Jean-Robert Primeau | Dossiers Toxicomanie, Alcool
Nos gouvernements sont censés protéger et promouvoir les intérêts de la population. C’est leur mission. Ils doivent sauvegarder le bien commun, le bien public. Évidemment, la confiance de la population à leur égard s’érode continuellement. Cette mission n’en est pas moins capitale. C’est sur la base de cette mission que l’État a promulgué et met en application des lois concernant des drogues dont il prohibe la consommation, la culture, etc. Beaucoup de personnes considèrent que si l’État fait cela, c’est sûrement pour notre bien puisqu’il est là pour ça! Quoi de plus normal?
Est-ce bien ce que l’État veut?
Veut-il notre bien lorsqu’il laisse s’accumuler 42 milliards (42 mille millions!!!) de dollars dans la caisse de l’assurance-emploi privant ainsi 58 % des personnes qui perdent leur travail de prestations pour lesquelles elles ont payé des cotisations? (voir à ce sujet l’éditorial du journal Quotidien du Saguenay-Lac-St-Jean du 7 décembre 2001) La centrale syndicale canadienne, le «Congrès du travail du Canada» va plus loin en affirmant que c’est 2 personnes sur 3 qui perdent leur emploi qui sont privées de prestations! (voir La Presse du 25 mars 2002, en page A9)
«L’actuaire en chef de la caisse, Michel Bédard, estime qu’un surplus accumulé de 15 milliards de dollars dans la caisse serait suffisant pour parer aux coups durs. Le surplus accumulé de la caisse en mars 2002 a été estimé à 42,8 milliards de dollars par la vérificatrice générale, Mme Sheila Fraser». (La Presse, 25 mars 2002) Ce surplus augmente de 6 ou 7 milliards de dollars par année…
Les surplus des cotisations versées dans cette caisse sont détournés vers le fond consolidé du gouvernement, ce qui contrevient à la loi de l’assurance-emploi, qui exige que les cotisations servent pour les fins de la loi, c’est-à-dire l’administration du régime, le versement de prestations et les mesures de formation. Au lieu de cela, les travailleurs et les travailleuses ont financé, à leur détriment, une partie du surplus de 17 milliards de dollars du gouvernement fédéral pour 2001, les baisses d’impôt pour les entreprises et les riches et le paiement de la dette. Ce qui est bon pour les riches serait-il le bien commun?
Qu’en est-il des OGM?
L’État veut-il notre bien lorsqu’il refuse l’étiquetage des aliments indiquant s’ils contiennent des OGM (organismes génétiquement modifiés)? Pourtant «86 % des Canadiens estiment que l’approche obligatoire est meilleure que l’approche volontaire concernant l’étiquetage des OGM». Au Québec, la proportion atteint 90 %. L’appui le moins élevé est au Manitoba et en Saskatchewan, avec 82 %. (La Presse, 21 septembre) Moins d’un mois plus tard, les libéraux, majoritaires au Parlement canadien, rejetaient un projet de loi sur l’étiquetage présenté par un de leurs propres députés, Charles Caccia. Ça doit être parce que nous ne savons pas ce qui est bon pour nous. Chrétien, lui, le sait. C’est lui le gars bien commun!
Et en santé, oui, en santé, veut-on aussi notre bien?
Tout le monde a entendu les provinces réclamer de l’argent du fédéral pour la santé. Le gouvernement fédéral a des surplus budgétaires énormes et il transfère l’argent au compte gouttes dans les provinces. Il y a bien sûr beaucoup de politique qui se fait sur le dos de ces transferts. Sachons qu’il y a cependant des effets concrets qui existent et qui n’ont rien de politique.
Parmi tous les exemples possibles, prenons le cas du quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal. C’est un des quartiers les plus pauvres de Montréal. La clinique locale (équivalent d’un CLSC pour ce quartier) se voit obligée de facturer les hôpitaux qui lui réfèrent des patients rendus à domicile parce qu’elle n’a pas reçu suffisamment de fonds pour assurer ces services! La clinique refusera le transfert d’un patient à domicile si celui-ci a besoin de plus de deux visites d’infirmières par jour, en semaine, et de plus d’une visite par jour, le week-end. La clinique demandera également aux hôpitaux de garder en leurs murs les patients qui auront besoin de plus de 28 heures de services par semaine.»
