On a vu cette année des lettres ouvertes affirmer que la prostitution devait être traitée comme un métier semblable aux autres. J’ai moi-même été prostituée et je dis Non à de telles balivernes.
C’est une sottise de croire que la prostitution est un métier normal. J’ai peine à croire qu’à la fin de 2009, nous ayons encore besoin de dire que la prostitution est une chose épouvantable et profondément dégradante pour les femmes. Personnellement, je ne connais aucune femme qui ait une histoire heureuse à raconter à propos de son «travail de putain». Il faut dire clairement Non à toute forme de prostitution.
Conséquences de la prostitution
Je suis une jeune femme de 35 ans. Pour moi, la prostitution s’est échelonnée sur une durée d’un an et demi en tout. Je n’ai jamais pensé que cette expérience, somme toute pas très longue, laisserait dans ma vie autant de dommages aussi profonds. J’inclus dans ce bilan la dévastation de mes relations interpersonnelles et sociales et des dommages irrémédiables auprès de mes enfants et de ma famille.
Je ne peux estimer les torts causés à mon corps, mon âme et l’estime de moi, mais le constat de destruction est flagrant. Ma sexualité demeure, pour le moment, affligée de dommages irréparables et les ravages sont aussi colossaux dans toutes mes relations avec les hommes.
Les clients de la prostitution
Ces hommes… «mes clients»… Ces exploiteurs, mes abuseurs, ces pervers, mes pourvoyeurs d’argent et de matériel, mes inconscients. Ces hommes… que je ne pourrai plus jamais voir avec les mêmes yeux !
Je suis incarcérée depuis maintenant deux ans et quatre mois. J’ai eu beaucoup de temps pour réfléchir à tout ce qui s’était passé. Des visages de clients me reviennent en tête, avec des scènes de certaines exigences plus que particulières… C’est certain qu’à mes programmes de réhabilitation, le sujet revient souvent sur la table. Lors d’une séance de thérapie, une femme disait récemment que la prostitution n’avait rien changé dans sa vie. Je n’arrive pas à y croire! On ne peut pas vendre sa sexualité, son intimité, son âme, sa sensibilité, sa dignité, sa féminité, son odeur, sans en subir de conséquences. C’est humainement impossible.
Le sexe dans la prostitution
Au moment de l’acte sexuel, il se produisait une dissociation, comme si ce que je ne voulais pas salir allait se réfugier quelque part en moi… Tout devenait mécanique, comme si une autre prenait cette place dégoûtante où je ne voulais pas être… comme si je repoussais mon âme pour pouvoir passer au travers et «faire mon client».
Mais on ne peut pas se détacher complètement, et lorsque le client remontait ses culottes, je n’avais rien oublié de ce qui s’était passé. Et c’est lui qui avait le beau rôle, car, une fois ses culottes remontées, il reprenait sa vie là où il l’avait laissée une heure plus tôt. C’est-à-dire qu’il redevenait un père de famille, un «honnête citoyen», un bon travailleur ou un patron super, un mari «aimant», un homme respecté par sa famille et ses amis… Moi, je restais la pute.
Sexualité et pédophilie
Ma sexualité a débuté à l’âge de quatre ans, imposée par un pédophile pervers. Cet événement a complètement marqué ma sexualité, amorcée beaucoup trop tôt.
Plus tard, j’ai vécu une longue relation avec un conjoint. Nous avons été ensemble huit ans et j’en garde des repères d’une sexualité saine et épanouie.
Sexualité et libido
Cela me permet de comparer l’avant et l’après de la prostitution et, croyez-moi, tout a changé… J’étais une femme qui avait une bonne libido et si mon amoureux s’absentait quelques jours, je vivais des pensées érotiques liées à lui.
Aujourd’hui, depuis mon vécu de prostitution, mon imaginaire sexuel se limite à des flash-backs de situations où je me suis retrouvée avec des clients et dont je ne voudrais jamais parler à qui que ce soit. Ces situations étaient humiliantes et, aussi bizarre que cela puisse paraître, la honte revient frapper à ma porte dès que je repense à ces séquences, qui me font peur.
Je me dis qu’il n’est pas possible que les mères et les grand-mères québécoises souhaitent une telle condition pour leurs filles et leurs petites-filles!
Légaliser la prostitution?
D’autres parlent de réduire la violence en légalisant la prostitution… Quand tu te retrouves dans une chambre de motel ou dans une voiture, le danger sera toujours le même, et ce n’est pas la légalisation de la prostitution qui va faire en sorte que les hommes «malades» ne soient plus en circulation.
Je ne crois pas que l’on puisse quantifier la souffrance qu’entraîne la prostitution, sous une forme ou une autre. Mais je sais que la prostitution de rue, qui est reliée de très près aux toxicomanies, est l’une des plus dangereuses et que les filles qui sont en manque sont prêtes à faire beaucoup pour très peu… Légalisation ou pas, rien ne va changer pour ces femmes. Elles n’iront certainement pas déclarer le vendredi combien de clients elles ont faits dans la semaine!
Bref, je me demande où on s’en va en investissant temps et argent dans ce genre de spéculation! Pourquoi ne pas unir plutôt nos forces et se mobiliser pour venir à bout de ce fléau, de cette bêtise humaine ?
Aide et ressources pour les prostituées
Investissons dans des programmes pour venir réellement en aide à toutes ces femmes. Des maisons d’hébergement pour accueillir ces femmes qui souffrent tant, au Québec, il n’y en a pas assez. Moi-même, j’aurais parfois bien voulu, à quatre heures du matin, qu’il y ait une maison où l’on m’aurait tendu la main. Il n’y a rien de disponible à ces heures-là!
La prostitution, ce n’est la place de personne. Que faudrait-il pour qu’on finisse par comprendre que la sexualité ne devrait pas être achetée, mais vécue ?
La relation à soi, aux autres et à notre environnement
Roman de cheminement humoristique. Pour dédramatiser les événements qui nous ont bouleversés. Pour mieux comprendre notre relation envers soi, notre entourage et notre environnement. Peut être lu pour le plaisir d’un roman ou dans un objectif de croissance personnelle.
L’histoire est une source d’inspiration pour découvrir, d’une façon attrayante et amusante, une nouvelle relation avec soi-même et son environnement. Bonne lecture et bon voyage au pays de Tom.
Pour commander par Internet
Je suis surpris. Vous dites que vous avez été retiré de l’agence parce que vous étiez trop droite et par drogué!
Quand vous parlez de votre besoin de vous exprimer, quelles sont les choses que vous avez besoin de dire et qui ont mis en péril votre présence dans cette agence?
j`ai jamais fait d`escort avant et oui je suis avec la meme agence depuis 2 1/2 ans car du a mon manque de bagage ,je prefere avoir de la protection ect….j`ai toujours eu ce grand besoin de m`exprimé et surtout de comprendre.
ce qui me laisse croire,que etre trop droite,pas une drogué et mon besoin de m`exprimé j`ai été retiré de l`agence .
j`ai pas le gout de me débattre plus a ce sujet, car une des deux ma rappler ,j`ai manquer l`appel,bref……..c`èst pas ce qui me titille le plus…….demain est un autre jour et hier n`existe plus..
PARCONTE UNE QUESTION QUI SUREMENT QUELQU`UN AURA LA REPONSE………UNE VRAI RÉPONSE……….LES FILLES SONT RECRUTER DE QU`ELLE FACON .CAR ONT C`EST TRES BIEN QUE CELLE-CI EST COCHONNE,BEAU CORPS ,DU COTÉ SANITAIRE EXCELLENT…
OU CELLE-CI DEVRA SE TAPER LE BOSS AFIN D`ETRE MIEUX JUGER…………………..SA VAUDRAIT LA PEINE DE S`ARRETER SUR LA QUESTION
Si je comprends bien vous avez trouvé dans une agence la carte de travailleurs de rue qui vous invitent à prendre contact avec eux si vous aviez besoin de discuter de ce que vous vivez. Vous leur avez laissé un message et depuis 3 jours ils n’ont pas encore retourné votre appel.
Pouvez-vous me dire de quel organisme il s’agit ainsi que le numéro de téléphone qu’ils vous ont laissé. Je vais tenter de vérifier ce qui se passe avec eux.
il fait tellement beau aujourd`hui garantie que apres ce message je vais aller profiter de galarneau(SOLEIL) ha!ha! j`ai toujours pas recu de nouvelles des travailleuse de rue,est-ce que quelqu`un pourais me guidé,les demarches a suivre pour pouvoirs recevoir un signe de la part des travailleuse de rue j`ai peur vraiment que la situation ce retourne contre moi,dite-moi les demarches et je les suiverai a la lettre,je manque trop d`outil et surtout d`experience pour pensée comme certaine TDS et j`ai beaucoup de difficultée a COMPRENDRE LEURS MENTALITÉE.comment leurs faire comprendre au TDS que les mensonges ne mene a rien du tout sauf des ennuies.ET LEURS FAIRE RÉALILSÉ QU`IL Y A UN MONDE QUI EXISTE AUTOUR D`ELLES.QUE CHAQUE PETIT MOMENT C`EST NOUS MEME QUI AVONS LE POUVOIR DANS FAIRE CE QUE L`ONT VEUT.
est-ce que je doit juste attendre le retour d`appel des intervenantes .alors si c`est sa tres honnetement je déteste attendre et sa fait maintenant le 3 iemes jours combien de jour faudra t-il encor.votre avisJ`AI PAS LE CHOIX DE TOUTES FACON .merci de prendre le temps de me repondre,vos réponse son tres songer.
Le site est ici pour toi comme soutient et ressources. Tu peux y revenir aussi souvent que bon te semble.
Effectivement, c’est frustrant de voir le temps et l’argent qui peut être investit à promouvoir des services et le manque de moyens et de ressources pour offrir ces services!
JE ME PERMET DE DIRE QUI FAUT JAMAIS QUE CE CITES DISPARAISSE CAR JUSQU`A PRESENT SA FAIT 2 FOIS QUE J`Y LAISSE MES COMMENTAIRES ET SI VOUS N`ETIEZ PAS LA C`EST 2 FOIS J`AURAIS VRAIMENT EU PERSSONE MEME PAS L`ORDINATEUR POUR SORTIR MA FRUSTATION .MERCI TRES APRÉCIÉE.
hello a tous qui prenne le temps de venir sur ce blogue.j`ai besoin de me vider le coeur et c`est la que sa ce passe pour moi je suis une escorte qui assume complet son choix et je croit fait bien son travail en temps que tds.oui des programme son mit sur place dans les agences dans un bel etuit de belle carte d`affaire plein d,endroit ou nous referée si ont ressent le besoin de vouloir parler …..donc est-ce possible d`arreter de mettre de l`info car lorsque qu`une tds pense et se fie vraiment avoir de l`ecoute envers une intervenante peut importe l`heure le jour ect..j`en suis une tres bonne exemple car sa fait maintenant 2 jours.que j`attend encor le retour d`une d`entre elle.oui c`est vrai je suis pas une drogué,j`ai toujours eu mon appartement,j`ai de tres bon parents et aussi le plus important ma fille qui va avoir bientot 20 ans.donc un bon bagage.
MOI LE MESSAGE QUI ENTRE LA,LA,C`EST OUI TOUT LE MONDE DEPENSSE PLEIN $$$$$ EN MAUDITE PUBLICITÉE,ET MOIN D`ECOUTE QUE SA NOUS LAISSE CROIRE TOUTE CETTE PUBLICITÉ,QUI EN PLUS SA PREND UNE INTERVENANTE DE LA RUE POUR VENIR LES INSTALLÉES C`EST AFFICHE.D`OU D`APRES MOI CETTE INTERVENANTE,AURRAIT SERVIT MIEUX SUR LE TERRAIN LA OU ON A VRAIMENT BESOIN DEUX ET D`ELLE.
c`est la premiere fois de ma vie que je laisse un message comme celui si sur internet.france est mon vrai prenom,je suis une escorte depuis maintenant 2 1/2 ans maintenant je comprend le pourquoi j`y suis rendu,
HELLO!!!!!!!LES FILLES QUI SE RAMASSE DONT SE MONDE LA C`EST PARCE QU`ELLE LE VEULENT BIEN ET RIEN AU MONDE NE POURRAS ME FAIRE CHANGER D`IDEE,OUI JE COMPATISE TELLEMENT AVEC CELLE QUI SONT LA ET QU`ELLE N`ONT PAS LE BAGAGE ET LE CARACTERE FORT QU`IL FAUT AVOIR POUR POUVOIR CE FAIRE ECOUTER QUAND IL LE FAUT VRAIMENT.
CHAQUE PERSONNE SUR CETTE TERRE EST UN ETRE A PART ENTIERE..C`EST SA QU`Y FAUT FAIRE COMPRENDRE A CELLE QUI MES LA FAUTE SUR LES AUTRES DU MAL QUI PEUVENT ARRIVER DANS LEURS VIE.
Voici un extrait de ma thèse qui résume bien mon propos…..
L’appellation « [c]hose mobilière » fait référence à une réalité matérielle non vivante, produite et créée. Cette explication est très intéressante car elle suppose que le corps humain, en étant perçu comme une marchandise, est une réalité matérielle non vivante, produite et créée. Puisqu’elle est produite, elle devient donc la propriété de son producteur. Dans le cas de la prostitution et de la traite d’êtres humains, les producteurs sont les proxénètes. Cette idée de production n’est pas tout à fait superflue quant on pense qu’une grande majorité des personnes victimes de la prostitution et de la traite sont forcées d’entrer dans la prostitution sans aucune possibilité d’en sortir. Elles sont littéralement chosifiées et produites telle une marchandise, appelée en anglais « Battery girls » :
Tout comme les aviculteurs qui pratiquent l’élevage intensif de la volaille ont créé le terme de « batterie hens » pour les poules que l’on met au forçage dans les cages, soit pour les inciter à pondre, soit pour les engraisser, la technique des modernes trafiquants de femmes a enrichi la langue anglaise de cette expression, les « Batterie girls »pour désigner les filles constamment maintenues sous l’effet de la drogue et gardées, elle aussi dans des cages pour servir d’esclaves sexuelles (Barley cité dans Chaleil, 2002 : 162).
Ce type de pratique ne représente aucunement une exception. Il existe, en Afrique et dans d’autres pays, des endroits appelés Bushbir qui sont bien pire que les « Batterie girls » car lorsqu’une personne se retrouve dans ces endroits, elles ne reviennent plus jamais; elles sont condamnées à une mort certaine :
Le bushbir c’était le lieu où la distribution sélective n’avait plus cours, où le corps tout entier n’était plus que carne sans valeur spécifique accordée à ses différentes composantes. Vendue sans espoir de rachat, la prostituée n’avait plus d’existence. Elle n’avait même plus de maquereau pour espérer (faussement) qu’il la tirerait un jour de l’abîme. Elle n’était qu’un trou, sans possibilité de choix ou de décision, à laquelle on pouvait tout demander (Chaleil, 2002 : 172).
Il est vrai que les différentes recherches soulignent que les pays ayant légalisés la prostitution ont vu la prostitution explosée à un rythme faramineux. Ce qui peut en surprendre plusieurs c’est que la prostitution illégale et non déclarée a aussi augmenté.
En pensant pouvoir aider les prostituées de rue, ils en crée un plus grand nombre et qui, se retrouve encore plus marginalisé.
Cette problématique me touche particulèrement du fait que j’ai fait ma thèse de maîtrise à l’univesité d’Ottawa avec Richard Poulin (que je conseille à tout le monde de lire car vis-à-vis la prostitution, c’est l’un des auteurs les plus en vu). J’ai fait une analyse comparative du droit législatif en matière de prostitution. J’ai analysé quatre pays, soient la suède, la France, le Maroc et les Pays-Bas, pour savoir si l’approche législative avait un influence sur la dynamique prostitutionelle. Dans certains pays comme aux Pas-BAs, depuis la légalisation, la prostitution à explosé et plus particulièrement celle illégale. La traite d’être humain a litérallement explosée. Au MAroc, ils se disent prohibitionniste alors que dans les faits, on fait la promotion de la prostitution (tourisme sexuel, …). En France on se dit abolitioniste alors qu’on enferme généralement que les personnes prostituées. De plus, dans mon premeir chapitre, je fait un exposé de la situation mondiale en matière de prostitution et de traite d’êtres humains et je peux vous dire que la prostitution est l’Exclavage moderne. Je ne sais pas si vous savez c’est quoi un BUSHBIR, mais informez-vous et vous serez totalement sidérés!!!!! Et n’oublions pas les milliers de femmes venant des pays d’europes, d’Afriques et d’Asie qui sont victimes de traites d’êtres humains. Même ici, lorsque vous allez aux Danseuses et qu’il y a une denseuse qui vient de Mexico, Colombie ou d’un autre pays, elle est victime de la traite d’êtres humains…………. Enfin, il y a un sentiment important à prendre en compte lorsqu’on analyse la prostitution. Il est absoluement normal que les personnes « travaillant » dans l’industrie du sexe soit pour la légalisation car chaque être humain n’aime pas se voir comme étant dans une situation d’oppression et d’exploitation. Regarder les esclaves lors de la guerrer de sécession, plusieurs étaient contre les nordistes et on bataillés avec les sudistes…….
Bonjour, vis-à-vis la problématique de la prostitution, il y a plusieurs éléments en prendre en compte. Premièrement, considérant que l’âge moyen d’entrée en prostitution au Canada est de 16ans, comment pouvons- nous croire qu’une jeune fille de cet âge puisse rationnellement choisir de faire ce métier quand à 16ans on a de la difficulté à choisir en quoi se diriger au CEGEP. Et entendons nous pour dire que les répercussions pour la jeune sont beaucoup plus pernicieuses si le choix est celui de la prostitution au lieu d’un programme quelconque. De plus, à 16 ans, est-ce vraiment un choix lorsqu’une personne décide d’aller en prostitution? Il est prouvé que ce même choix (si choix il y a), est conditionné par des éléments sociologiquement construits à travers son enfance (parents absents, alcoolisme, drogues…). Deplus, il serait intéressant de parler de l’exemple de la Suède qui est néo-abolitionniste. Toutes actions de la personne prostutiées est décriminalisées, ce sont les clients et les proxénètes qui sont pénalisées. En fait, en Suède, la prostitution est vu comme l’exploitation des hommes sur les femmes. Alors ils ont mis en place une structure tant de prévention chez les jeunes que de formation pour les femmes prostituées voulant se réorienter. En suède, l’égalité des sexes est prioritaire dans toutes politiques sociales.
Voilà je suis de retour de vacances !
Rien de bien nouveau dans les propos, je comprend bien les propos de Mme Jolie qui défend son activité qui lui permet d’avoir de l’argent mais cela ne change rien au fond de la problématique prostitutionnel et du système de multiples violences qu’elle génère !
Que dire de plus ?
Sinon que pour moi « sexualité débridé » n’a rien de péjoratif !
Par contre la sexualité payante n’a absolument rien à voir avec une sexualité débridé !
Et comme le souligne Mme Jolie pour les militants abolitionnistes en général ce n’est pas le sexe le problème c’est la marchandisation de l’être humain !
Jean-Louis est en vacances. Cela pourra prendre un certain temps avant qu’il ne nous réponde. Entre-temps, si vous avez une chance de lire les autres commentaires pour faire le tour du débat cela pourrait être plaisant pour le bénéfice de tous.
Oui c’est un travail! C’est normal qu’on soit payer pour le faire sinon on appellerait ça faire du bénévolat. Et on le ferait gratuitement. Ou sinon comme vos dites… du sexe débridé… toujours les mots pour salir, un acte pur à la base. Deux personnes qui font l’amour ensemble.
Sérieux vous avez vraiment un problème avec l’argent. Ah ! justement le NID avait une très belle campagne en 2002. «Ce qui est choquant, ce n’est pas le sexe, c’est l’argent.»
Ce fameux argent, un coup qu’il est rendu dans les mains de la TDS, à en croire votre conclusion de pouvoir. Alors une fois dans c’est mains, c’est maintenant elle qui détient le pouvoir avec cette argent. Elle détient même un pouvoir d’achat. Je sais pas mais pour payer… son loyer, sa nourriture, ses vêtements… l’hydro, le bell… au prix que ça coûte aujourd’hui. Avoir de l’argent, ça aide drôlement, pour arriver à tout payer.
C’est correcte de faire l’argent… on à le droit de vivre et de pas en manquez, si certain on choisi de faire une vie de pauvreté, c’est pas tout le monde qui on fait ce choix là.
Si on veut regarder justement l’ensemble de l’industrie du sexe… faudrait justement voir tout ce qui s’y passe… pas juste les femmes qui recrute dans la rue et que vous appeler en détresse. Premièrement elle ne sont pas toute en détresse sur la rue et dans bien des cas elle aime mieux travailler dans ses conditions car elle voit le client… devant elle.
Désolée j’ai pas tout lu je répond surtout au dernier message.
Juste avant de partir, Ariane, je ne dit pas que vous êtes de mauvaise fois, je pense simplement que ce qui anime votre réflexion ne prend pas l’ensemble du système prostitutionnel et des conséquences que celui ci engage pour l’humanité et pour des milliers de femmes enfants et hommes prostitués !
Je respect votre choix et ne vous prend absolument pas pour une idiote, bien au contraire !
J’ai plutôt une haute estime des femmes, sans angélisme !
Je suis bien entendu tout à fait pour la liberté des femmes de faire des choix de sexualités, des plus débridés si c’est leur désir, pas de soucis pour des rapports uniquement sexuel dénué de toutes attaches
autres que le désir sexuel !
Pas de morale derrière mes propos, mais simplement que je ne penses pas que la prostitution soit un choix de sexualité mais un choix d’une activité rémunératrice !
Ne confondons pas le libertinage et la prostitution !
Pour la position d’infériorité, peut être pas, mais celui qui dispose du pouvoir d’achat n’est pas sur un plan d’égalité avec celui qui se vend !
Ariane, avez vous déjà entendu parler du désir de cohérence ?
Ce qui est étonnant c’est que lors des rencontre les personnes nous disent la plupart du temps bien aller, par contre leurs copines vont pas bien du tout, c’est souvent les autres qui souffrent, pas elle, c’est les autres qui ont besoin des associations, pas elles !
J’ essai de développer mes propos sans jugement ce n’est pas toujours facile et je m’en excuse !
Raymond a bien comprit, pas de différence entre la prostitution des femmes et celle des hommes, des hommes qui sont prostitués nous ont plus d’une fois exprimé leur souffrance, même dans des relations hétérosexuels !
Est-ce vraiment du sexisme? Je ne crois pas parce d’après moi, Jean-Louis ou tout abolitionniste aurait la même réflexion pour un homme qui se prostitue.
Je crois plutôt que c’est de considérer que toute personne qui se prostitue est nécessairement une personne victime et vulnérable. Cette affirmation est pour ma part une généralisation qu’il faut éviter. Nous ne pouvons pas apposer une étiquette à un groupe d’individus. Chaque être humain est différent et c’est le respect de nos différences et la somme de celles-ci qui font une société.
Ma réponse sera brève puisqu’ il n’est malheureusement pas possible d’établir un dialogue lorsque vous remettez constamment en question ma bonne foi. À ce sujet, d’ailleurs : je n’ai pas fait de rencontres en tant qu’escorte depuis mars 2010. Je n’ai donc aucune motivation « commerciale » lorsque je défends mon opinion concernant le travail du sexe.
J’aimerais tout de même vous laisser en vous disant ceci : ce qui est sexiste à mes yeux, c’est de prendre pour acquis que les femmes sont trop idiotes pour déterminer ce qui est bon pour elles-mêmes. Ce qui est sexiste, c’est de supposer qu’elles ne peuvent être suffisamment libres sexuellement pour apprécier une relation charnelle sans aucune attache avec un parfait inconnu. Ce qui est sexiste, c’est de prétendre qu’elles sont nécessairement en position d’infériorité parce qu’elles se retrouvent face à un client masculin.
Je n’ai rien d’autre à ajouter et vous souhaite de bonnes vacances malgré tout.
J’espère que vous pourrez profiter au maximum de vos vacances. J’espère aussi que vous nous reviendrez à votre retour. Je suis convaincu que nous aurons l’occasion de continuer le débat et qu’il y aura beaucoup de choses à commenter.
Je suis d’accord avec vous quand vous dites que la capacité de poser ses limites et de les faire respecter est un luxe. Un luxe qui n’est pas donné à tous. J’ai vu des escortes qui se croyaient capables de le faire mais qui ont vécu de très douloureuses expériences.
Une bémol sur le sourire commercial. Je fais beaucoup de représentations publiques pour présenter les jeunes artistes marginalisés. J’aime bien accueillir les gens et leur présenter les petites victoires de nos jeunes. J’affiche régulièrement un beau sourire autant pendant la présentation qu’au départ des gens. Un sourire de satisfaction honnête pour la sensibilisation que je viens de faire auprès de citoyens intéressés à en connaître plus sur les jeunes marginalisés. Mon sourire est-il commercial ou sincère. Possiblement que je suis le seul à pouvoir y répondre. Parce que cela dépend toujours des motivations intérieures.
Dans mon cas, mon sourire est le plus honnête qu’il soit possible d’offrir.
Le viol ou la prostitution proviennent des mêmes origines, domination masculine et sexisme, l’un s’ obtenant par la force des armes et l’ autre par la force du pouvoir d’ achat !
La vision du monde que vous défendez est sexiste et rétrograde !
Rétrograde simplement par ce qu’elle fait appel au passé, la vision abolitionniste n’existe que depuis la deuxième moitié du 19ème siècle alors que celle que vous défendez existe depuis entre 2600 et 4000 ans !
Vous diriez que Victor Hugo, Jean Jaurès ou encore Victor Schoelcher qui ont affichés leur soutien à la Fédération Internationale Abolitionniste étaient des gens rétrogrades ?
Amélie,
Je suis militant au Mouvement du NID !
Ceci depuis 2006 et je reconnais que depuis que j’agis pour cette cause, par ce que j’ai vu et entendu, par ce que je constate en prévention, je suis favorable pour la France à un choix politique comme l’on inventé les Suédois !
Éducation à la vie sexuelle par une sexualité novatrice, amélioration des rapports garçons filles et tout ceci accompagné par une loi cohérente et donc qui pénalise l’achat de services sexuels tout en ne pénalisant sous aucune manière les personnes prostituées !
Je conclus en partageant avec vous trois citations et je remercie les blogueurs et blogueuses de ce forum et bravo à Raymond pour l’idée et ses qualités d’animateur !
Pour le grand publique :
La neutralité, forteresse qui nous protège de l’inacceptable ! Neutralité, qui nous permet de déguiser notre indifférence !
Pour les abolitionnistes :
De la même manière que l’abolition de l’esclavage était une bataille pour les droits humains et pas seulement pour les droits des noirs, l’abolition de la prostitution est une bataille pour la dignité humaine et pas seulement pour la dignité des femmes !
Pour celles et ceux qui veulent bien entendre :
« Des deux composantes du pouvoir, la force la plus forte n’est pas la violence des dominants, mais le consentement des dominés à leur domination » Maurice Godelier – Anthropologue
La notion de limite dans la prostitution est véritablement un luxe, en effet c’est une activité qui ne perdure uniquement pour son apport d’argent, je doute vraiment qu’elle le soit pour le plaisir de l’activité !
C’est don pour la très grande majorité l’argent qui fixe les limités !
Qu’elles limites pour les plus faibles, les plus pauvres, les plus âgées ?
Ou tout simplement pour celles et ceux qui vénères l’argent ?
C’est véritablement le clientélisme qu’il faut interroger !
Raymond pose une bonne question sur l’âge du début de l’activité, là encore en France celles et ceux qui ont commencé mineur sont extrêmement nombreux et nombreuses !
Quid des prostitueurs qui mal grès l’interdiction ont recours à des mineures ?
Ariane,
Vous avez raison nous n’avons pas la même analyse des conséquences de la prostitution !
Dans vos témoignages, je ne dis pas que vous dite que la prostitution est facile, mais vous dites qu’une certaine catégorie de personnes peuvent exercer cette activité sans dégâts !
Personnellement je pense que certaines personnes ont des capacités de gestion des conséquences tout à fait exceptionnelles, qu’elles mettent avec beaucoup d’efficacité des processus de défense bien connus !
D’autres sont dans une phase de déni de violence, déni des conséquences !
Vous il semble que vous allez encore plus loin en affirmant que vous avez du désir sexuel pour vos clients !
je veux bien vous croire par rapport au statut d’escorte que vous vous donnez et qui laisse à penser que vous aviez peu de clients, mais au fond de moi je garde une part de doute !
Ceci dit, si véritablement vous défendez le choix du joindre l’utile à l’agréable, donc la vénalité, cela m’interroge sur votre vision des relations humaines, vous rejoignez là la vision du monde de la société marchande et hyper libérale qui dit que tout est marchandise et tout est achetable !
Le corps, le désir et pourquoi pas l’amour, tout peu être acheté !
Ce n’est pas ma vision du monde, ce n’est pas le monde que j’aimerais laisser à mes enfants à mes petits enfants !
Pour moi et ceci sans moral, je pense que des espaces de la vie doivent rester en dehors du champs du marché, le corps, le désir et l’amour !
Vos propos légitime ce que penses beaucoup d’hommes depuis des millénaires, c’est la vénalité des femmes, je ne dis pas que vous le dite, je dis juste que vous le laissez entendre aux hommes qui n’attendent que cela !
J’espère que vos propos sont commerciales et non votre pensée profonde !
Comme lorsque vous dites que vous ne dite pas de mal de vos clients, c’est comme le sourire des vendeuses qui la plupart du temps et un sourire commercial, si vous saviez le fond de leurs pensées !
Je suis d’accord avec vous et Raymond, la notion de sauveur est dangereuse, et on ne peut aider les personnes si elles ne le demandent pas !
C’est pour cela que nous rencontrons les personnes sur le terrain sans artifices, c’est pour la même choses que les personnes peuvent être en suivi sans désir de quitter la prostitution, accueil inconditionnel !
Nous n’empêchons ni ne facilitons la prostitution d’autrui, nous sommes au côté des personnes prostituées qui le souhaitent, mais nous sommes contre le système prostitutionnel !
Vous dite que les abolitionnistes ont une vision sexiste et rétrograde et qu’il ont aussi une vision étroite de la sexualité !
tout d’abord je crois que les abolitionnistes ont uniquement une vision de la sexualité respectueuse et basé sur un élément fondamental qui est la réciprocité du désir sexuel des différents partenaires !
Ceci est plutôt avant-gardiste comme mode de pensé !!!
Pour le sexisme, vous êtes extraordinaire vous arrivez à inverser les faits, car quoi de plus sexiste que de penser que des êtres humains à majorité des femmes, plutôt jeunes, doivent être mis à disposition tout ou partie de leur corps pour d’autres êtres humains, à majorité des hommes puisent satisfaire leurs désirs, sexuels ou pas d’ailleurs !
Le viol ou la prostitution proviennent des mêmes origines, domination masculine et sexisme, l’un s’obtenant par les armes et la force l’autre par la forces du pouvoir d’
C’est mon dernier poste sur ce forum, je pars en vacances !
Je suis d’accord avec vous que ce qui unit tout le monde est la décriminalisation de la prostituée. Nous devrions tous nous unir sur ce point et confronter les politiciens qui ne cessent d’appeler la police pour faire de la répression.
Et nous devrions tous refuser que les médias nous divisent tant que ce point ne sera pas gagné.
Le point en commun qui unis tout le monde… c’est que les travailleuses et travailleurs du sexe ne doivent pas être criminaliser à ce que je sache tout le monde s’entend là dessus. Y a sûrement des exceptions, je peux en convenir mais les grand défenseur, abolo, Stella, TDS, une bonne partie de la population s’entendent là dessus. Oui on a plusieurs points en communs, alors appuyons sur l’accélérateur.
Mais comme il y en a qui n’accepte pas nos clients… ça bloque. sans compter les employeurs, agence, réceptionniste, chauffeur… on le sais c’est là que ça bloque. Mais en même temps, si vous bloquez là… vous ne nous permettez pas de nous organiser entre nous, et d’avoir les services de protection et d’encadrement. Moi je partages un appartement avec des copines. Selon la loi… je suis une criminel. Même si je suis indépendante et mes copines qui le sont elle aussi.
Je veux pas exclure tout les gens du débat, mais je crois qu’on devrait accorder une grande importance à celle qui pratique le métier, et même au client les principaux intéressé. Pas juste donner la parole à des fonctionnaires de la morale, qui veulent nous imposer leur vision du monde et qui nous voit comme des femmes à sauver. Les TDS ont elle aussi leur mot à dire, ça serait bien de nous écouter un peu.
Si je suis capable de me faire respecter, moi et mes limites… Je suis aussi capable de l’enseigner à d’autre TDS et c’est ce que je fais. La même chose pour mes consoeur de travail que je fréquente, bien souvent comme je l’ai mentionnée on s’échange des trucs entre nous. Soit chez Stella, via Internet, dans d’autre rencontre, on s’épaule. Sans compté que Stella est d’une aide fantastique pour nous. J’y trouve énormément d’information, pour notre sécurité.
Une fille qui n’auras pas le contrôle de son travail, de ses limites, du respect qu’elle a droit… Je ne serais pas surprise qu’elle soit hyper malheureuse, victime et tout ce qu’on ai bien de se gargariser avec. J’en doute même pas. Mais ça veut pas dire de ne pas l’aider. Il y a des trucs pour sélectionné ses clients, et la première des choses, c’est si un client te demande un pratique que tu ne fais pas, tu lui fais comprendre que tu n’es peut-être pas la bonne fille pour lui et l’invite à aller voir une autre fille qui offrirait ce service qu’il souhaite.
Tout s’apprend, tout s’enseigne… Ça peu peut-être prendre plus de temps pour certaine, mais ça s’apprend. // Et oui j’ai vu des filles qui on quitter le métier, pour X raison, elle n’était pas capable de le faire ce travail et elle l’on quitté. Ce travail n’est de toute évidence pas fait pour tout le monde. Il y a des filles qui font même pas deux jours dans ce travail. Moi même j’ai commencé en temps que dominatrice… et c’était pas pour moi, être escorte-courtisane était plus près de ce que je recherchais. Comme je ne serais pas capable d’être danseuse érotique, j’aime pas me montrer en publique. Massage érotique ça je pourrais. Mais pour ma part j’aime mieux un mixte de massage et d’escorte, c’est plus ça qui me convient. Pour une autre fille ça sera d’autre chose.
Mme Jolie, en ce qui concerne les médias lorsque je m’insurge contre les débats qui se limitent à débattre sur le pour ou contre la légalisation de la prostitution, effectivement, il y a beaucoup d’autres positions possibles. Pour preuve, des groupes de prostituées réclament non pas la légalisation, mais une complète liberté dans le droit de se prostituter, sans règlements, sans contrôles médicales… Voulez-vous exclure ces groupes de militantes prostituées du débat?
De plus, quand on se limite à un débat pour ou contre, cela implique que les partis vont se battre un contre l’autre. Ne peut-on pas travailler ensemble au lieu de se battre? N’avons-nous pas des objectifs communs de sécuriser et de soutenir les prostituées?
Vous dites: Tout comme moi et les autres TDS… quand elle n’ont pas envie de faire un client… elle ne le font pas.
Si vous n’avez pas envie de faire un client et que vous me dites que vous ne le faites pas. Je vous crois. Mais quand vous me dites que c’est le cas de toutes les autres prostituées, j’ai l’impression que vous généralisez.
Je suis d’accord avec vous quand vous dites que cela prend un certain caractère pour se prostituer. Est-ce que ce sont toutes les femmes qui se prostituent qui l’ont?
Je suis d’accord avec vous quand vous dites que certaines filles se sont rendu compte qu’en consommant de la drogue elles étaient plus vulnérables. Est-ce le cas de toutes les prostituées d’avoir fait cette prise de conscience?
Vous dites qu’une prostituée sur la rue a un avantage sur vous parce qu’elle voit son client. Est-ce qu’on peut d’un simple coup d’oeil savoir si un client est violent? N’est-ce pas un meilleur avantage de pouvoir établir une relation avec un client avant de prendre sa décision?
Vous parlez ensuite de la réduction des méfaits et ne semblez penser que cela ne s’applique que pour les consommatrices de drogues. Les clients violents, l’insécurité des prostituées, la criminalisation des prostituées, la répression envers les prostituées, la peur de porter plainte contre les agresseurs… font aussi parti des méfaits qu’il faut réduire.
D’autres parlent de réduire la violence en légalisant la prostitution… Quand tu te retrouves dans une chambre de motel ou dans une voiture, le danger sera toujours le même, et ce n’est pas la légalisation de la prostitution qui va faire en sorte que les hommes «malades» ne soient plus en circulation.»
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À l’heure ou on se parle il y a des TDS qui se sont fait agressé et refuse de porter plainte, par peur, peur de ne pas être prise au sérieux. peur que la loi se retourne contre elle… Name it… Une chose est sûre c’est qu’on est pas dans des conditions favorable pour porter plainte. Pis en bout de ligne… Qu’est ce que ça fait. L’agresseur continue d’agresser d’autre femme.
