Raymond Viger | Dossier Francophonie

1067843_29644623 La qualité du français est quelque chose qui me tient à cœur. La première moitié de ma vie professionnelle s’est passée en anglais. Pas par choix, mais par obligation.

J’ai débuté par une carrière scientifique. Dans les années 1970, les meilleurs livres de science étaient en anglais. Suivie de cinq années dans l’aviation. Une époque où un pilote francophone avec un co-pilote francophone qui parlait à un contrôleur francophone et où tout le monde devait parler en anglais. Je me suis battu pour le droit de parler français dans les airs. Nous avons gagné notre cause dans les années 1980, époque où j’ai quitté l’aviation. J’ai eu le temps de me rendre compte qu’après cinq années à parler en anglais dans le cockpit, j’étais incapable de le faire en français.

Cinq années à travailler avec les Inuits dans le Grand Nord, en anglais, enseigner à McGill en anglais, j’ai aussi eu plusieurs contrats nationaux d’intervention, en anglais, dans le privé, j’ai ouvert un magasin de meubles dans le West Island… Travailler en anglais pendant une vingtaine d’années ne change pas le monde mais a possiblement changé le mien. Jusqu’à ce que je débute une relation avec Danielle, une Saguenéenne unilingue francophone, j’écoutais uniquement des films en version originale en anglais.

Test de français à l’université

Lors de mon entrée à l’université, il y avait un test d’aptitude pour le français. Je l’ai passé avec 87%. Pas que je suis fier de la qualité de mon français. Parce que le test était désuet et pas assez sévère. Nous avions à écrire un texte de trois paragraphes. Nous avions droit à un dictionnaire et une grammaire! La liberté d’expression que nous avions à cet examen me permettait de changer un mot qui me causait une difficulté ou encore de changer le verbe que je n’étais pas sûr de bien conjuguer. Un vrai test aurait été une dictée. Les mêmes mots et mêmes difficultés pour tout le monde, sans échappatoire.

Je considère qu’on aurait dû exiger de moi un cours d’appoint en français. Ce ne fut pas le cas.

Correction d’épreuves

Dans un livre ou pour un magazine, il y a une personne qui fait la correction finale des textes. La qualité du français de l’auteur n’est donc pas montrée au grand jour. Depuis que je suis auteur sur un blogue, j’écris directement, sans me relire, et je mets en ligne mes textes. Constat: il y a plusieurs erreurs évidentes de français.

Mes études en science et en aérotechnique ne m’auront pas donné les bases essentielles d’une bonne maîtrise du français. J’ai donc décidé aujourd’hui de faire un changement dans ma vie. Je vais demander à notre stagiaire du Cégep de Jonquière, Valérie Carrier, qui aime bien faire de la correction, de corriger mes deux derniers billets. Non pas pour faire les corrections en ligne et bien faire paraître mes billets, mais plutôt pour faire ressortir les erreurs que j’ai faites et me donner la liste des règles de français qui les concernent.

Cet exercice devrait pouvoir m’aider à améliorer ce point faible et présenter aux internautes des textes dans un français de meilleur qualité.

Merci Valérie pour ce travail. Les internautes qui liront mes prochains billets auront tous une petite pensée pour toi.

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