Raymond Viger | Dossiers Alcool et drogue, Sites d’injection supervisée, Journal de Montréal, Philippe Couillard
Pas de site d’injection supervisée pour les toxicomanes de Montréal. Le ministère de la Santé refuse de financer un traitement à la morphine pour les toxicomanes de Montréal. Il n’y a qu’un seul site d’injection supervisée au Canada et il se trouve à Vancouver. Éric Fabrès, coordonnateur au Cran et qui avait supervisé le projet Naomi, est déçu que le projet Salome n’obtienne pas son financement.
Confusion du Journal de Montréal
C’est ce que nous apprends le Journal de Montréal de ce matin sous la plume d’Éric Yvan Lemay. Il y a cependant une confusion importante que je me dois de corriger ici et qui fausse le débat sur l’ouverture d’un site d’injection supervisée à Montréal.
Un site d’injection supervisée est un lieu pour permettre aux personnes toxicomanes de faire leurs injections dans un lieu sécurisé. Une assistance médicale et psychologique est sur place pour intervenir en cas de besoin. Un site d’injection supervisée NE FOURNIT PAS LA DROGUE AUX TOXICOMANES.
Site d’injections supervisées l’Insite de Vancouver
Le site d’injection supervisée l’Insite de Vancouver n’en fournit pas aux usagers qui utilisent leurs services. J’ai visité le site d’injections supervisées l’an dernier et je vous avais fait un reportage sur cette méthode d’intervention.
Un site d’injection supervisée est une chose, un programme pour fournir de la morphine aux héroïnomanes en est une autre.
Au Québec, nous avons eu les deux débats et il ne faudrait pas mélanger le sens du débat. Plusieurs citoyens sont contre le fait de payer la drogue aux « junkies ».
Ministre de la Santé Yves Bolduc et Philippe Couillard
L’an dernier, le nouveau ministre de la Santé, Yves Bolduc avait reculé dans un dossier que Philippe Couillard voulait faire avancer pour l’ouverture d’un site d’injection supervisée. Ici Yves Bolduc recule dans un programme qui aurait pu aider les héroïnomanes. Souvenons-nous que Yves Bolduc est le ministre de la Santé qui aime voir ses citoyens malades. Est-ce que le ministre de la Santé Yves Bolduc est influencé par Stephen Harper qui tente, malgré un ordre de cour, de faire fermer le site d’injection supervisée de Vancouver.
On peut être contre un programme qui fourni la drogue aux héroïnomanes tout en étant pour un site d’injection supervisée pour offrir un lieu sécurisé aux toxicomanes. Il ne faut pas créer la confusion entre ces deux débats.
La Santé publique de la Colombie-Britannique
Tel que décrit par la Santé publique de la Colombie-Britannique un site d’injection supervisée n’est pas une dépense, mais une source d’économie importante dans les soins de santé à offrir aux personnes toxicomanes tout en améliorant leurs conditions de vie et la sécurité publique.
NB. Je ne lis plus le Journal de Montréal, mais des gens me font parvenir les découpures des articles dont ils aimeraient que j’intervienne. Je ne le fait pas systématiquement dans tous les cas, mais quand cela cause préjudice aux débats sociaux qui nous concernent, il me fait plaisir de prendre la plume pour mettre mon grain de sel et alimenter la réflexion.
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La mixité sociale doit être prévu avant l’embourgeoisement d’un quartier. Des complexes qui prévoit 20% d’habitations modiques.
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Ettttt on ramasse les indésirables, ou on pousse ces pauvres ères ailleurs.. les intinérants vons se ramasser ailleurs, dans un autre cartier – pas grave, pas Saint-Roch qui vas payer, tant qu’ils sont pas là…
Ou en prison.
Je doute fors de la mixité sociale… Des fois, les marxistes ont peut-être raison avec la ‘Guerre des classes’ – ca pourrait être un example… je doute que les bourgeois partageront le ‘Nouvô Saint-Roch’ avec les pauvres… Ca baisse la valeur des terrains et édiffices, tsé, les môdits béesssesss.