Merci pour la considération. Désolée je crois que je me répète.
Jean Louis à dit : «Pour nous toute personne basculant dans le système va subir la violence des actes sexuels non désirés!»
Amélie: … On est à risque oui, mais quand on est en contrôle, qu’on sait dire non et faire respecter ses limites. On devient ne moins en moins à risque. Ce qui est merveilleux avec ça, c’est que ça s’apprend. On peu apprendre à se faire respecter et à mettre ses limites. Mais en général vue que les clients ne sont pas des agresseurs. On nous le demande avant de prendre rendez-vous. On nous demande nos restrictions. Comme ça le client sait à quoi s’en tenir, ce qu’on fait et ce qu’on ne fait pas. Le client n’est pas intéressé à rencontrer une fille qui n’as pas envie d’offrir ce service ou qui travail à reculons, ce n’est pas du tout intéressant pour lui. Il recherche à avoir du plaisir, pas à se faire suer.
Jean Louis : Pour nous une violence reste une violence!
Amélie: Pour moi aussi et c’est tolérance zéro! Je vais mettre le client dehors si jamais ça m’arrive, ou si je suis inconfortable avec lui, soit par téléphone ou par courriel, je peux carrément refuser de le rencontrer. Je prend ce droit de refuser.
Jean Louis : «des associations qui osent affirmer qu’il y aurait 90% des personnes prostituées qui serait dans une dimension de libre choix.»
Amélie: Ah c’est drôle moi cette statistique je la voie plus souvent écrite sur des sites abolitionniste, mais à l’inverse… j’ai même vue des 97% de femme malheureuse dans l’industrie. Je me suis dit: Youppi… on reconnaît au moins un 3%… parce qu’à les lires des sites les abolos en France… c’était toute les femmes dans le milieu qui était malheureuse… On avait au moins gagner un 3%!!! C’était génial non?
Jean Louis puis-je savoir pour qu’elle organisme ou associations tu travails? Ou pour la quel tu es associé?
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Raymond: Diviser pour régner. Les médias ont compris le succès de cette recette en polarisant les différences des 2 clans et en ne mettant la lumière que sur celles-ci.
Améile: Quoi il y a d’autre clans? On va compliquer le débat encore plus??? Mais les deux clans sont tout les deux d’accord que les TDS ne devrait plus être criminalisé. Rapport après comité… ça fais des années que ça traîne. J’ai juste à aller sur le site de Stella et de voir les historiques. Ou sur google… Wikipédia… etc… le débat ne date pas d’hier. Pis ça traîne en long et en large.
À lire le Rapport du Sous-comité de l’examen des lois sur le racolage 2006… Si ce n’était pas que Stephen Harper était au pouvoir il y aurait déjà des choses qui aurait changé, du moins j’ose l’espérer. Car les libéraux, le NPD et le Bloc québécois on tout les trois voté pour ne pas criminaliser les travailleuses. Dans bien des points ces trois partie était sur la même longueur d’onde. Où ça ne passait pas c’était chez les conservateurs. Et quand je lis des textes de Richard Poulin qui est souvent citer à comparaître en cours comme expert en la matière… et qu’il écrit des textes sur Sisyphe … qu’il évoque… qu’il ne sais pas si la décriminalisation des travailleuses du sexe ça va changer quelque chose. Il se questionne et réfléchit. Ah zut, je ne retrouve plus le lient de sont fameux article.
En tout cas ça m’as révolté de lire ça et je me dit tu joue à quoi bonhomme??? D’un côté tu collabore avec la CLES… elles qui nous disent qu’elles sont d’accord avec le fait que les TDS ne devrait plus criminalisé. Et Il publie un texte du genre, qu’il sait pas si ça va changer grand chose. Mais c’est du maudit niaisage… La mauvaise foi parlons s’en… Si vous vouliez VRAIMENT nous aider… les choses bougerais plus vite que ça. Pas mal plus vite. On a juste à faire une petite recherche sur Richard Poulin et on tombe sur une publication. Richard Poulin: Abolir la prostitution: manifeste. http://sisyphe.org/editions/Abolir-la-prostitution Non on est pas sortie du bois. Y a des gens qui bloque le changement des lois.
Pour les filles de la rue, j’en connais personnellement. Et quand je parle avec elle… et qu’elle m’explique comme ça se passe leur travail.
Tout comme moi et les autres TDS… quand elle n’ont pas envie de faire un client… elle ne le font pas. Et si vous saviez combien de fille quand ça leur tente pas de faire quelque chose, le nombre d’excuse qui pleuve… pour ne pas travailler, j’ai aussi travailler en agence et je peux vous dire que les filles elle ne sont pas dépourvue d’excuse. Les mal de tête, les mal de ventre, les je m’en vais au dépanneur tu veux tu quelque chose et la fille se pousse. J’en ai vraiment vue de toute les couleurs, quand une fille a pas le goût de travailler elle ne travaille pas. C’est facile de venir dire qu’elle sont obligé, quand elle ne sont pas ici pour se défendre. J’en ai vue à l’oeuvre, ça prend un certain caractère pour faire ce travail et croyez moi, il va se forger assez vite se caractère, le moindrement qu’elle y travaille un bon bout de temps. La game on la voit venir assez vite. Et bien des filles vont s’épauler et se donner des trucs.
Il y a même des filles qui se sont rendu compte que sous l’effet de la drogue, leur jugement était moins bon pour savoir si le client était bon ou non. Et ça je le tiens d’une fille qui travail dans la rue. Ses repères et son 6ième sens était moins bon, les fois ou elle c’était fait agressé elle était sous l’effet de la drogue. alors 1 + 1 = 2 …
Un avantage que la fille de la rue a sur moi. Elle voit son client devant elle avant de le choisir, son attitude, son langage corporelle… elle a beaucoup plus de repère que moi. Ce que moi j’ai… soi un message par courriel ou un appel téléphonique et je dois prendre la décision si je suis confortable ou non avec le client. Sans même l’avoir vu.
Pour la réduction des méfaits… encore là faut que ça vienne d’elle, c’est le travail du sexe le méfait ou la drogue? et sinon ça serait quoi les autres méfait? Et qu’est ce qu’on fait quand une TDS ne consomme pas de drogue est ce qu’on souhaite encore faire de la réduction des méfais avec elle?
Quand je fréquente les TDS de rue ce qu’elle souhaite le plus c’est de pouvoir travailler en paix sans se faire arrêter par la police. Quand je parle avec elle c’est plutôt ce discourt là que j’entends. Elle demande aussi des clients respectueux, tout comme moi et mes consoeurs. Aussi chez stella ou dans d’autre rencontre on s’échange des trucs, et quand on a affaire à un mauvais client, on s’échange de l’information. On a bien plus envie d’être épauler que de se faire dire d’arrêter de travailler. On souhaite avoir de meilleurs condition et on s’arrange pour.
Amélie Jolie
ps. j’ai pas tout lu, je vous revient avec les autres propos.
Je suis d’accord avec vous que lorsque nous généralisons à l’ensemble et tentons de faire une règle qui s’applique à tous, nous marginalisons les gens. Nous ne les voyons plus comme des êtres humains à part entière, mais comme un problème.
Personnellement, j’ai une approche humaniste et globale. En ce qui ne concerne, les gens ne sont pas des problèmes, mais des personnes avec des besoins.
J’ai déjà travaillé dans un contexte du réduction des méfaits donc je connais bien le concept. 🙂
Je ne nierai certainement pas que plusieurs femmes qui choisissent de travailler dans la rue vivent des situations très précaires. C’est tout à votre honneur de vous soucier de leur bien-être. Je le pense sincèrement.
Ce que je trouve dommage, cependant, c’est le manque de nuances des gens qui voient la prostitution comme étant nécessairement une nuisance. Même si cela ne fait pas partie de mon vécu, je n’ai aucune difficulté à accepter que le travail du sexe peut être très souffrant pour certaines personnes. J’aimerais bien qu’on m’accorde la même courtoisie en respectant le fait que pour moi et pour bien d’autres, être travailleuse du sexe n’est pas une calamité.
Un dernier ajout puisque j’ai oublié d’aborder un des arguments que vous soulevez. Je ne vois absolument pas où et quand je laisse entendre que les femmes sont « vénales ». Bien au contraire, j’ai toujours affirmé sans gêne que je faisais ce travail pour le plaisir aussi bien que pour l’argent.
Certaines femmes apprécient la sexualité et, pour des raisons bien à elles, décident d’en faire un métier. Ce n’est pas leur corps qu’elles louent mais des services charnels. Louer son corps impliquerait qu’elles en perdent le contrôle au bénéfice de leurs clients alors que ce n’est pas du tout le cas, du moins pas dans le cadre d’une rencontre qui se passe véritablement entre adultes consentants.
Pourquoi s’abstenir de joindre l’utile à l’agréable dans un contexte où on ne voit aucun problème moral? Qui n’aimerait pas être payé généreusement pour faire quelque chose de plaisant? Mais justement c’est là qu’il y a incompréhension mutuelle car les pourfendeurs de la prostitution refusent obstinément de croire qu’il est possible pour une femme d’avoir du plaisir à travers ce métier. Vision sexiste et rétrograde s’il en est une…
La femme n’est pas vénale. La femme est libre. Libre d’exprimer sa sexualité comme bon lui semble et cela implique de la partager en échange d’argent si ça lui chante.
Dans votre réponse à Jean-Louis concernant un double discours devant les médias et ce qui peut être dit dans l’intimité, je considère que l’anonymat du blogue permet d’avoir des échanges réels qui ne sont pas faussés par une parution publique.
Je suis d’accord avec votre point de vue que nous ne pouvons pas imposer notre aide auprès de toutes les prostituées. Il y a une prostitution de rue où travaillent des personnes vulnérables et sensibles. Elles ont besoin d’aide. Et aucune aide ne peut être apportée à quelqu’un qui ne considère pas en avoir besoin. C’est le principe même de la réduction des méfaits. J’aide la personne qui subit un méfait. Mais si la personne considère qu’il n’y en a pas, on ne peut pas en inventer.
En intervention, vouloir sauver le monde est possiblement la pire motivation. Nous devons offrir des balises, des moyens pour créer un changement auprès de celles qui en ont besoin. Mais nous ne pouvons pas forcer quelqu’un à les utliser.
Tout d’abord, une différence majeure entre vous et moi est que je ne considère pas la prostitution comme étant automatiquement violente envers ceux et celles qui la pratiquent. Lorsque le travail du sexe découle d’un choix assumé et éclairé, il peut être être vécu dans la sérénité (enfin, une sérénité relative puisque le regard que la société porte sur nous pèse parfois très lourd).
Loin de moi l’idée d’encourager qui que ce soit dans cette voie puisque c’est un travail qui n’est définitivement pas fait pour tout le monde. Et cela va sans dire qu’étant donné la nature très intime de ce métier, il peut y avoir des conséquences désastreuses pour quiconque n’a pas les outils nécessaires pour composer avec toute sa complexité. Plusieurs diront qu’il n’y a rien de bien compliqué à offrir ses charmes en échange d’argent mais ils oublient les nombreuses implications psychologiques et émotionnelles. Bref, je ne souhaite pas envoyer le message que le travail du sexe est facile.
Mes prix étaient relativement élevés, oui, et c’est d’ailleurs ainsi que je pouvais me permettre aisément de ne voir que quelques clients par mois. Mais cela n’a rien à voir avec le désir ni avec le titre d’escorte. Je me qualifie d’escorte, voire de courtisane, car mes services incluaient davantage que des échanges strictement sexuels.
Je ne doute pas que vous ayez connu des gens qui avaient un discours pour le public et un autre pour le privé (on retrouve ce genre de personnes un peu partout!) mais ce n’est pas mon cas. J’ai toujours parlé de mes clients, du moins la grande majorité d’entre eux, avec tendresse et respect et ce peu importe à qui je m’adressais. D’ailleurs, je tiens à souligner que je suis loin d’être la seule qui fait preuve de cohérence à cet effet.
Pour ce qui est des abolitionnistes, je n’ai jamais pensé ou affirmé qu’ils/elles n’aimaient pas le sexe. Mais je crois cependant que leur perception de la sexualité est très étroite puisqu’ils/elles semblent convaincus qu’il n’y a que leur façon de vivre l’érotisme qui est acceptable!
Je ne peux malheureusement pas répondre à votre question pour la simple et bonne raison que je ne parle pas au nom de qui que ce soit. Je parle de ma propre expérience et je sais pour en avoir été témoin que d’autres femmes sont à l’aise en tant que travailleuses du sexe. Représentent-elles la majorité? Je n’en sais rien. Mais une chose est certaine, c’est qu’elles sont assez nombreuses pour qu’on prenne en considération leurs revendications.
Raymond :
Je suis contente de constater que vous êtes réceptif aux opinions divergentes.
Une petite précision, histoire d’être transparente… Je ne travaille plus comme escorte pour le moment mais je ne sais pas encore si cet arrêt sera définitif ou non. L’avenir nous le dira. Mais de toute façon, cela ne change rien à ma vision du métier.
Je suis tout à fait d’accord avec vous lorsque vous dites que des blessures s’accumulent lorsque nous ne respectons pas nos limites (et cela s’applique à toutes les sphères de la vie). Est-ce que la maturité est une qualité essentielle pour établir des balises et réussir à les maintenir? Bien sûr.
J’ai débuté ce travail au début de la trentaine (j’en ai maintenant 35) et c’est effectivement une des raisons qui expliquent pourquoi l’expérience a été positive pour moi. Cependant, il ne faut pas oublier que la maturité n’est pas uniquement une affaire d’âge. Bien que je sois moi aussi tentée de dire que les chances sont plus grandes pour une jeune femme d’être marquée négativement par ce travail, je crois malgré tout que certaines d’entre elles ont le recul et le vécu nécessaires pour bien l’assumer. Donc encore une fois, il est important de ne pas généraliser outre mesure et de garder en tête qu’ultimement, les gens sont responsables de leurs choix de vie.
Je suis complètement en faveur d’aider de tout coeur ceux et celles qui réclament du soutien. Par contre, je maintiens que nous n’avons pas le droit d’imposer des élans de sauveurs aux autres simplement parce que nous jugeons leur situation néfaste. À chacun de déterminer ce qui est sain ou non pour lui-même.
C’est un plaisir de vous accueillir. Il est important d’avoir des commentaires de personnes de différentes horizons. Le fait que vous ayez été escorte et avez arrêté permet d’avoir une nouvelle polarité au débat.
Vous soulignez un point important. Il vous aurait été impossible d’avoir du désir et du plaisir avec plusieurs hommes dans une même journée. Et c’est pour cela que vous ne le faisiez pas et aviez mis une limite.
L’idée de pouvoir mettre cette limite et importante quand on parle de choix. Quand on dépasse nos limites, c’est là que les blessures émotionnelles s’accumulent.
Je soulève ici une hypothèse selon ce que j’ai remarqué. La capacité de fixer nos limites et de pouvoir les faire respecter dépends de notre expérience, de notre maturité et possiblement de notre âge. Une personne qui débute trop tôt dans la prostitution risque de se faire influencer plus facilement et d’en porter possiblement plus de séquelles.
Est-ce indiscret de vous demander Ariane à quelle âge vous avez débuté dans la prostitution?
Je comprends que dans le nombre de personnes prostituées ils y en a qui ne le vivent pas trop mal, comme je l’ai déjà noté, ce que vous dite est aussi vrai pour d’autre forme de violence, que certaines personnes sont parvenues à préserver un relatif espace de « liberté » à l’intérieur de l’apartheid ou de l’esclavage, ne constitue en aucune manière la justification de l’apartheid ou de l’esclavage !
Parmi les personnes abusées toutes ne sont pas atteinte de la même manière, avec le même niveau de destruction, tout ceci s’ appel la résilience !
De plus le choix individuel que vous avez fait vous appartient mais peut il servir de choix de société quand on connait la réalité du système prostitutionnel au niveau mondial !
Votre témoignage est aussi en train de dire aux hommes, vous aviez raison les femmes sont vénales, elles peuvent avoir du plaisir et dans le même temps vous faire payer !
Il existe une catégorie de femme qui peuvent louer leur corps sans en ressentir aucune conséquence négative !
Le fait d’être escorte, laissant entendre que vos prix sont élevés, cela change t’ il les choses, le désir aurait il un prix ?
C’est la remise en cause de nos actions de préventions, car si effectivement ce genre de femmes existent pourquoi continuer à faire de la prévention ?
Je suis d’accord avec Raymond, chaque être humain est un être humain à part entière, seulement il y a des choses propres à notre condition d’être humain, par exemple, nous ressentons tous la chaleur de l’eau a la même température, par contre selon notre éducation et notre culture nous ne la retirons pas quand celle ci devient trop chaude au même degrés !
Nous avons souvent rencontré des personnes qui dans un premier temps nous affirmaient bien vivre la prostitution, ne pas en vouloir aux clients prostitueurs, ceci devant des caméras, devant des journalistes, je peux vous dire combien le discourt était différent dans l’intimité de la rencontre !
Mais je suis d’accord avec vous ce n’est pas à la société de dire ce que vous devez faire de votre corps, de votre intimité !
Même si je pense que vos propos peuvent être dangereux pour bien des jeunes filles qui peuvent les lires, pensant que vous avez raison et que les abolitionnistes ne sont que des gens qui n’aiment pas le sexe !
Et pour conclure ce soir, pensez vous que vous parlez pour quel pourcentage de personnes prostituées ?
Et sincèrement depuis que l’association existe nous n’avons qu’exceptionnellement entendu des témoignages de personnes qui nous ont dit avoir du désir pour un client, fait tout à fait rare !
Voir une personne qui tombe amoureuse d’un client, mais ceci ne valide en rien pour nos sociétés l’existence légal du clientélisme !
Nous ne connaissons pas les mêmes préjugés puisque de mon côté, j’entends surtout que les travailleuses du sexe sont toutes des femmes motivées uniquement par l’argent. La plupart des gens ne peuvent même pas imaginer qu’il est possible d’aimer ce travail alors que c’est pourtant le cas.
Je parle par expérience puisque j’ai moi-même été escorte. Je ne me considère absolument pas comme une « nymphomane » et pourtant, je ressentais du désir pour la majorité de mes clients.
Je ne crois pas qu’il soit juste de vous permettre de parler pour l’ensemble des travailleuses du sexe puisque, comme le mentionne Raymond, chaque expérience est unique.
Pour répondre à votre question : personnellement, je serais incapable d’éprouver du désir et du plaisir si je devais partager mon intimité avec plusieurs hommes par jour. Et c’est exactement pour cette raison-là que je ne le faisais pas. Qu’en est-il pour les autres femmes qui pratiquent ce métier? Je n’en sais rien mais une chose est certaine, c’est à chacune d’établir ses propres limites, selon ses besoins et ses valeurs et non pas selon ce que la société nous dicte.
Raymond :
Merci pour l’accueil. Je suis bien d’accord avec votre dernier message. On ne peut généraliser lorsqu’il est question de travail du sexe puisqu’il y a autant de réalités qu’il y a d’individus.
De mon côté, je crois que le désir implique d’avoir un choix, qu’il y ait un minimum de temps pour se connaître et faire ce choix.
En ce sens, l’escorte à domicile qui prend le temps de poser ses limites, d’exprimer ce qu’elle veut ou ne veut pas, qui a la possibilité de choisir ses clients ne vit pas la même chose que la prostituée sur le coin de la rue qui ne sait pas qui va l’embarquer et ce qui va se passer par la suite.
C’est là que l’on voit que la prostitution se joue sur un large spectre et qu’il est très difficile de généraliser pour l’ensemble de la prostitution.
Il est vrai que la pornographie n’est pas en lien direct avec le sujet traité qu’est la prostitution. Mais la prostitution est un monde très large. Il est difficile de parler de prostitution sans parler de la pornographie, de l’éducation sexuelle des jeunes, du lien entre consommation et prostitution pour certaines personnes…
Nous ne pouvons pas tenter de disséquer la prostitution et de faire abstraction de son environnement, de ses causes et de ses effets.
Merci pour ce témoignage sur la pornographie, même si ce n’est pas le sujet, car le lien entre prostitution et pornographie est certainement plus fort que ce que l’on veut bien en dire !
Le véritable problème de la pornographie est situé dans les messages véhiculés, qui deviennent de plus en plus accès sur la domination et sur la violence !
C’est un gymnastique sexuel hygiènique (à par certains types de films) dénuer de toute la partie affective et intellectuelle !
Cela fait d’énormes dégats pour nos jeunes qui nous comme je le disais ne reçoivent pas de véritable éducation sexuel basé sur le respect et le désir réciproque !
je pensais que le Canada était en avance pour ce qui concerne l’éducation sexuel ?
Avec une éducation à la sexualité porté par l’ensemble des profs des matières enseignées !
La Suède semble avoir en Europe un temps d’avance en la matière et bizarrement c’est ce pays qui à eu le courage de pénaliser les clientèlisme sans pénaliser les personnes prostituées !
Il y a certainement une corrélation, en plus ils ont presque un équilibre entre hommes et femmes au parlement suédois !
Je sais que le vieux fantasme qui veut faire croire que les personnes prostituées ne sont que des femmes qui adorent le sexe, voir nymphomanes, a la vie dure !
Ce qui me faire dire cela, c’est 70 ans d’expérience associative auprès des personnes, de recueil de leurs témoignages !
Ce sont l’étude des comportements humain et de la sexualité !
Ce que l’on pouvait faire croire au moyen âge ne tiens plus aujourd’hui, si l’on fait des analyses sérieuses !
Mais je sais que les vieux préjugés s’accrochent !
Je sais aussi que vous trouverez des personnes exceptionnellement qui prouverons le contraire !
Vous pouvez aussi comme le fait Mike, remettre en cause les compétences de la médecine et les études qui portent sur ce sujet !
Vous pouvez bien sur avoir des doutes sur notre expérience et sur notre sincérité, c’est votre droit !
Mais je vous pose la question, laissez vous entendre qu’une personne qui a entre 5 et 10 clients par jour peut être dans le désir ?
En dehors de rapports monnayés cela vous semble envisagable 5 à 10 hommes par jour ?
« Peut être allez vous m’éclairer sur le processuce que vous mettez en place pour vivre sans conséquences ces actes sexuels sans désirs sexuels ! »
Salut Jean-Louis,
L’extrait mentionnée ci-haut est tiré de tes écrits. Aurais-tu l’obligeance de m’expliquer ce qui te permet de déduire que les travailleuses du sexe, en général, n’éprouvent aucun désir pour leurs clients?
Pendant que j’écrivais le dernier commentaire, Bang! voilà un autre commentaire de vous et Raymond lollll
Avant, j’étais un grand consommateur de porno mais je préférais et encore aujourd’hui les scènes de lesbiennes. Pourquoi? C’est plus doux comme approche entre 2 femmes et plus « éducatif » sur côté de la sensualité/touché pour faire plaisir à ma futur partenaire. Même si c’est pas toujours comme ça(trop hard des fois). Je sais pas si comprenez ce que je veux dire.
Comme j’ai écris avant, l’industrie du porno change donc les films porno pour les couples(respect des 2) seront plus monnaie courante pour les jeunes et leur éducation sexuelle.
Disont que pas toutes les TDS ont des corps de Pornstar. :p Aujourd’hui, je sais plus ce qui m’allume ou pas donc recherche une femme avec un poid santé comme moi.
C’est plus fun de perdre des calories à 2 au besoin et de faire des positions sans se faire mal au dos ou avoir besoin d’un trapèze. 😉
Je pense que vous avez mal comprit mon commentaire. Le 60-75% sont des femmes sur des sites de Rencontres POUR trouvé l’âme soeur et non pas pour trouvé une TDS pour faire des « affaires » comme vous dites.
C’est pas le même contexte car ma gentillesse(TDS ou non) est aussi pour ces femmes qui ne sont pas TDS dans ce cas comme je viens de dire. Je ne suis pas en relation « d’affaire » mais comme un ami, une oreille pour elles.
J’imagine le % plus élevé chez les TDS mais les autres ne se sont pas tourné vers la prostitution pour autant malgré le mal qu’elle ont eu dans le passé(enfance). Cela n’excuse pas les hommes malade qui leurs ont fait du mal.
Oui, certaine se drogue pour oublier les abus d’enfance et d’autres se tourne vers la prostitution.. et se droguent/boivent pour oublier ce qu’elle font. Mais pas toutes comme vous le savez prennent ces chemins.
Même dans mon ancienne vie de client, j’étais gentil et respectueux avec mes TDS. Une femme reste une femme et j’était content qu’elle me fasse l’honneur d’être avec elle même si je payais. Oubliez pas, j’étais gros et sans confiance avec les femmes. Pour moi, elle m’ont aidé grandement.
Faire ce que tu veux avec le corp de l’autre QUAND ce n’est pas consentant n’est pas correct pour tous et toutes içi. Comme j’ai dit, c’est pas de l’esclavage qu’ont parle.
Je vais être plus claire sur ma comparaison avec l’alcool puisque vous vous êtes arrêté au premier niveau néfaste de l’alcoolique seulement:
– Combien de conducteur ivre tue chaque année d’autres personnes?
– Combien de parent ivre battent leur enfants à cause de la consommation abusive de l’alcool?
– Combien de père sous l’effet de l’alcool abuse sexuellement leurs enfant?
– Combien d’hommes ivre viole des femmes par année?
– Combien de femme furent violées à cause de la drogue du viole(GHB) dans leurs vin, bière car elle voulaient juste aller dans un bar pour s’amuser? Okay, une liqueur diète peux fonctionner mais c’est bizzare d’être comme ivre même pour la barmaid.quand elle n’as pas servie d’alcool à la cliente.
Donc on pourrait extrapoler que l’alcool est une des cause qui mène certaines à la prostitution ayant eu des abus sexuel dans leur enfance donc son abolision aussi devrait être fait en même temps.
De mémoire, je n’ai pas entendu parlé de morts en auto parce qu’un client conduissait et une TDS lui faissait une fellation en même temps. 😉
Pour moi et la loi du Canada, avoir des services sexuelles Consentante contre de l’argent est légale. Pour vous, ce ne l’est pas parce que …
« qualifié d’effraction corporel à caractère sexuel par la médecine, mais vous voulez rester sourd à ce genres d’arguments ! »
Ah oui cette chère médecine qui est le refuge scientifique pour les argumentation pouvant avoir plus de valeurs. Pourtant, les gay n’était pas « normale » à une époque pas si si si si loingtaine, n’est ce pas, pour cette même médecine que vous aimez bien utilisé comme argument?
Mes arguments ET vos arguements basés sur des statistiques ou notes scientifiques peuvent être contre dites et/ou manipuler à notre grè.
Même en étant ex-client, je ne pénaliserai par celles qui le font de façon consentante/sans trouble car certaines ne sont pas capable de gérer bien ce métier même en étant consentante. Je parle toujours de consentante.
On fait ce qui nous convient donc on a le métier que l’on veux. Sinon c’est à la personne d’endurer ou de changer de métier.
Je me permet d’intervenir sur la pornographie, Effectivement,, la pornographie fait partie de l’éducation des jeunes et, tout comme en France, le Québec n’a plus de lieux pour que les jeunes puissent discuter et réfléchir sur la sexualité. Le Ministère de l’Éducation demande aux enseignants de français et de mathématiques de trouver une façon d’aborder le sujet avec leurs élèves!!!
J’ai rencontré plusieurs femmes en thérapie, sexuellement traumatisé par tout ce qu’elles avaient fait étant jeune. La pornographie ayant été leur seul exemple en matière de sexualité, autant les garçons et les filles trouvaient normals de reproduire ce qu’ils voyaient. Les femmes en question en étaient venu à ne plus être capable de vivre leur sexualité, encore sous le choc de ce qu’elles se sont forcés à faire pensant qu’elles devaient l’apprendre pour devenir femme.
Ce qui m’attriste le plus, c’est que ces femmes sont âgés début vingtaine seulement et leur vie sexuelle est à rebâtir complêtement.
Pour répondre à vos deux dernières questions, l’étude de l’impacte du réglementarisme, que ce soit en Hollande, en Allemagne, en Espagne…
C’est que la réglementation est un appel d’air au réseau, au grand banditisme, le proxénète d’hier deviens un gentil homme d’affaire.
C’est encore plus l’explosion de la prostitution et de la traite !
Que cela ne fait en gros qu’empirer la situation des personnes prostituées !
Pour la pornographie, je ne dirais pas que je suis contre, des études sur le vécu des hardeuses et hardeurs mériteraient d’être faites, mais ce que je trouve plus grave c’est que la pornographie devient le modèle de sexualité pour nos jeunes, rien à opposer, l’éducation sexuel est un véritable scandale de part sa quasi inexistence du moins en France !
Pour les jeunes la sexualité c’est la pornographie et les garçons rêvent de reproduire ce qu’il voient !
Vous avez trouvé l’éveil sexuel auprès de personnes prostituées et j’en suis heureux pour vous, je vous souhaite encore plus de trouver l’amour et l’épanouissement sexuel avec une personne qui vivra la même aventure que vous !
Dans votre texte vous confirmez ce que nous nous employons à faire comprendre, c’est que l’on ne bascule pas dans la prostitution par hasard, nous trouvons la plupart du temps des raisons dans l’histoire des personnes, certes pas pour toutes, mais un trés large pourcentage. Vous annoncez 60 à 75%, nous pourrions sans hésiter aller encore plus loin !
Votre gentillesse fait que les personnes préfèrent avoir affaire à vous plutôt qu’a d’autres types de clients plus glauque, cela se comprend !
Vous avez bien raison les violences faites aux femmes ne concerne pas que les personnes prostituées, il suffit pour cela de lire les comptes rendus des associations qui travaillent sur le sujet !
En France cette année les violences faites aux femmes sont Grande Cause Nationale, la prostitution en fait partie, même si à mon avis c’est une violence faite au genre humain !
Je pense aussi comme vous, le témoignage d’Amélie est important et ok pour le « je fais ce que je veux de mon corps », mais pas du tout ok pour le « je fais ce que je fais ce que je veux du corps de l’autre » !
Car tout repose sur une question d’argent, celui ci a bien peu de limites, vous le savez bien !
Vous comparez notre raisonnement avec la prohibition de l’alcool, mais ce n’est pas comparable !
Comment comparez la consommation d’alcool avec la consommation d’êtres humains, c’est cela la marchandisation du corps humain contre lequel nous luttons.
L’alcool détruit le consommateur s’il en abuse, la prostitution détruit un être humain,, et il n’y a pas besoin d’abus pour cela !
Je vous le répète encore une fois, la violence de base dans la prostitution est intrinsèque à l’acte lui même, qualifié d’effraction corporel à caractère sexuel par la médecine, mais vous voulez rester sourd à ce genres d’arguments !
Beaucoup de clients comparent la prostitution à d’autres types de consommations, certains même allant comparer cela à un bon resto, avec l’entrée, la (fellation ?), le plat principale (pénétration vaginale ?) et le dessert (pénétration anale ?), répondant même pour l’un d’entre eux au journaliste qui lui demande s’il ne pense pas que la personne souffre et lui répondant que lorsqu’au restaurant il prend une entrecôte il ne se demande pas si le bœuf à souffert !
Je sais vous n’êtes pas de ceux la, c’était des français !
Est-ce que le problème des réseaux qui ‘explosent » ne veut pas dire que le profit et le risque sont plus grand à cause que la prostitution n’est pas totalement decriminalisé justement?
Dans un système ou le risque pour le client est moindre, le client préferait faire affaire avec une TDS dans les « normes » que de prendre une chance et ainsi être « forcé » d’aller voir des TDS qui sont justement forçé par des réseaux de traites. Ce que je,comme les abolos et les TDS d’ailleurs, n’approuvont pas.
On parle de prostitution entre 2 adultes consentant içi et pas d’esclavage sexuel.
La pornographie fait partie des types de TDS. C’est plus accepté dans notre société qu’il y 15-20 ans.
C’est vrai que le marché de la porno est pour les hommes(72%). Mais, les femmes(28%) est un secteur en augmentation d’où le besoin dans l’industrie de faire des films pour ce marché de plus en plus en demande. Exemple; les préliminaires sont plus longues. 😉
Donc, c’est 2 adultes Consentant qui sont « payés » pour le plaisir des autres. Les femmes sont payées plus que les hommes dans cette industrie. Est-ce que vous êtes contre la porno aussi?
Comme vous savez, je suis plus actif, depuis mon « éveil » sexuel avec des TDS, sur les réseaux de rencontres pour trouver l’amour de ma vie et finalement avoir une sexualité dites « régulières », fonder une famille….
Mais en parlant aux femmes de ces réseaux, plusieurs m’ont révélées qu’elles ont eu des hommes violent(psychologique, physique) dans leur vie. Elles avaient sentie que j’ai de l’empathie pour elles et celà leurs faissaient du bien d’en parler. J’ai une bonne oreille. Des fois, c’est elles qui m’écoutent.
Je suis navré et même surpris de dire que 60-75% d’entre elles on eu se genre d’ « homme malade » dans leurs vie(enfance, adulte). Des fois, c’est une fois et l’on quittée et des fois, c’est un proche. . Est-ce qu’elles détectent en moi quelques choses qui les poussent souvent à me contacter donc ce nombre élevé?
Pourtant ce ne sont pas des TDS, donc la violence est présente pour TOUTES les femmes dans notre société. Votre voisin peux présentement violenté sa femme mais c’est caché ou de façon surnoise.
Donc, oui les TDS on un risques de violence mais elle n’ont pas tout les outils pour se plaindre comme les autres femmes. C’est déjà dure comme ça pour une non-TDS de se plaindre donc pour une TDS….
Je suis content de voir Amélie de retour sur le blogue et donnée l’autre côté de la médaille du fait qu’on a droit de faire ce qu’on veux faire avec notre corp.
Etant un homme qui ne boie pas, si je commencerais une campagne de prohibition pour abolir la consommation d’alcool à cause des conséquences souvent grave sur la vie des gens? Combiens de personnes payent ce prix tous les jours?
Imaginer la réaction des personnes qui boivent avec modération? Pourquoi devrait-elles payé pour les autres? Pourtant combien de famille, vie déchiré à cause de l’alcool: un produit légale!
Mais non: la personne a le DROIT de boire mais doit faire face aux conséquences de ces gestes sur sa vie et celles des autres. C’est la même chose pour les TDS aussi.
Peut-ête c’est mon côté cynique ou le fait d’écouté trop de film de science-fiction où dans un futur proche, le droit des gens disparessait petit à petit en commençant par les moins équipé à se défendre(petit lobby) pour avoir une société éventuellement Big Brother. Vous même vous en voulez pas de ce genre de société.
Je fais attention avec ma santé mais ne touchez pas à ma bébé poutine piquante de chez Ashton!!!
N’y aurrait il pas un lien avec le sujet de la prostitution ?
Satistiques sur la cyber-pornographie
De nos jours, il y aurait près de 400 millions de pages pornographiques, sur près de 1,5 million de sites pornographiques.
Chaque seconde, plus de 3 millions $ sont dépensés sur Internet et plus de 28 000 inernautes visionnent de la pornographie.
Chaque jour, plus de 250 nouveaux sites pornographiques voient le jour.
12% des sites web seraient des sites pornographiques
25% des recherches sur le web seraient pour de la pornographie
35% des téléchargements sont de nature pornographique
72% des consommateurs de pornographie seraient des hommes
70% de l’achalandage pornographique a lieu durant la période de travail 9h-17h
Auteur : David Laplante, M.A.
Études Champs de spécialisation
Baccalauréat en histoire à l’Université de Sherbrooke
Certificat en sciences politiques à l’Université de Sherbrooke
Maîtrise en enseignement de l’histoire aux niveaux collégial et secondaire à l’Université de Sherbrooke Histoire de la sexualité
Histoire sociopolitique des États-Unis et du Canada
Régimes politiques contemporains
Une autre chose, vous nous dite que vous vous caché déjà, salon de massage, club libertin etc.
Voilà encore une tentative faite par les pros prostitution, laisser entendre que la prostitution et le libertinage c’est la même chose !
Que la prostitution est un choix sexuel comme un autre !
Je ne peux être en accord avec cette tentative de confusion, car être libertin c’est avoir une liberté dans sa sexualité, une non exclusivité de partenaire, mais le libertinage doit lui aussi reposer sur le désir mutuel des participants et participantes, si vous rentrez dans le jeu tout change et ce n’est plus du libertinage, mais simplement de la prostitution !
Toutes les différentes formes d’expression de la sexualité sont incomparable avec l’esprit qui anime la prostitution qui est le gain d’argent !
Vouloir comparer la pénibilité des métiers avec celle de l’activité prostitutionnelle me semble quelques peu tendancieuse !
C’est nier les particularités propre à la sexualité par rapport à toutes autres activités humaines !
Les implications entre vendre ou louer tout ou partie de son corps n’a pas les même conséquences pour l’individu (et la société) que de vendre du pain ou de travailler à la chaîne !