Ces nouvelles règles «obligent les hôpitaux à tenir compte de notre capacité réelle d’offre de services, a indiqué la présidente du conseil d’administration de la clinique, Johanne Paquette. Et si les hôpitaux ne se conforment pas à ces nouvelles règles, la clinique leur fera parvenir une facture pour tout service qui dépasse ce qu’elle est en mesure d’offrir». (La Presse, 5 avril)
Au fil des ans, la clinique communautaire dit avoir réduit la fréquence des bains, l’entretien ménager, les soins des pieds, le gardiennage et certains programmes de prévention. «Mais là, nous sommes rendus à la limite de l’endurable, a soutenu Mme Paquette. Nous ne pouvons détourner davantage d’argent des autres secteurs. Nous ne pouvons faire un déficit parce que la loi nous en empêche. Nous ne pouvons couper davantage sans mettre en danger la santé de notre population».
Le directeur de la clinique a affirmé que, de 1996 à 2001, les revenus ont augmenté de 51 % alors que les dépenses grimpaient de 70 %. Voilà où mènent les coupures en santé. Voilà où mène le soi-disant talent du ministre des finances du Canada. C’est sûrement pour le bien des patients qui se sentent de trop dans le système de santé!
Les lois relatives aux drogues illicites
Y a-t-il des chances que le dispositif des lois antidrogues canadien n’ait pas comme but premier de protéger la population mais plutôt de protéger les intérêts de profiteurs de la prohibition ? Si on examine attentivement ces profiteurs, on peut répondre oui à la question. Eugène Oscapella, un avocat canadien, professeur à l’université d’Ottawa et bien connu pour ses positions antiprohibitionnistes, parle de «l’industrie de la lutte contre la criminalité»
Il y a d’abord les criminels eux-mêmes qui s’enrichissent effrontément sur le dos des consommateurs. Selon les sources policières elles-mêmes, les différentes mafias et gangs criminels tireraient 80 % de leurs revenus actuels de la drogue!!! Il y a aussi des bureaucrates, des agents de police, des avocats, des juges, des spécialistes de la toxicomanie, des travailleurs sociaux, des constructeurs de prison, des gardiens de prison et des employés des prisons. «La narcocriminalité et aussi les autres crimes commis pour payer le prix de la drogue sur le marché noir contribuent à l’explosion des emplois dans le système judiciaire», écrit M. Oscapella. «Combien d’avocats du gouvernement paient leur hypothèque en poursuivant des toxicomanes? Combien d’avocats de la défense paient leur hypothèque en défendant des toxicomanes? Combien de personnes dans nos sociétés supposément démocratiques gagnent leur vie sur le dos de ceux et celles qui utilisent ou qui distribuent des substances que les gouvernements ont, de manière arbitraire, décidé de vilipender?» poursuit M. Oscapella.
N’oublions pas les nombreuses banques et institutions financières de toutes sortes qui s’engraissent des profits faramineux du narcotrafic par le blanchiment de l’argent. «Les politiciens et les fonctionnaires ont aussi, trop souvent et trop volontairement, profité des retombées de ce rêve capitaliste par le biais de la corruption».
Et par dessus tout, la prohibition profite aux industries très légales des produits pharmaceutiques, de l’alcool et du tabac. D’ailleurs ces dernières sont bien placées pour payer des contributions juteuses aux partis politiques…
C’est vrai, la guerre contre les drogues est un échec. Mais beaucoup savent transformer les échecs en dollars sonnants et trébuchants. Alors, comme le veut la blague, le gouvernement veut notre bien et il le prend! Mais cela pourrait changer.
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Guide d’intervention de crise auprès de personnes suicidaires
Le guide d’intervention auprès de personnes suicidaires démystifie le suicide. Il permet d’aider les proches à reconnaître les signes avant-coureur du suicide et de déterminer qu’est-ce qui peut être fait pour soutenir la personne en crise.
Une section du guide est réservée aux endeuillés par suicide.
Le livre est disponible au coût de 4,95$. Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009. Par Internet.
Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4.
Maintenant disponible en anglais: Quebec Suicide Prevention Handbook.
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Bonjour Ève.
Merci pour le lien. Pas de problème pour 2 vidéos. Ce sont des références que les internautes pourront consulter.
Raymond.
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Bonsoir RAYMOND
c’est un peu le bazar sans mon blog ! je voulais auparavant vous donner une vidéo que je viens de retrouver !
c’est une conférence intéressante expliquant ce que sont réellement les OGM et leurs dangers pour notre santé !
voici le lien , http://www.dailymotion.com/embed/video/x8s5ve_les-ogm-c-est-quoi-5-5_newsLes ogm c'est quoi ? 5/5 par _____indubitablement_____,
mais comme j’en avais donné une autre , si vous trouvez que cela fait trop , y a pas de soucis vous pouvez l’enlever !
j’espère que vous allez bien !
amicalement
ève
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J’espère que les gouvernements sauront avoir la colonne vertébrale suffisamment forte pour résister aux différents lobbys.
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c’est ça Raymond !
mais le gouvernement français a promis de tout faire pour empêcher ces cultures ! on attend !
voici ce qu’aux dernières nouvelles on pouvait lire :
Une étude canadienne pour sauver la mise ?