De quoi vouloir nous ramener aux Sixties, ‘Mort aux Bourgeois! » et tout.
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C’est malheureusement souvent la problématique de la gentrification. On rénove des quartiers, on y place de nouvelles familles pour donner une nouveau souffle au quartier. Ils font des plaintes à la police et on augmente la répression sur des gens qui ont été dans le quartier depuis plusieurs générations.
La mixité sociale est de permettre aux gens de cohabiter en douceur et de mettre les ressources communautaires nécessaires pour permettre cette cohabitation.
Un peu comme on a fait avec les peuples autochtones, le blanc débarque et tasse tout le monde.
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Je lit des textes du Soleil, dossiers sur In Site et le projet de Montréal – Et Québec.
Et je suis dégouté par la petiyte bourgeoisie hypocrite,bien-pensante, qui ne pense qu’à l’image et au commerce…
Les commercants de Saint-Roch on dénoncé le projet avec un conservatisme arrogant – ‘on a tant fais d’effort pour avoir de BONNES FAMILLES et des comemrcants, pour ravoir les « ‘crotés’ et autres ‘loques humaines’…’…
Ce ne sont pas les vrais mots, mais ce que l’on lit en tre les lignes, le mépris du pauvre, du dépendant – la *haine*…
Encore plus hypocrite quand on se rappelle que le quartier subit une *gentrification* – les pauvres sont forcés de se cacher ou partir, une tentative de botter les marginaux aiileurs…
De quoi devenir communistes. Je voulais leur dire, comme un commercant de vancouver qui défend actuellement In Site; ‘de quoi vous plaignez vous? *ils* étaient là avant. C’est *leur* cartier, pas le votre!’.
(de mémoire)
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Merci Isabelle pour votre témoignage et votre présence. Un témoignage comme le vôtre nous permet de donner un sens au travail que nous accomplissons et une motivation pour continuer.
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salut, moi je suis une héroinomane en retablissement depuis maintenant 8 ans…Sur cela, j’aimerais seulement dire qu’une chance qu il y a des intervenants qui se battent pour aider des personnes qui comme moi sont pris avec des gros problèmes de consommation.
Personnellement si aucun intervenant ne serait venue m’apporter de l’aide et de l’écoute je crois que je ne m’en serait jamais sortie,il y en a un qui m’a même déjà sauver la vie 2 ou 3 fois.Les intervenant ne sont pas la pour nous encourager dans notre consomation mais plus-tôt pour nous aider à ouvrir nos yeux et nous aider à s’en sortir. Les sites d’injection c’est pas pour leurs fournir de la drogue mais plus-tôt pour faire en sorte que les consomateurs comme les citoyens soit en sécurité. Moin de junki dans les rue =moin de seringues dans les lieux public….et en passant personne ne souhaites devenir junkie dans la vie…ce n’est pas tout le mondes qui son née dans la watte…isa junki rétablie et merci a vous les intervenants.
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Bonjour Yan.
Merci pour votre commentaire. Le site d’injections supervisées de Vancouver fourni un environnement sécuritaire mais ne fourni pas la drogue aux consommateurs.
Raymond.
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bonjour..moi je serais pour les site d injection mais contre leurs donner en plus de la morphine..saufe que de toute facon nous payons leurs drogue quand meme car leurs cheques de b.s. passe au complet dedans pis en plus il demandent de l argent a tout les passants et mandient ,puis vont s injecter avec cette argent..donc ont ne s en sort pas..d une facon ou d une autre..
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C’est effectivement dommage qu’il y ait tant de résistance pour des projets d’aide et de soutien aux personnes toxicomanes.
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Dommage que ce type de projet ne se développe pas mais, bon, au Canada il en existe un et c’est déjà une chose : ici, en France, c’est pratiquement un délit que de simplement imaginer l’utilité d’un tel projet alors quant à le dire ou le faire… seuls des groupes d’autosupport (usagers et ex-usagers de drogue) en sont capables, un jour durant et sous le tollé du monde politique et les menaces du pouvoir!
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