Es ce bien raisonnable de laisser entendre que par ce qu’il y a de plus en plus de personnes prostituées c’est que cette activité serait pas plus difficile qu’une autre ?
En effet depuis les années 90 il y a une forte augmentation de la prostitution tout particulièrement de la traite des êtres humains !
Avec une violence peut être jamais atteinte dans l’histoire !
Il y a une explosion des réseaux de prostitution depuis ces années là en Europe, avec de la traite qui provient des pays d’Europe de l’Est, d’Afrique et d’Amérique du Sud, la paupérisation global ne fait qu’empirer le phénomène et fait aussi que de plus en plus de jeune bascule vers ce choix, ou non choix cela dépend du point de vu de chacun !
Et puis un dernier détail, le lobby des associations réglementariste ou de personnes prostituées n’est pas innocente dans ce qui se passe, en effet les témoignage tel que le votre, ou des sites comme vous m’avez cité sont aussi une forme d’encouragement à la prostitution pour nos jeunes qui nous ne pouvons le nier, n’a d’autre éducation sexuel que la pornographie !
Je ne vous blâme pas, je comprends votre point de vue lorsque vous défendez votre condition et votre activité, mais il semble que nous n’ayons pas la même vision du monde et des rapports humains !
Dernier point pour aujourd’hui, certe l’église à encourager voir participé à son développement à une époque, mais ce n’était pas pour protéger les femmes des viols, mais plutôt pour contrer les risques liés au libertinage qui remettez plus gravement en cause le mariage et les bonnes moeurs de l’époque !
La prostitution n’est pas à mon avis la raison d’un besoin naturel, mais la conséquence de nos sociétés patriarcales et machistes qui depuis des millénaires se sont emparées du corps des femmes pour les mettres à disposition de la sexualité des hommes !
Mais rien n’empêche le respect que je vous porte !
Jean louis
Je tiens à vous témoigner tout mon respect même si nos opinion sont pour la plupart opposés !
Dans notre association les personnes prostituées ne sont pas jugées, ni même leur activité !
Nous sommes à leur côté sans pour autant ni favorisé ni empêcher cette activité, nous ne sommes pas dans une dimension de santé communautaire mais de rencontre sans leur demandé de quitter la prostitution, nous les considérons avant tout comme des adultes responsables.
Si elles le manifeste nous les accompagnons vers un autre avenir !
Nous comprenons le poid du jugement trés négatif que pose la société sur vous et votre activité, nous somme conscient que c’est injuste et source de souffrance !
Nous militons contre la pénalisation des personnes prostituées et nous travaillons aussi au changement de regard porté par la société, mais dans un même temps nous militons pour l’interdiction du clientèlisme, car nous considérons que la sexualité et le corps humain doit rester en dehors du champ du marché !
Nous faisons preuve de cohérance, considérant que le client est toujours porteur de violence nous ne pouvons le laisser impunément en dehors de la réflexion et que toute violence doit être interdite !
Je sais vous aller me dire que la grande majorité ne sont pas violent !
Peut être allez vous m’éclairer sur le processuce que vous mettez en place pour vivre sans conséquences ces actes sexuels sans désirs sexuels !
Ce que nous pensons des conséquences de ces actes est confirmé par plusieurs études et surtout pas le nombre de témoignages que nous receuillons depuis plus de 70 ans !
Cela n’a rien à voir avec des histoires d’ immoralité ou de débauche mais de respect de l’intègrite et de la dignité humaine.
La défense de la prostitution par les personnes prostituées en activité et bien connu et s’explique !
Nous sommes en contact avec d’ex qui ont revendiqué à l’époque tpout particulièrement dans les années 70 en France, aujourd’hui le discourt est totalement inversé et elles expliques clairement ce qui les faisaient agir à l’époque !
Votre remarque sur le fait que la sexualité est un droit, c’est trés interessant, la sexualité est elle un droit, ou bien es ce la liberté sexuelle qui est un droit ?
La sexualité comme un droit implique que les sociétés doivent effectivement fournir à chacun qui le désir des personnes à disposition de ce droit, et donc l’esclavage étant abolit il reste la prostitution !
Personnelement je ne percoit pas la sexualité comme un droit mais le droit étant d’avoir une liberté de choix d’avoir une sexualité, qu’elle soit débridé ou non !
A partir du moment ou celle ci est vécu dans le désir sexuel partagé !
bien à vous
Jean louis
Il est évident que les abolitionnistes et les lobby pro-prostitution ont des vues et des finalités très différentes.
Malgré ces différences extrêmes, si l’instant de gagner des étapes communes, nous pouvions tous faire un lobby commun pour décriminaliser la prostituée, offrir des outils et le soutien nécessaire pour les personnes les plus vulnérables, alors nous aurions socialement fait un grand pas.
Présentement, les médias se servent des abolitionnistes et des pro-prostitution pour être livré en pature à leur public en offrant de faux débats de 22 minutes en partant avec des questions telles que: Êtes-vous pour ou contre la légalisation de la prostitution? Ce faisant, les médias nous écartent tous des vrais questions et des vrais étapes à franchir.
Et ces faux débats alimentent les politiciens à faire plus de répression sur les personnes les plus vulnérables.
Diviser pour régner. Les médias ont compris le succès de cette recette en polarisant les différences des 2 clans et en ne mettant la lumière que sur celles-ci.
Franchissons ensemble ces premières étapes et ensuite nous nous diviserons pour présenter nos positions divergentes.
D’accord pour des consensus et effectivement il y a des degrés divers de contrainte et de violence dans le système prostitutionnel !
Il est indéniable que les personnes victimes de la traite, enlevées, violées, vendues plusieurs fois, subissent des violences extrêmes !
Mais nous ne pouvons parler comme vous nous le soumettez d’un monde sans victime de la prostitution, car ce serait laisser entendre comme le fond les lobby pro prostitution qu’il y à une mauvaise prostitution et par la même une bonne prostitution !
pour nous toute personne basculant dans le système va subir la violence des actes sexuels non désirés !
Il y a d’autres violences ou nous pouvons faire des distinctions, dans les viols, dans les violences conjugales, pourtant ces types de violences sont condamnées, ce sont les peines qui sont adaptées aux différents degrés de violence.
Pour nous une violence reste une violence !
Vous savez plusieurs personnes que nous avons accompagnées nous ont témoigné qu’elles avaient appréciez la clarté de nos position et notre vision de société, ce qui n’est pas toujours le cas des associations de santé communautaire !
Pour ce qui est des associations qui osent affirmer qu’il y aurait 90% des personnes prostituées qui serait dans une dimension de libre choix, soit c’est de la mauvaise fois ou de la profonde méconnaissance !
Je penche plutôt pour de la mauvaise fois !!!!!!!
De plus en plus la clientèle change, des hommes, des femmes, des couples font appel à nous. De plus en plus d’homme offre leur service sexuelle aux femmes, ça commence c’est déjà sur le net. Tout est en train de changer.
Qu’on nous tape dessus, en nous réprimant… on va juste se cacher encore plus, parfois se mettre encore plus en danger. Mais on se cache déjà on est déjà dans cette foutu répression, mais il y a de la tolérance pour les salons de massage, les clubs de danseuse, même les clubs échangiste.
À l’époque de Jeanne d’Arc, si je me fie à l’édition du larousse qui parle de la vie de ces gens à cette époque. L’église même avait accepter les maisons closes… à cette époque il y avait trop de viol envers les femmes. Et comme on devait marier les jeunes filles vierge, ça causait un sérieux problème pour être capable de les marier, les hommes n’en voulais plus. Alors l’église acceptait et même pouvais suggéré d’aller d’en ces endroits pour sauver les jeunes filles.
Là je suis pas en train de dire que les TDS se font violer à chaque client… svp ne me mettez pas sa dans la bouche. Quand je dis non ou que je suis pas confortable dans une position le client arrête et reste à l’écoute. Un viol t’as beau dire non… que ça se passe pareille. Ça rien à voir.
Oui il y a plusieurs façon d’avoir une sexualité on peu même la faire toute seule. Mais ça l’air que certaine personne trouve que c’est mieux à deux.
À quand justement reconnaître les professeurs sexuelle. Il y a déjà beaucoup, avec les sexologues, il y a même l’approche sexocorporelle, les publications, les théories. Il y a même des cours de sexe tantrique, dont je me passionne en ce moment.
Même avec tout ça… il reste qu’on a se besoin d’échanger dans la sexualité, si on a pas de partenaire… on se trouve un partenaire de remplacement.
On y fait des revues sur les travailleuses du sexe sur la qualité du service obtenue, un peu comme avec les restaurants. Alors on se fait critiquer sur le service, l’attitude, l’apparence physique, etc.
Et tu sais ce qui en ressort de tout ça, surtout avec l’attitude, si l’a fille aime pas ce qu’elle fait, et que le client en témoigne, les clients qui ne sont pas des agresseurs, il ne sont pas intéressé d’aller voir une fille que ça ne lui tente pas. Y a dès choses qu’on ne peut pas cacher. Je crois même que ces forums à la basse on été créé car beaucoup d’homme avait le sentiment de se faire avoir par certaine fille. La fille en faisait le moins possible, se dépéchait… et dès que le client avait jouit elle le mettais dehors. Avec l’offre et la demande… je peux te dire que les clients eux non plus n’en veulent pas des filles qui ne sont pas heureuse dans le travail. Au prix qui paye, ils souhaite avoir du plaisir. Si on fait trop de client par jour et qu’on est fatigué, ça va se savoir sur le net… si on est drogué… ça va se savoir sur le net. Tout fini par ce savoir et c’est pas dans notre intérêt d’être tout croche. Les clients n’en veulent pas non plus.
Qu’est ce que ça fait, c’est que c’est en train de créé une nouvelle génération de travailleuse du sexe. En autant que tout le monde respecte ses propres limites. Si tu veux pas faire de service complet tu devient masseuse, si tu veux pas masser tu peux faire de la domination, … remarque qu’il y a tellement d’autre profession… pourquoi choisir le travail du sexe? Il y avait une bonne répartie qui avait été dit dans le film de Jean-Michel Carré sur les travailleuses du sexe. Une TDS disait… on devient pas gardienne d’enfant si on aime pas les enfants. On devient pas Travailleuses du sexe si on aime pas les hommes… et moi je rajouterais (le sexe et le contact humain).
Je lisais le texte sur les blogueurs, de branchez-vous à 10$ de l’heure, qu’il parlait d’exploitation. À 160 $ de l’heure est ce que je peux encore parler d’exploitation?
C’est drôle j’ai des clients qui me disent que leur vie à changé depuis qu’il me fréquente, que leur confiance en eux à augmenté. Je crois qu’on peut faire beaucoup de bien à la société. Et à voir comment mes clients se sente après une séance, je sais que je leur fait du bien.
Si tout le monde n’avais pas autant de réticence avec les sexes, qu’il y avait des cours pour ça. et que les gens y allait. sexologue compris… mais dès fois on a besoin de se faire montrer comment toucher… et certaine femme on fermé la porte à toute sexualité car elle n’y trouve pas de plaisir. Mais elle ce qu’elle savent comment ce donner du plaisir et montrer a l’autre comme leur en donner. et vice et versa, la communication prime.
Il y a beaucoup de nos clients que leur femme ne sont pas porter vers le sexe… on va tout de même pas forcer ces femme à avoir des relations sexuelle si elle ne le désire pas??? Et on va pas non plus leur conseiller de les quitter après 20 ans de mariage à cause qu’il n’y a plus de sexe dans le couple? Est ce qu’on quitte un partenaire à cause qu’il n’y a plus de sexe au sein du couple?
hihihihi moi oui en tout cas, quand j’ai plus envie de faire l’amour avec mon chum je le quitte. Mais certain couple au Québec reste ensemble même si la partie sexe est déficiente. Parfois une travailleuse du sexe coûte moins cher qu’un divorce.
Je suis majoritairement d’accord avec vous. À quelques nuances près.
Les points sur lesquels je suis d’accord avec vous:
Vous existez. Répression, prohibition et vous criminalisez ne sont pas des actions socialement acceptables.
Les points sur lesquels je suis d’accord avec vous mais où les abolitionnistes ne seront pas contents que je vous appuie:
– Vous ne demandez pas nécessairement à être sauvé. Ce point est important. En tant qu’intervenant, je suis en réduction des méfaits. J’aide la personne qui vit une difficulté à réduire les conséquences des choses nocives pour elle. Une bonne intervention nécessite le consentement de la personne que l’on veut aider. Je ne peux pas intervenir en fonction de mes valeurs, mais en accord avec les valeurs de la personne aidée, même si ces valeurs pourraient être différentes des miennes. C’est avec une telle philosophie que j’ai pu intervenir dans différents milieux de vie totalement différents les uns des autres. La seule exception à cette philosophie c’est lorsque la personne devient dangereuse pour elle même ou pour son entourage, ce qui n’est pas le cas quand on parle de prostitution, mais qui pourrait l’être si on parle de suicide, violence…
– Vous existez parce qu’il existe un besoin dans la société. Le besoin est réel et est présent. Est-ce que le besoin d’une client de la prostitution pourrait être changé? Possiblement, mais cela nécessite beaucoup d’éducation et de sensibilisation. Avec toutes les coupures que le Ministère de l’Éducation a faites avec les différents cours permettant de parler de sexualité ou de notre relation aux autres, on est encore très loin d’en arriver à pouvoir changer des choses sur ce point.
– Criminaliser les clients ne nous mène nulle part. Je suis d’accord sur ce point. Si demain matin notre société criminalisait tous les clients et les faisaient disparaître instantannément, qu’arriverait-il à mes prostituées sur le coin de la rue? Crise totale. On détruit le mode de vie des prostituées vulnérables sur le coin de la rue mais on n’a rien à leur offrir. Criminaliser les clients est aussi inacceptable que d’augmenter la répression et la présence policière. Même pire. Et il y a une question de justice. Puisque nous savons tout les deux que dans les clients de la prostitution, il y a des politiciens et de grands richissimes, va-t-il y avoir une justice à 2 vitesses? Va-t-on arrêter les politiciens et les grands de ce monde ou seulement les petits clients qui vont avec les prostituées sur le coin de la rue?
Les nuances où je dois garder une réserve:
– La prostitution existera toujours. Je ne prends pas de position sur ce point. »Toujours » est un bien grand mot et une intervention sociale adéquate ne peut pas partir avec des affirmations qui nous obligent dans le temps. C’est comme pour le rétrablissement, une journée à la fois et on verra où l’on est rendu demain. La prostitution existe aujourd’hui. Il faut se demander comment nous allons agir en tant que société.
Un point que vous n’avez pas mentionné clairement, mais que je pense pouvoir lire entre les lignes lorsque vous demandez le droit de travailler. Si cela exige la légalisation de la prostitution, je suis obligé de mentionner que sur ce point ni la société, ni nos politiciens, ne sont pas rendus là. Cela demande des préalables sociaux importants pour éviter de marginaliser encore plus les prostituées sur le coin de la rue. Tant que les politiciens ne s’engagent pas à soutenir les préalables néessaires à la légalisation de la prostitution, je ne pourrais pas soutenir cette position.
Un de ces préalables pour le soutien des personnes les plus vulnérables est l’ouverture de site d’injections supervisées. Le gouvernement du Québec de Jean Charest et son nouveau ministre de la Santé, M. Bolduc, ont reculé devant l’ouverture prévu d’un site d’injections supervisées à Montréal. Le gouvernement canadien de Stephen Harper est allé en cour pour faire fermer le seul site d’injections supervisées en Amérique du Nord. Même si la cour n’a pas donné raison à Stephen Harper, son gouvernement est allé en appel pour faire renverser cette décision!
J’espère que, malgré certaines différences dans la finalité, que les principaux acteurs intéressés par le débat sur la prostitution seront capables de s’unir et de se mobiliser pour faire avancer la cause et gagner les préalables nécessaires et essentiels pour soutenir les personnes les plus vulnérables.
Commençons par accepter qu’on existe et qu’on existera toujours au lieu de faire de la répression ou même de la prohibition, en nous criminalisant … pis c’est pas non plus une solution de criminaliser nos client comme des groupes abolitionniste propose. C’est pas du tout ce que les travailleuse et travailleur du sexe on en tête. On souhaite avoir le droit de travailler en paix.
Acceptez nous!!! Commençons par ça! Accepter qu’on existe et qu’on est pas des rebuts de société. On travail, l’argent on ne la vole pas. Si on existe c’est qu’il y a un besoin dans la société, on comble un besoin. Le besoin d’être aimé, touché, caressé et avoir un plaisir sexuelle avec un autre être humain. On demande pas nécessairement d’être sauvé mais d’avoir le droit de travailler et d’avoir de bonne condition de travail.
Sauver celle qui on envie d’être sauvé! Mais laisser les autres tranquille.
Bienvenue pour votre retour sur le site. Je suis content d’avoir votre présence dans le débat. Votre présence est appréciée parce que vous représentez une polarité importante de notre société.
Je suis parfaitement d’accord avec vous quand vous réclamez des droits et la sécurité pour les personnes qui se prostituent. La société a besoin de changement majeur pour redonner dignité à toutes les personnes qui la composent.
Malheureusement, nos politiciens ont beaucoup de difficultés à poser des gestes concrets pour augmenter la sécurité des personnes qui se prostituent. Nous n’avons qu’à regarder ce qui s’est passé dernièrement dans Hochelaga-Maisonneuve. Face aux plaintes des citoyens en regard avec la prostitution de rue, la seule action posée a été de proposer le déménagement du poste de police dans le secteur chaud et d’augmenter la présence policière pour « tasser » les filles plus loin.
Malgré que nous demandons des services d’accompagnement depuis belle lurette, malgré toutes les tables de tergiversation et les rapports qui ont été déposés pour soutenir les filles et les considérer comme des citoyennes à part entière qui ont des droits et des besoins, on se limite encore et encore à la répression.
Je suis aussi d’accord avec vous quand vous parlez des aberrations de Stephen Harper et de son gouvernement. M. Harper semble s’opposer à tout ce qui serait socialement acceptable.
J’espère que nous pourrons, avec les autres participants de ce billet, pouvoir en arriver à trouver des actions communes qui seront positives pour l’aide et le soutien aux personnes qui ont besoin d’aide.
Je suis convaincu que, malgré les différences dans la finalité qui puissent exister dans certaines polarités des participants, nous avons tous un certains nombres d’affinités importantes qui nous permettraient de pouvoir mobiliser nos discours et de faire pression sur nos gouvernements pour débuter des actions concrètes et positives.
Ah oui j’oubliais… en ce moment ça arrive parfois, heureusement ce n’est légion… il y a des Travailleuses et travailleurs du sexe qui se font agressé par des mauvais clients… des agresseurs, voleur et violeur, même meurtrier… plusieurs ont peur de les dénoncer… De peur que la loi se retourne contre elles. Déjà que c’est pas facile de vivre une agression et de porter plainte, imaginer en plus qu’on a un statu qui n’est pas reconnu et encore mieux qui est méprisé. Ça nous fait deux poids de plus sur les épaules.
Bon dieu!!! Faite en sorte qu’il y ai du changement. C’est pas normal de nous garder dans des conditions de peur comme ça. Faite en sort qu’on ai plus de droit et accès à plus de sécurité, au lieu de continuer à nous criminaliser. Comme c’est là les agresseurs font la tourné des filles. Je crois pas que ça soit bien mieux de les laisser en circulation comme ça.
Accordez nous plus de valeur à vos yeux. C’est pas pour rien que je n’emploie pas le mot pute. Je crois qu’il n’y a pas pire insulte pour diminuer quelqu’un. Déjà en employant les mots travail et sexe. On redonne de la dignité à ces hommes et femme qui on choisi une pratique peu conventionnel, mais tout de même qui existe depuis plusieurs centaine d’année!
Je sympathise avec toi Chloé, ce métier n’est de toute évidence pas fait pour tout le monde. Comme je ne serais pas capable d’être Médecin et de faire des opérations à coeur ouvert ou même dès que je vois une opération à la télé, ou on a à ouvrir un corps pour faire une intervention, je suis incapable de regarder la télé. Il y a des choses qu’on est pas capable de faire … alors on ne le fais pas. Faut se respecter sinon qui le ferait. Ça commence par soi-même.
Mais de là à dire que toute les Travailleuses du sexe n’aime pas leur métier, ou ce qu’elle font il y a tout un écart qui nous sépare. On est plusieurs à y travailler dans le métier, juste sur annonce123, on voit bien que je ne suis pas toute seule. Et pour bien d’entre nous ce n’est pas de faire la job qui est dure. C’est le mépris de la société envers nous qui est le plus dure à géré et on a tendance à s’isoler. Sinon on se dévoile qu’a des gens en qui en a confiance.
Avec le projet de loi de Harper qu’il veut faire resserrer les lois autours des maisons de débauche. C’est carrément un non sens. Eux parle de débauche… maison de débauche… comme ça le mot est tellement dégueulasse qu’on a envie de toute nous sauver nos pauvres femme dépravé victimes des envies sexuelle des hommes. … j’ai rarement vue des victimes à 160$ de l’heure. Câline on peu tu s’entendre qu’on est un être humain qui fait l’amour à un autre être humain. Moi je considère que c’est plutôt des maisons d’amour qu’on possède! Un lieu ou il fait bon pour nous de recevoir nos clients. … et nos clients son composé d’homme seule, de femme seule et de couple.
Tout le monde à le droit à une sexualité. Quand on ne la trouve pas à la maison et qu’on a peut-être pas envie de séduire et de demander à des gens qui n’en on pas envie, parce qu’il aurait peur que les gens les juges pour leur pratique sexuelle. Certaine personne se retourne vers des spécialistes de la chose. Nous on a pas décidé de faire une vie de chasteté.
À voir le nombre de travailleuse du sexe qu’il y a dans les journaux et sur internet… ça doit pas être si pire que ça comme travail. Je le sais je suis une de celle là.
Mais quand on aime pas le métier et qu’il n’est pas pour vous de grâce lâcher le.
Amélie Jolie, travailleuse du sexe depuis 4 ans.
Membre de l’union des TDS du Québec
Il faut trouver des consensus dans lesquels nous pourrons tous avancer et faire poids commun.
Le premier consensus possible est de demander et d’exiger la dépénalisation des prostituées. Si nous pouvions tous nous concentrer sur ce point et le gagner, par la suite, les différents partis en cause se diviseront sur la continuité. Mais au moins nous aurons fait un pas en avant, tous dans la même direction.
Un point que je vous propose pour gagner plus de sympathie populaire et de soutien à votre cause. Sans en changer votre finalité, il faut gagner les premières étapes. Vous inscrivez comme revendications des programmes de luttes contre la prostitution. En marquant contre la prostitution, vous faites réagir une partie de la population qui ne pourra pas vous endosser. De plus, est-ce qu’une prostituée pourrait penser que contre la prostitution c’est aussi contre elle que la demande est faite? Je vous proposerais une langage plus universelle du style: des programmes de soutien aux victimes de prostitution. Personne ne pourra être contre ou s’opposer à une telle formulation. Pour votre association, vous savez que les victimes de prostitution sont toutes les femmes. Pour d’autres association, les victimes ne représenteront peut-être que 10% des prostituées. Indépendamment de la définition qui pourra varier d’un organisme à l’autre, vous aurez un soutien de tous et une plus grande facilité à convaincre les politiciens d’investir dans ces programmes.
Autre appellation qui vous marginalise et qui empêche beaucoup de citoyens à adhérer à votre cause, telle que formulé, quand vous dites, un monde sans prostitution. Encore une fois, si vous parliez d’un monde sans victimes de prostitution, plus personne ne pourrait s’opposer à vos demandes et à votre présentation.
En ayant plus d’alliés et moins de résistance, au fur et à mesure que vous gagnerez certaines étapes, à ce moment-là vous pourrez durcir vos positions et en présenter un peu plus,
C’est le même principe que l’intervention. On aide la personne à faire un pas à la fois, une journée à la fois. Souvent de regarder trop loin peut étourdir la personne en cheminement.
En parlant avec les femmes sur les sites de rencontres, c’est souvent des hommes de 40,50+ ans qui pensent comme les « jeunes » comme vous dites. Mais, ils espèrent avoir des relations gratuites ou pour le prix d’un souper!
Je ne suis pas pour l’esclavage mais pour la liberté de faire ce que l’on veut avec notre corp. C’est ça être responsable de nos actes. Je sais, certaines n’ont pas le choix donc c’est de l’esclavage et je suis contre ça.
Je ne boie pas mais je n’était pas « dedans » comme on dit surtout la dernière fois. J’ai décidé de penser avec mon gros « cerveau » le plus longtemps possible.
Mon ex-amie m’as dites une fois qu’elle avait baiser avec un des ces amis mais qu’elle avait comme sortie de son corp. Elle venait de casser avec son chum du temps et elle recherchais de la chaleur humaine d’un homme.
Et pourquoi on ne pourrais pas donnée le droit a une TDS de refusé un client? Certaines veulent y trouvé un plaisir et le client en sera encore plus satisfait de sa rencontre.
Le cauchemard de l’un est le rêve de l’autre. 😉
En vous lisant(les contre), j’ai l’impression que toutes les TDS sont des femmes qui ne peuvent pas prendre de décision par elle même, que c’est de la viande pour les hommes, des esclaves sexuelles …
Ce monde est loin loin loin d’être parfait mais j’ai une approche face à ça qui est différente. Comment: il faudrait avoir du Respect dans le monde et surtout dans ce milieu?
Et ça commence par comment les hommes devrait traiter les femmes(TDS ou pas) tout en les laissant prendre des décisions par elle-même et faire leur erreurs.
Je ne vois pas de contracdiction en passant que celà devrait être un emploi comme les autres.
Si elle travaille pour une agence qui demande trop d’elle, elle peux changer d’agence qui sera l’attirée par de meilleur condition(limite de client par jour). C’est la même chose pour le chauffeur de taxi. Le libre choix de travailler ou l’on veux.
J’ai même eu une escorte, en agence, qui a refusé de commun accord car je voulais prendre 1h30 et elle aimait plus le 0h30 et 1h au gros max. Sa marge de profit est meilleur pour 30 min versus 1 heure. Les autres n’était pas contre 1h30+.
Et même si je n’aime pas les syndicats au départ, étant un emploi reconnu, elle aurait le droit de se syndiquer au besoin et la protection des normes du travail.
Et son meilleur choix reste aussi d’être indépendante si la gestion est pas un trouble pour elle. C’est plus de profit mais moins de protection. Si elle filtre ses clients comme certaines le font, le risque est moindre.
Mon ex-amie c’est fait attaqué et elle travaillais pour une agence donc le risque de poigner un client violent/saoul reste là: agence ou pas.
C’est dans la condition d’être dans un système libre et décriminalisé pour les TDS, clients et … agences.
Mike,
Nous sommes en accord pour ce qui est de ne pas devenir des sociétés à la Big Brother, je suis aussi pour ne pas infantiliser les gens, je suis aussi pour une responsabilité individuelle !
Mais dans le cas de la prostitution c’est différent, le consentement d’une personne à sa propre exploitation, ou à sa propre atteinte à son intègrité ne fait pas que d’autres soient autorisés à les exploités ou à porter atteinte à leur intègrité !
Pour l’esclavage ce n’est pas par ce que certains préfereraient être esclave que chômeur que cela autorise des gens à devenir esclavagiste !
Ce n’est pas parce que quelqu’un animé par une pulsion de mort, consent à sa propre mort que cela autorise un autre à l’assassiner !
la question essentiel est de se positionner sur : avoir des relations sexuelles avec une personnes sans désirs sexuels est il violent ?
Bien peu de personne veulent ce poser la question car c’est une remise en cause de nos fonctionnements qui dépasse largement la prostitution, mais aborde nos relations aux autres et la qualité de ses relations !
La véritable révolution sexuelle réside certainement dans l’institution d’une base commune à la sexualité qui reposerait sur la réciprocité du désir sexuel !
Le système prostitutionnel perdure depuis des millénaires car aucune société ne veut faire l’analyse en profondeur de la sexualité et de nos rapport aux autres !
vous me parlez justement de nos vision respective du futur, vous dite que nous sommes des rêveurs, vous comprendrez bien que pour moi votre rêve est un cauchemard !
Il suffit d’étudier les conséquence du choix réglementariste en Europe !
Je peux vous parlez de ce qui se passe en Catalogne qui a légalisé la prostitution et du même temps légalisé le proxénétisme !
Il y a aujourd’hui en Espagne entre 900 et 950 clubs dit de charme ou Puticlub, 9500 à 10000 personnes prostituées dans ces lieux qui proviennent des pays de Est, d’Amérique du Sud et d’Afrique. Ce sont 300 000 à 400 000 personnes prostituées en espagne.
La Jonquera juste à notre frontière est un lieu trés connu des prostitueurs francais. un des plus important annonce environ 500 clients par jour pour une centaines de jeunes femmes. Ce sont 10 à 15 milles clients prostitueurs par mois, pouvez vous imaginer ce que vivent ces jeunes femmes qui subissent volontairement ou pas les demandes de 100 à 150 clients par mois, vous pensez que cette situation est humaine, que cette situation puisse se vivre sans conséquences et qu’il suffit que ces personnes soient consentante pour que les clients se dédouane de toute analyse de leur pratique ?
70% de ces clients sont des français, entre autres nos jeunes vont dés que possible vivre l’aventure à la Jonquera !
Pourquoi ?
Parce que les amants français sont les meilleurs du Monde ?
En premier lieu comme je l’ai déjà dit , la société marchande incite à des comportements consuméristes, comportements centrés sur l’égo et laissant croire au fantasme qu’il n’y a pas de limite aux désirs !
Que nous disent nos jeunes :
Que faire appel aux personnes prostituées découle principalement de quatres éléments :
1) ils sont libérés du temps de la séduction, les préliminaires non sexuels sont réduits, voir inexistants !
2) ils sont libre de tout engagement !
3) ils ont une diversité de partenaire possible, notion de choix multiple !
4) ils ont des partenaires disposés à subir leurs fantasmes !
Je penses que nous pourrions ajouter une 5ème raison majeur, c’est la possibilité de choisir une « partenaire » qui dans une situation non monnayée leur semblerait inaccessible !
Vous exposez votre interrogation face à votre expérience où vous avez semble t’il comblé de plaisir des partenaires qui ne vous ont pas rendu la pareil, certe pas d’angélisme sur les femmes, elles savent aussi être égoiste !
Ceci dit, il n’y a pas eu réciprocité dans le plaisir, mais n’y a t’il pas eu réciprocité dans le désir sexuel ?
Lorsque vous avez porter vos partenaires dans le plaisir n’avez pas prit de plaisir ?
Vous n’avez pas du vous coupez de vous même pour ne pas ressentir ce qui se passé ?
Vous n’avez pas du boire pour ne pas ressentir la situation ?
vous avez simplement été frustré de ne pas avoir eu l’attention de vos partenaires.
Ceci n’est pas comparable avec les témoignages et les études qui ont été menés sur les conséquences de la prostitution et de la sommes considérables d’actes sexuels non désirés.
En effet les personnes prostituées pour la plupart d’entres elles s’anesthésies par différent moyen pour supporter ce vécu, le processuce de décorporalisation étant un des moyen les plus puissant et le plus invisible !
A mon avis là où nous ne savons pas encore faire, c’est de créer des groupes de parole, des groupes de travail pour les clients prostitueurs.
il y a pour certains clients une part d’addiction et il faut un véritable travail pour s’en libérer.
Retrouver de l’estime de soi, retrouver confiance en soi pour retrouver le désir de relations non monnayées !
Mais la prévention, l’accompagnement de certains clients ne résoudra pas la globalité du clientèlisme et pourquoi les clients s’interrogeraient ils s’il n’y a pas d’interdit et une explication de cet interdit !
Bien à vous
Jean louis
je me permet de vous soumettre un souhait.
Vous qui défendais les causes des personnes vulnérables, je voulais vous proposer de mettre sur votre site une bannière concernant une jeune française victime d’une profonde injustice.
Elle est emprisonnée depuis 5 ans au Mexique et nous cherchons par tous les moyen à faire connaître cette affaire, je sais que le Canada a plus d’influence sur le gouvernement Mexicain que la France, des citoyens et citoyenne canadienne commence à manifester leur soutien à Florence, pouvez vous faire de même !
Excusez moi de parler de cette affaire sur ce forum !
Merci
Jean Louis
Je suis bien en accord avec vos propositions, soutenir les personnes vulnérables est bien entendu une demande que nous avons en tant qu’abolitionniste.
Sans victimisation excessive !
Pour nous il est essentiel de commencer par dépénaliser les personnes prostituées, pénaliser les personnes est contraire à la convention de 49, distribuer des amendes qui peuvent aller au delà des 3000 € pour racolage c’st ancré un peu plus les personnes dans la prostitution et c’est nié la condition de victime !
je ne peux pas dire grand chose sur l’ouverture de sites d’injections, je ne maîtrise pas ce sujet et je ne connais pas les conséquences de l’ouverture ou non de ces centres.
En accord aussi avec votre demande de plus de travailleurs de rue, un soutien important aux associations qui travaillent auprès des publics vulnérables !
Je vous met des liens pour que vous preniez connaisance des 10 propositions que nous faisons à notre gouvernement !
C’est positif de travailler sur les conséquences, mais ne pas oublier de travailler sur les causes !
Tu mentionnes que de se prostituer devrait être un emploi comme les autres et que les femmes ne devraient pas être obligé d’avoir 50 clients par jour et qu’elles ne sont pas des poubelles à spermes.
Là, il y a une petite contradiction dans ce que tu nous proposes que je me dois de souligner. Si je suis un chauffeur de taxi et que j’ai été employé pour faire une journée de 8 heures, mon patron n’accepterait pas que je commence à choisir mes clients et que je refuse les petites courses. Il va me dire que si je veux garder mon emploi, je dois prendre tous les clients. Même chose pour tous les emplois. Il arrive des matins qu’on voudrait ne pas être là ou faire son difficile. Mais quand on a un travail, il faut le faire.
Si se prostituer est un travail comme un autre, son patron peut lui dire qu’elle va faire un quart de travail de 8 heures. Comme le chauffeur de taxi. Si se prostituer est un travail comme les autres, son patron peut lui dire qu’il faut augmenter la cadence et qu’il faut atteindre 20 clients par jour…
La prostitution ne peut pas être un emploi comme un autre. Il ne peut y avoir un patron qui exige des rendements.
Si on suit votre raisonnement pour la prostituée qui choisit ses clients, qui choisit le nombre de client qu’elle veut avoir… le plus que vous pourriez suggérer est que la prostituée soit une travailleuse autonome. Donc elle travaille seule, sans protection, sans bordel organisé.
Quand je parle de respect, je parle d’une TDS qui n’est pas forçée d’avoir 50 clients par jours. C’est pas des poubelles à sperme mais des Femmes avec des émotions!
Exemple: Prenez une escorte indépendante qui demande $120/heure. Après les frais divers(publicité, chambre..), il peut lui resté $75-100. Donc, si elle a 1-2 clients par jours(4-5 jours/semaine), c’est « payant » pour elle. Je parle du prix local. En France, c’est peut-être plus mais relatif au coût de la vie la bas.
Là, vous allez me dire qu’elle a peut-être des problèmes de consommation donc elle a besoin de plus d’argent pour vivre. Je suis en partie empatique mais c’est une question de responsabilité individuelle et des conséquences de nos gestes aussi.
C’est comme dire qu’une personne qui vit au dessus de ses moyens doit ne pas être responsable de sa faillite, un jouer qui perd tout ou une personne avec un surplus de poids doit ne pas être responsable de sa santé.
Dans les 4 cas, il y a de l’aide pour la consommation, pour se faire un budget ou comment faire une diète.
Étant un ancien obèse il y a plus d’un 1 an, j’ai du faire un choix santé pour MOI et être responsable de ma « consommation » de nourriture. D’accord, je l’ai fait par MOI-même sans suivi médical et je suis bien mieux maintenant.
Mon point est que je suis pour la liberté et non pour une société Big Brother qui nous gèrent. C’est ça avoir une responsibilité individuelle.
Dans votre société du futur, car vous n’êtes pas neutre comme vous dites, il n’y a pas de prostitution. Dans la mienne, elle existe mais vue comme un emploi comme les autres ou les gens ne juge pas la personne qui le fait ou même l’emploi. Oui, nous somme rêveurs!
Je pourrais même vous dire que celle qui consomme c’est parce que la socièté les jugent froidement avec des préjugés négatifs. Donc, cela n’aide pas une raison de consommer pour oublier celà. C’est un effet vicieux le regard/opinion des autres sur une personne.
Mais, combien de gens lèvent le nez aux gens qui ont des emplois de base?
C’est pour ça que je trouve trop facile l’argument de dire: Si c’est votre mère, fille, soeur, cousine, voisine… La perception est négative déjà au départ à cause des valeurs de la société ACTUELLE. Juste à penser au mouvement gay il y a 10+ ans. Et encore, les préjugés sont encore là.
