Fyevel, break dance et graffiti

Lisa Melia | Dossiers Hip HopBreak-dance et Graffiti

Tour d’horizon des arts de la rue – Chronique n°4. Cette semaine, rencontre avec le breakdancer Fyevel, qui fait aussi du graffiti.

breakdanceDesigner graphique de métier, Fyevel fait aussi, à ses heures perdues, du breakdance et accessoirement du graffiti. A 11 ans, en 1998, il entre pour la première fois dans le Café Graffiti. Aujourd’hui, à 22 ans, il continue de danser avec le breakdancer Johnny Skywalker et organise avec lui des évènements de danse tel que le Call-Out, qui a eu lieu récemment.

Les découvertes au Café-Graffiti

Fyevel, de son vrai nom Eric, a fait ses études en design graphique au Cégep de Montréal avant de travailler un an pour le Journal de Montréal. Il est depuis chez Reebok. Côté danse, c’est au Café-Graffiti qu’il a tout appris, «pas seulement le breakdance, mais beaucoup de choses de la vie aussi.» Avec les Tactical Crew, il fait ses premières armes et participe à l’organisation d’évènements tels que WAR IS WAR, des productions 3 times dope, devenu Call-Out.

Il a appris avec eux à aimer la danse et en a fait beaucoup jusqu’au jour où il s’est brisé la main gauche. Étant gaucher, c’était un véritable problème puisque ses mains sont ses outils de travail. Il lui a fallu trois mois de rééducation pour écrire de nouveau. Il veut néanmoins continuer à s’impliquer dans le breakdance: «la danse est une façon pour moi de breakdancem’extravertir et de rester en forme.»

Recommencer le graffiti

Côté graphique, il a fait du graffiti pendant quelques temps, mais n’a pas peint depuis longtemps. C’est d’ailleurs l’un de  ses projets: il veut recommencer à peindre sur toile et se remettre à la sérigraphie. Il est influencé par les réalisations d’artistes tels quel Shepard Fairey, 123 Klan, D*face, et le site Wooster collective qui rassemble les travaux de plusieurs artistes. «Je les suis religieusement!», dit-il, en précisant qu’il y a trop de personne qu’il apprécie pour pouvoir tous les nommer.

Pour l’avenir, il veut surtout continuer à participer à des évènements de breakdance. Ils lui ont apporté beaucoup: une passion, mais aussi des connaissances précieuses en organisation évènementielle. «Le break, c’est tout simplement attirant. Quand on entend la musique, on a envie de se lancer!»

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Pour informations: Café-Graffiti (514) 259-6900

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Disponible Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: www.refletdesociete.com
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