur c’est tres lent mais j atteint le but ,mais mon soucis c’est d aporté c’est idée direct bam car quand j me lance directe je baffouille je suis incomprehensif pour les autres et malheuresement ar dessus le marché c’est que je travail avec 2 sur douées -_-‘ c’est un honneur pour moi dans un sens car j apprend beaucoup aveceux mais c’est l explication que je chute le plus , un psychologue peut apporté du bien pour un dyslexique ?car afforce evacuer des mots a une personne on peut se dire apres tout plus je parlerai a quelqu’un et plus je me debrouilleré ?
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Bonjour Joeymil.
J’ai partagé mon expérience personnelle sur mes différences d’apprentissage. Je ne suis cependant pas un spécialiste qui peut répondre à toutes les questions.
J’ai développé, d’une façon intuitive, des façons d’enseigner qui permettent de vulgariser ce que j’enseigne, de permettre à des étudiants qui ont plus de difficultés à mieux comprendre. Ces techniques sont intuitives et varient d’une personne à l’autre. Je m’adapte aux gens avec qui je suis.
Un choc peut causer une difficulté d’apprentissage. Mais la dislexie est de naissance.
Tu peux rencontrer des spécialistes de ton école et de ton quartier. Il s’agit de définir les trucs qui peuvent t’aider à mieux comprendre la matière. L’aide au devoir peut être une solution si elle est disponible dans ton école. Si tu sens qu’avec un enseignant tu comprends mieux, prends le temps de voir qu’est-ce qu’il fait qui te permet de mieux comprendre.
Une chose qui fonctionne très régulièrement c’est d’établir une relation significative avec l’enseignant. Ne reste pas seul dans ton coin. Rencontre ton enseignant et dis-lui que tu as de la difficulté et que tu as besoin de son aide pour mieux comprendre.
Au plaisir de se reparler.
Raymond.
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Bonjour a tous , j ai 23 ans et toutes mes dents xD, et justement c’est ce soir meme ou je vous ecrit que je me rencontre que je suis dylexique car beaucoup de uestion toute au long de c’est années je me uis posé ,pourquoi je n’ai pas de memoires , pourqui ai je du mal a suivre les conversation de temps a autres ou bien encore lire et relire pour essayer de comprendre une phrase , j’ai deja essayer de me lancer dans un livre mais nul beaucoup on été fini (a par les serie chaire de poules que j lisé et comrenné plus facile que l’orsque j’étais malade pendants l’écoles , »Allons savoir pourquoi! », mais les prof me disé toujours que j avé la tete dans la lune ,et une maman qui a touours travaillé a fond pour m elevé moi et ma soeur donc dur dur a elle de réellement voir aussi es soucis de l’ecole , et ce soir je voudrait savoir si il n y a pas une solution pour essayer d amelioré cette memeoires ou si il faut que je repprenne les exercices principaux de cp1 jusqu’au niveau 3 eme ? et pis l’orsque j ai été au cp et a la moitier du cm1 apparement je suivé plutot bien sauf que mes parents on divorcé a cete periodes est-ce que c’est la que ma dyslexie a t’elle commencé ? ou c’est juste un choc qui ne peut pas declancher ce phenomene ? .. a++ ^^
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Bonjour Julia.
Bienvenue sur mon blogue et merci pour ton commentaire. Nous sommes différents et nous apprenons différemment.
On ne peut empêcher les gens de passer des remarques désobligeantes. Mais on peut choisir le milieu dans lequel on veut évoluer et grandir. Il ne faut pas se laisser blesser par les remarques des autres et être fier de ce qu’on réalise.
Chaque différence nous amène à développer une qualité. Il s’agit d’en prendre conscience et cela peut devenir une grande force. Ma dyslexie m’a permis de développer ma concentration, ma minutie. Une forme de perfectionnisme qui me permet de ne rien prendre à la légère et de faire attention à tous les détails. Une qualité qui, dans mon travail, est très apprécié.
Je vous souhaite de pouvoir prendre conscience de vos forces et de pouvoir les développer.
Au plaisir Julia et bonne continuité.
Raymond.
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bonjour,
j’ai 20ans et je me bat tout les jour contre cette gêne persistante car tous les jours je suis juger par ma dyslexie.
j’ai l’impression d’être malade limite que je suis une extratérestre enfin ce sont l’entourage qui me donne cette impression désagréable.Mon ancienne employeur me fessait des remarques tous les jour je n’oser même plus écrire ou même de parlé car rabaissement devant les clientes c’est frustrent surtout quand on est timide car durent de nombreuse année je me suis battu et au final je me rendu compte que même si on veut s’en sortir il y aura toujours de gens pour vous rabaisser.personnellement un personne de dyslexique peux y arrivé de la même magnière qu’une autre sauf qu’il faux plus travailler que les autres,on ma souvent dit qu’une personne dyslexique est beaucoup plus intelligent car il reflèchi davantage avant de parler sa refléxion et plus refléchi. seul conseil que je puisse donner c’est battez vous car cela vas vous endurcir moi c’est se qui c’est produit.
E n tout les cas je me souviendrais de ton article car j’en parlerais a mes enfants puisque c’est hériditaire car mon conjoint est lui aussi dyslexie donc mes enfant vont pas y échaper. Merci pour ton article bonne continuation. julia
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Bonjour Louis.
Apprendre différemment n’est pas que relié à la dyslexie, mais à différents troubles d’apprentissage. Avec une éducation adéquate, on peut être premier de classe malgré nos différences. Ces différences sont de belles occasions de relation avec nos enfants.
Je te souhaite bonne chance dans ta continuité.
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J’ai toujours été premier de la classe comme toi auparavant ! Et je n’ai jamais su danser ! Pourtant je ne suis pas dyslexique lol
Mais ma copine l’est. Et si nous devions plus tard avoir un enfant qui hériterait de ce gène, je me souviendrai encore de ton article.. Merci 😉
Enjoy
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