Des mes dernières expériences sexuelles, les femmes « m’allumaient » mais me « n’étaignaient » pas après avoir prisent leur plaisirs.C’est comme ça une bonne amie me le disait en riant quand je lui contais ça, Je me sentais comme un homme-objet. C’est mon désir de ressentir la chaleur humaine d’une femme qui me manquait dans le temps.
Hors, pourquoi n’aurai-je pas du demander une compensation pour mon temps avec elles? Non, je l’ai pas fait mais reste que je peux comprendre en partie ce que ressent une TDS. En plus, mon attirance pour elles n’était pas là. J’imagine les TDS quand j’étais gros et me voyais :P.
Donc depuis début avril, je suis vraiment en manque car le cerveau du haut contrôle encore celui du bas mais pour combien de temps … 😉
C’est intéressant de voir que nous sommes 2 ex clients avec des positions differentes sauf pour le respect que nous éprouvons pour les TDS(la Femme qu’elle est), decriminalisation des TDS et pas contre de l’aide à celles qui veulent vraiement sortir du milieu ou changer de métier selon notre point vue. C’est ça avoir une Liberté de penser et d’agir selon nos conviction.
Je réclame qu’il y ait plus de service et de soutien aux personnes vulnérables. Et cela passe par l’ouverture de sites d’injections supervisées pour personnes toxicomanes dont plusieurs se prostituent.
Un tel outil essentiel et de base pour une intervention efficace est condamné par le gouvernement Canadien. Le gouvernement Québécois, possiblement par peur d’affronter le fédéral a reculé dans son projet d’endosser l’ouverture d’un site d’injections supervisées.
Je réclame qu’il y ait plus de travailleurs de rue pour rencontrer et soutenir les personnes vulnérables. Je réclame des locaux pour que ses personnes puissent y prendre un café, avoir de l’écoute, dessiner, chanter et créer…
Je réclame de nos différents gouvernements les investissements nécessaires et le soutien pour que les personnes vulnérables soient protégées comme elle se doit.
Je réclame que les différentes autorités ne se limitent plus à la répression policière pour »tasser » les personnes vulnérables d’un quartier à l’autre.
Je ne pourrais prendre aucune position politique tant que ces outils minimums d’intervention soient mis en place.
Aucune loi ne peut garantir la sécurité des personnes vulnérables.
Je comprends bien votre démarche et la respect !
Cette neutralité met étrangère, toutefois comme vous et comme d’autres à l’association nous cherchons les moyens d’aider les personnes sur le terrain !
C’est bien difficile, mais simplement les rencontrer, les écouter, partager avec elles et les reconnaitre simplement en tant qu’être humain, sans projet pour elles mais à l’écoute de leur humanité !
Les accueillir si nécessaire sans aucune condition !
Mais notre vision abolitionniste ne peut se contenter de penser les plaies, pour le reste du monde nous partageons notre vision du monde !
Pour nos politiques, rappeler que la France est signataire de la convention de 49 et qu’elle viole ces engagements en pénalisant les personnes prostituées !
mais encore une fois notre abolitionnisme qui considère la prostitution comme un système contraire à l’intégrité et à la dignité humaine, nous ne pouvons que demander l’interdiction d’achats de services sexuels et la responsabilité pénale des clients, cœur du système !
La neutralité n’est elle pas un refuge devant l’ampleur de la tâche, devant notre dénuement ?
Ne vous interrogez vous pas sur vos propres convictions, vous qui savez si bien questionner les autres ?
Ce n’est pas la neutralité qui à permit l’abolition de l’esclavage ou l’abolition de la peine de mort !
Ce sont des êtres humains qui ont su dépasser leurs craintes et affronter la plus grande partie de leur société !
L’avortement en France n’a pas été dépénalisé par une femme neutre mais par une femme engagée qui a su affronter le parlement à la trés grande majorité masculine et hostile !
Bien à vous
Vous trouvez que dans mes propos, il n’y a rien qui justifie la prostitution. C’est bien, parce que ma position n’est ni de justifier la prostitution, ni d’en justifier l’abolition. Je n’ai fait que répondre et argumenter sur votre présentation de l’île.
Ma position sera toujours de questionner les gens sur leurs propres positions et d’évaluer quelles en sera l’impact sur les personnes les plus vulnérables, c’est-à-dire celles qui sont sur la rue avec des problèmes de consommation, de santé mentale et physique.
Parce que pour moi il y a toujours un être humain marginalisé qui ne se fait pas entendre et qui subit des décisions provenant du haut de notre société.
Je ne suis fondamentalement pas en désaccord avec vos propos concernant l’ile déserte, effectivement le besoin de contact humain perdure et le souvenir de situations agréables ou jouissives ne s’efface pas, bien qu’à mon avis le temps qui passe fait son oeurvre d’érosion !
Vous dites bien les choses, les besoins vitaux étant satisfait (mais il faut les satisfaires chaque jour, ce qui occupe fortement l’esprit), les désirs resssurgissent, désir de tendresse, d’affection, de relations sexuelles, d’amour etc.
Notre besoin d’exister au travers des autres est puissant, nous sommes des animaux sociaux, mais je ne trouve dans vos propos aucune justification de la prostitution.
Quel rapport entre le désir d’être aimé, d’être désiré, de vivre une sexualité épanouissante et le faitt de répondre à un soit disant besoin sexuel qui amène à payer pour le satisfaire ?
Des confusions perdurent quand nous parlons de notre sexualité, pour certains ils sont dans la notion d’insctinct, d’autres de besoins, d’autres de pulsion et de désirs, nous ne savons plus trop ce qui nous anime !
Il y a un trés bon article du docteur Philippe Brenot « Existe t’il un besoin sexuel », trés éclairant !
Ou bien encore l’article du Professeur Armand Lequeux, qui interroge brillamment la notion de besoin en matière de sexualité.
Mike,
Je comprends bien votre soucis de vous démarquer de la grande partie des clients prostitueurs, vous êtes respectueux des personnes etc.
je n’en doute pas, cependant c’est souvent le cas des clients qui témoignent, moi mêmedans ma période où j’étais client prostitueur j’ai toujours considéré ces personnes comme des femmes à part entière, avec un grand « F », respect et même affection m’animaient, ceci dit j’ai tout de même eu avec ces femmes des rapports sexuels qu’elles ne désiraient pas et en cela réside une violence « irrévocable », ce n’est pas notre argent ni notre respect qui peut e^mpêcher ces personnes de subirent cette atteinte à leur intègrité !
En cela j’ai été un homme violent !
Consentir à subir une violence n’en élimine aucunement les conséquences !
Je vous encourage à lire les travaux du Docteur Judith Trinquart.
Comme il me plait de le dire « le plus doux des client reste le plus doux des bourreaux »
Avez vous conscience de la réalité du vécu des personnes prostituées ?
Quant vous vous retrouvé avec une personne prostituée, pendant un instant vous semblez être seul dans sa vie, elle est toute à vous dans une relation qui semble intime, mais c’est un leurre, un aveuglement du client qui rencontre une démarche commercial de la personne prostituée. la réalité c’est qu’il y eu certainement eu des clients avant vous et qu’il y en aura certainement d’autres après vous !
En France la moyenne c’est de 5 à 10 clients par jour (je ne vous parle pas de la traite ou certaines enchaînent 30 à 50 clients par jour). Ce sont 5 à 10 hommes pour lesquels elles n’ont d’autre désir que de prendre l’argent, 5 à 10 clients qui vont imposer par leur pouvoir d’achat des rapports sexuels non désirés, voir des actes sexuels qu’elles n’accepteraient dans rapports amoureux !
Honnêtement ou du moins avec lucidité, pourriez vous imaginer 5 à 10 clients solliciter le corps de votre mère, de votre épouse, de votre « blonde » ou « Chum de fille », de votre soeur ou encore dans le futur de votre fille ou fils ?
Voyez vous celles ou ceux que vous aimez dans des lieux ou viendraient « Magasiner » des hommes, peut êtres des amis, des fils d’amis ou des connaissances qui seraient clients prostitueurs ?
Pour la plupart d’entre nous les réalitées de la prostitution sont perçues comme intolérable pour celles et ceux que nous aimons, mais acceptables pour les autres !
Et bien nous les abolos comme vous nous appelés nous disons « la prostitution ni pour les miens, ni pour les autres ! »
Merci Mike pour votre conseil de pratiquer l’éducation des garçons sur le respect des filles !
Mais c’est justement ce que nous nous employons à faire, informer, sensibiliser, prévention auprés des jeunes en collège, lycée ou université !
La tâche est rude, car notre société encourage à la consommation, pour la société marchande tout est consommable, tout est produit de consommation, tout est monnayable, même l’être humain, découpé en morceau, catalogué en technique sexuel !
De plus nos sociétées sont hyper sexualisé, ceci sans conscience des enjeux qui se jouent dans la sexualité !
la pornographie n’a aucune contre partie et elle fait son oeuvre au service de la société marchante et de l’industrie du sexe, véhiculant des message de plus en plus consuméristes et violents, vieux schéma d’une sexualité des femmes au service de celle des hommes ! Vieux schéma machiste !
Désolé de peut être sortir un peu de thême de ce forum, mais il est temps d’éveiller les consciences sur les réalités et de dire que la joie dans l’exercice de la prostitution elle est uniquement pour les clients et les proxénètes !
Cordialement
Sur l’île déserte, même une personne asexuel voudrait éventuellement une stimulation sexuelle sauf qu’un ou une partenaire ne serait pas obligatoire dans ce cas.J’aime bien votre exemple: la base avant, sexualité après. Même Tom Hanks avait « Wilson » sur son île. 😉
En lisant votre réponse à Jean-Louis, je suis pour la presque liberté totale.J’écris « presque » car je veux du respect de la part des employeurs/clients envers les TDS. Je ne veux pas d’exploitation à outrance sans regard à la TDS. Elles peuvent avoir un fond de pension, avantage sociaux ….comme les autres travailleurs.
C’est comme l’exploitation des enfants pour faire des souliers par des grandes compagnies.Il y a un minimum de décense et de compassion pour les autres. Mais, il ne faut pas faire l’autruche.
Raymond aide à sa façon et je trouve ça correct car il est neutre. Il faut un mediateur pour nous(pro, contre) montrer l’envers de nos arguments. Je le fais aussi dans d’autre sphère de ma vie. Je suis souvent l’avocat du diable comme on dit içi.Je donne une autre perpective pour aider.
C’est sûr que j’aimerais plus souvent que les TDS(pro, contre) participe à ce genre de débat car c’est elles qui sont touchées de proche.
Heureux hasard que lorsque Jean-Louis avait hâte de te revoir, tu réapparais. Effectivement, j’ai des billets qui permettent des débats qui peuvent durer pendant un bon bout de temps. Ce qui est très différent de plusieurs autres blogues.
Je te remercie de revenir sur la question de l’île déserte. Je voulais intervenir sur ce point depuis qu’il en était question. Je suis d’accord avec ce que tu avances. Je n’aurais pas besoin d’aucune stimulation extérieure pour que mon imaginaire me fasse rêver de rencontrer une personne féminine sur mon île. Et l’on revient à la pyramide des besoins de Maslow. Il est évident qu’au début ma préoccupation serait de sécuriser mes besoins de base comme manger, avoir un abri… Mais dès que la base serait assuré, je commencerais à réfléchir à ma vie sexuelle. Parce que tendresse, affection, intimité et sexualité font partie de ma vie et que je l’assume très bien sans aucun malaise.
Je ne dirais pas que je suis comme un Suisse neutre, mais plutôt une alternative aux 2 extrêmes que peuvent représenter l’abolitionnisme et la liberté totale.
Confrontant régulièrement les 2 extrêmes et surtout les politiciens qui essayent de régler un « problème » en 2 minutes avec quelques lois vite votés, je dirais que je suis au coeur du débat et tente de le garder vivant. En ce sens, je suis très impliqué et socialement très mobilisateur.
Je suis en réduction des méfaits. Une étape à la fois, un jour à la fois, j’aide les gens à faire un pas dans une direction moins souffrante pour eux. Il faut accepter les gens là où ils se trouvent et leur montrer une étape à atteindre qui n’est pas trop loin et pas trop difficile à franchir.
Je ne suis pas plus sévère avec les abolitionnistes qu’avec ceux qui réclament une liberté totale ou encore avec les politiciens. Je dirais que ce sont les politiciens qui héritent le plus souvent de mon côté vitriolique de mon verbe. Trop pressé de « réagir » aux plaintes et de vouloir « classer » un dossier sans comprendre les conséquences de leurs actions.
Je ne lis pas quelques jours pensant ce billet « fini » remit au prochain billet de Raymond sur le sujet 😉 Mais quand tu recherche l’amour, ton temps est limité pour la lecture. Elle est où ma future partenaire de vie? loll
« un homme seul sur une ile déserte sera gagné par la fain et la soif, tous les jours, il devra dormir, respirer, évacuer, mais sans aucune sollicitation extérieur son désir sexuel ira en diminuant, voir à disparaître ! »
Pas sur de ça moi. Pensez-vous qu’il ne masturbera pas ou ira pas se faire une femme avec des noix de coco? Disons que je veux pas tester ça par moi même.
Après 40 ans « d’abstinence » avec UNE partenaire, oui 40 ans, je voulais plus dans ma vie et même de créer de la vie avec une femme qui voudrait la même chose que moi aussi. Pas facile à 41 ans mais je reste optimiste.
Donc ce désirs passe par le désir sexuel aussi. Oui, adoption, in-vitro …sont des alternatives mais à la base, une attirance sexuelle mutuelle doit être là avec ma partenaire.
C’est une option que les TDS échange contre de l’argent pour compenser pour cette intimité Certaines peuvent se permettre de dire non. Exemple, une escorte de luxe ne prendra pas un client moins nantis. On peut dire la même chose pour les autres emplois(football, hockey, cuisinier…) car on a tous pas le choix car il faut vivre, manger, loger…
Je ne partage pas l’opinion de Jean-Louis, c’est sur, sauf pour aider celles qui veulent sortir du milieu.
Je suis contre la criminalisation du client et même je suis pour les agences à une certaines limites dans le cas où les agences respecterais les TDS.
Les agences sont pratique pour celle ne voulant pas faire la partie gestion, recherche de clients, rendez-vous…comme les escortes indépendantes mais les agences vont chercher trop d’argent de la TDS. C’est selon moi la loi actuelle qui fait que c’est comme ça à cause du risque d’être accusé de proxénatisme. C’est cette surprime du profit que payent les TDS actuellement. Des avocats, ça coute chère aussi pour que l’agence se défende!
Je me suis fait une amie qui est travailleuse sociale qui connait le milieu. Elle connait un peu mon historique dans le milieu mais ne me juge pas pour autant étant célibataire. C’est plus rare dans le milieu car c’est des hommes en couples en majorité. Elle m’a dites aussi qu’elle a vue en moi que je suis empathique et respectueux envers les femmes (TDS ou pas) malgré mon court passé.
Même que hier avec une des ses amies(travalleuse sociale aussi), j’ai appris beaucoup sur les conjoints manipulateurs (psychologique ou/et physique) et les techniques surnoise qu’ils font sur leur conjointes. Hors, ce souvent des clients des TDS qui sont les plus violents envers elles. Une chance que pas tous les hommes/clients sont comme ça car une femme mérite du respect.
Dans un site de rencontre, j’ai fait un commentaire public que les femmes ne sont pas du gibier ou de la viande mais des femmes avec émotions….Une jeune femme de 25 ans m’as remercié d’avoir fait « sa journée » car les messages privés(90%) était pour du sexe et des fois des offres d’être escorte.
Il y a aussi des escortes indépendante sur ce site car il y a une demande pour qu’elles soient là jours après jours. Dans mon profile, je demande aux escortes de ne pas me contacter et elle me respecte dans mon choix. Même qu’une escorte m’a dites en message privé de continuer de faire des salutation positifs, educatifs, humoristique publique..donc de garder mon style différent des autres hommes du systèmes en ne me faisant pas d’offre pour ces services. Je suis directe.
Dans mon profile, je demande aussi aux hommes de ne pas me contacter mais ils n’écoute pas souvent car ils me trouvent ouvert d’esprit(je ne juge pas leur fantasme) mais pas a ce point là :p
C’est là que je pense que les abolos pourrait réussir en éduquant les garcons en jeune âge de respecter les femmes. Dans le pire des cas, du point vue des abolos, il sera un client très respectueux envers la TDS. C’est rendu que je donne des stratégies à long termes aux abolos 😀
Vous ne vous positionnez ni dans un camps ni dans l’autre, ne seriez vous pas Suisse, la sacrée sainte neutralité !
Je plaisante !
Je pense tout de même deviner que votre penchant humaniste ne vous laisse pas insensible à la vision de société de l’abolitionnisme !
Vous savez en France malgrès l’abolition de la peine de mort aujourd’hui un référendume mettrait à mort cette abolition !
Le système prostitutionnel repose essentiellement sur trois choses, la domination masculine avec la mise à disposition de corps pour satisfaire ses désirs, les mensonges qui faconnent la croyance populaire (stéréotypes et autres idées reçues) et l’argent que ce système génère !
la prostitution est une des violences qui recoit le plus de tolèrence de la part de nos sociétés, je pense surtout par ignorance, enfin je l’espère ?
Vous me semblez un peu sévère avec les abolitionnistes, l’abolitionnisme ne rîme pas nécessairement avec intolérence !
Ils nous arrivent souvent d’animer des débats en sensibilisation ou en prévention en lycées et collèges et nous n’avons pas à ce jour rencontré d’animositée excessive !
Lorsque l’on est capable d’expliquer nos positions et les raisons de celles-ci, sans jugement des avis contraires, en expliquant clairement les causes et les conséquences de la prostitution, le public peut comprendre pourquoi nous sommes militants abolitionnistes.
Bien entendu un certain nombres restent ancrés dans leurs certitudes, comme nous le somme aussi !
Nous arrivons bien à débattre ensemble, même si nos avis sont différents !
D’ailleur étonnament il n’y a plus personne qui partage sur ce poste ?
Ou est passé Mike ?
Ses prises de consciences sont tout à fait interessantes !
Le public endosse trop facilement le concept de légalisation de la prostitution en pensant que cela va aider les prostituées et sécuriser les personnes les plus vulnérables. Les sondages donnent que 70% du public sont en faveur de la légalisation de la prostitution. Quand je donne une conférence sur le sujet et montre aux gens les différentes conséquences et effets pervers de la légalisation de la prostitution, le public en arrive à inverser leur positiion et seulement 30% demeure convaincu que la légalisation de la prostitution est une solution envisageable.
Ma position détonne entre les 2 clans qui sont pour ou contre la légalisation de la prostitution. Mais c’est la seule façon de pouvoir sensibliser le public sur le sujet. Une position extrême tel qu’être abolitionniste ne permet pas de faire des débats avec le public.
Ce que je voulais dire par rapport à la légalisation ou la réglementation, c’est qu’à partir du moment ou la prostitution devient un métier il n’y a plus de raison du moins en France pour que l’état finance les associations, car elle sort des violences.
Mais vous avez raison, vous aurez bien plus de travail comme travailleur social.
Pour les personnes sur le terrain il est évident qu’il faut des politiques plus ambitieuse pour accueillir, soutenir et accompagner !
Donc des budgets !
Les propos de Chloé sont trés clairs, animé de beaucoups de lucidité et nous devrions nous en inspirés !
En France nous avons bien du mal à répondre aux demandes que ce soit pour la mise en protection, la réinsertion etc.
Il faut dire que les personnes prostituées sont en grand nombres étrangères et que la politique aujourd’hui est majoritairement tournée vers la répression pour les personnes, basée sur la tranquillité public, pas sur une modification des comportements !
Les subventions pour les associations se réduisent voir disparaîssent totalement, nous sommes en net régression.
Les Canadiens sont souvent bien en avance sur nous les Français dans bien des domaines de réflexions, je vois que pour ce qui concerne la prostitution nous en sommes au même point !
Vous avez pourtant de super outils pour aborder les réflexions sur les relations garçons filles, pour parler des violences amoureuses etc.
Souvent je m’inspire de vos idées mais je constate aussi que le lobby pro prostitution est peut être plus puissant chez vous que chez nous.
Dommage pour les générations futurs !
Vous ne vous êtes pas mal exprimé. J’avais compris votre position qui se limitait à la décriminalisation que de la prostituée. Je parlais de certaines associations se disant représentante des prostituées qui réclament une liberté totale pour toute l’industrie du sexe.
Et je peux vous garantir que si on légalisait la prostitution, contrairement à ce que vous dites, ma charge de travail serait énormément augmenté.
Parce que la prostituée du coin de la rue qui a des problèmes de consommation, de santé mentale et physique ne se ferait pas engagé par les bordels légalisés. Elles se retrouveraient encore plus marginalisées et auraient à travailler dans des endroits encore plus obscurs avec des clients encore plus violents.
Méprise, je me suis mal fait comprendre, décriminalisation total des personnes prostituées, absolument pas du système prostitutionnel !
Interdit d’achat de tous services dit sexuels et responsabilisation pénale du clientélisme, avec une véritable lutte contre toutes formes de proxénétisme !
Décriminaliser la prostitution c’est décriminaliser le proxénétisme et ce n’est absolument pas remettre en cause le clientélisme !
Les porteurs de violences doivent seuls faire les frais de la pénalisation.
D’ ailleurs dans un régime réglementariste votre travail n’a plus lieu d’être car la prostitution devient un travail et devrait être régit par les codes du travail, ce n’est plus un problème donc plus lieu d’être des associations de travailleurs sociaux !
En ce qui concerne les grands de ce monde, pour certains, ils peuvent être pire. J’ai rencontré des escortes qui ont été traumatisés par leur travail auprès des grands de ce monde.
Bravo à la décriminalisation de la prostitution. Effectivement, tout le monde s’entend sur ce point. Ou presque. Parce que certaines associations se disant représenter des groupes de « travailleuses du sexe » veulent une décriminalisation complète, de la prostituée, de l’entremetteur et du client. Avec une liberté totale pour tous d’agir sans aucune règlementation ou contrainte!
En ce qui concerne la gestion de la prostitution, on ne peut imaginer une solution instantanné qui peut tout régler.
Je suis bien prêt à aller plus loin dans ma réflexion que la seule aide que nous pouvons apporter à la prostituée du coin. Sauf que les actions qui peuvent être envisageables ne doivent pas marginaliser encore plus les prostituées vulnérables. Tant que nous n’aurons pas plus de service à leur offrir, il est inutile de philosopher plus loin.
Bonsoir Raymond,
Je ne remet aucune ment en cause votre action auprés des personnes prostituées, nous avons en france aussi des association que nous appelons associations de santé communautaire, elles font du bon travail et les travailleurs sociaux sont certainement performant et peut être même complémentaires des associations abolitionnistes qui elles aussi ont des missions de rencontre avec les personnes prostituées, mais les raisons qui animent les bénévoles ne sont semble telles pas les mêmes que celles des travailleurs sociaux.
Ceci sans valeurs de jugement !
Ils nous arrivent même de coopérer et de travailler ensemble pour le mieux vivre des personnes, mais fondamentalement nos actions ne sont pas portées par le même espoir.
Car comme vous le dite si bien vous agissez pour diminuer les effets pervers du regard de la société et des lois qui encadrent ou pas la prostitution sans vouloir aller au delà de la réflexion sur la prostitution, il n’en est pas de même pour nous.
Là où certainement nous nous rejoingnons c’est qu’il serait plus humain de décriminaliser les personnes prostituées, comme le font déjà les suèdois !
Là ou je ne peux pas avoir la même vision, forme de fatalisme, c’est que vous semblez ne pas vouloir aller au delà de la réflexion que celle qui est d’aider les personnes dans leur cotidien de personnes prostituées, moi je pense qu’il y a un autre avenir pour elles et que si elles sont là c’est parce qu’il y a des clients, et si elles souffrent c’est principalement par ce que ces clients prostitueurs portent atteinte à leur intègrité et à leur dignité !
Votre réflexion que je comprend trés bien et que je le répète je ne juge pas, ne peut être la mienne pas plus qu’ une forme d’amènagement des mutilations génitales pourrait réduir ses méfaits, comme certains se propose aujourd’hui de la pratiquer !
Ces réflexions s’appuis sur l’expérience de plus de 70 ans de rencontres, d’accompagnements et de soutien aux personnes prostituées !
Petite aparthé, les grands de ce monde ne valent pas plus que le client qui paye 50 euros sa passe, certe 4000$ donnent plus de moyen d’anestésie !
mais chacun ignore l’humanité de la personne qu’il loue !
Cordialement
Vous remarquerez que dans votre commentaire vous parlez de besoins vitaux tandis que Lora ne parlait que de besoins sans spécifier vitaux ou non.
Il est vrai qu’un besoin sexuel est bien différent des besoins de base et vitaux. En ce sens il occupe une hiérarchie supérieure dans la pyramide des besoins. Les besoins vitaux devant être satisfaits pour pouvoir passer aux étapes supérieures de notre développement.
Traitons maintement de la prostitution sans penser à nos besoins et à la sexualité. Le spectre de la prostitution est très large. De la prostituée sur un coin de rue qui charge 20$ et qui a des problèmes de consommation, de santé mentale et physique jusqu’à la prostituée de luxe qui charge 4000$ pour coucher avec les grands de ce monde.
Est-ce qu’il y a consentement de la part de la prostituée qui a des problèmes de consommation, de santé mentale et physique? Non! Elle n’est plus en état de gérer sa vie et la société devrait répondre d’elle, l’encadrer, la sécuriser…
Est-ce qu’il y a consentement de la part de la prostituée qui couche avec les grands de ce monde pour 4000$? Je ne le sais pas. Je ne veux pas le savoir. Et ce n’est même pas important pour moi. Parce que cette question n’est que pure débat philosophique et théorique.
En tant qu’intervenant, mon regard se pause sur les éléments les plus vulnérables et fragiles de notre société. Qu’en on parle de prostitution, mon regard se limite à la prostituée du coin de la rue. Toutes celles que j’ai connue et qui sont aujourd’hui décédées.
Pour ces personnes, il faut offrir plus de services, plus de présences et de soutien. Aucun débat théorique ou philosophique sur une éventuelle légalisation ou criminalisation de la prostitution ne va amener quelque chose de positif aux filles que je vois trop souvent mourir et souffrir.
Dans les 2 cas, en légalisant ou en criminalisant la prostitution, on ne fait qu’augmenter les effets pervers sur les prostituées du coin de la rue.
Je suis un intervenant en réduction des méfaits. Comment puis-je aider des gens à un peu moins souffrir d’une journée à l’autre? C’est la seule question que, socialement, nous devrions nous poser.
Ce que je voulais dire sur la pyramide de Maslow et sur les besoins fondamentaux, c’est que nous ne pouvons nier que ce que vous appelez besoin sexuel est bien différent que les besoins vitaux, si nous ne respectons pas à la sollicitation des besoins vitaux nous mourrons, si nous ne répondons pas au « besoin » sexuel » rien ne se passe à part des frustrations !
Le sommeil fini toujours par nous emporter dans les bras de Morphée, la faim et la soif même sans sollicitation extérieur nous amène à la ressentir jusqu’à la souffrance etc.
Le désir sexuel est trés liè aux sollicitations extérieurs, un homme seul sur une ile déserte sera gagné par la fain et la soif, tous les jours, il devra dormir, respirer, évacuer, mais sans aucune sollicitation extérieur son désir sexuel ira en diminuant, voir à disparaître !
Nous vivons dans une société ou le sexe s’affiche partout, plus que nécessaire pour éveiller le désir, certes !
Pour le viol aujourd’hui il est un crime mais cela n’ a pas toujours était le cas, d’ailleurs il reste comme une arme dans les grands conflits armés !
Le viol conjugal n’est condamné en France que depuis les années 90 !
Le consentement, bien entendu il est le symbole de la liberté, je consent donc je suis !
Consentir à sa propre exploitation est un vieux débat, en France il remonte à 1549, c’est un jeune homme de 18 ans qui l’a lancer en écrivant « Le discourt de la servitude volontaire », il s’appelait Étienne de la Boétie, nous n’avons pas encore fini ce débat.
Que certaines personnes soient parvenues à préserver un relatif espace de « liberté » à l’intérieur de l’apartheid ou de l’esclavage, ne constitue en aucune manière la justification de l’apartheid ou de l’esclavage ! il en est de même pour la prostitution.
Geneviève Fraisse nous interpelle : Peut on penser que le simple fait de donner son consentement à un acte modifie la nature de l’acte lui même ?
Ce qui revient à dire, Une violence consentie n’est elle plus une violence ?
Qu’en pensez vous ?
Que pensez vous aussi du consentement à l’excision ?
J’espère ne pas vous faire dire de nouveau ce que vous n’avez pas dit !
Cordialement
PS: combien même un besoin sexuel serait reconnu, pour vous me semble t’ il cela ne justifie pas la prostitution ?
Il ne faut pas me faire dire des choses que je n’ai pas dites.
Je considère que l’épanouissement dans la sexualité est un besoin tout aussi naturel et important que le besoin d’aimer, d’avoir des amis… Et cela est tout aussi vrai pour les hommes que pour les femmes.
Cela ne veut pas dire qu’il y ait pour autant une obligation des femmes envers les hommes. Le consentement fait parti du respect et de la relation.
La sexualité est un besoin. Le viol ne l’est pas et est une déviance qui mérite sanction.
En ce qui concerne la pyramide de Maslow, c’est Laura qui a ouvert le sujet avec une interprétation personnelle des besoins qui nécessitait que j’ais recours à cette définition pour montrer pourquoi je considère que la sexualité est un besoin bien légitime.
Il y a tellement à dire que je ne sais trop par où commencer !
Pourquoi je choisi l’abolition de la prostitution, tout en étant bien conscience qu’abolir n’est pas faire disparaître totalement la prostitution. Poser un interdit permet de la cohérence entre l’éducation, la prévention et la pénalisation !
L’interdiction du meurtre n’empêche nullement le meurtre, tout comme l’interdiction du viol n’empêche pas le viol, mais le choix de société est fait l’interdit est posait au nom des droits de l’homme !
Pour la prostitution cela repose sur le fait que le corps humain est indivisible, qu’il ne peut être louer ou acheter (comme pour l’esclavage), et qu’ à partir de là, la sexualité doit rester en dehors du champs du marché !
Pour ce qui est des besoins dit sexuels, Lora pose bien la question et vous lui répondez par la présentation de la pyramide de Maslow !
Là ou la pyramide peut induire en erreur c’est qu’elle ne fait pas à première vu la distinction entre les besoins fondamentaux vitaux et les autres !
Pour ce qui est de la sexualité et vous l’avez déjà expliqué, celle-ci est un besoin vital pour la race humaine, mais absolument pas pour les individus qui la composent !
Lora a raison lorsqu’elle dit que la sexualité n’est pas un besoin individuel, et certainement pas un besoin irrépressible comme le font croire les hommes depuis des millénaires pour justifier le recours aux prostituées.
La vie des hommes n’est aucunement menacé par la frustration sexuelle !
Pour la santé si nous voulons aller au delà des besoins vitaux, nous pouvons nous poser légitimement la question suivante : Quel est le fait qui est le plus dommageable pour la sante, ne pas avoir de rapports sexuels lorsque l’on en éprouve le désir ou bien avoir des rapports sexuels lorsque l’on en éprouve aucunement le désir ?
moi j’ai un avis qui ne peux me se contenter de la neutralité !
Voilà mes réflexions pour le moment, merci,
Jean louis
Je suis français et militant abolitionniste.
J’apprécie beaucoups les échanges qu’il y a sur ce site et je vais relire chacun des poste et essayer de partager mon opinion, qui vous vous en doutez et proche de celui de Lora !
Moi aussi j’ai eu un passé de client, j’avais 20 ans et j’étais marin.
Aujourd’hui je suis pour la responsabilisation pénal du clientèlisme, pour un interdit d’achat de tous services dit sexuels !
C’est ma condition d’époux, de frère et de père qui ma fait prendre conscience !
Et aussi ma quête de compréhension de la sexualité et des différents moyens de la vivre qui m’amène aujourd’hui à un tel choix de société, le choix qu’ont fait les Suédois, le néo abolitionnisme.
Il y a dans le vécu prostitutionnel une violence irrévocable, qui existe aussi en dehors de la prostitution, mais qui dans ce système est exacerbé, ce sont les effractions corporelles à caractère sexuel du à une sexualité non désirée, à une multitudes d’actes sexuels non désirés !
Consentie ou non la prostitution reste une violence !
Jean Louis
Je suis d’accord avec vous quand vous dites que les difficultés naissent d’un manque d’amour, pour soi, pour les autres et pour l’environnement. Et c’est en se donnant cet amour et en rétablissant ces relations que nous pouvons entreprendre un processus de guérison.
et des maux de la societe… ils naissent du desequilibre entre le rationnel ( qui domine et en veut toujours plus….) et l’emotionnel
(dont il y a un besoin et une penurie…)
Tout vice (drogues, prostitution, criminalite) nait d’un manque d’amour, pour soi, pour les autres, pour l’environnement… et il n’y a pas de maniere rationnelle de cultiver l’amour… mais mon travail de barmaid, psychologue, travailleuse sociale m’a enseigne que l’amour nait du partage de soi avec l’autre… de l’ecoute, de la parole et surtout d’un sourire….et une « abrazo » , une joke…. quelque chose qui les rends heureux…. souvent lorsque les gens a la derive goutent a un peu de ca… c’est suffisant pour qu’il commence a en rechercher plus…et dans de meilleures conditions…
Je crois que l’exercise de la prostitution peut rendre la realisation de l’intimite difficile mais il n’y a pas que le sexe a travers quoi on peut atteindre l’intimite… l’amitie est souvent plus durable que les soi-disant « relations d’amour »….
Juste l’eveil de cette sensation (d’amour) devrait etre la priorite dans les services et les centres d’acceuil… Ce n’est malheureusement pas disponible comme enseignement a l’universite et au cegep… c’est quelque chose que l’on apprend dans la vie tous les jours… par l’exemple et la pratique.
Au premier niveau, il y a les besoins physiologiques de base essentiel à la survie. Même s’il y a controverse sur ce point, le besoin de procérer se retrouve pour certains à ce niveau. Mais quand on parle de sexualité, cela est différent du besoin de procréer pour la continuité de la race.
Dans le 3e niveau, on y retrouve le besoin d’aimé et d’être aimé, le besoin de relations intimes…
La sexualité est un besoin qui fait parti de l’épanouissement d’un être humain. Et quand on parle d’être humain, je parle autant de l’homme que de la femme. Et l’abstinence peut être un choix. Je n’ai aucun problème sur ce point.
Vous allez un peu trop vite avec vos interprétations sur mes positions.
Vous me faites dire;
– »vous croyez qu’il y a des femmes qui choisissent ».
– »Vous pensez aussi que les hommes ont des « besoins sexuels » qui ne peuvent être satisfaits que dans un sexe de femme. »
– « qu’il FAUT des femmes disponibles à cet usage »
– « on ne peut pas brimer ces hommes »
Je ne sais pas où vous avez lu ça de moi, mais vos interprétations semblent être des généralisations de ce que vous avez pu entendre un peu partout. Ces affirmations n’ont rien à voir avec mes positions et je suis convaincu que vous ne pouvez savoir où je me situe.
En ce qui concerne la prostitution de luxe, je suis parfaitement conscient qu’elle peut être organisé. Si vous avez lu l’ensemble de mes textes sur cette position, vous ne me feriez pas dire le contraire.
Il ne faut pas oublier que le débat porte sur la prostitution, ce qui inclue aussi la prostitution male. Loin de moi l’idée d’un droit ou d’un contrôle de l’homme sur la femme puisqu’il faut tenir compte des multiples côtés de la prostitution.
En ce qui concerne les positions prises par les personnes qui se prostituent sur leur côté victime, je suis partaitement d’accord que leur position pendant qu’elle se prostitue et après s’en être sortie est différente pour la majorité d’entre elles.
Comme je l’ai déjà dit vous faites ici une confusion entre désir, envie, et besoin. Personne ne meurt de ne pas être reconnu, il a une souffrance psychique tout au plus, justement parce que ce n’est pas un besoin. mais une aspiration!
Les besoins sont : respirer, uriner, déféquer, manger, boire, Voilà les besoins naturels. Ejaculer, oui, mais rien n’oblige à ce que ce soit dans un orifice de femme, ça c’est exercer un pouvoir sexiste.
La sexualité de ne résume pas à la « relation sexuelle » ! La sexualité est beaucoup plus riche que ça. L’auto érotisme, les caresses, les mots, la séduction, l’imagination, les fantasmes font partie de la sexualité humaine. Même l’abstinence sexuelle volontaire et la sublimation sont de la sexualité.
Et il n’y a pas de bonne raison pour utiliser sexuellement un autre, en se dispensant par là de s’occuper des failles personnelles qui mènent à cette consommation. Si vous en voyez une, je suis curieuse d’en avoir connaissance.
Il me semble comprendre que pour vous , la prostitution « forcée », la traite de, c’est moche, (tout le monde est contre, même les « clients » qui sur le terrain ont moins de scrupules puisqu’ils ne peuvent et certains ne veulent pas le savoir) mais que vous croyez qu’il y a des femmes qui choisissent (quelles qu’en soient les raisons et leur parcours préalable).