Pour pouvoir interdire une deuxième fois la culture du maïs Monsanto 810, il va donc falloir prouver sa dangerosité dans une nouvelle clause de sauvegarde.
Pour cela, Nathalie Kosciusko-Morizet souligne qu’il existe « quatre études qui viennent renforcer des inquiétudes » sur les OGM en général, et le Monsanto 810 en particulier.
José Bové, eurodéputé EELV et farouche adversaire des OGM,
a déjà proposé une solution.
Selon lui, des chercheurs canadiens ont trouvé dans le sang et le cordon ombilical de femmes enceintes des traces de la toxine Bt, produite par le maïs de Monsanto pour éliminer les insectes.
Or, » la Cour européenne de Justice a interdit récemment la commercialisation du miel contaminé par le pollen de ce maïs transgénique « .
Et José Bové d’offrir son aide à la ministre de l’Écologie pour rédiger un nouveau texte « solide et conforme au droit européen ».
Toutefois, si ce nouveau texte devait être rejeté,
l’altermondialiste a une solution plus radicale.
» Même si cela m’a coûté cher, a-t-il affirmé à Challenges,
je suis prêt à repartir sur le terrain faucher les champs d’OGM ».
Et je crois bien que cette fois-ci , nous y serons tous !
alors les canadiens , la balle est dans votre camp …… ! rires
bonne nuit à vous ,
amicalement
ève
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Bonjour Ève
Le lien fonctionne mais je n’ai pas de haut-parleurs avant ce soir.
Si je comprends le titre, Monsanto aurait fait sauter l’interdection sur ses OGM?
Raymond.
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http://videos.tf1.fr/infos/jt-lci/lci-le-journal-de-10h-du-25-novembre-2009-5559310.html
BONSOIR RAYMOND
ceci est le permalien de la vidéo des infos de ce soir sur LCI !
j’espère qu’il va fonctionner ! bonne lecture si c’est le cas , autrement il est sur mon blog , article 1
bonne soirée
ève
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Merci pour l’explication
Les liens fournit fonctionnent
Raymond
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de rien !
Elles ont été désactivées ….. !
j’ai dramatisé un peu peut-être !
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Bonjour Ève.
Merci pour les liens.
Que voulez-vous dire par on vous les a enleve.
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Bonjour Raymond ,
comment vas-tu ?
en ce qui concerne les OGM :
passer sous silence la présence d’OGM dans toute notre alimentation est une pratique d’autruche qui est imposée aux consommateurs de toute la planète par MONSANTO via les grands distributeurs !
bien souvent on trouve en marquage l’expression suivante :
» amidon modifié » ! ceci suivant une législation autorisant le producteur à le mentionner si le minimum contenu dans un produit ne dépasse pas 1 % d’OGM !
il ne le dépasse pas , il fait juste 0,99 % !
en France , nous avons un bon nombre de produit avec ce marquage
mais je leur fais de la pub à ma manière !
notre Maïzéna ( farine à base de fleurs de maïs ) en est remplie !
cependant nous avons tiré la sonnette d’alarme , et beaucoup de choses commencent à changer , grâce notamment , à
MMe Monique Robin personne qui se bat depuis de nombreuses années !
je te laisse le lien d’une vidéo à visionner avant de savoir si tu peux la poser , ou moi !
on me la enlevée plusieurs fois …….quand je l’avis prise sur youtube !
avec daily , ça n’est jamais arrivé !
bonne lecture !
article sur mon blog
Aquablue03.skyrock.com
tag : monsanto
amicalement
ève
http://www.dailymotion.com/embed/video/xrn35OGM L'horreur !
Reveillez vous avant… par boreale
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Les ressources sont effectivement très importantes pour les consommateurs. Il est malheureux de voir un gouvernement tel que celui de Stephen Harper vouloir couper dans plusieurs services sociaux qui ont fait leurs preuves.
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l’enjeu de la drogue est tres présent dasn la société moderne au moin selon moi il as les resource des centres d’etox pour venir en aide aux consomateur
personellement je m’inplique bénévolement dans u de ces centres
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Un politicien, c’est un politicien!!!
C’est bon pour les riches et non pour le bien commun.
La santé, encore moin.
Les lois qui se nourrit avec la drogue illicites.
Aussi le pire c’est se nourrir sur nos jeunes enfants avec des lois d’exploitation de compromission de profiteur du système judiciare, politicien et fonctionnaires par le biais de la corruption.
Le gouvernement travail pour son bien, mais pas pour le bien du peuple et de nos jeunes et il n’est pas un bon père de famille, juste nous qu’on est plus réaliste que eux!!!!
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