Vous pensez aussi que les hommes ont des « besoins sexuels » qui ne peuvent être satisfaits que dans un sexe de femme, donc qu’il FAUT des femmes disponibles à cet usage. Alors, c’est triste, pour celles qui sont contraintes (comme s’il n’y avait que la violence physique pour contraindre) , mais on ne peut pas brimer ces hommes quand même ?
Il y a quand même des questions à se poser.
D’abord, escorts, call-girls ne veut pas dire indépendantes. Les réseaux organisent également la prostitution « de luxe » ..
Ensuite, une femme qui se prostitue ne peut pas se dire et se vivre comme une victime. Elle doit se dire et dire qu’elle a choisi cette activité pour reprendre une position de sujet de sa propre vie et conserver un estime d’elle-même. C’est donc après, quand elle en est sortie que sa parole peut être libre.
J’arrête ici cet échange, j’ai dit l’essentiel et je crois avoir compris où vous vous placez..
Aimeriez-vous être bloguer invité pour faire une chronique sur satisfaction sur mon site TVQC? 🙂
je peut vous envoyer un lien torrent pour télécharger les série par email 🙂
Effectivement, il n’y a pas de portrait type, ni pour la prostituée, ni pour le client. Le spectre est très large.
C’est pour celq que lorsque nous parlons de règlementation, il est important de se questionner pour qui veut-on faire une loi et quel en sera les conséquences sur les autres.
Mercii pour la référence pour l’émission. Est-ce qu’elle tourne sur les réseaux québécois? Comment fait-on pour y avoir accès?
Il faut faire aussi attention à ne pas généraliser! Les prostituées ne sont pas tous des droguées finie blasé par la vie et les clients ne sont pas tous de vieux vicieux irrespectueux.
La relation avec la sexualité n’est pas pareil pour tous et chacun non plus. Le rapport avec la nudité n’est pas non plus le même pour tout le monde.
J’invite les gens qui s’intéressent à ce sujet à regarde rune série télé australienne du nom de sensation. Elle décrit les haut et les bas de filles qui travaillent dans une maison close (c’est légal en Australie).
Il ne faut pas faire l’erreur de prendre notre propre cas et comme l’auteure de l’article fait et l’appliquer à tout les prostituées. chaque humain et chaque histoires est unique.
Mon point ,sous entendu du sondage, est que l’on peux dire ce que l’on veux avec les chiffres étant donnée que Lora en a fait référence. En 10 secondes, j’ai trouvé le sondage et en plus, parlais des espagnoles #1 comme bonus. 😀
Par contre, 15000 est plus qu’un échantillon acceptable car la normale est de 1000 avec 4%+/- erreur. On t’ils prient 1000 femmes/par pays, les questions …c’est à voir
Je pourais faire la même chose et dire que 95% aime le métier. Tous dépend à quelle type de TDS on pause la question(rue, agence, indépendante…), quelles questions ..
Je suis d’accord que cela vas selon le/la partenaire. C’est le résultat qui compte en fin de compte.
J’ai toujours un peu de difficultés avec les sondages ou enquête sur la sexualité des gens. Quel est le niveau de véracité dans ses sondages?
Il faut faire aussi attention aux interprétations que l’on en fait. Je trouve bizarre un sondage auprès de 15 000 femmes pour savoir que ce sont les Espagnoles qui seraient les »meilleures » au lit! Je suis surpris qu’on n’ait pas demandé à des hommes.
En même temps, le niveau de satisfaction dans notre sexualité peut varier d’un partenaire à l’autre. Non pas que le partenaire soit »meilleur » ou »pire » qu’un autre, mais la relation que l’on établit avec lui peut varier en qualité.
Je ne suis pas d’accord quand vous dites qu’un besoin non répondu implique la mort. Les besoins de reconnaissance, d’être vu… n’impliquent pas de mourir s’ils ne sont pas satisfait.
Nos besoins sont multiples, nous tentons de les satisfaire tout au long de notre vie, mais ils ne seront pas nécessairement tous satisfait.
J’aimerais que vous m’expliquiez la différence entre relation sexuelle et sexualité. Car vous mentionnez:
»ne pas avoir de relation sexuelle (ce qui ne veut pas dire pas de sexualité) ».
Ce qui laisse supposer une nuance que j’aimerais comprendre comment vous la définissez.
Les raisons pour être client peuvent être multiples. Ils ne faut pas généraliser avec quelques définitions.
Oops! Mon français n’est pas le meilleurs mais en me relisant ayoye! C’est contenu pas le contenant qui prime.
« un homme » pas « une homme »
On n’est en 2010 et pas en 1910.
J’écrivais mon texte lorque que vous avez publié vos reponses.
Et comme Raymond dit: c’est un besoin naturel des hommes et des femmes.
Ironiquement, j’ai plus de respect envers les femmes que plusieurs hommes sur les sites. Pourquoi? Car c’est les TDS qui mon fait découvrir la partie comateuse en moi. Oui, j’ai payé mais je la respectais car je ne vois pas une TDS mais une Femme avec un métier intime à faire.
Oui, je voudrais que les conditions soient meilleurs et appuis Lora dans ce sens.
Je sais que je suis hors norme sur plusieurs points mais je suis intolérant des autres de faire des jugements trop vites/généraliste sans aller plus profond que la surface.
Depuis, je juge encore moins rapidement les autres(TDS ou pas) car je me fait souvent l’avocat du diable.Non, c’est pas évident des fois donc je me reprend et me dit: Mike vas plus profond pour savoir plus avant de juger. Je ne suis pas parfait mes m’amiliore comme homme.
Les plus cyniques vous diraient que le mariage est souvent de la prostitution légalisé car monsieur ou madame fait vivre l’autre.
Raymond:
C’est ça mais ne savait l’équivalent français. C’est une bonne définition pour ceux/celles ne le sachant pas et une methode pratique et utile.
Lora;
Dans votre discours d’abolo, vous mettez tous les hommes et les femmes dans le même panier en les traitants d’immature ou d’esclave sexuelle sans défense pour le seul désirs des hommes. Elles ont une vies hors de ça aussi.
Hors, la réalité est particulière à chaques personnes. Moi aussi, je suis contre le non respect ET aussi de forcer ça sur les femmes.Mais certaines le font par choix et sélectionne(filtre) les clients pour avoir une meilleure expérience mutuelle. Oui, c’est rare mais possible.
Je le redis encore, 85-90% des hommes sur les réseaux de rencontre vont là pour ne pas a avoir à payer pour une TDS et veulent se « vider ». Est-ce les prochaines cibles des abolos?
Des fois, des femmes en Relations Sérieuse font une demande pour avoir une homme disant que cela lui manque. C’est une « besoin naturel » pour elle aussi. J’admire ces femmes de s’affirmée car on n’est pas en 2010 pas 1910! Elle on droits de le demander elle aussi.
Je vous agace mais il y a un problème de respect entre les hommes et les femmes dans notre société. Car comme une TDS à mentionnée: si les couples Communiquerais plus , elles n’aurais pas beaucoup de clients. Est-ce ça la source du problème?
Des fois, c’est pas juste pour le sexe mais pour la chaleur humaine que certains veulent avoir mais n’ont pas retrouvé chez une femme non-TDS car monsieur ne rentre pas dans les critères des femmes pour differentes raisons. Il faut sortir des clichées facile et regarder à l’extérieur de la boite(look outside of the box).
En passant, les meilleurs au lit sont les Espagnoles alors que les Anglais viennent au 2ieme rang des Pires au lit.
Le sondage fait avec la participaction de 15000 femmes en 2009. Google est ton ami ou amie 🙂
Est-ce qu’il faut déduire que les TDS espagnoles aide leurs hommes de devenir de meilleurs amant donc de penser aussi à leurs partenaires au lit lors des relations avec elles? 😉
Oui, une relation équilibrée et respectueuse peut être une relation ou les 2 font su sexe, sans plus, je n’ai rien dit d’autre. C’est l’argent qui dérange, pas le sexe.
Un besoin, c’est quand on meurt de ne pas les satisfaire, comme manger en effet. On peut de toute sa vie ne pas avoir de relation sexuelle (ce qui ne veut pas dire pas de sexualité) sans en mourir.
Il ne faut pas confondre désir et besoin.
Et oui, les bébés meurent de ne pas être touchés. Mais ils ne sont pas touchés sexuellement…
Et un adulte, par définition n’est plus un bébé justement!
Acheter du sexe est une démarche infantile.
Le contact physique, c’est aussi des démonstrations d’amitié : serrer dans les bras, tenir la main, accolades etc. Il n’y a pas que la pénétration!
Le problème avec les « clients » est complexe parce que si tous viennent y faire du sexe, leurs autres motivations sont diverses : espérer une rencontre, se rassurer sur sa virilité (réduite à la fonction érectile), se sentir dominant (le pouvoir de l’argent), montrer son mépris les femmes, jusqu’aux plus violents d’entr’eux…
Et oui, on est responsable de ses choix. Si un homme (ou une femme, il y en a quelques unes) fait le choix d’être « client », il choisit de participer peut-être au système ultra violent qui fournit les prostituées, et il choisit de ne pas savoir si la prostituée qu’il emploie est forcée ou pas puisque c’est impossible à vérifier.
Il choisit de ne pas subir de frustration sexuelle quelles qu’en soient les conséquences pour la prostituée.
Ce n’est pas un choix que je respecte..
Je suis d’accord avec le fait que socialement, nous ne pouvons éduquer les hommes en leur disant que les femmes sont à leur service. Ni pour la sexualité, ni pour la cuisine ou le ménage.
J’ai cependant quelques difficultés à comprendre votre idée que le besoin sexuel n’existe pas. Je considère que la sexualité est un besoin correct et acceptable. Tout comme manger. Ce qui ne m’empêche pas de jeûner pendant une certaine période.
Le besoin sexuel est personnel et je ne peux exiger de personne la responsabilité de le satisfaire. C’est à moi de cheminer pour faire mes choix et trouver un épanouissement dans ma sexualité.
Vous dites qu’un adulte équilibré veut une relation équilibrée. Je ne suis pas d’accord avec cette affirmation. Nous avons des choix et nous sommes responsables d’assumer nos choix. Je peux choisir d’avoir une relation stable à long terme comme je peux choisir d’être célibataire et de sortir le soir dans des lieux de rencontre pour tenter de séduire des femmes qui, elles aussi sont célibataires et recherchent la même chose. On ne parle pas de prostitution ici, mais d’adultes consentants qui cherchent à se faire plaisir sans engagement.
Sur les théories des grandes recherches, il y a aussi celle sur les bébés qui ont besoin d’être touché, caliné… C’est un besoin tout naturel et nous devons l’assumer.
Quand vous parlez de sexual surrogate, vous parlez possiblement des substitut. Une forme thérapeutique où il n’y a pas que de la sexualité théorique, mais aussi des expériences et des exercices pratiques. Cela est une pratique qui existe. Peu publicisé et peu connu.
La personne est en thérapie. Une 3e personne qui est aussi thérapeute va faire des exercices pratiques avec la personne en thérapie. La personne qui agit comme thérapeute sexuel a aussi son thérapeute. Au total 3 thérapeutes pour un patient. C’est la méthode idéale, même si plusieurs ne le font qu’avec 1 ou 2 thérapeutes.
Certains s’improvisent thérapeute et le font sans nécessairement avoir l’expérience et les connaissances pour le faire.
Le « besoin sexuel » n’existe pas. Il s’agit d’une frustration sexuelle que les femmes ont été éduquées à supporter beaucoup mieux que les hommes. En quoi la société devrait réparation aux hommes de leur frustration sexuelle en leur fournissant des corps de femmes ? Une preuve que les recours à la prostitution est culturel, donc éducationnel : en Espagne, 4 hommes sur 10 sont ou ont été « clients » ; au Royaume-Uni, même pas 1 sur 10.
Acheter du sexe est une preuve de manque de maturité. Un adulte équilibré veut une relation équilibrée. Dans la prostitution, il n’y a que le « client » qui fait du sexe, l’autre subit (au mieux) .Le clientélisme sexuel est une pathologie de la masculinité. Ces hommes la réduisent au fait de posséder sexuellement une femme, ils ont une faible estime d’eux même.
En résumé : le besoin sexuel est une fiction ; l’affection ne s’achète pas (les hommes qui croient l’acheter auprès d’une prostituée sont des naïfs. C’est du commerce) ; le manque d’estime de soi se soigne. L’abolitionnisme prend également en compte la souffrance qui conduit ces hommes à être « clients » mais leur dit clairement que cela ne justifie pas cette démarche.
Rien n’oblige donc que des femmes soient réservées à cet usage.
Et, pour défendre la liberté de se prostituer de quelques unes, faut-il accepter que la toute grande majorité vive des situations insoutenables ? Le droit de l’HOMME d’avoir des femmes partout disponibles sexuellement l’exige t’il ?
Qu’est ce qu’un « métier » où il faut la contrainte et la traite pour que les effectifs soient suffisants ?
La prostitution doit être envisagée comme un choix de société, pas un choix individuel.
La solution idéale pour protéger les femmes qui se prostituent serait que des hommes ne se croient plus en droit d’exiger des femmes pour leurs prétendus besoins et que des alternatives rémunératrices leur soient proposées. Il faudra très longtemps, il faudra que la société arrête d’envoyer aux hommes des messages qui leur disent que les femmes sont à leur service.
Que faire en attendant ?
Les effets négatifs de la légalisation pour le vécu de ces femmes et aussi de la société, ont déjà été démontrés clairement. Pouvez-vous de la même façon recenser les effets négatifs de l’abolitionnisme, pour voir quelle est la moins mauvaise solution ?
La Suède a 10 ans de recul, et les premiers résultats sont là. Ils sont très positifs.
Merçi de l’info.et je suis soulagé. Il y aura toujours des exceptions à la régle qui ferons du mal au TDS pour se sentir plus supérieur. 😦
C’est vrai que des cours pratique de seduction, sur la sexualité et sur l’intimité pour les clients serait une façon de valoriser le métier de TDS. Dans mon cas(pas un client typique), s’était ma facon d’apprendre sur moi-même avec l’aide des TDS et dans le respect. J’étais en avance sur les autres en pensant comme ça. 😉
Certaines TDS ont surement rient après mon départ. Mais pour d’autres, elles ont eu une plus belle journée car se sentant utile de facon positive pour un fois en aidant à « mouler » un homme qui aura plus de respect envers les femmes et elles. Je leurs disaient: Tu as une chance de mouler un homme pour etre meilleur mais pas juste sexuellement. 😀
Aussi, les psychologues pourait demander ouvertement et sans risque d’être inculpé, l’aide d’une TDS pour ses clients dans un role de « sexual surrogate »(en fr ?).
C’est vrai qu’il y une satisfaction personelle lorqu’on aide une autre personne avec un problème. Et ça, c’est qu’en tu est payé ou pas DANS n’importe quel métier. De voir un client(e) partir avec une solution est une bonne chose à voir. 😉
Effectivement, Mike, il faut que les partis extrêmistes mettent de l’eau dans leur vin. Ce n’est pas d’avoir raison qui est important, c’est le bien-être, le respect et la sécurité de tous.
Personnellement, je ne crois pas qu’un homme équilibré qui utilise les services d’une prostituée devienne un violeur dans une hypothèse d’abolition de la prostitution.
La majorité des violeurs (plus de 70%) connaissent leurs victimes et sont des connaissances de celles-ci. Ce sont des hommes qui veulent contrôler et manipuler les gens. Des gens qui n’entendent pas ce qu’on leur dit. Ils entendent et comprennent ce qu’ils veulent bien comprendre.
La majorité des clients de la prostitution sont des hommes qui ont besoin d’affection, de tendresse, de pouvoir vivre avoir une relation sexuelle qui ne leur ait pas disponible ou possible dans le court terme.
Ce ne sont pas des violeurs potentiels. Ces hommes se retrouveraient certes en manque, plus malheureux, mais cela ne fait pas d’eux des brutes violentes.
Dans le soutien aux prostituées qui ont besoin d’aide et de soutien, on peut aussi mettre des formations pour les clients sur l’art de la séduction et des cours pour apprendre à se connaître sexuellement.
La sexualité est quelque chose qui fait parti de la nature humaine. S’épanouir sexuellement fait parti de nos besoins à être comblés.
En anglais on dit:
If you can’t beat them, join them!
Si on peut pas les battres, joignons les!
Aux moins les pours et les contres s’entendent sur ce point …quand il ne sont pas des extremistes.
C’est en unissant les 2 camps que là, on pourra faire changer l’opinion politique sur ce sujet pour la décriminilisation. Mais pour ça, les 2 doivent mettres de l’eau dans leurs vins en maintenant car le but présent est que ces Femmes soient respectées/aidées dans la société comme personne entière comme les autres.
Raymond, si les abolo arriverais à faire valoir leurs points et interdire complétement la prostitution, est-ce que les violes augmenteraient? Y-a-il des études sur l’impacte d’une t-elle décision dans les pays ou c’est arrivé? C’est une amie qui m’a fais penser à te le demander. Pour elle(pas une TDS), elle voie les TDS comme un bien pour la société …. quand c’est fait avec un minimum de respect pour la TDS.
En lisant ce blog, j’ai appris beaucoup plus sur le milieu et les différents points de vu. Je remerci Raymond pour sa contribution en ce sens.
En passant, je suis un ex-client(quelques mois) et aussi été un ami d’une TDS(ex?). Donc ,j’ai ainsi eu le « privilège » de voir les 2 côtés de la médaille versus ceux qui sont que des « gérants d’estrade » par leurs jugements trop facile/rapide , n’ayant pas eu à cotoyer le milieu de très très près ou simplement cotoyer un seul bord. C’est un fait pas une insulte.
Ce n’est pas ni blanc ni noir mais un arc-en-ciel de divergences d’opinion si on prend le temps d’écouter les autres qui ont une opinion opposée à nous.
Je n’ai pas de problème que l’on aide celles qui veulent s’en sortir comme Chloé(bravo) mais je crois au droit individuel de la personne de faire ce qu’elle veut avec son corp donc de le faire par choix.
Par exemple, moi, je ne boie pas donc pourquoi ne pas criminaliser la consommation d’alcool complétement? Combien d’enfants, femmes subissent directement la violence à cause de la surconsommation d’alcool du père/conjoint ou les morts sur la route? Tant qu’à y être les fumeurs aussi par la fumée secondaire et maintenant tertiaire? Plus tard, la restauration rapide …touche pas à ma poutine!
Je crois aussi que c’est faire l’autruche de croire d’éliminer la prostitution. Donc, la décriminilisation est un premier pas pour celles qui sont dans le milieu sans choix ou…par choix. Rare mais elles existent.
Ironiquement, c’est en lisant/écoutant les « contre-prostitution » qui font que c’est FEMMES sont mal perçu par la société en général.
Comment? Par l’utilisation de mots négatifs qui sont souvent une façon de forger l’opinion public(marketing 101). Donc en utilisant des mots comme: objet sexuel, déshumanise, détruit, pute …font que le monde trouve le milieu mauvais surtout avec des histoire négatif du milieu comme celle de Chloé(un espoir aussi) vs l’histoires d’une femme qui le fait par choix car elle gère complétement sa sexualité et les effets psychologique de le faire.
Et comme j’ai mentionné plus haut(rencontre), il y aussi la façon que les hommes(du serveur au président de compagnie) se comporte envers les femmes(TDS ou pas). Ils les traitent comme des objets sans ce soucier d’elles.
Le manque de respect minimal n’est pas là comme je me suis fait dire à mainte reprise sur les sites de rencontres par les femmes que j’ai eu la chance de parler
Je suis une « anomalie » comme une amie de femme, fait sur le réseau, me disait. Si la « normalité » est de penser que les femmes sont du gibier pour les hommes, je préfère être l’anomalie et pas être un chasseur. 😉
Dans le film Firefly, il y avait une escorte dans les personnages principal qui était respectée par la société. Science-Fiction ou une réalité qui se devrait d’être? je choisis maintenant mais le « contre » devrait changé la perception en utilisant une autre stratégie!
p.s. les non TDS aussi 😉
D’accord, mais en quoi la criminalisation de l’achat assortie d’un vrai programme de réinsertion et de formation professionnelle nuirait-il aux femmes qui se prostituent?
N’est ce pas manquer de courage de les aider à continuer une a
Personnellement, je ne pense pas qu’une loi puisse aider les prostituées. Si on ne fait rien les prostituées sur la rue continuent de souffrir. Si nous légalisons la prostitution, nous les marginalisons encore plus. Il est impensable d’abolir la prostitution en cliquant des doigts.
Nous sommes en réduction des méfaits. Qu’est-ce qui blessent la personne, qu’est-ce qu’elle peut faire pour être moins blessé, qu’est-ce qu’on peut faire pour l’aider.
Nous demandons d’investir des outils de soutien pour les personnes plus fragilisées; travailleur de rue, locaux pour souffler, prendre contact, site d’injections supervisées, accès privilégiés pour médecins, infirmières, psychologues, intervenants…
Merci de cette réponse.
Je comprends bien que vous voulez que tout le monde ose s’exprimer ici, c’est une position que je respecte, mais j’aurais quand même aimé avoir votre opinion personnelle. et ce qui l’a forgée. Si vous l’acceptez, vous pouvez m’écrire sur mon mail?
Merci pour cette question que je trouve très pertinente.
Contrairement à la majorité des organismes et des intrervenants qui sont positionnés dans un camp ou dans un autre, nous tentons de soulever le débat dans une neutralité permettant aux différentes positions de pouvoir commenter ici.
Nous sommes un des rares endroits où, dans nos commentaires, nous avons pu rassembler autant les abolitionnistes, les féministes que ceux qui prônent une légalisation totale et complète.
Nous sommes un peu les avocats du diable confrontant les gens qui ont des positions extrêmes pour tenter de trouver un terrain de discussion commun à tous.
La prostitution est très large, passant de la prostitution de rue avec santé mentale, consommation…) à la prostitution de luxe avec les grands de ce monde.
Notre but est la protection et la sécurité des personnes qui se prostituent dans les rues.
N’hésitez pas à revenir commenter ou questionner notre position.
Après lecture de différents articles sur le sujet de la prostitution sur ce blogue, je n’arrive pas à savoir si vous défendez l’abolitionnisme (comme en Suède, Norvège, Islande) ou pas?
Vous pouvez m’éclairer?.
Les lois et réglements,dans le sens général, donne une certaine sécurité/mode de vie pour la société car une personne doit penser avant d’agir car les conséquences seront graves pour elle selon le cas(meutre, vole, ivresse au volant…) Sinon, ce serait le chaos total.
Et lorsqu’une nouvelle situation apparait dans la société, c’est par de nouvelles lois qu’elle est réglémentée car il n’y avait rien avant. Pourtant, la police est déjà existante sur le terrain mais ne peux rien faire dans les nouveaux cas.
La police est là pour aider à appliquer les lois(anciennes et … nouvelles). C’est l’outils.
Hors, dans le cas des TDS, un chauffeur peut se faire inculpé(loi) et pourtant, il est là pour donner une « protection » à la TDS. Il prend un risque.
Par contre, les « réglements » qui encadre la DPJ peuvent être un négatif dans le cas de violence/vole contre la TDS par un client. La crainte de perdre ses enfants peux l’empêcher de porter plainte à la police. C’est navrant car elle mérite la protection comme toutes autres personnes dans la société. C’est une personne en premier pas un rebut.
Et si les enfants sont impliqués car le client est chez elle lors de la violence/vole, le gros bons sens est de s’occuper des enfants(psy au besoin), l’aider avec sa plainte mais aussi d’inculpé le client pour son geste.
Par contre, si c’est de la consommation de drogue dure qui est le gros problème, c’est les enfants qui prime sans qu’elle les perdre à jamais(desintox). Je ne parle pas d’un joint de temps en temps quand les enfants sont pas là ou coucher pour la nuit.
Je suis pas contre les lois/balises mais contre l’illogisme de certaines lois en rapport aux TDS qui sont comme une épée d’amoclès et la liberté de le faire ou pas dans le respect des autres(gros bon sens).
Ex: un comptables qui recoit 50-100 clients par jour à son appartement versus 2-3/jours. Les voisins n’aimeraient pas ça. Même chose pour une TDS ou le choix de travailler pour une agence dans un lieu fixe sécuritaire qui respecte le voisinage. C’est faire l’autruche
Les lois ne donnent ni protection, ni mode de vie. Elles encadrent, donnent des balises, mais il faut des outils pour être présent sur le terrain, pour structurer le quotidien, lui donner un sens et une forme…
C’est pour ça que je trouve la loi illogique/inadéquate en ce qui concerne les TDS et le manque de protection qu’elle pouraient avoir et ceux associé directement/indirectement du fruit de ce qu’elles font. L’exemple de la cravate est bonne 😀
Beaucoup d’escortes ne veulent pas embraser car émotionnel comm contact pour elle. Mon « amie » était de même aussi et n’aimait pas faire une fellation(son passé?). Même les jeunes femmes(non tds) pensent comme ça embraser vs fellation(préfères car moins intimes).
Vous soulevez une autre ambiguité. Si on est programmeur et qu’on reçoit une commande pour monter un site d’escorte, sommes-nous complice de sollicitation et condamnable? En contrepartie, le même programmeur qui aurait reçu une commande d’un voleur à cravate comme Vincent Lacroix ou Earl Jones le serait-il tout autant?
En ce qui concerne l’intimité d’une relation, une ancienne escorte, même après avoir arrêté depuis des années, me mentionnait qu’il lui était plus facile de faire une fellation à un homme que d’établir une relation intime.
D’un côté, certaines prostituées, consciemment ou inconsciemment, veulent « faire payer » les hommes pour ce qu’elles auraient vécues. De l’autre, certains clients sont violents avec elles parce qu’ils veulent se venger des femmes pour ce qu’ils auraient vécus de leur côté.
Lorsqu’ELLE a fini notre amitié, elle n’était plus escorte/masseuse. Je l’encouragais et elle m’encouragait a ne pas retourner dans le milieu.
Est-ce que j’étais un souvenir d’une mauvaise époque de sa vie(4-5 mois) pour elle? Est-ce qu’elle voulait retourné partiellement sans que je la convainque du contraire? Donc, je crains que son trouble d’avoir une relation(ami, chum) avec les hommes sera difficile pour elle dans l’avenir. Elle pensera qu’il la veux comme un objet.
En passant, le problème de respect minimal des hommes envers les femmes dépasse largement le monde des TDS. Donc, j’imagine ça encore plus difficile pour les TDS voulant un vrai homme dans leur vie.
Après avoir parlé à des femmes sur les sites de rencontre(téléphonique, internet), 85-90% veulement se « vider » ou son frusté d’un refus, d’une réponse… les traitants de lesbiennes, vaches…
Moi-même, je suis en manque mais tarbarnouche, je suis peut-être en retard dans mon développement affectiff avec les femmes mais je sais par mon peu d’expérience que quand sa clique pas entre les deux de facon mutuelle, faut pas aller plus loin. C’est pas satisfaisant de toute façon. C’est plate mais c’est la vie. Au moins, on est 10-15% plustot « potables » sur les systèmes 😉
Même les femmes en Relation Intimes doivent être respecté mais recoivent des messages stupide/grossier des hommes. Elle veulent souvent de la chaleur humaine comme celles en Relation Sérieuse mais sont plus directent. Disons que le cerveau du bas parle pour les hommes trop souvent. :p
Et oui, il y a aussi des escortes ce que je peux détecter d’avance maintenant donc ne les contacte pas. Et si elle le font, je répond de façon respectueux en leur souhaitant bonne chance. Il y a une demande pour qu’elles soient là mais savent de ne pas me contacter pour ça(mon profile). Par contre, je parle au femme de toutes categories et j’apprend des bonne et moins bonne.
Aussi, je trouve ça domage car je suis convaincue que plusieurs femmes auraient ce qu’il faut pour être en affaire. Je pense aux escortes indépendantes qui gère l’aspect administratif.
Dans son cas, elle avait été chercher de l’aide financière mais le système d’aide au micro-entreprise est bizzarement fait ce qui force les gens à retourner sur le BS au lieu d’aider une jeune entreprise dans sa période de démarrage du début.
Et moi, si j’aurais aidé une escorte indépendante à faire son site web et/ou a ce partir une micro-entreprise, est-ce que j’aurai été comme les médias sachant d’ou ses revenus venaient?
Je crois en la liberté d’entreprise(vivre et laisser vivre) surtout lorque qu’un chauffeur pourait servir de sorte de protection pour une escorte mais il risque d’être inculpé d’avoir profité aussi d’elle. Elle est où la logique avec la loi?
Il est vrai de dire que pour aider une personne, peu importe ce qu’elle vit, il faut au départ qu’elle le veuille bien. Il est difficile d’aider quelqu’un qui ne veut pas être aidé.
En ce qui concerne les médias qui font de l’argent avec les annonces d’agence et d’escortes, vous avez aussi raison qu’ils font parti du système, tout comme l’entremetteur. Si nous voulons pénaliser les responsables, il faudrait bien inclure ces médias qui ne peuvent pas jouer à l’autruche et nous faire accroire qu’ils ne savent pas à quoi servent ces annonces. Elles sont très explicites!
Vous présentez un point qui est très fréquent. Cette difficulté à établir une relation d’amitié avec une escorte. Est-ce que la vie de prostitution empêche cette personne de pouvoir s’ouvrir à d’autres relations?
Le role des ces femmes est important pour certains rares hommes comme moi car j’ai commençé très, très, très tard ma vie sexuelle avec des escortes/masseuse(periode de 3 mois). Je ne le suis pas clients depuis plus de 1 an car je veux plus dans ma vie(famille).
Ayant peu d’expérience avec les femmes, j’étais un client respectueux et appréciais mes rencontres avec elles pour apprendre sur moi et surtout sur les femmes.
Aujourd’hui, j’aurais l’occassion de « baiser », je ne suis pas Bratt Pitt, avec plusieurs femmes mais par respect pour moi et elles, je veux une attirance mutuelle, faire l' »amour « avec elle et aller idealement plus loin dans la relation. C’est pas évident car je suis en manque de cette chaleur humaine…. mmmm peau douce. 😉
Je comprend donc le sentiment de dissociation que Chloé mentionne.
Je comprend aussi l’effect psychologique néfaste du métier car j’ai eu une relation de client, client-ami et ensuite ami(pas chum) avec une escorte. Cette amitié avec elle c’est fini mal car je pense que d’avoir un homme « bon » était de trop hors norme pour elle car je la voyais comme une femme et pas un object depuis le début.
C’est autres chums la voyaient comme une « baise » facile. Non, je suis pas parfait car je reste un homme avec des désirs mais il y a un miminum de respect quand même pour une femme… escorte ou pas!
J’ai fais un site(mon côté capitaliste et peux pas le faire gratuitement car j’ai pas les moyens) mais aucune ne voulais payé pour apprendre une alternative et avoir un plan B pour sortir du métier du moins graduellement si c’était son choix. J’aurais bien comprit contrairement aux entreprises régulière. Ausii, c’est payant pour elle mais à quel « prix »?
Elles auraient ainsi canaliser cette énergie dans une micro-entreprise(passion) à la place de l’alcool ou drogue et investir en elles pour leurs future. Donc, je suis pas contre d’aider celles qui le veulent mais elles doivent le vouloir en premier.
Ayant des clients et… oui, des femmes qui trouve mon site pour de l’information sur le monde des TDS, j’ai décidé d’écrire sur l’effet psychologique pour qu’elles en prennent conscience si elles décident de le faire quand même et de dire aux hommes d’être respectueux envers elles. Je ne peux pas les empêcher donc je fais ma petite part de cette façon.
Je suis plus pour la décriminilisation en passant dans un premier temps pour donner, par exemple, une certaine protection contre la DPJ pour celles ayant peur de porter plainte contre l’abus de clients sans craindre de perdres ses enfants. Est-ce que le monde ordinaire pense à ça?
En passant, une annonce dans les journaux pour une agence est $500/jour. Pourtant, le journal profite autant que les agences mais pas pénaliser par la loi(hypocrisie du systeme actuel). Pour une escorte indépendante, le coût est moindre mais chère. Donc, agence ou indépendante ont leurs avantages et inconvénients malgré ce qu’on pense et j’en parle sur mon site. Je reste critique.
Mon esprit est plus ouvert sur plusieurs aspect bon(rare) et mauvais sur ce milieu mais ne suis pas contre celui çi malgré tout.
Tout système peux être changé pour le mieux et un texte comme celui de Chloé peut donner une version(merçi) du négative mais j’aimerais l’autre version d’une escorte qui en profite aussi de façon positive! C’est pas la majorité mais elle existe aussi.
Bonjour France.
Je suis surpris. Vous dites que vous avez été retiré de l’agence parce que vous étiez trop droite et par drogué!
Quand vous parlez de votre besoin de vous exprimer, quelles sont les choses que vous avez besoin de dire et qui ont mis en péril votre présence dans cette agence?
Raymond.
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j`ai jamais fait d`escort avant et oui je suis avec la meme agence depuis 2 1/2 ans car du a mon manque de bagage ,je prefere avoir de la protection ect….j`ai toujours eu ce grand besoin de m`exprimé et surtout de comprendre.
ce qui me laisse croire,que etre trop droite,pas une drogué et mon besoin de m`exprimé j`ai été retiré de l`agence .
merci a vous france
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Bonjour France.
Est-ce que je me trompe ou vous êtes escorte indépendante et n’avez jamais travaillé en agence?
Plusieurs agences sont la propriété d’une femme. Pas nécessaire de se « taper » le boss pour travailler en agence.
Vous avez le droit de rester vous-mêmes, de mettre vos limites. Si ces droits de base ne sont pas respectés, vous n’êtes pas à la bonne place.
Raymond.
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j`ai pas le gout de me débattre plus a ce sujet, car une des deux ma rappler ,j`ai manquer l`appel,bref……..c`èst pas ce qui me titille le plus…….demain est un autre jour et hier n`existe plus..
PARCONTE UNE QUESTION QUI SUREMENT QUELQU`UN AURA LA REPONSE………UNE VRAI RÉPONSE……….LES FILLES SONT RECRUTER DE QU`ELLE FACON .CAR ONT C`EST TRES BIEN QUE CELLE-CI EST COCHONNE,BEAU CORPS ,DU COTÉ SANITAIRE EXCELLENT…
OU CELLE-CI DEVRA SE TAPER LE BOSS AFIN D`ETRE MIEUX JUGER…………………..SA VAUDRAIT LA PEINE DE S`ARRETER SUR LA QUESTION
MERCI
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Bonjour France.
Si je comprends bien vous avez trouvé dans une agence la carte de travailleurs de rue qui vous invitent à prendre contact avec eux si vous aviez besoin de discuter de ce que vous vivez. Vous leur avez laissé un message et depuis 3 jours ils n’ont pas encore retourné votre appel.
Pouvez-vous me dire de quel organisme il s’agit ainsi que le numéro de téléphone qu’ils vous ont laissé. Je vais tenter de vérifier ce qui se passe avec eux.
Au plaisir,
Raymond.
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bon matin !
il fait tellement beau aujourd`hui garantie que apres ce message je vais aller profiter de galarneau(SOLEIL) ha!ha! j`ai toujours pas recu de nouvelles des travailleuse de rue,est-ce que quelqu`un pourais me guidé,les demarches a suivre pour pouvoirs recevoir un signe de la part des travailleuse de rue j`ai peur vraiment que la situation ce retourne contre moi,dite-moi les demarches et je les suiverai a la lettre,je manque trop d`outil et surtout d`experience pour pensée comme certaine TDS et j`ai beaucoup de difficultée a COMPRENDRE LEURS MENTALITÉE.comment leurs faire comprendre au TDS que les mensonges ne mene a rien du tout sauf des ennuies.ET LEURS FAIRE RÉALILSÉ QU`IL Y A UN MONDE QUI EXISTE AUTOUR D`ELLES.QUE CHAQUE PETIT MOMENT C`EST NOUS MEME QUI AVONS LE POUVOIR DANS FAIRE CE QUE L`ONT VEUT.
est-ce que je doit juste attendre le retour d`appel des intervenantes .alors si c`est sa tres honnetement je déteste attendre et sa fait maintenant le 3 iemes jours combien de jour faudra t-il encor.votre avisJ`AI PAS LE CHOIX DE TOUTES FACON .merci de prendre le temps de me repondre,vos réponse son tres songer.
passer tous une tres belle journée
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Bonjour France.
Le site est ici pour toi comme soutient et ressources. Tu peux y revenir aussi souvent que bon te semble.
Effectivement, c’est frustrant de voir le temps et l’argent qui peut être investit à promouvoir des services et le manque de moyens et de ressources pour offrir ces services!
Raymond.
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JE ME PERMET DE DIRE QUI FAUT JAMAIS QUE CE CITES DISPARAISSE CAR JUSQU`A PRESENT SA FAIT 2 FOIS QUE J`Y LAISSE MES COMMENTAIRES ET SI VOUS N`ETIEZ PAS LA C`EST 2 FOIS J`AURAIS VRAIMENT EU PERSSONE MEME PAS L`ORDINATEUR POUR SORTIR MA FRUSTATION .MERCI TRES APRÉCIÉE.
FRANCE
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hello a tous qui prenne le temps de venir sur ce blogue.j`ai besoin de me vider le coeur et c`est la que sa ce passe pour moi je suis une escorte qui assume complet son choix et je croit fait bien son travail en temps que tds.oui des programme son mit sur place dans les agences dans un bel etuit de belle carte d`affaire plein d,endroit ou nous referée si ont ressent le besoin de vouloir parler …..donc est-ce possible d`arreter de mettre de l`info car lorsque qu`une tds pense et se fie vraiment avoir de l`ecoute envers une intervenante peut importe l`heure le jour ect..j`en suis une tres bonne exemple car sa fait maintenant 2 jours.que j`attend encor le retour d`une d`entre elle.oui c`est vrai je suis pas une drogué,j`ai toujours eu mon appartement,j`ai de tres bon parents et aussi le plus important ma fille qui va avoir bientot 20 ans.donc un bon bagage.
MOI LE MESSAGE QUI ENTRE LA,LA,C`EST OUI TOUT LE MONDE DEPENSSE PLEIN $$$$$ EN MAUDITE PUBLICITÉE,ET MOIN D`ECOUTE QUE SA NOUS LAISSE CROIRE TOUTE CETTE PUBLICITÉ,QUI EN PLUS SA PREND UNE INTERVENANTE DE LA RUE POUR VENIR LES INSTALLÉES C`EST AFFICHE.D`OU D`APRES MOI CETTE INTERVENANTE,AURRAIT SERVIT MIEUX SUR LE TERRAIN LA OU ON A VRAIMENT BESOIN DEUX ET D`ELLE.
A PLUS FRANCE
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Bonjour France.
Merci pour votre présence et d’avoir oser publier votre premier commentaire sur Internet.
Ce que j’en comprends, et vous me direz si je me trompe, vous dites que vous êtes une escorte parce que vous le voulez bien.
On ne peut cependant pas généraliser et dire que c’est le cas de toutes les escortes et de toutes les personnes qui se prostituent.
Qu’en dites-vous?
Raymond.
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c`est la premiere fois de ma vie que je laisse un message comme celui si sur internet.france est mon vrai prenom,je suis une escorte depuis maintenant 2 1/2 ans maintenant je comprend le pourquoi j`y suis rendu,
HELLO!!!!!!!LES FILLES QUI SE RAMASSE DONT SE MONDE LA C`EST PARCE QU`ELLE LE VEULENT BIEN ET RIEN AU MONDE NE POURRAS ME FAIRE CHANGER D`IDEE,OUI JE COMPATISE TELLEMENT AVEC CELLE QUI SONT LA ET QU`ELLE N`ONT PAS LE BAGAGE ET LE CARACTERE FORT QU`IL FAUT AVOIR POUR POUVOIR CE FAIRE ECOUTER QUAND IL LE FAUT VRAIMENT.
CHAQUE PERSONNE SUR CETTE TERRE EST UN ETRE A PART ENTIERE..C`EST SA QU`Y FAUT FAIRE COMPRENDRE A CELLE QUI MES LA FAUTE SUR LES AUTRES DU MAL QUI PEUVENT ARRIVER DANS LEURS VIE.
MERCI SINCEREMENT FRANCE
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Merci pour l’explication et la définition du Bushbir.
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Voici un extrait de ma thèse qui résume bien mon propos…..
L’appellation « [c]hose mobilière » fait référence à une réalité matérielle non vivante, produite et créée. Cette explication est très intéressante car elle suppose que le corps humain, en étant perçu comme une marchandise, est une réalité matérielle non vivante, produite et créée. Puisqu’elle est produite, elle devient donc la propriété de son producteur. Dans le cas de la prostitution et de la traite d’êtres humains, les producteurs sont les proxénètes. Cette idée de production n’est pas tout à fait superflue quant on pense qu’une grande majorité des personnes victimes de la prostitution et de la traite sont forcées d’entrer dans la prostitution sans aucune possibilité d’en sortir. Elles sont littéralement chosifiées et produites telle une marchandise, appelée en anglais « Battery girls » :
Tout comme les aviculteurs qui pratiquent l’élevage intensif de la volaille ont créé le terme de « batterie hens » pour les poules que l’on met au forçage dans les cages, soit pour les inciter à pondre, soit pour les engraisser, la technique des modernes trafiquants de femmes a enrichi la langue anglaise de cette expression, les « Batterie girls »pour désigner les filles constamment maintenues sous l’effet de la drogue et gardées, elle aussi dans des cages pour servir d’esclaves sexuelles (Barley cité dans Chaleil, 2002 : 162).
Ce type de pratique ne représente aucunement une exception. Il existe, en Afrique et dans d’autres pays, des endroits appelés Bushbir qui sont bien pire que les « Batterie girls » car lorsqu’une personne se retrouve dans ces endroits, elles ne reviennent plus jamais; elles sont condamnées à une mort certaine :
Le bushbir c’était le lieu où la distribution sélective n’avait plus cours, où le corps tout entier n’était plus que carne sans valeur spécifique accordée à ses différentes composantes. Vendue sans espoir de rachat, la prostituée n’avait plus d’existence. Elle n’avait même plus de maquereau pour espérer (faussement) qu’il la tirerait un jour de l’abîme. Elle n’était qu’un trou, sans possibilité de choix ou de décision, à laquelle on pouvait tout demander (Chaleil, 2002 : 172).
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Je ne sais pas ce qu’est un BUSHBIR. Pouvez-vous nous expliquer?
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Bonjour Junior.
Merci pour votre présence et votre commentaire.
Il est vrai que les différentes recherches soulignent que les pays ayant légalisés la prostitution ont vu la prostitution explosée à un rythme faramineux. Ce qui peut en surprendre plusieurs c’est que la prostitution illégale et non déclarée a aussi augmenté.
En pensant pouvoir aider les prostituées de rue, ils en crée un plus grand nombre et qui, se retrouve encore plus marginalisé.
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Cette problématique me touche particulèrement du fait que j’ai fait ma thèse de maîtrise à l’univesité d’Ottawa avec Richard Poulin (que je conseille à tout le monde de lire car vis-à-vis la prostitution, c’est l’un des auteurs les plus en vu). J’ai fait une analyse comparative du droit législatif en matière de prostitution. J’ai analysé quatre pays, soient la suède, la France, le Maroc et les Pays-Bas, pour savoir si l’approche législative avait un influence sur la dynamique prostitutionelle. Dans certains pays comme aux Pas-BAs, depuis la légalisation, la prostitution à explosé et plus particulièrement celle illégale. La traite d’être humain a litérallement explosée. Au MAroc, ils se disent prohibitionniste alors que dans les faits, on fait la promotion de la prostitution (tourisme sexuel, …). En France on se dit abolitioniste alors qu’on enferme généralement que les personnes prostituées. De plus, dans mon premeir chapitre, je fait un exposé de la situation mondiale en matière de prostitution et de traite d’êtres humains et je peux vous dire que la prostitution est l’Exclavage moderne. Je ne sais pas si vous savez c’est quoi un BUSHBIR, mais informez-vous et vous serez totalement sidérés!!!!! Et n’oublions pas les milliers de femmes venant des pays d’europes, d’Afriques et d’Asie qui sont victimes de traites d’êtres humains. Même ici, lorsque vous allez aux Danseuses et qu’il y a une denseuse qui vient de Mexico, Colombie ou d’un autre pays, elle est victime de la traite d’êtres humains…………. Enfin, il y a un sentiment important à prendre en compte lorsqu’on analyse la prostitution. Il est absoluement normal que les personnes « travaillant » dans l’industrie du sexe soit pour la légalisation car chaque être humain n’aime pas se voir comme étant dans une situation d’oppression et d’exploitation. Regarder les esclaves lors de la guerrer de sécession, plusieurs étaient contre les nordistes et on bataillés avec les sudistes…….
Jr
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Bonjour, vis-à-vis la problématique de la prostitution, il y a plusieurs éléments en prendre en compte. Premièrement, considérant que l’âge moyen d’entrée en prostitution au Canada est de 16ans, comment pouvons- nous croire qu’une jeune fille de cet âge puisse rationnellement choisir de faire ce métier quand à 16ans on a de la difficulté à choisir en quoi se diriger au CEGEP. Et entendons nous pour dire que les répercussions pour la jeune sont beaucoup plus pernicieuses si le choix est celui de la prostitution au lieu d’un programme quelconque. De plus, à 16 ans, est-ce vraiment un choix lorsqu’une personne décide d’aller en prostitution? Il est prouvé que ce même choix (si choix il y a), est conditionné par des éléments sociologiquement construits à travers son enfance (parents absents, alcoolisme, drogues…). Deplus, il serait intéressant de parler de l’exemple de la Suède qui est néo-abolitionniste. Toutes actions de la personne prostutiées est décriminalisées, ce sont les clients et les proxénètes qui sont pénalisées. En fait, en Suède, la prostitution est vu comme l’exploitation des hommes sur les femmes. Alors ils ont mis en place une structure tant de prévention chez les jeunes que de formation pour les femmes prostituées voulant se réorienter. En suède, l’égalité des sexes est prioritaire dans toutes politiques sociales.
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Bonjour Jean-Louis.
J’espère que vous avez passé de bonnes vacances. Merci d’être revenu nous visiter dès votre retour.
Raymond.
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Voilà je suis de retour de vacances !
Rien de bien nouveau dans les propos, je comprend bien les propos de Mme Jolie qui défend son activité qui lui permet d’avoir de l’argent mais cela ne change rien au fond de la problématique prostitutionnel et du système de multiples violences qu’elle génère !
Que dire de plus ?
Sinon que pour moi « sexualité débridé » n’a rien de péjoratif !
Par contre la sexualité payante n’a absolument rien à voir avec une sexualité débridé !
Et comme le souligne Mme Jolie pour les militants abolitionnistes en général ce n’est pas le sexe le problème c’est la marchandisation de l’être humain !
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Bonjour Mme Jolie.
Jean-Louis est en vacances. Cela pourra prendre un certain temps avant qu’il ne nous réponde. Entre-temps, si vous avez une chance de lire les autres commentaires pour faire le tour du débat cela pourrait être plaisant pour le bénéfice de tous.
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Oui c’est un travail! C’est normal qu’on soit payer pour le faire sinon on appellerait ça faire du bénévolat. Et on le ferait gratuitement. Ou sinon comme vos dites… du sexe débridé… toujours les mots pour salir, un acte pur à la base. Deux personnes qui font l’amour ensemble.
Sérieux vous avez vraiment un problème avec l’argent. Ah ! justement le NID avait une très belle campagne en 2002. «Ce qui est choquant, ce n’est pas le sexe, c’est l’argent.»
Ce fameux argent, un coup qu’il est rendu dans les mains de la TDS, à en croire votre conclusion de pouvoir. Alors une fois dans c’est mains, c’est maintenant elle qui détient le pouvoir avec cette argent. Elle détient même un pouvoir d’achat. Je sais pas mais pour payer… son loyer, sa nourriture, ses vêtements… l’hydro, le bell… au prix que ça coûte aujourd’hui. Avoir de l’argent, ça aide drôlement, pour arriver à tout payer.
C’est correcte de faire l’argent… on à le droit de vivre et de pas en manquez, si certain on choisi de faire une vie de pauvreté, c’est pas tout le monde qui on fait ce choix là.
Si on veut regarder justement l’ensemble de l’industrie du sexe… faudrait justement voir tout ce qui s’y passe… pas juste les femmes qui recrute dans la rue et que vous appeler en détresse. Premièrement elle ne sont pas toute en détresse sur la rue et dans bien des cas elle aime mieux travailler dans ses conditions car elle voit le client… devant elle.
Désolée j’ai pas tout lu je répond surtout au dernier message.
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Juste avant de partir, Ariane, je ne dit pas que vous êtes de mauvaise fois, je pense simplement que ce qui anime votre réflexion ne prend pas l’ensemble du système prostitutionnel et des conséquences que celui ci engage pour l’humanité et pour des milliers de femmes enfants et hommes prostitués !
Je respect votre choix et ne vous prend absolument pas pour une idiote, bien au contraire !
J’ai plutôt une haute estime des femmes, sans angélisme !
Je suis bien entendu tout à fait pour la liberté des femmes de faire des choix de sexualités, des plus débridés si c’est leur désir, pas de soucis pour des rapports uniquement sexuel dénué de toutes attaches
autres que le désir sexuel !
Pas de morale derrière mes propos, mais simplement que je ne penses pas que la prostitution soit un choix de sexualité mais un choix d’une activité rémunératrice !
Ne confondons pas le libertinage et la prostitution !
Pour la position d’infériorité, peut être pas, mais celui qui dispose du pouvoir d’achat n’est pas sur un plan d’égalité avec celui qui se vend !
Ariane, avez vous déjà entendu parler du désir de cohérence ?
Ce qui est étonnant c’est que lors des rencontre les personnes nous disent la plupart du temps bien aller, par contre leurs copines vont pas bien du tout, c’est souvent les autres qui souffrent, pas elle, c’est les autres qui ont besoin des associations, pas elles !
J’ essai de développer mes propos sans jugement ce n’est pas toujours facile et je m’en excuse !
Raymond a bien comprit, pas de différence entre la prostitution des femmes et celle des hommes, des hommes qui sont prostitués nous ont plus d’une fois exprimé leur souffrance, même dans des relations hétérosexuels !
Merci à tous les deux pour vos souhaits !
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Bonjour Ariane.
Est-ce vraiment du sexisme? Je ne crois pas parce d’après moi, Jean-Louis ou tout abolitionniste aurait la même réflexion pour un homme qui se prostitue.
Je crois plutôt que c’est de considérer que toute personne qui se prostitue est nécessairement une personne victime et vulnérable. Cette affirmation est pour ma part une généralisation qu’il faut éviter. Nous ne pouvons pas apposer une étiquette à un groupe d’individus. Chaque être humain est différent et c’est le respect de nos différences et la somme de celles-ci qui font une société.
Raymond.
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Jean-Louis,
Ma réponse sera brève puisqu’ il n’est malheureusement pas possible d’établir un dialogue lorsque vous remettez constamment en question ma bonne foi. À ce sujet, d’ailleurs : je n’ai pas fait de rencontres en tant qu’escorte depuis mars 2010. Je n’ai donc aucune motivation « commerciale » lorsque je défends mon opinion concernant le travail du sexe.
J’aimerais tout de même vous laisser en vous disant ceci : ce qui est sexiste à mes yeux, c’est de prendre pour acquis que les femmes sont trop idiotes pour déterminer ce qui est bon pour elles-mêmes. Ce qui est sexiste, c’est de supposer qu’elles ne peuvent être suffisamment libres sexuellement pour apprécier une relation charnelle sans aucune attache avec un parfait inconnu. Ce qui est sexiste, c’est de prétendre qu’elles sont nécessairement en position d’infériorité parce qu’elles se retrouvent face à un client masculin.
Je n’ai rien d’autre à ajouter et vous souhaite de bonnes vacances malgré tout.
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Bonjour Jean-Louis.
J’espère que vous pourrez profiter au maximum de vos vacances. J’espère aussi que vous nous reviendrez à votre retour. Je suis convaincu que nous aurons l’occasion de continuer le débat et qu’il y aura beaucoup de choses à commenter.
Je suis d’accord avec vous quand vous dites que la capacité de poser ses limites et de les faire respecter est un luxe. Un luxe qui n’est pas donné à tous. J’ai vu des escortes qui se croyaient capables de le faire mais qui ont vécu de très douloureuses expériences.
Une bémol sur le sourire commercial. Je fais beaucoup de représentations publiques pour présenter les jeunes artistes marginalisés. J’aime bien accueillir les gens et leur présenter les petites victoires de nos jeunes. J’affiche régulièrement un beau sourire autant pendant la présentation qu’au départ des gens. Un sourire de satisfaction honnête pour la sensibilisation que je viens de faire auprès de citoyens intéressés à en connaître plus sur les jeunes marginalisés. Mon sourire est-il commercial ou sincère. Possiblement que je suis le seul à pouvoir y répondre. Parce que cela dépend toujours des motivations intérieures.
Dans mon cas, mon sourire est le plus honnête qu’il soit possible d’offrir.
Au plaisir de vous revoir après vos vacances.
Raymond.
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J’ai fais une fausse manipulation, je termine !
Le viol ou la prostitution proviennent des mêmes origines, domination masculine et sexisme, l’un s’ obtenant par la force des armes et l’ autre par la force du pouvoir d’ achat !
La vision du monde que vous défendez est sexiste et rétrograde !
Rétrograde simplement par ce qu’elle fait appel au passé, la vision abolitionniste n’existe que depuis la deuxième moitié du 19ème siècle alors que celle que vous défendez existe depuis entre 2600 et 4000 ans !
Vous diriez que Victor Hugo, Jean Jaurès ou encore Victor Schoelcher qui ont affichés leur soutien à la Fédération Internationale Abolitionniste étaient des gens rétrogrades ?
Amélie,
Je suis militant au Mouvement du NID !
Ceci depuis 2006 et je reconnais que depuis que j’agis pour cette cause, par ce que j’ai vu et entendu, par ce que je constate en prévention, je suis favorable pour la France à un choix politique comme l’on inventé les Suédois !
Éducation à la vie sexuelle par une sexualité novatrice, amélioration des rapports garçons filles et tout ceci accompagné par une loi cohérente et donc qui pénalise l’achat de services sexuels tout en ne pénalisant sous aucune manière les personnes prostituées !
Je conclus en partageant avec vous trois citations et je remercie les blogueurs et blogueuses de ce forum et bravo à Raymond pour l’idée et ses qualités d’animateur !
Pour le grand publique :
La neutralité, forteresse qui nous protège de l’inacceptable ! Neutralité, qui nous permet de déguiser notre indifférence !
Pour les abolitionnistes :
De la même manière que l’abolition de l’esclavage était une bataille pour les droits humains et pas seulement pour les droits des noirs, l’abolition de la prostitution est une bataille pour la dignité humaine et pas seulement pour la dignité des femmes !
Pour celles et ceux qui veulent bien entendre :
« Des deux composantes du pouvoir, la force la plus forte n’est pas la violence des dominants, mais le consentement des dominés à leur domination » Maurice Godelier – Anthropologue
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Bonjour,
La notion de limite dans la prostitution est véritablement un luxe, en effet c’est une activité qui ne perdure uniquement pour son apport d’argent, je doute vraiment qu’elle le soit pour le plaisir de l’activité !
C’est don pour la très grande majorité l’argent qui fixe les limités !
Qu’elles limites pour les plus faibles, les plus pauvres, les plus âgées ?
Ou tout simplement pour celles et ceux qui vénères l’argent ?
C’est véritablement le clientélisme qu’il faut interroger !
Raymond pose une bonne question sur l’âge du début de l’activité, là encore en France celles et ceux qui ont commencé mineur sont extrêmement nombreux et nombreuses !
Quid des prostitueurs qui mal grès l’interdiction ont recours à des mineures ?
Ariane,
Vous avez raison nous n’avons pas la même analyse des conséquences de la prostitution !
Dans vos témoignages, je ne dis pas que vous dite que la prostitution est facile, mais vous dites qu’une certaine catégorie de personnes peuvent exercer cette activité sans dégâts !
Personnellement je pense que certaines personnes ont des capacités de gestion des conséquences tout à fait exceptionnelles, qu’elles mettent avec beaucoup d’efficacité des processus de défense bien connus !
D’autres sont dans une phase de déni de violence, déni des conséquences !
Vous il semble que vous allez encore plus loin en affirmant que vous avez du désir sexuel pour vos clients !
je veux bien vous croire par rapport au statut d’escorte que vous vous donnez et qui laisse à penser que vous aviez peu de clients, mais au fond de moi je garde une part de doute !
Ceci dit, si véritablement vous défendez le choix du joindre l’utile à l’agréable, donc la vénalité, cela m’interroge sur votre vision des relations humaines, vous rejoignez là la vision du monde de la société marchande et hyper libérale qui dit que tout est marchandise et tout est achetable !
Le corps, le désir et pourquoi pas l’amour, tout peu être acheté !
Ce n’est pas ma vision du monde, ce n’est pas le monde que j’aimerais laisser à mes enfants à mes petits enfants !
Pour moi et ceci sans moral, je pense que des espaces de la vie doivent rester en dehors du champs du marché, le corps, le désir et l’amour !
Vos propos légitime ce que penses beaucoup d’hommes depuis des millénaires, c’est la vénalité des femmes, je ne dis pas que vous le dite, je dis juste que vous le laissez entendre aux hommes qui n’attendent que cela !
J’espère que vos propos sont commerciales et non votre pensée profonde !
Comme lorsque vous dites que vous ne dite pas de mal de vos clients, c’est comme le sourire des vendeuses qui la plupart du temps et un sourire commercial, si vous saviez le fond de leurs pensées !
Je suis d’accord avec vous et Raymond, la notion de sauveur est dangereuse, et on ne peut aider les personnes si elles ne le demandent pas !
C’est pour cela que nous rencontrons les personnes sur le terrain sans artifices, c’est pour la même choses que les personnes peuvent être en suivi sans désir de quitter la prostitution, accueil inconditionnel !
Nous n’empêchons ni ne facilitons la prostitution d’autrui, nous sommes au côté des personnes prostituées qui le souhaitent, mais nous sommes contre le système prostitutionnel !
Vous dite que les abolitionnistes ont une vision sexiste et rétrograde et qu’il ont aussi une vision étroite de la sexualité !
tout d’abord je crois que les abolitionnistes ont uniquement une vision de la sexualité respectueuse et basé sur un élément fondamental qui est la réciprocité du désir sexuel des différents partenaires !
Ceci est plutôt avant-gardiste comme mode de pensé !!!
Pour le sexisme, vous êtes extraordinaire vous arrivez à inverser les faits, car quoi de plus sexiste que de penser que des êtres humains à majorité des femmes, plutôt jeunes, doivent être mis à disposition tout ou partie de leur corps pour d’autres êtres humains, à majorité des hommes puisent satisfaire leurs désirs, sexuels ou pas d’ailleurs !
Le viol ou la prostitution proviennent des mêmes origines, domination masculine et sexisme, l’un s’obtenant par les armes et la force l’autre par la forces du pouvoir d’
C’est mon dernier poste sur ce forum, je pars en vacances !
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Bonjour Mme Jolie.
Je suis d’accord avec vous que ce qui unit tout le monde est la décriminalisation de la prostituée. Nous devrions tous nous unir sur ce point et confronter les politiciens qui ne cessent d’appeler la police pour faire de la répression.
Et nous devrions tous refuser que les médias nous divisent tant que ce point ne sera pas gagné.
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Le point en commun qui unis tout le monde… c’est que les travailleuses et travailleurs du sexe ne doivent pas être criminaliser à ce que je sache tout le monde s’entend là dessus. Y a sûrement des exceptions, je peux en convenir mais les grand défenseur, abolo, Stella, TDS, une bonne partie de la population s’entendent là dessus. Oui on a plusieurs points en communs, alors appuyons sur l’accélérateur.
Mais comme il y en a qui n’accepte pas nos clients… ça bloque. sans compter les employeurs, agence, réceptionniste, chauffeur… on le sais c’est là que ça bloque. Mais en même temps, si vous bloquez là… vous ne nous permettez pas de nous organiser entre nous, et d’avoir les services de protection et d’encadrement. Moi je partages un appartement avec des copines. Selon la loi… je suis une criminel. Même si je suis indépendante et mes copines qui le sont elle aussi.
Je veux pas exclure tout les gens du débat, mais je crois qu’on devrait accorder une grande importance à celle qui pratique le métier, et même au client les principaux intéressé. Pas juste donner la parole à des fonctionnaires de la morale, qui veulent nous imposer leur vision du monde et qui nous voit comme des femmes à sauver. Les TDS ont elle aussi leur mot à dire, ça serait bien de nous écouter un peu.
Si je suis capable de me faire respecter, moi et mes limites… Je suis aussi capable de l’enseigner à d’autre TDS et c’est ce que je fais. La même chose pour mes consoeur de travail que je fréquente, bien souvent comme je l’ai mentionnée on s’échange des trucs entre nous. Soit chez Stella, via Internet, dans d’autre rencontre, on s’épaule. Sans compté que Stella est d’une aide fantastique pour nous. J’y trouve énormément d’information, pour notre sécurité.
Une fille qui n’auras pas le contrôle de son travail, de ses limites, du respect qu’elle a droit… Je ne serais pas surprise qu’elle soit hyper malheureuse, victime et tout ce qu’on ai bien de se gargariser avec. J’en doute même pas. Mais ça veut pas dire de ne pas l’aider. Il y a des trucs pour sélectionné ses clients, et la première des choses, c’est si un client te demande un pratique que tu ne fais pas, tu lui fais comprendre que tu n’es peut-être pas la bonne fille pour lui et l’invite à aller voir une autre fille qui offrirait ce service qu’il souhaite.
Tout s’apprend, tout s’enseigne… Ça peu peut-être prendre plus de temps pour certaine, mais ça s’apprend. // Et oui j’ai vu des filles qui on quitter le métier, pour X raison, elle n’était pas capable de le faire ce travail et elle l’on quitté. Ce travail n’est de toute évidence pas fait pour tout le monde. Il y a des filles qui font même pas deux jours dans ce travail. Moi même j’ai commencé en temps que dominatrice… et c’était pas pour moi, être escorte-courtisane était plus près de ce que je recherchais. Comme je ne serais pas capable d’être danseuse érotique, j’aime pas me montrer en publique. Massage érotique ça je pourrais. Mais pour ma part j’aime mieux un mixte de massage et d’escorte, c’est plus ça qui me convient. Pour une autre fille ça sera d’autre chose.
Amélie Jolie
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Mme Jolie, en ce qui concerne les médias lorsque je m’insurge contre les débats qui se limitent à débattre sur le pour ou contre la légalisation de la prostitution, effectivement, il y a beaucoup d’autres positions possibles. Pour preuve, des groupes de prostituées réclament non pas la légalisation, mais une complète liberté dans le droit de se prostituter, sans règlements, sans contrôles médicales… Voulez-vous exclure ces groupes de militantes prostituées du débat?
De plus, quand on se limite à un débat pour ou contre, cela implique que les partis vont se battre un contre l’autre. Ne peut-on pas travailler ensemble au lieu de se battre? N’avons-nous pas des objectifs communs de sécuriser et de soutenir les prostituées?
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Bonjour Mme Jolie.
Vous dites: Tout comme moi et les autres TDS… quand elle n’ont pas envie de faire un client… elle ne le font pas.
Si vous n’avez pas envie de faire un client et que vous me dites que vous ne le faites pas. Je vous crois. Mais quand vous me dites que c’est le cas de toutes les autres prostituées, j’ai l’impression que vous généralisez.
Je suis d’accord avec vous quand vous dites que cela prend un certain caractère pour se prostituer. Est-ce que ce sont toutes les femmes qui se prostituent qui l’ont?
Je suis d’accord avec vous quand vous dites que certaines filles se sont rendu compte qu’en consommant de la drogue elles étaient plus vulnérables. Est-ce le cas de toutes les prostituées d’avoir fait cette prise de conscience?
Vous dites qu’une prostituée sur la rue a un avantage sur vous parce qu’elle voit son client. Est-ce qu’on peut d’un simple coup d’oeil savoir si un client est violent? N’est-ce pas un meilleur avantage de pouvoir établir une relation avec un client avant de prendre sa décision?
Vous parlez ensuite de la réduction des méfaits et ne semblez penser que cela ne s’applique que pour les consommatrices de drogues. Les clients violents, l’insécurité des prostituées, la criminalisation des prostituées, la répression envers les prostituées, la peur de porter plainte contre les agresseurs… font aussi parti des méfaits qu’il faut réduire.
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Je cite l’article. de Chloé
«Légaliser la prostitution?
D’autres parlent de réduire la violence en légalisant la prostitution… Quand tu te retrouves dans une chambre de motel ou dans une voiture, le danger sera toujours le même, et ce n’est pas la légalisation de la prostitution qui va faire en sorte que les hommes «malades» ne soient plus en circulation.»
—–
À l’heure ou on se parle il y a des TDS qui se sont fait agressé et refuse de porter plainte, par peur, peur de ne pas être prise au sérieux. peur que la loi se retourne contre elle… Name it… Une chose est sûre c’est qu’on est pas dans des conditions favorable pour porter plainte. Pis en bout de ligne… Qu’est ce que ça fait. L’agresseur continue d’agresser d’autre femme.
Merci pour la considération. Désolée je crois que je me répète.
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Jean Louis à dit : «Pour nous toute personne basculant dans le système va subir la violence des actes sexuels non désirés!»
Amélie: … On est à risque oui, mais quand on est en contrôle, qu’on sait dire non et faire respecter ses limites. On devient ne moins en moins à risque. Ce qui est merveilleux avec ça, c’est que ça s’apprend. On peu apprendre à se faire respecter et à mettre ses limites. Mais en général vue que les clients ne sont pas des agresseurs. On nous le demande avant de prendre rendez-vous. On nous demande nos restrictions. Comme ça le client sait à quoi s’en tenir, ce qu’on fait et ce qu’on ne fait pas. Le client n’est pas intéressé à rencontrer une fille qui n’as pas envie d’offrir ce service ou qui travail à reculons, ce n’est pas du tout intéressant pour lui. Il recherche à avoir du plaisir, pas à se faire suer.
Jean Louis : Pour nous une violence reste une violence!
Amélie: Pour moi aussi et c’est tolérance zéro! Je vais mettre le client dehors si jamais ça m’arrive, ou si je suis inconfortable avec lui, soit par téléphone ou par courriel, je peux carrément refuser de le rencontrer. Je prend ce droit de refuser.
Jean Louis : «des associations qui osent affirmer qu’il y aurait 90% des personnes prostituées qui serait dans une dimension de libre choix.»
Amélie: Ah c’est drôle moi cette statistique je la voie plus souvent écrite sur des sites abolitionniste, mais à l’inverse… j’ai même vue des 97% de femme malheureuse dans l’industrie. Je me suis dit: Youppi… on reconnaît au moins un 3%… parce qu’à les lires des sites les abolos en France… c’était toute les femmes dans le milieu qui était malheureuse… On avait au moins gagner un 3%!!! C’était génial non?
Jean Louis puis-je savoir pour qu’elle organisme ou associations tu travails? Ou pour la quel tu es associé?
—————-
Raymond: Diviser pour régner. Les médias ont compris le succès de cette recette en polarisant les différences des 2 clans et en ne mettant la lumière que sur celles-ci.
Améile: Quoi il y a d’autre clans? On va compliquer le débat encore plus??? Mais les deux clans sont tout les deux d’accord que les TDS ne devrait plus être criminalisé. Rapport après comité… ça fais des années que ça traîne. J’ai juste à aller sur le site de Stella et de voir les historiques. Ou sur google… Wikipédia… etc… le débat ne date pas d’hier. Pis ça traîne en long et en large.
À lire le Rapport du Sous-comité de l’examen des lois sur le racolage 2006… Si ce n’était pas que Stephen Harper était au pouvoir il y aurait déjà des choses qui aurait changé, du moins j’ose l’espérer. Car les libéraux, le NPD et le Bloc québécois on tout les trois voté pour ne pas criminaliser les travailleuses. Dans bien des points ces trois partie était sur la même longueur d’onde. Où ça ne passait pas c’était chez les conservateurs. Et quand je lis des textes de Richard Poulin qui est souvent citer à comparaître en cours comme expert en la matière… et qu’il écrit des textes sur Sisyphe … qu’il évoque… qu’il ne sais pas si la décriminalisation des travailleuses du sexe ça va changer quelque chose. Il se questionne et réfléchit. Ah zut, je ne retrouve plus le lient de sont fameux article.
En tout cas ça m’as révolté de lire ça et je me dit tu joue à quoi bonhomme??? D’un côté tu collabore avec la CLES… elles qui nous disent qu’elles sont d’accord avec le fait que les TDS ne devrait plus criminalisé. Et Il publie un texte du genre, qu’il sait pas si ça va changer grand chose. Mais c’est du maudit niaisage… La mauvaise foi parlons s’en… Si vous vouliez VRAIMENT nous aider… les choses bougerais plus vite que ça. Pas mal plus vite. On a juste à faire une petite recherche sur Richard Poulin et on tombe sur une publication. Richard Poulin: Abolir la prostitution: manifeste. http://sisyphe.org/editions/Abolir-la-prostitution Non on est pas sortie du bois. Y a des gens qui bloque le changement des lois.
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Merci à Ariane de t’impliquer! Un gros merci!
Pour les filles de la rue, j’en connais personnellement. Et quand je parle avec elle… et qu’elle m’explique comme ça se passe leur travail.
Tout comme moi et les autres TDS… quand elle n’ont pas envie de faire un client… elle ne le font pas. Et si vous saviez combien de fille quand ça leur tente pas de faire quelque chose, le nombre d’excuse qui pleuve… pour ne pas travailler, j’ai aussi travailler en agence et je peux vous dire que les filles elle ne sont pas dépourvue d’excuse. Les mal de tête, les mal de ventre, les je m’en vais au dépanneur tu veux tu quelque chose et la fille se pousse. J’en ai vraiment vue de toute les couleurs, quand une fille a pas le goût de travailler elle ne travaille pas. C’est facile de venir dire qu’elle sont obligé, quand elle ne sont pas ici pour se défendre. J’en ai vue à l’oeuvre, ça prend un certain caractère pour faire ce travail et croyez moi, il va se forger assez vite se caractère, le moindrement qu’elle y travaille un bon bout de temps. La game on la voit venir assez vite. Et bien des filles vont s’épauler et se donner des trucs.
Il y a même des filles qui se sont rendu compte que sous l’effet de la drogue, leur jugement était moins bon pour savoir si le client était bon ou non. Et ça je le tiens d’une fille qui travail dans la rue. Ses repères et son 6ième sens était moins bon, les fois ou elle c’était fait agressé elle était sous l’effet de la drogue. alors 1 + 1 = 2 …
Un avantage que la fille de la rue a sur moi. Elle voit son client devant elle avant de le choisir, son attitude, son langage corporelle… elle a beaucoup plus de repère que moi. Ce que moi j’ai… soi un message par courriel ou un appel téléphonique et je dois prendre la décision si je suis confortable ou non avec le client. Sans même l’avoir vu.
Pour la réduction des méfaits… encore là faut que ça vienne d’elle, c’est le travail du sexe le méfait ou la drogue? et sinon ça serait quoi les autres méfait? Et qu’est ce qu’on fait quand une TDS ne consomme pas de drogue est ce qu’on souhaite encore faire de la réduction des méfais avec elle?
Quand je fréquente les TDS de rue ce qu’elle souhaite le plus c’est de pouvoir travailler en paix sans se faire arrêter par la police. Quand je parle avec elle c’est plutôt ce discourt là que j’entends. Elle demande aussi des clients respectueux, tout comme moi et mes consoeurs. Aussi chez stella ou dans d’autre rencontre on s’échange des trucs, et quand on a affaire à un mauvais client, on s’échange de l’information. On a bien plus envie d’être épauler que de se faire dire d’arrêter de travailler. On souhaite avoir de meilleurs condition et on s’arrange pour.
Amélie Jolie
ps. j’ai pas tout lu, je vous revient avec les autres propos.
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Bonjour Mme Valmont.
Je suis d’accord avec vous que lorsque nous généralisons à l’ensemble et tentons de faire une règle qui s’applique à tous, nous marginalisons les gens. Nous ne les voyons plus comme des êtres humains à part entière, mais comme un problème.
Personnellement, j’ai une approche humaniste et globale. En ce qui ne concerne, les gens ne sont pas des problèmes, mais des personnes avec des besoins.
Raymond.
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Raymond :
J’ai déjà travaillé dans un contexte du réduction des méfaits donc je connais bien le concept. 🙂
Je ne nierai certainement pas que plusieurs femmes qui choisissent de travailler dans la rue vivent des situations très précaires. C’est tout à votre honneur de vous soucier de leur bien-être. Je le pense sincèrement.
Ce que je trouve dommage, cependant, c’est le manque de nuances des gens qui voient la prostitution comme étant nécessairement une nuisance. Même si cela ne fait pas partie de mon vécu, je n’ai aucune difficulté à accepter que le travail du sexe peut être très souffrant pour certaines personnes. J’aimerais bien qu’on m’accorde la même courtoisie en respectant le fait que pour moi et pour bien d’autres, être travailleuse du sexe n’est pas une calamité.
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Jean-Louis :
Un dernier ajout puisque j’ai oublié d’aborder un des arguments que vous soulevez. Je ne vois absolument pas où et quand je laisse entendre que les femmes sont « vénales ». Bien au contraire, j’ai toujours affirmé sans gêne que je faisais ce travail pour le plaisir aussi bien que pour l’argent.
Certaines femmes apprécient la sexualité et, pour des raisons bien à elles, décident d’en faire un métier. Ce n’est pas leur corps qu’elles louent mais des services charnels. Louer son corps impliquerait qu’elles en perdent le contrôle au bénéfice de leurs clients alors que ce n’est pas du tout le cas, du moins pas dans le cadre d’une rencontre qui se passe véritablement entre adultes consentants.
Pourquoi s’abstenir de joindre l’utile à l’agréable dans un contexte où on ne voit aucun problème moral? Qui n’aimerait pas être payé généreusement pour faire quelque chose de plaisant? Mais justement c’est là qu’il y a incompréhension mutuelle car les pourfendeurs de la prostitution refusent obstinément de croire qu’il est possible pour une femme d’avoir du plaisir à travers ce métier. Vision sexiste et rétrograde s’il en est une…
La femme n’est pas vénale. La femme est libre. Libre d’exprimer sa sexualité comme bon lui semble et cela implique de la partager en échange d’argent si ça lui chante.
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Bonjour Ariane.
Dans votre réponse à Jean-Louis concernant un double discours devant les médias et ce qui peut être dit dans l’intimité, je considère que l’anonymat du blogue permet d’avoir des échanges réels qui ne sont pas faussés par une parution publique.
Je suis d’accord avec votre point de vue que nous ne pouvons pas imposer notre aide auprès de toutes les prostituées. Il y a une prostitution de rue où travaillent des personnes vulnérables et sensibles. Elles ont besoin d’aide. Et aucune aide ne peut être apportée à quelqu’un qui ne considère pas en avoir besoin. C’est le principe même de la réduction des méfaits. J’aide la personne qui subit un méfait. Mais si la personne considère qu’il n’y en a pas, on ne peut pas en inventer.
En intervention, vouloir sauver le monde est possiblement la pire motivation. Nous devons offrir des balises, des moyens pour créer un changement auprès de celles qui en ont besoin. Mais nous ne pouvons pas forcer quelqu’un à les utliser.
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Jean-Louis :
Tout d’abord, une différence majeure entre vous et moi est que je ne considère pas la prostitution comme étant automatiquement violente envers ceux et celles qui la pratiquent. Lorsque le travail du sexe découle d’un choix assumé et éclairé, il peut être être vécu dans la sérénité (enfin, une sérénité relative puisque le regard que la société porte sur nous pèse parfois très lourd).
Loin de moi l’idée d’encourager qui que ce soit dans cette voie puisque c’est un travail qui n’est définitivement pas fait pour tout le monde. Et cela va sans dire qu’étant donné la nature très intime de ce métier, il peut y avoir des conséquences désastreuses pour quiconque n’a pas les outils nécessaires pour composer avec toute sa complexité. Plusieurs diront qu’il n’y a rien de bien compliqué à offrir ses charmes en échange d’argent mais ils oublient les nombreuses implications psychologiques et émotionnelles. Bref, je ne souhaite pas envoyer le message que le travail du sexe est facile.
Mes prix étaient relativement élevés, oui, et c’est d’ailleurs ainsi que je pouvais me permettre aisément de ne voir que quelques clients par mois. Mais cela n’a rien à voir avec le désir ni avec le titre d’escorte. Je me qualifie d’escorte, voire de courtisane, car mes services incluaient davantage que des échanges strictement sexuels.
Je ne doute pas que vous ayez connu des gens qui avaient un discours pour le public et un autre pour le privé (on retrouve ce genre de personnes un peu partout!) mais ce n’est pas mon cas. J’ai toujours parlé de mes clients, du moins la grande majorité d’entre eux, avec tendresse et respect et ce peu importe à qui je m’adressais. D’ailleurs, je tiens à souligner que je suis loin d’être la seule qui fait preuve de cohérence à cet effet.
Pour ce qui est des abolitionnistes, je n’ai jamais pensé ou affirmé qu’ils/elles n’aimaient pas le sexe. Mais je crois cependant que leur perception de la sexualité est très étroite puisqu’ils/elles semblent convaincus qu’il n’y a que leur façon de vivre l’érotisme qui est acceptable!
Je ne peux malheureusement pas répondre à votre question pour la simple et bonne raison que je ne parle pas au nom de qui que ce soit. Je parle de ma propre expérience et je sais pour en avoir été témoin que d’autres femmes sont à l’aise en tant que travailleuses du sexe. Représentent-elles la majorité? Je n’en sais rien. Mais une chose est certaine, c’est qu’elles sont assez nombreuses pour qu’on prenne en considération leurs revendications.
Raymond :
Je suis contente de constater que vous êtes réceptif aux opinions divergentes.
Une petite précision, histoire d’être transparente… Je ne travaille plus comme escorte pour le moment mais je ne sais pas encore si cet arrêt sera définitif ou non. L’avenir nous le dira. Mais de toute façon, cela ne change rien à ma vision du métier.
Je suis tout à fait d’accord avec vous lorsque vous dites que des blessures s’accumulent lorsque nous ne respectons pas nos limites (et cela s’applique à toutes les sphères de la vie). Est-ce que la maturité est une qualité essentielle pour établir des balises et réussir à les maintenir? Bien sûr.
J’ai débuté ce travail au début de la trentaine (j’en ai maintenant 35) et c’est effectivement une des raisons qui expliquent pourquoi l’expérience a été positive pour moi. Cependant, il ne faut pas oublier que la maturité n’est pas uniquement une affaire d’âge. Bien que je sois moi aussi tentée de dire que les chances sont plus grandes pour une jeune femme d’être marquée négativement par ce travail, je crois malgré tout que certaines d’entre elles ont le recul et le vécu nécessaires pour bien l’assumer. Donc encore une fois, il est important de ne pas généraliser outre mesure et de garder en tête qu’ultimement, les gens sont responsables de leurs choix de vie.
Je suis complètement en faveur d’aider de tout coeur ceux et celles qui réclament du soutien. Par contre, je maintiens que nous n’avons pas le droit d’imposer des élans de sauveurs aux autres simplement parce que nous jugeons leur situation néfaste. À chacun de déterminer ce qui est sain ou non pour lui-même.
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Bonjour Ariane.
C’est un plaisir de vous accueillir. Il est important d’avoir des commentaires de personnes de différentes horizons. Le fait que vous ayez été escorte et avez arrêté permet d’avoir une nouvelle polarité au débat.
Vous soulignez un point important. Il vous aurait été impossible d’avoir du désir et du plaisir avec plusieurs hommes dans une même journée. Et c’est pour cela que vous ne le faisiez pas et aviez mis une limite.
L’idée de pouvoir mettre cette limite et importante quand on parle de choix. Quand on dépasse nos limites, c’est là que les blessures émotionnelles s’accumulent.
Je soulève ici une hypothèse selon ce que j’ai remarqué. La capacité de fixer nos limites et de pouvoir les faire respecter dépends de notre expérience, de notre maturité et possiblement de notre âge. Une personne qui débute trop tôt dans la prostitution risque de se faire influencer plus facilement et d’en porter possiblement plus de séquelles.
Est-ce indiscret de vous demander Ariane à quelle âge vous avez débuté dans la prostitution?
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Bonsoir Ariane,
Je comprends que dans le nombre de personnes prostituées ils y en a qui ne le vivent pas trop mal, comme je l’ai déjà noté, ce que vous dite est aussi vrai pour d’autre forme de violence, que certaines personnes sont parvenues à préserver un relatif espace de « liberté » à l’intérieur de l’apartheid ou de l’esclavage, ne constitue en aucune manière la justification de l’apartheid ou de l’esclavage !
Parmi les personnes abusées toutes ne sont pas atteinte de la même manière, avec le même niveau de destruction, tout ceci s’ appel la résilience !
De plus le choix individuel que vous avez fait vous appartient mais peut il servir de choix de société quand on connait la réalité du système prostitutionnel au niveau mondial !
Votre témoignage est aussi en train de dire aux hommes, vous aviez raison les femmes sont vénales, elles peuvent avoir du plaisir et dans le même temps vous faire payer !
Il existe une catégorie de femme qui peuvent louer leur corps sans en ressentir aucune conséquence négative !
Le fait d’être escorte, laissant entendre que vos prix sont élevés, cela change t’ il les choses, le désir aurait il un prix ?
C’est la remise en cause de nos actions de préventions, car si effectivement ce genre de femmes existent pourquoi continuer à faire de la prévention ?
Je suis d’accord avec Raymond, chaque être humain est un être humain à part entière, seulement il y a des choses propres à notre condition d’être humain, par exemple, nous ressentons tous la chaleur de l’eau a la même température, par contre selon notre éducation et notre culture nous ne la retirons pas quand celle ci devient trop chaude au même degrés !
Nous avons souvent rencontré des personnes qui dans un premier temps nous affirmaient bien vivre la prostitution, ne pas en vouloir aux clients prostitueurs, ceci devant des caméras, devant des journalistes, je peux vous dire combien le discourt était différent dans l’intimité de la rencontre !
Mais je suis d’accord avec vous ce n’est pas à la société de dire ce que vous devez faire de votre corps, de votre intimité !
Même si je pense que vos propos peuvent être dangereux pour bien des jeunes filles qui peuvent les lires, pensant que vous avez raison et que les abolitionnistes ne sont que des gens qui n’aiment pas le sexe !
Et pour conclure ce soir, pensez vous que vous parlez pour quel pourcentage de personnes prostituées ?
Et sincèrement depuis que l’association existe nous n’avons qu’exceptionnellement entendu des témoignages de personnes qui nous ont dit avoir du désir pour un client, fait tout à fait rare !
Voir une personne qui tombe amoureuse d’un client, mais ceci ne valide en rien pour nos sociétés l’existence légal du clientélisme !
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Jean-Louis :
Nous ne connaissons pas les mêmes préjugés puisque de mon côté, j’entends surtout que les travailleuses du sexe sont toutes des femmes motivées uniquement par l’argent. La plupart des gens ne peuvent même pas imaginer qu’il est possible d’aimer ce travail alors que c’est pourtant le cas.
Je parle par expérience puisque j’ai moi-même été escorte. Je ne me considère absolument pas comme une « nymphomane » et pourtant, je ressentais du désir pour la majorité de mes clients.
Je ne crois pas qu’il soit juste de vous permettre de parler pour l’ensemble des travailleuses du sexe puisque, comme le mentionne Raymond, chaque expérience est unique.
Pour répondre à votre question : personnellement, je serais incapable d’éprouver du désir et du plaisir si je devais partager mon intimité avec plusieurs hommes par jour. Et c’est exactement pour cette raison-là que je ne le faisais pas. Qu’en est-il pour les autres femmes qui pratiquent ce métier? Je n’en sais rien mais une chose est certaine, c’est à chacune d’établir ses propres limites, selon ses besoins et ses valeurs et non pas selon ce que la société nous dicte.
Raymond :
Merci pour l’accueil. Je suis bien d’accord avec votre dernier message. On ne peut généraliser lorsqu’il est question de travail du sexe puisqu’il y a autant de réalités qu’il y a d’individus.
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@ Ariane.
Bienvenue dans le débat.
De mon côté, je crois que le désir implique d’avoir un choix, qu’il y ait un minimum de temps pour se connaître et faire ce choix.
En ce sens, l’escorte à domicile qui prend le temps de poser ses limites, d’exprimer ce qu’elle veut ou ne veut pas, qui a la possibilité de choisir ses clients ne vit pas la même chose que la prostituée sur le coin de la rue qui ne sait pas qui va l’embarquer et ce qui va se passer par la suite.
C’est là que l’on voit que la prostitution se joue sur un large spectre et qu’il est très difficile de généraliser pour l’ensemble de la prostitution.
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@ Jean-Louis.
Il est vrai que la pornographie n’est pas en lien direct avec le sujet traité qu’est la prostitution. Mais la prostitution est un monde très large. Il est difficile de parler de prostitution sans parler de la pornographie, de l’éducation sexuelle des jeunes, du lien entre consommation et prostitution pour certaines personnes…
Nous ne pouvons pas tenter de disséquer la prostitution et de faire abstraction de son environnement, de ses causes et de ses effets.
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Raymond,
Merci pour ce témoignage sur la pornographie, même si ce n’est pas le sujet, car le lien entre prostitution et pornographie est certainement plus fort que ce que l’on veut bien en dire !
Le véritable problème de la pornographie est situé dans les messages véhiculés, qui deviennent de plus en plus accès sur la domination et sur la violence !
C’est un gymnastique sexuel hygiènique (à par certains types de films) dénuer de toute la partie affective et intellectuelle !
Cela fait d’énormes dégats pour nos jeunes qui nous comme je le disais ne reçoivent pas de véritable éducation sexuel basé sur le respect et le désir réciproque !
je pensais que le Canada était en avance pour ce qui concerne l’éducation sexuel ?
Avec une éducation à la sexualité porté par l’ensemble des profs des matières enseignées !
La Suède semble avoir en Europe un temps d’avance en la matière et bizarrement c’est ce pays qui à eu le courage de pénaliser les clientèlisme sans pénaliser les personnes prostituées !
Il y a certainement une corrélation, en plus ils ont presque un équilibre entre hommes et femmes au parlement suédois !
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Bonjour Ariane,
Je sais que le vieux fantasme qui veut faire croire que les personnes prostituées ne sont que des femmes qui adorent le sexe, voir nymphomanes, a la vie dure !
Ce qui me faire dire cela, c’est 70 ans d’expérience associative auprès des personnes, de recueil de leurs témoignages !
Ce sont l’étude des comportements humain et de la sexualité !
Ce que l’on pouvait faire croire au moyen âge ne tiens plus aujourd’hui, si l’on fait des analyses sérieuses !
Mais je sais que les vieux préjugés s’accrochent !
Je sais aussi que vous trouverez des personnes exceptionnellement qui prouverons le contraire !
Vous pouvez aussi comme le fait Mike, remettre en cause les compétences de la médecine et les études qui portent sur ce sujet !
Vous pouvez bien sur avoir des doutes sur notre expérience et sur notre sincérité, c’est votre droit !
Mais je vous pose la question, laissez vous entendre qu’une personne qui a entre 5 et 10 clients par jour peut être dans le désir ?
En dehors de rapports monnayés cela vous semble envisagable 5 à 10 hommes par jour ?
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« Peut être allez vous m’éclairer sur le processuce que vous mettez en place pour vivre sans conséquences ces actes sexuels sans désirs sexuels ! »
Salut Jean-Louis,
L’extrait mentionnée ci-haut est tiré de tes écrits. Aurais-tu l’obligeance de m’expliquer ce qui te permet de déduire que les travailleuses du sexe, en général, n’éprouvent aucun désir pour leurs clients?
Merci.
Ariane
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Jean-Louis
Pendant que j’écrivais le dernier commentaire, Bang! voilà un autre commentaire de vous et Raymond lollll
Avant, j’étais un grand consommateur de porno mais je préférais et encore aujourd’hui les scènes de lesbiennes. Pourquoi? C’est plus doux comme approche entre 2 femmes et plus « éducatif » sur côté de la sensualité/touché pour faire plaisir à ma futur partenaire. Même si c’est pas toujours comme ça(trop hard des fois). Je sais pas si comprenez ce que je veux dire.
Comme j’ai écris avant, l’industrie du porno change donc les films porno pour les couples(respect des 2) seront plus monnaie courante pour les jeunes et leur éducation sexuelle.
Disont que pas toutes les TDS ont des corps de Pornstar. :p Aujourd’hui, je sais plus ce qui m’allume ou pas donc recherche une femme avec un poid santé comme moi.
C’est plus fun de perdre des calories à 2 au besoin et de faire des positions sans se faire mal au dos ou avoir besoin d’un trapèze. 😉
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Jean-Louis,
Je pense que vous avez mal comprit mon commentaire. Le 60-75% sont des femmes sur des sites de Rencontres POUR trouvé l’âme soeur et non pas pour trouvé une TDS pour faire des « affaires » comme vous dites.
C’est pas le même contexte car ma gentillesse(TDS ou non) est aussi pour ces femmes qui ne sont pas TDS dans ce cas comme je viens de dire. Je ne suis pas en relation « d’affaire » mais comme un ami, une oreille pour elles.
J’imagine le % plus élevé chez les TDS mais les autres ne se sont pas tourné vers la prostitution pour autant malgré le mal qu’elle ont eu dans le passé(enfance). Cela n’excuse pas les hommes malade qui leurs ont fait du mal.
Oui, certaine se drogue pour oublier les abus d’enfance et d’autres se tourne vers la prostitution.. et se droguent/boivent pour oublier ce qu’elle font. Mais pas toutes comme vous le savez prennent ces chemins.
Même dans mon ancienne vie de client, j’étais gentil et respectueux avec mes TDS. Une femme reste une femme et j’était content qu’elle me fasse l’honneur d’être avec elle même si je payais. Oubliez pas, j’étais gros et sans confiance avec les femmes. Pour moi, elle m’ont aidé grandement.
Faire ce que tu veux avec le corp de l’autre QUAND ce n’est pas consentant n’est pas correct pour tous et toutes içi. Comme j’ai dit, c’est pas de l’esclavage qu’ont parle.
Je vais être plus claire sur ma comparaison avec l’alcool puisque vous vous êtes arrêté au premier niveau néfaste de l’alcoolique seulement:
– Combien de conducteur ivre tue chaque année d’autres personnes?
– Combien de parent ivre battent leur enfants à cause de la consommation abusive de l’alcool?
– Combien de père sous l’effet de l’alcool abuse sexuellement leurs enfant?
– Combien d’hommes ivre viole des femmes par année?
– Combien de femme furent violées à cause de la drogue du viole(GHB) dans leurs vin, bière car elle voulaient juste aller dans un bar pour s’amuser? Okay, une liqueur diète peux fonctionner mais c’est bizzare d’être comme ivre même pour la barmaid.quand elle n’as pas servie d’alcool à la cliente.
Donc on pourrait extrapoler que l’alcool est une des cause qui mène certaines à la prostitution ayant eu des abus sexuel dans leur enfance donc son abolision aussi devrait être fait en même temps.
De mémoire, je n’ai pas entendu parlé de morts en auto parce qu’un client conduissait et une TDS lui faissait une fellation en même temps. 😉
Pour moi et la loi du Canada, avoir des services sexuelles Consentante contre de l’argent est légale. Pour vous, ce ne l’est pas parce que …
« qualifié d’effraction corporel à caractère sexuel par la médecine, mais vous voulez rester sourd à ce genres d’arguments ! »
Ah oui cette chère médecine qui est le refuge scientifique pour les argumentation pouvant avoir plus de valeurs. Pourtant, les gay n’était pas « normale » à une époque pas si si si si loingtaine, n’est ce pas, pour cette même médecine que vous aimez bien utilisé comme argument?
Mes arguments ET vos arguements basés sur des statistiques ou notes scientifiques peuvent être contre dites et/ou manipuler à notre grè.
Même en étant ex-client, je ne pénaliserai par celles qui le font de façon consentante/sans trouble car certaines ne sont pas capable de gérer bien ce métier même en étant consentante. Je parle toujours de consentante.
On fait ce qui nous convient donc on a le métier que l’on veux. Sinon c’est à la personne d’endurer ou de changer de métier.
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Je me permet d’intervenir sur la pornographie, Effectivement,, la pornographie fait partie de l’éducation des jeunes et, tout comme en France, le Québec n’a plus de lieux pour que les jeunes puissent discuter et réfléchir sur la sexualité. Le Ministère de l’Éducation demande aux enseignants de français et de mathématiques de trouver une façon d’aborder le sujet avec leurs élèves!!!
J’ai rencontré plusieurs femmes en thérapie, sexuellement traumatisé par tout ce qu’elles avaient fait étant jeune. La pornographie ayant été leur seul exemple en matière de sexualité, autant les garçons et les filles trouvaient normals de reproduire ce qu’ils voyaient. Les femmes en question en étaient venu à ne plus être capable de vivre leur sexualité, encore sous le choc de ce qu’elles se sont forcés à faire pensant qu’elles devaient l’apprendre pour devenir femme.
Ce qui m’attriste le plus, c’est que ces femmes sont âgés début vingtaine seulement et leur vie sexuelle est à rebâtir complêtement.
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Mike,
Pour répondre à vos deux dernières questions, l’étude de l’impacte du réglementarisme, que ce soit en Hollande, en Allemagne, en Espagne…
C’est que la réglementation est un appel d’air au réseau, au grand banditisme, le proxénète d’hier deviens un gentil homme d’affaire.
C’est encore plus l’explosion de la prostitution et de la traite !
Que cela ne fait en gros qu’empirer la situation des personnes prostituées !
Pour la pornographie, je ne dirais pas que je suis contre, des études sur le vécu des hardeuses et hardeurs mériteraient d’être faites, mais ce que je trouve plus grave c’est que la pornographie devient le modèle de sexualité pour nos jeunes, rien à opposer, l’éducation sexuel est un véritable scandale de part sa quasi inexistence du moins en France !
Pour les jeunes la sexualité c’est la pornographie et les garçons rêvent de reproduire ce qu’il voient !
Et vous que pensez vous de la pornographie ?
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Mike,
Vous avez trouvé l’éveil sexuel auprès de personnes prostituées et j’en suis heureux pour vous, je vous souhaite encore plus de trouver l’amour et l’épanouissement sexuel avec une personne qui vivra la même aventure que vous !
Dans votre texte vous confirmez ce que nous nous employons à faire comprendre, c’est que l’on ne bascule pas dans la prostitution par hasard, nous trouvons la plupart du temps des raisons dans l’histoire des personnes, certes pas pour toutes, mais un trés large pourcentage. Vous annoncez 60 à 75%, nous pourrions sans hésiter aller encore plus loin !
Votre gentillesse fait que les personnes préfèrent avoir affaire à vous plutôt qu’a d’autres types de clients plus glauque, cela se comprend !
Vous avez bien raison les violences faites aux femmes ne concerne pas que les personnes prostituées, il suffit pour cela de lire les comptes rendus des associations qui travaillent sur le sujet !
En France cette année les violences faites aux femmes sont Grande Cause Nationale, la prostitution en fait partie, même si à mon avis c’est une violence faite au genre humain !
Je pense aussi comme vous, le témoignage d’Amélie est important et ok pour le « je fais ce que je veux de mon corps », mais pas du tout ok pour le « je fais ce que je fais ce que je veux du corps de l’autre » !
Car tout repose sur une question d’argent, celui ci a bien peu de limites, vous le savez bien !
Vous comparez notre raisonnement avec la prohibition de l’alcool, mais ce n’est pas comparable !
Comment comparez la consommation d’alcool avec la consommation d’êtres humains, c’est cela la marchandisation du corps humain contre lequel nous luttons.
L’alcool détruit le consommateur s’il en abuse, la prostitution détruit un être humain,, et il n’y a pas besoin d’abus pour cela !
Je vous le répète encore une fois, la violence de base dans la prostitution est intrinsèque à l’acte lui même, qualifié d’effraction corporel à caractère sexuel par la médecine, mais vous voulez rester sourd à ce genres d’arguments !
Beaucoup de clients comparent la prostitution à d’autres types de consommations, certains même allant comparer cela à un bon resto, avec l’entrée, la (fellation ?), le plat principale (pénétration vaginale ?) et le dessert (pénétration anale ?), répondant même pour l’un d’entre eux au journaliste qui lui demande s’il ne pense pas que la personne souffre et lui répondant que lorsqu’au restaurant il prend une entrecôte il ne se demande pas si le bœuf à souffert !
Je sais vous n’êtes pas de ceux la, c’était des français !
Jean louis
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Jean-Louis,
Est-ce que le problème des réseaux qui ‘explosent » ne veut pas dire que le profit et le risque sont plus grand à cause que la prostitution n’est pas totalement decriminalisé justement?
Dans un système ou le risque pour le client est moindre, le client préferait faire affaire avec une TDS dans les « normes » que de prendre une chance et ainsi être « forcé » d’aller voir des TDS qui sont justement forçé par des réseaux de traites. Ce que je,comme les abolos et les TDS d’ailleurs, n’approuvont pas.
On parle de prostitution entre 2 adultes consentant içi et pas d’esclavage sexuel.
La pornographie fait partie des types de TDS. C’est plus accepté dans notre société qu’il y 15-20 ans.
C’est vrai que le marché de la porno est pour les hommes(72%). Mais, les femmes(28%) est un secteur en augmentation d’où le besoin dans l’industrie de faire des films pour ce marché de plus en plus en demande. Exemple; les préliminaires sont plus longues. 😉
Donc, c’est 2 adultes Consentant qui sont « payés » pour le plaisir des autres. Les femmes sont payées plus que les hommes dans cette industrie. Est-ce que vous êtes contre la porno aussi?
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Jean-Louis,
Comme vous savez, je suis plus actif, depuis mon « éveil » sexuel avec des TDS, sur les réseaux de rencontres pour trouver l’amour de ma vie et finalement avoir une sexualité dites « régulières », fonder une famille….
Mais en parlant aux femmes de ces réseaux, plusieurs m’ont révélées qu’elles ont eu des hommes violent(psychologique, physique) dans leur vie. Elles avaient sentie que j’ai de l’empathie pour elles et celà leurs faissaient du bien d’en parler. J’ai une bonne oreille. Des fois, c’est elles qui m’écoutent.
Je suis navré et même surpris de dire que 60-75% d’entre elles on eu se genre d’ « homme malade » dans leurs vie(enfance, adulte). Des fois, c’est une fois et l’on quittée et des fois, c’est un proche. . Est-ce qu’elles détectent en moi quelques choses qui les poussent souvent à me contacter donc ce nombre élevé?
Pourtant ce ne sont pas des TDS, donc la violence est présente pour TOUTES les femmes dans notre société. Votre voisin peux présentement violenté sa femme mais c’est caché ou de façon surnoise.
Donc, oui les TDS on un risques de violence mais elle n’ont pas tout les outils pour se plaindre comme les autres femmes. C’est déjà dure comme ça pour une non-TDS de se plaindre donc pour une TDS….
Je suis content de voir Amélie de retour sur le blogue et donnée l’autre côté de la médaille du fait qu’on a droit de faire ce qu’on veux faire avec notre corp.
Etant un homme qui ne boie pas, si je commencerais une campagne de prohibition pour abolir la consommation d’alcool à cause des conséquences souvent grave sur la vie des gens? Combiens de personnes payent ce prix tous les jours?
Imaginer la réaction des personnes qui boivent avec modération? Pourquoi devrait-elles payé pour les autres? Pourtant combien de famille, vie déchiré à cause de l’alcool: un produit légale!
Mais non: la personne a le DROIT de boire mais doit faire face aux conséquences de ces gestes sur sa vie et celles des autres. C’est la même chose pour les TDS aussi.
Peut-ête c’est mon côté cynique ou le fait d’écouté trop de film de science-fiction où dans un futur proche, le droit des gens disparessait petit à petit en commençant par les moins équipé à se défendre(petit lobby) pour avoir une société éventuellement Big Brother. Vous même vous en voulez pas de ce genre de société.
Je fais attention avec ma santé mais ne touchez pas à ma bébé poutine piquante de chez Ashton!!!
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Raymond,
N’y aurrait il pas un lien avec le sujet de la prostitution ?
Satistiques sur la cyber-pornographie
De nos jours, il y aurait près de 400 millions de pages pornographiques, sur près de 1,5 million de sites pornographiques.
Chaque seconde, plus de 3 millions $ sont dépensés sur Internet et plus de 28 000 inernautes visionnent de la pornographie.
Chaque jour, plus de 250 nouveaux sites pornographiques voient le jour.
12% des sites web seraient des sites pornographiques
25% des recherches sur le web seraient pour de la pornographie
35% des téléchargements sont de nature pornographique
72% des consommateurs de pornographie seraient des hommes
70% de l’achalandage pornographique a lieu durant la période de travail 9h-17h
Auteur : David Laplante, M.A.
Études Champs de spécialisation
Baccalauréat en histoire à l’Université de Sherbrooke
Certificat en sciences politiques à l’Université de Sherbrooke
Maîtrise en enseignement de l’histoire aux niveaux collégial et secondaire à l’Université de Sherbrooke Histoire de la sexualité
Histoire sociopolitique des États-Unis et du Canada
Régimes politiques contemporains
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Amélie,
Une autre chose, vous nous dite que vous vous caché déjà, salon de massage, club libertin etc.
Voilà encore une tentative faite par les pros prostitution, laisser entendre que la prostitution et le libertinage c’est la même chose !
Que la prostitution est un choix sexuel comme un autre !
Je ne peux être en accord avec cette tentative de confusion, car être libertin c’est avoir une liberté dans sa sexualité, une non exclusivité de partenaire, mais le libertinage doit lui aussi reposer sur le désir mutuel des participants et participantes, si vous rentrez dans le jeu tout change et ce n’est plus du libertinage, mais simplement de la prostitution !
Toutes les différentes formes d’expression de la sexualité sont incomparable avec l’esprit qui anime la prostitution qui est le gain d’argent !
Vouloir comparer la pénibilité des métiers avec celle de l’activité prostitutionnelle me semble quelques peu tendancieuse !
C’est nier les particularités propre à la sexualité par rapport à toutes autres activités humaines !
Les implications entre vendre ou louer tout ou partie de son corps n’a pas les même conséquences pour l’individu (et la société) que de vendre du pain ou de travailler à la chaîne !
Es ce bien raisonnable de laisser entendre que par ce qu’il y a de plus en plus de personnes prostituées c’est que cette activité serait pas plus difficile qu’une autre ?
En effet depuis les années 90 il y a une forte augmentation de la prostitution tout particulièrement de la traite des êtres humains !
Avec une violence peut être jamais atteinte dans l’histoire !
Il y a une explosion des réseaux de prostitution depuis ces années là en Europe, avec de la traite qui provient des pays d’Europe de l’Est, d’Afrique et d’Amérique du Sud, la paupérisation global ne fait qu’empirer le phénomène et fait aussi que de plus en plus de jeune bascule vers ce choix, ou non choix cela dépend du point de vu de chacun !
Et puis un dernier détail, le lobby des associations réglementariste ou de personnes prostituées n’est pas innocente dans ce qui se passe, en effet les témoignage tel que le votre, ou des sites comme vous m’avez cité sont aussi une forme d’encouragement à la prostitution pour nos jeunes qui nous ne pouvons le nier, n’a d’autre éducation sexuel que la pornographie !
Je ne vous blâme pas, je comprends votre point de vue lorsque vous défendez votre condition et votre activité, mais il semble que nous n’ayons pas la même vision du monde et des rapports humains !
Dernier point pour aujourd’hui, certe l’église à encourager voir participé à son développement à une époque, mais ce n’était pas pour protéger les femmes des viols, mais plutôt pour contrer les risques liés au libertinage qui remettez plus gravement en cause le mariage et les bonnes moeurs de l’époque !
La prostitution n’est pas à mon avis la raison d’un besoin naturel, mais la conséquence de nos sociétés patriarcales et machistes qui depuis des millénaires se sont emparées du corps des femmes pour les mettres à disposition de la sexualité des hommes !
Mais rien n’empêche le respect que je vous porte !
Jean louis
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Bonjour Amélie,
Je tiens à vous témoigner tout mon respect même si nos opinion sont pour la plupart opposés !
Dans notre association les personnes prostituées ne sont pas jugées, ni même leur activité !
Nous sommes à leur côté sans pour autant ni favorisé ni empêcher cette activité, nous ne sommes pas dans une dimension de santé communautaire mais de rencontre sans leur demandé de quitter la prostitution, nous les considérons avant tout comme des adultes responsables.
Si elles le manifeste nous les accompagnons vers un autre avenir !
Nous comprenons le poid du jugement trés négatif que pose la société sur vous et votre activité, nous somme conscient que c’est injuste et source de souffrance !
Nous militons contre la pénalisation des personnes prostituées et nous travaillons aussi au changement de regard porté par la société, mais dans un même temps nous militons pour l’interdiction du clientèlisme, car nous considérons que la sexualité et le corps humain doit rester en dehors du champ du marché !
Nous faisons preuve de cohérance, considérant que le client est toujours porteur de violence nous ne pouvons le laisser impunément en dehors de la réflexion et que toute violence doit être interdite !
Je sais vous aller me dire que la grande majorité ne sont pas violent !
Peut être allez vous m’éclairer sur le processuce que vous mettez en place pour vivre sans conséquences ces actes sexuels sans désirs sexuels !
Ce que nous pensons des conséquences de ces actes est confirmé par plusieurs études et surtout pas le nombre de témoignages que nous receuillons depuis plus de 70 ans !
Cela n’a rien à voir avec des histoires d’ immoralité ou de débauche mais de respect de l’intègrite et de la dignité humaine.
La défense de la prostitution par les personnes prostituées en activité et bien connu et s’explique !
Nous sommes en contact avec d’ex qui ont revendiqué à l’époque tpout particulièrement dans les années 70 en France, aujourd’hui le discourt est totalement inversé et elles expliques clairement ce qui les faisaient agir à l’époque !
Votre remarque sur le fait que la sexualité est un droit, c’est trés interessant, la sexualité est elle un droit, ou bien es ce la liberté sexuelle qui est un droit ?
La sexualité comme un droit implique que les sociétés doivent effectivement fournir à chacun qui le désir des personnes à disposition de ce droit, et donc l’esclavage étant abolit il reste la prostitution !
Personnelement je ne percoit pas la sexualité comme un droit mais le droit étant d’avoir une liberté de choix d’avoir une sexualité, qu’elle soit débridé ou non !
A partir du moment ou celle ci est vécu dans le désir sexuel partagé !
bien à vous
Jean louis
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Bonjour Jean-Louis.
Il est évident que les abolitionnistes et les lobby pro-prostitution ont des vues et des finalités très différentes.
Malgré ces différences extrêmes, si l’instant de gagner des étapes communes, nous pouvions tous faire un lobby commun pour décriminaliser la prostituée, offrir des outils et le soutien nécessaire pour les personnes les plus vulnérables, alors nous aurions socialement fait un grand pas.
Présentement, les médias se servent des abolitionnistes et des pro-prostitution pour être livré en pature à leur public en offrant de faux débats de 22 minutes en partant avec des questions telles que: Êtes-vous pour ou contre la légalisation de la prostitution? Ce faisant, les médias nous écartent tous des vrais questions et des vrais étapes à franchir.
Et ces faux débats alimentent les politiciens à faire plus de répression sur les personnes les plus vulnérables.
Diviser pour régner. Les médias ont compris le succès de cette recette en polarisant les différences des 2 clans et en ne mettant la lumière que sur celles-ci.
Franchissons ensemble ces premières étapes et ensuite nous nous diviserons pour présenter nos positions divergentes.
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Bonjour Raymond,
D’accord pour des consensus et effectivement il y a des degrés divers de contrainte et de violence dans le système prostitutionnel !
Il est indéniable que les personnes victimes de la traite, enlevées, violées, vendues plusieurs fois, subissent des violences extrêmes !
Mais nous ne pouvons parler comme vous nous le soumettez d’un monde sans victime de la prostitution, car ce serait laisser entendre comme le fond les lobby pro prostitution qu’il y à une mauvaise prostitution et par la même une bonne prostitution !
pour nous toute personne basculant dans le système va subir la violence des actes sexuels non désirés !
Il y a d’autres violences ou nous pouvons faire des distinctions, dans les viols, dans les violences conjugales, pourtant ces types de violences sont condamnées, ce sont les peines qui sont adaptées aux différents degrés de violence.
Pour nous une violence reste une violence !
Vous savez plusieurs personnes que nous avons accompagnées nous ont témoigné qu’elles avaient appréciez la clarté de nos position et notre vision de société, ce qui n’est pas toujours le cas des associations de santé communautaire !
Pour ce qui est des associations qui osent affirmer qu’il y aurait 90% des personnes prostituées qui serait dans une dimension de libre choix, soit c’est de la mauvaise fois ou de la profonde méconnaissance !
Je penche plutôt pour de la mauvaise fois !!!!!!!
Ceci dit j’entend vos réflexions et j’analyse !
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De plus en plus la clientèle change, des hommes, des femmes, des couples font appel à nous. De plus en plus d’homme offre leur service sexuelle aux femmes, ça commence c’est déjà sur le net. Tout est en train de changer.
Qu’on nous tape dessus, en nous réprimant… on va juste se cacher encore plus, parfois se mettre encore plus en danger. Mais on se cache déjà on est déjà dans cette foutu répression, mais il y a de la tolérance pour les salons de massage, les clubs de danseuse, même les clubs échangiste.
À l’époque de Jeanne d’Arc, si je me fie à l’édition du larousse qui parle de la vie de ces gens à cette époque. L’église même avait accepter les maisons closes… à cette époque il y avait trop de viol envers les femmes. Et comme on devait marier les jeunes filles vierge, ça causait un sérieux problème pour être capable de les marier, les hommes n’en voulais plus. Alors l’église acceptait et même pouvais suggéré d’aller d’en ces endroits pour sauver les jeunes filles.
Là je suis pas en train de dire que les TDS se font violer à chaque client… svp ne me mettez pas sa dans la bouche. Quand je dis non ou que je suis pas confortable dans une position le client arrête et reste à l’écoute. Un viol t’as beau dire non… que ça se passe pareille. Ça rien à voir.
Oui il y a plusieurs façon d’avoir une sexualité on peu même la faire toute seule. Mais ça l’air que certaine personne trouve que c’est mieux à deux.
À quand justement reconnaître les professeurs sexuelle. Il y a déjà beaucoup, avec les sexologues, il y a même l’approche sexocorporelle, les publications, les théories. Il y a même des cours de sexe tantrique, dont je me passionne en ce moment.
Même avec tout ça… il reste qu’on a se besoin d’échanger dans la sexualité, si on a pas de partenaire… on se trouve un partenaire de remplacement.
Amélie Jolie
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Cher Jean-Louis,
es tu simplement au courant de tout ce qui se passe sur Internet, les forums de discussion autour de l’industrie du sexe??? http://www.escortesquebec.ca/ … http://www.merb.ca/ … http://www.merc.ca/
On y fait des revues sur les travailleuses du sexe sur la qualité du service obtenue, un peu comme avec les restaurants. Alors on se fait critiquer sur le service, l’attitude, l’apparence physique, etc.
Et tu sais ce qui en ressort de tout ça, surtout avec l’attitude, si l’a fille aime pas ce qu’elle fait, et que le client en témoigne, les clients qui ne sont pas des agresseurs, il ne sont pas intéressé d’aller voir une fille que ça ne lui tente pas. Y a dès choses qu’on ne peut pas cacher. Je crois même que ces forums à la basse on été créé car beaucoup d’homme avait le sentiment de se faire avoir par certaine fille. La fille en faisait le moins possible, se dépéchait… et dès que le client avait jouit elle le mettais dehors. Avec l’offre et la demande… je peux te dire que les clients eux non plus n’en veulent pas des filles qui ne sont pas heureuse dans le travail. Au prix qui paye, ils souhaite avoir du plaisir. Si on fait trop de client par jour et qu’on est fatigué, ça va se savoir sur le net… si on est drogué… ça va se savoir sur le net. Tout fini par ce savoir et c’est pas dans notre intérêt d’être tout croche. Les clients n’en veulent pas non plus.
Qu’est ce que ça fait, c’est que c’est en train de créé une nouvelle génération de travailleuse du sexe. En autant que tout le monde respecte ses propres limites. Si tu veux pas faire de service complet tu devient masseuse, si tu veux pas masser tu peux faire de la domination, … remarque qu’il y a tellement d’autre profession… pourquoi choisir le travail du sexe? Il y avait une bonne répartie qui avait été dit dans le film de Jean-Michel Carré sur les travailleuses du sexe. Une TDS disait… on devient pas gardienne d’enfant si on aime pas les enfants. On devient pas Travailleuses du sexe si on aime pas les hommes… et moi je rajouterais (le sexe et le contact humain).
Je lisais le texte sur les blogueurs, de branchez-vous à 10$ de l’heure, qu’il parlait d’exploitation. À 160 $ de l’heure est ce que je peux encore parler d’exploitation?
C’est drôle j’ai des clients qui me disent que leur vie à changé depuis qu’il me fréquente, que leur confiance en eux à augmenté. Je crois qu’on peut faire beaucoup de bien à la société. Et à voir comment mes clients se sente après une séance, je sais que je leur fait du bien.
Si tout le monde n’avais pas autant de réticence avec les sexes, qu’il y avait des cours pour ça. et que les gens y allait. sexologue compris… mais dès fois on a besoin de se faire montrer comment toucher… et certaine femme on fermé la porte à toute sexualité car elle n’y trouve pas de plaisir. Mais elle ce qu’elle savent comment ce donner du plaisir et montrer a l’autre comme leur en donner. et vice et versa, la communication prime.
Il y a beaucoup de nos clients que leur femme ne sont pas porter vers le sexe… on va tout de même pas forcer ces femme à avoir des relations sexuelle si elle ne le désire pas??? Et on va pas non plus leur conseiller de les quitter après 20 ans de mariage à cause qu’il n’y a plus de sexe dans le couple? Est ce qu’on quitte un partenaire à cause qu’il n’y a plus de sexe au sein du couple?
hihihihi moi oui en tout cas, quand j’ai plus envie de faire l’amour avec mon chum je le quitte. Mais certain couple au Québec reste ensemble même si la partie sexe est déficiente. Parfois une travailleuse du sexe coûte moins cher qu’un divorce.
Amélie Jolie
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Bonjour Mme Jolie.
Je suis majoritairement d’accord avec vous. À quelques nuances près.
Les points sur lesquels je suis d’accord avec vous:
Vous existez. Répression, prohibition et vous criminalisez ne sont pas des actions socialement acceptables.
Les points sur lesquels je suis d’accord avec vous mais où les abolitionnistes ne seront pas contents que je vous appuie:
– Vous ne demandez pas nécessairement à être sauvé. Ce point est important. En tant qu’intervenant, je suis en réduction des méfaits. J’aide la personne qui vit une difficulté à réduire les conséquences des choses nocives pour elle. Une bonne intervention nécessite le consentement de la personne que l’on veut aider. Je ne peux pas intervenir en fonction de mes valeurs, mais en accord avec les valeurs de la personne aidée, même si ces valeurs pourraient être différentes des miennes. C’est avec une telle philosophie que j’ai pu intervenir dans différents milieux de vie totalement différents les uns des autres. La seule exception à cette philosophie c’est lorsque la personne devient dangereuse pour elle même ou pour son entourage, ce qui n’est pas le cas quand on parle de prostitution, mais qui pourrait l’être si on parle de suicide, violence…
– Vous existez parce qu’il existe un besoin dans la société. Le besoin est réel et est présent. Est-ce que le besoin d’une client de la prostitution pourrait être changé? Possiblement, mais cela nécessite beaucoup d’éducation et de sensibilisation. Avec toutes les coupures que le Ministère de l’Éducation a faites avec les différents cours permettant de parler de sexualité ou de notre relation aux autres, on est encore très loin d’en arriver à pouvoir changer des choses sur ce point.
– Criminaliser les clients ne nous mène nulle part. Je suis d’accord sur ce point. Si demain matin notre société criminalisait tous les clients et les faisaient disparaître instantannément, qu’arriverait-il à mes prostituées sur le coin de la rue? Crise totale. On détruit le mode de vie des prostituées vulnérables sur le coin de la rue mais on n’a rien à leur offrir. Criminaliser les clients est aussi inacceptable que d’augmenter la répression et la présence policière. Même pire. Et il y a une question de justice. Puisque nous savons tout les deux que dans les clients de la prostitution, il y a des politiciens et de grands richissimes, va-t-il y avoir une justice à 2 vitesses? Va-t-on arrêter les politiciens et les grands de ce monde ou seulement les petits clients qui vont avec les prostituées sur le coin de la rue?
Les nuances où je dois garder une réserve:
– La prostitution existera toujours. Je ne prends pas de position sur ce point. »Toujours » est un bien grand mot et une intervention sociale adéquate ne peut pas partir avec des affirmations qui nous obligent dans le temps. C’est comme pour le rétrablissement, une journée à la fois et on verra où l’on est rendu demain. La prostitution existe aujourd’hui. Il faut se demander comment nous allons agir en tant que société.
Un point que vous n’avez pas mentionné clairement, mais que je pense pouvoir lire entre les lignes lorsque vous demandez le droit de travailler. Si cela exige la légalisation de la prostitution, je suis obligé de mentionner que sur ce point ni la société, ni nos politiciens, ne sont pas rendus là. Cela demande des préalables sociaux importants pour éviter de marginaliser encore plus les prostituées sur le coin de la rue. Tant que les politiciens ne s’engagent pas à soutenir les préalables néessaires à la légalisation de la prostitution, je ne pourrais pas soutenir cette position.
J’ai écrit un billet sur ces préalables nécessaires mais que nos politiciens n’ont pas le courage de soutenir. https://raymondviger.wordpress.com/2007/12/20/avons-nous-largent-ncessaire-pour-lgaliser-la-prostitution/
Un de ces préalables pour le soutien des personnes les plus vulnérables est l’ouverture de site d’injections supervisées. Le gouvernement du Québec de Jean Charest et son nouveau ministre de la Santé, M. Bolduc, ont reculé devant l’ouverture prévu d’un site d’injections supervisées à Montréal. Le gouvernement canadien de Stephen Harper est allé en cour pour faire fermer le seul site d’injections supervisées en Amérique du Nord. Même si la cour n’a pas donné raison à Stephen Harper, son gouvernement est allé en appel pour faire renverser cette décision!
Pour le bénéfice de Jean-Louis qui ne connaissait pas trop ce que peut représenter un site d’injections supervisées, j’ai fait un reportage sur le site de Vancouver. https://raymondviger.wordpress.com/2009/07/04/site-d-injections-supervisees-pour-toxicomanes-insite-de-vancouver/
J’espère que, malgré certaines différences dans la finalité, que les principaux acteurs intéressés par le débat sur la prostitution seront capables de s’unir et de se mobiliser pour faire avancer la cause et gagner les préalables nécessaires et essentiels pour soutenir les personnes les plus vulnérables.
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Commençons par accepter qu’on existe et qu’on existera toujours au lieu de faire de la répression ou même de la prohibition, en nous criminalisant … pis c’est pas non plus une solution de criminaliser nos client comme des groupes abolitionniste propose. C’est pas du tout ce que les travailleuse et travailleur du sexe on en tête. On souhaite avoir le droit de travailler en paix.
Acceptez nous!!! Commençons par ça! Accepter qu’on existe et qu’on est pas des rebuts de société. On travail, l’argent on ne la vole pas. Si on existe c’est qu’il y a un besoin dans la société, on comble un besoin. Le besoin d’être aimé, touché, caressé et avoir un plaisir sexuelle avec un autre être humain. On demande pas nécessairement d’être sauvé mais d’avoir le droit de travailler et d’avoir de bonne condition de travail.
Sauver celle qui on envie d’être sauvé! Mais laisser les autres tranquille.
Voici un petit vidéo que j’aime bien.
http://videosift.com/video/George-Carlin-on-prostitution
Merci pour l’accueil!
Amélie Jolie
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Bonjour Mme Jolie.
Bienvenue pour votre retour sur le site. Je suis content d’avoir votre présence dans le débat. Votre présence est appréciée parce que vous représentez une polarité importante de notre société.
Je suis parfaitement d’accord avec vous quand vous réclamez des droits et la sécurité pour les personnes qui se prostituent. La société a besoin de changement majeur pour redonner dignité à toutes les personnes qui la composent.
Malheureusement, nos politiciens ont beaucoup de difficultés à poser des gestes concrets pour augmenter la sécurité des personnes qui se prostituent. Nous n’avons qu’à regarder ce qui s’est passé dernièrement dans Hochelaga-Maisonneuve. Face aux plaintes des citoyens en regard avec la prostitution de rue, la seule action posée a été de proposer le déménagement du poste de police dans le secteur chaud et d’augmenter la présence policière pour « tasser » les filles plus loin.
Malgré que nous demandons des services d’accompagnement depuis belle lurette, malgré toutes les tables de tergiversation et les rapports qui ont été déposés pour soutenir les filles et les considérer comme des citoyennes à part entière qui ont des droits et des besoins, on se limite encore et encore à la répression.
https://raymondviger.wordpress.com/2010/01/13/corporation-de-developpement-therese-ste-marie-prostitution-hochelaga-maisonneuve-cedest/
Je suis aussi d’accord avec vous quand vous parlez des aberrations de Stephen Harper et de son gouvernement. M. Harper semble s’opposer à tout ce qui serait socialement acceptable.
J’espère que nous pourrons, avec les autres participants de ce billet, pouvoir en arriver à trouver des actions communes qui seront positives pour l’aide et le soutien aux personnes qui ont besoin d’aide.
Je suis convaincu que, malgré les différences dans la finalité qui puissent exister dans certaines polarités des participants, nous avons tous un certains nombres d’affinités importantes qui nous permettraient de pouvoir mobiliser nos discours et de faire pression sur nos gouvernements pour débuter des actions concrètes et positives.
Au plaisir de recevoir vos commentaires.
Raymond.
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Ah oui j’oubliais… en ce moment ça arrive parfois, heureusement ce n’est légion… il y a des Travailleuses et travailleurs du sexe qui se font agressé par des mauvais clients… des agresseurs, voleur et violeur, même meurtrier… plusieurs ont peur de les dénoncer… De peur que la loi se retourne contre elles. Déjà que c’est pas facile de vivre une agression et de porter plainte, imaginer en plus qu’on a un statu qui n’est pas reconnu et encore mieux qui est méprisé. Ça nous fait deux poids de plus sur les épaules.
Bon dieu!!! Faite en sorte qu’il y ai du changement. C’est pas normal de nous garder dans des conditions de peur comme ça. Faite en sort qu’on ai plus de droit et accès à plus de sécurité, au lieu de continuer à nous criminaliser. Comme c’est là les agresseurs font la tourné des filles. Je crois pas que ça soit bien mieux de les laisser en circulation comme ça.
Accordez nous plus de valeur à vos yeux. C’est pas pour rien que je n’emploie pas le mot pute. Je crois qu’il n’y a pas pire insulte pour diminuer quelqu’un. Déjà en employant les mots travail et sexe. On redonne de la dignité à ces hommes et femme qui on choisi une pratique peu conventionnel, mais tout de même qui existe depuis plusieurs centaine d’année!
Amélie Jolie
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Je sympathise avec toi Chloé, ce métier n’est de toute évidence pas fait pour tout le monde. Comme je ne serais pas capable d’être Médecin et de faire des opérations à coeur ouvert ou même dès que je vois une opération à la télé, ou on a à ouvrir un corps pour faire une intervention, je suis incapable de regarder la télé. Il y a des choses qu’on est pas capable de faire … alors on ne le fais pas. Faut se respecter sinon qui le ferait. Ça commence par soi-même.
Mais de là à dire que toute les Travailleuses du sexe n’aime pas leur métier, ou ce qu’elle font il y a tout un écart qui nous sépare. On est plusieurs à y travailler dans le métier, juste sur annonce123, on voit bien que je ne suis pas toute seule. Et pour bien d’entre nous ce n’est pas de faire la job qui est dure. C’est le mépris de la société envers nous qui est le plus dure à géré et on a tendance à s’isoler. Sinon on se dévoile qu’a des gens en qui en a confiance.
Avec le projet de loi de Harper qu’il veut faire resserrer les lois autours des maisons de débauche. C’est carrément un non sens. Eux parle de débauche… maison de débauche… comme ça le mot est tellement dégueulasse qu’on a envie de toute nous sauver nos pauvres femme dépravé victimes des envies sexuelle des hommes. … j’ai rarement vue des victimes à 160$ de l’heure. Câline on peu tu s’entendre qu’on est un être humain qui fait l’amour à un autre être humain. Moi je considère que c’est plutôt des maisons d’amour qu’on possède! Un lieu ou il fait bon pour nous de recevoir nos clients. … et nos clients son composé d’homme seule, de femme seule et de couple.
Tout le monde à le droit à une sexualité. Quand on ne la trouve pas à la maison et qu’on a peut-être pas envie de séduire et de demander à des gens qui n’en on pas envie, parce qu’il aurait peur que les gens les juges pour leur pratique sexuelle. Certaine personne se retourne vers des spécialistes de la chose. Nous on a pas décidé de faire une vie de chasteté.
À voir le nombre de travailleuse du sexe qu’il y a dans les journaux et sur internet… ça doit pas être si pire que ça comme travail. Je le sais je suis une de celle là.
Mais quand on aime pas le métier et qu’il n’est pas pour vous de grâce lâcher le.
Amélie Jolie, travailleuse du sexe depuis 4 ans.
Membre de l’union des TDS du Québec
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Bonjour Jean-Louis.
Pas de problème pour faire des propositions comme celle que vous nous proposez avec Florence qui se retrouve en prison au Mexique.
J’en ferais un billet pour donner toutes l’information et en ferais aussi un bouton permanent sur nos blogues et sites internet.
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Bonjour Jean-Louis.
Il faut trouver des consensus dans lesquels nous pourrons tous avancer et faire poids commun.
Le premier consensus possible est de demander et d’exiger la dépénalisation des prostituées. Si nous pouvions tous nous concentrer sur ce point et le gagner, par la suite, les différents partis en cause se diviseront sur la continuité. Mais au moins nous aurons fait un pas en avant, tous dans la même direction.
Un point que je vous propose pour gagner plus de sympathie populaire et de soutien à votre cause. Sans en changer votre finalité, il faut gagner les premières étapes. Vous inscrivez comme revendications des programmes de luttes contre la prostitution. En marquant contre la prostitution, vous faites réagir une partie de la population qui ne pourra pas vous endosser. De plus, est-ce qu’une prostituée pourrait penser que contre la prostitution c’est aussi contre elle que la demande est faite? Je vous proposerais une langage plus universelle du style: des programmes de soutien aux victimes de prostitution. Personne ne pourra être contre ou s’opposer à une telle formulation. Pour votre association, vous savez que les victimes de prostitution sont toutes les femmes. Pour d’autres association, les victimes ne représenteront peut-être que 10% des prostituées. Indépendamment de la définition qui pourra varier d’un organisme à l’autre, vous aurez un soutien de tous et une plus grande facilité à convaincre les politiciens d’investir dans ces programmes.
Autre appellation qui vous marginalise et qui empêche beaucoup de citoyens à adhérer à votre cause, telle que formulé, quand vous dites, un monde sans prostitution. Encore une fois, si vous parliez d’un monde sans victimes de prostitution, plus personne ne pourrait s’opposer à vos demandes et à votre présentation.
En ayant plus d’alliés et moins de résistance, au fur et à mesure que vous gagnerez certaines étapes, à ce moment-là vous pourrez durcir vos positions et en présenter un peu plus,
C’est le même principe que l’intervention. On aide la personne à faire un pas à la fois, une journée à la fois. Souvent de regarder trop loin peut étourdir la personne en cheminement.
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Jean-Louis,
En parlant avec les femmes sur les sites de rencontres, c’est souvent des hommes de 40,50+ ans qui pensent comme les « jeunes » comme vous dites. Mais, ils espèrent avoir des relations gratuites ou pour le prix d’un souper!
Je ne suis pas pour l’esclavage mais pour la liberté de faire ce que l’on veut avec notre corp. C’est ça être responsable de nos actes. Je sais, certaines n’ont pas le choix donc c’est de l’esclavage et je suis contre ça.
Je ne boie pas mais je n’était pas « dedans » comme on dit surtout la dernière fois. J’ai décidé de penser avec mon gros « cerveau » le plus longtemps possible.
Mon ex-amie m’as dites une fois qu’elle avait baiser avec un des ces amis mais qu’elle avait comme sortie de son corp. Elle venait de casser avec son chum du temps et elle recherchais de la chaleur humaine d’un homme.
Et pourquoi on ne pourrais pas donnée le droit a une TDS de refusé un client? Certaines veulent y trouvé un plaisir et le client en sera encore plus satisfait de sa rencontre.
Le cauchemard de l’un est le rêve de l’autre. 😉
En vous lisant(les contre), j’ai l’impression que toutes les TDS sont des femmes qui ne peuvent pas prendre de décision par elle même, que c’est de la viande pour les hommes, des esclaves sexuelles …
Ce monde est loin loin loin d’être parfait mais j’ai une approche face à ça qui est différente. Comment: il faudrait avoir du Respect dans le monde et surtout dans ce milieu?
Et ça commence par comment les hommes devrait traiter les femmes(TDS ou pas) tout en les laissant prendre des décisions par elle-même et faire leur erreurs.
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Raymond,
Je ne vois pas de contracdiction en passant que celà devrait être un emploi comme les autres.
Si elle travaille pour une agence qui demande trop d’elle, elle peux changer d’agence qui sera l’attirée par de meilleur condition(limite de client par jour). C’est la même chose pour le chauffeur de taxi. Le libre choix de travailler ou l’on veux.
J’ai même eu une escorte, en agence, qui a refusé de commun accord car je voulais prendre 1h30 et elle aimait plus le 0h30 et 1h au gros max. Sa marge de profit est meilleur pour 30 min versus 1 heure. Les autres n’était pas contre 1h30+.
Et même si je n’aime pas les syndicats au départ, étant un emploi reconnu, elle aurait le droit de se syndiquer au besoin et la protection des normes du travail.
Et son meilleur choix reste aussi d’être indépendante si la gestion est pas un trouble pour elle. C’est plus de profit mais moins de protection. Si elle filtre ses clients comme certaines le font, le risque est moindre.
Mon ex-amie c’est fait attaqué et elle travaillais pour une agence donc le risque de poigner un client violent/saoul reste là: agence ou pas.
C’est dans la condition d’être dans un système libre et décriminalisé pour les TDS, clients et … agences.
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Mike,
Nous sommes en accord pour ce qui est de ne pas devenir des sociétés à la Big Brother, je suis aussi pour ne pas infantiliser les gens, je suis aussi pour une responsabilité individuelle !
Mais dans le cas de la prostitution c’est différent, le consentement d’une personne à sa propre exploitation, ou à sa propre atteinte à son intègrité ne fait pas que d’autres soient autorisés à les exploités ou à porter atteinte à leur intègrité !
Pour l’esclavage ce n’est pas par ce que certains préfereraient être esclave que chômeur que cela autorise des gens à devenir esclavagiste !
Ce n’est pas parce que quelqu’un animé par une pulsion de mort, consent à sa propre mort que cela autorise un autre à l’assassiner !
la question essentiel est de se positionner sur : avoir des relations sexuelles avec une personnes sans désirs sexuels est il violent ?
Bien peu de personne veulent ce poser la question car c’est une remise en cause de nos fonctionnements qui dépasse largement la prostitution, mais aborde nos relations aux autres et la qualité de ses relations !
La véritable révolution sexuelle réside certainement dans l’institution d’une base commune à la sexualité qui reposerait sur la réciprocité du désir sexuel !
Le système prostitutionnel perdure depuis des millénaires car aucune société ne veut faire l’analyse en profondeur de la sexualité et de nos rapport aux autres !
vous me parlez justement de nos vision respective du futur, vous dite que nous sommes des rêveurs, vous comprendrez bien que pour moi votre rêve est un cauchemard !
Il suffit d’étudier les conséquence du choix réglementariste en Europe !
Je peux vous parlez de ce qui se passe en Catalogne qui a légalisé la prostitution et du même temps légalisé le proxénétisme !
Il y a aujourd’hui en Espagne entre 900 et 950 clubs dit de charme ou Puticlub, 9500 à 10000 personnes prostituées dans ces lieux qui proviennent des pays de Est, d’Amérique du Sud et d’Afrique. Ce sont 300 000 à 400 000 personnes prostituées en espagne.
La Jonquera juste à notre frontière est un lieu trés connu des prostitueurs francais. un des plus important annonce environ 500 clients par jour pour une centaines de jeunes femmes. Ce sont 10 à 15 milles clients prostitueurs par mois, pouvez vous imaginer ce que vivent ces jeunes femmes qui subissent volontairement ou pas les demandes de 100 à 150 clients par mois, vous pensez que cette situation est humaine, que cette situation puisse se vivre sans conséquences et qu’il suffit que ces personnes soient consentante pour que les clients se dédouane de toute analyse de leur pratique ?
70% de ces clients sont des français, entre autres nos jeunes vont dés que possible vivre l’aventure à la Jonquera !
Pourquoi ?
Parce que les amants français sont les meilleurs du Monde ?
En premier lieu comme je l’ai déjà dit , la société marchande incite à des comportements consuméristes, comportements centrés sur l’égo et laissant croire au fantasme qu’il n’y a pas de limite aux désirs !
Que nous disent nos jeunes :
Que faire appel aux personnes prostituées découle principalement de quatres éléments :
1) ils sont libérés du temps de la séduction, les préliminaires non sexuels sont réduits, voir inexistants !
2) ils sont libre de tout engagement !
3) ils ont une diversité de partenaire possible, notion de choix multiple !
4) ils ont des partenaires disposés à subir leurs fantasmes !
Je penses que nous pourrions ajouter une 5ème raison majeur, c’est la possibilité de choisir une « partenaire » qui dans une situation non monnayée leur semblerait inaccessible !
Vous exposez votre interrogation face à votre expérience où vous avez semble t’il comblé de plaisir des partenaires qui ne vous ont pas rendu la pareil, certe pas d’angélisme sur les femmes, elles savent aussi être égoiste !
Ceci dit, il n’y a pas eu réciprocité dans le plaisir, mais n’y a t’il pas eu réciprocité dans le désir sexuel ?
Lorsque vous avez porter vos partenaires dans le plaisir n’avez pas prit de plaisir ?
Vous n’avez pas du vous coupez de vous même pour ne pas ressentir ce qui se passé ?
Vous n’avez pas du boire pour ne pas ressentir la situation ?
vous avez simplement été frustré de ne pas avoir eu l’attention de vos partenaires.
Ceci n’est pas comparable avec les témoignages et les études qui ont été menés sur les conséquences de la prostitution et de la sommes considérables d’actes sexuels non désirés.
En effet les personnes prostituées pour la plupart d’entres elles s’anesthésies par différent moyen pour supporter ce vécu, le processuce de décorporalisation étant un des moyen les plus puissant et le plus invisible !
A mon avis là où nous ne savons pas encore faire, c’est de créer des groupes de parole, des groupes de travail pour les clients prostitueurs.
il y a pour certains clients une part d’addiction et il faut un véritable travail pour s’en libérer.
Retrouver de l’estime de soi, retrouver confiance en soi pour retrouver le désir de relations non monnayées !
Mais la prévention, l’accompagnement de certains clients ne résoudra pas la globalité du clientèlisme et pourquoi les clients s’interrogeraient ils s’il n’y a pas d’interdit et une explication de cet interdit !
Bien à vous
Jean louis
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Raymond,
je me permet de vous soumettre un souhait.
Vous qui défendais les causes des personnes vulnérables, je voulais vous proposer de mettre sur votre site une bannière concernant une jeune française victime d’une profonde injustice.
Elle est emprisonnée depuis 5 ans au Mexique et nous cherchons par tous les moyen à faire connaître cette affaire, je sais que le Canada a plus d’influence sur le gouvernement Mexicain que la France, des citoyens et citoyenne canadienne commence à manifester leur soutien à Florence, pouvez vous faire de même !
Excusez moi de parler de cette affaire sur ce forum !
Merci
Jean Louis
http://site.cassez.net/index.php
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Raymond,
Je suis bien en accord avec vos propositions, soutenir les personnes vulnérables est bien entendu une demande que nous avons en tant qu’abolitionniste.
Sans victimisation excessive !
Pour nous il est essentiel de commencer par dépénaliser les personnes prostituées, pénaliser les personnes est contraire à la convention de 49, distribuer des amendes qui peuvent aller au delà des 3000 € pour racolage c’st ancré un peu plus les personnes dans la prostitution et c’est nié la condition de victime !
je ne peux pas dire grand chose sur l’ouverture de sites d’injections, je ne maîtrise pas ce sujet et je ne connais pas les conséquences de l’ouverture ou non de ces centres.
En accord aussi avec votre demande de plus de travailleurs de rue, un soutien important aux associations qui travaillent auprès des publics vulnérables !
Je vous met des liens pour que vous preniez connaisance des 10 propositions que nous faisons à notre gouvernement !
C’est positif de travailler sur les conséquences, mais ne pas oublier de travailler sur les causes !
http://ue.mouvementdunid.org/
http://www.pourunesocietesansprostitution.org/
http://www.prostitutionetsociete.fr/
Jean Louis
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Bonjour Mike.
Tu mentionnes que de se prostituer devrait être un emploi comme les autres et que les femmes ne devraient pas être obligé d’avoir 50 clients par jour et qu’elles ne sont pas des poubelles à spermes.
Là, il y a une petite contradiction dans ce que tu nous proposes que je me dois de souligner. Si je suis un chauffeur de taxi et que j’ai été employé pour faire une journée de 8 heures, mon patron n’accepterait pas que je commence à choisir mes clients et que je refuse les petites courses. Il va me dire que si je veux garder mon emploi, je dois prendre tous les clients. Même chose pour tous les emplois. Il arrive des matins qu’on voudrait ne pas être là ou faire son difficile. Mais quand on a un travail, il faut le faire.
Si se prostituer est un travail comme un autre, son patron peut lui dire qu’elle va faire un quart de travail de 8 heures. Comme le chauffeur de taxi. Si se prostituer est un travail comme les autres, son patron peut lui dire qu’il faut augmenter la cadence et qu’il faut atteindre 20 clients par jour…
La prostitution ne peut pas être un emploi comme un autre. Il ne peut y avoir un patron qui exige des rendements.
Si on suit votre raisonnement pour la prostituée qui choisit ses clients, qui choisit le nombre de client qu’elle veut avoir… le plus que vous pourriez suggérer est que la prostituée soit une travailleuse autonome. Donc elle travaille seule, sans protection, sans bordel organisé.
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Jean-Louis,
Quand je parle de respect, je parle d’une TDS qui n’est pas forçée d’avoir 50 clients par jours. C’est pas des poubelles à sperme mais des Femmes avec des émotions!
Exemple: Prenez une escorte indépendante qui demande $120/heure. Après les frais divers(publicité, chambre..), il peut lui resté $75-100. Donc, si elle a 1-2 clients par jours(4-5 jours/semaine), c’est « payant » pour elle. Je parle du prix local. En France, c’est peut-être plus mais relatif au coût de la vie la bas.
Là, vous allez me dire qu’elle a peut-être des problèmes de consommation donc elle a besoin de plus d’argent pour vivre. Je suis en partie empatique mais c’est une question de responsabilité individuelle et des conséquences de nos gestes aussi.
C’est comme dire qu’une personne qui vit au dessus de ses moyens doit ne pas être responsable de sa faillite, un jouer qui perd tout ou une personne avec un surplus de poids doit ne pas être responsable de sa santé.
Dans les 4 cas, il y a de l’aide pour la consommation, pour se faire un budget ou comment faire une diète.
Étant un ancien obèse il y a plus d’un 1 an, j’ai du faire un choix santé pour MOI et être responsable de ma « consommation » de nourriture. D’accord, je l’ai fait par MOI-même sans suivi médical et je suis bien mieux maintenant.
Mon point est que je suis pour la liberté et non pour une société Big Brother qui nous gèrent. C’est ça avoir une responsibilité individuelle.
Dans votre société du futur, car vous n’êtes pas neutre comme vous dites, il n’y a pas de prostitution. Dans la mienne, elle existe mais vue comme un emploi comme les autres ou les gens ne juge pas la personne qui le fait ou même l’emploi. Oui, nous somme rêveurs!
Je pourrais même vous dire que celle qui consomme c’est parce que la socièté les jugent froidement avec des préjugés négatifs. Donc, cela n’aide pas une raison de consommer pour oublier celà. C’est un effet vicieux le regard/opinion des autres sur une personne.
Mais, combien de gens lèvent le nez aux gens qui ont des emplois de base?
C’est pour ça que je trouve trop facile l’argument de dire: Si c’est votre mère, fille, soeur, cousine, voisine… La perception est négative déjà au départ à cause des valeurs de la société ACTUELLE. Juste à penser au mouvement gay il y a 10+ ans. Et encore, les préjugés sont encore là.
Des mes dernières expériences sexuelles, les femmes « m’allumaient » mais me « n’étaignaient » pas après avoir prisent leur plaisirs.C’est comme ça une bonne amie me le disait en riant quand je lui contais ça, Je me sentais comme un homme-objet. C’est mon désir de ressentir la chaleur humaine d’une femme qui me manquait dans le temps.
Hors, pourquoi n’aurai-je pas du demander une compensation pour mon temps avec elles? Non, je l’ai pas fait mais reste que je peux comprendre en partie ce que ressent une TDS. En plus, mon attirance pour elles n’était pas là. J’imagine les TDS quand j’étais gros et me voyais :P.
Donc depuis début avril, je suis vraiment en manque car le cerveau du haut contrôle encore celui du bas mais pour combien de temps … 😉
C’est intéressant de voir que nous sommes 2 ex clients avec des positions differentes sauf pour le respect que nous éprouvons pour les TDS(la Femme qu’elle est), decriminalisation des TDS et pas contre de l’aide à celles qui veulent vraiement sortir du milieu ou changer de métier selon notre point vue. C’est ça avoir une Liberté de penser et d’agir selon nos conviction.
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Bonjour Jean-Louis.
Je réclame qu’il y ait plus de service et de soutien aux personnes vulnérables. Et cela passe par l’ouverture de sites d’injections supervisées pour personnes toxicomanes dont plusieurs se prostituent.
Un tel outil essentiel et de base pour une intervention efficace est condamné par le gouvernement Canadien. Le gouvernement Québécois, possiblement par peur d’affronter le fédéral a reculé dans son projet d’endosser l’ouverture d’un site d’injections supervisées.
Je réclame qu’il y ait plus de travailleurs de rue pour rencontrer et soutenir les personnes vulnérables. Je réclame des locaux pour que ses personnes puissent y prendre un café, avoir de l’écoute, dessiner, chanter et créer…
Je réclame de nos différents gouvernements les investissements nécessaires et le soutien pour que les personnes vulnérables soient protégées comme elle se doit.
Je réclame que les différentes autorités ne se limitent plus à la répression policière pour »tasser » les personnes vulnérables d’un quartier à l’autre.
Je ne pourrais prendre aucune position politique tant que ces outils minimums d’intervention soient mis en place.
Aucune loi ne peut garantir la sécurité des personnes vulnérables.
Raymond.
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Raymond,
Je comprends bien votre démarche et la respect !
Cette neutralité met étrangère, toutefois comme vous et comme d’autres à l’association nous cherchons les moyens d’aider les personnes sur le terrain !
C’est bien difficile, mais simplement les rencontrer, les écouter, partager avec elles et les reconnaitre simplement en tant qu’être humain, sans projet pour elles mais à l’écoute de leur humanité !
Les accueillir si nécessaire sans aucune condition !
Mais notre vision abolitionniste ne peut se contenter de penser les plaies, pour le reste du monde nous partageons notre vision du monde !
Pour nos politiques, rappeler que la France est signataire de la convention de 49 et qu’elle viole ces engagements en pénalisant les personnes prostituées !
mais encore une fois notre abolitionnisme qui considère la prostitution comme un système contraire à l’intégrité et à la dignité humaine, nous ne pouvons que demander l’interdiction d’achats de services sexuels et la responsabilité pénale des clients, cœur du système !
La neutralité n’est elle pas un refuge devant l’ampleur de la tâche, devant notre dénuement ?
Ne vous interrogez vous pas sur vos propres convictions, vous qui savez si bien questionner les autres ?
Ce n’est pas la neutralité qui à permit l’abolition de l’esclavage ou l’abolition de la peine de mort !
Ce sont des êtres humains qui ont su dépasser leurs craintes et affronter la plus grande partie de leur société !
L’avortement en France n’a pas été dépénalisé par une femme neutre mais par une femme engagée qui a su affronter le parlement à la trés grande majorité masculine et hostile !
Bien à vous
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Bonjour Jean-Louis.
Vous trouvez que dans mes propos, il n’y a rien qui justifie la prostitution. C’est bien, parce que ma position n’est ni de justifier la prostitution, ni d’en justifier l’abolition. Je n’ai fait que répondre et argumenter sur votre présentation de l’île.
Ma position sera toujours de questionner les gens sur leurs propres positions et d’évaluer quelles en sera l’impact sur les personnes les plus vulnérables, c’est-à-dire celles qui sont sur la rue avec des problèmes de consommation, de santé mentale et physique.
Parce que pour moi il y a toujours un être humain marginalisé qui ne se fait pas entendre et qui subit des décisions provenant du haut de notre société.
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Bonjour Raymond, bonjour Mike,
Je ne suis fondamentalement pas en désaccord avec vos propos concernant l’ile déserte, effectivement le besoin de contact humain perdure et le souvenir de situations agréables ou jouissives ne s’efface pas, bien qu’à mon avis le temps qui passe fait son oeurvre d’érosion !
Vous dites bien les choses, les besoins vitaux étant satisfait (mais il faut les satisfaires chaque jour, ce qui occupe fortement l’esprit), les désirs resssurgissent, désir de tendresse, d’affection, de relations sexuelles, d’amour etc.
Notre besoin d’exister au travers des autres est puissant, nous sommes des animaux sociaux, mais je ne trouve dans vos propos aucune justification de la prostitution.
Quel rapport entre le désir d’être aimé, d’être désiré, de vivre une sexualité épanouissante et le faitt de répondre à un soit disant besoin sexuel qui amène à payer pour le satisfaire ?
Des confusions perdurent quand nous parlons de notre sexualité, pour certains ils sont dans la notion d’insctinct, d’autres de besoins, d’autres de pulsion et de désirs, nous ne savons plus trop ce qui nous anime !
Il y a un trés bon article du docteur Philippe Brenot « Existe t’il un besoin sexuel », trés éclairant !
Ou bien encore l’article du Professeur Armand Lequeux, qui interroge brillamment la notion de besoin en matière de sexualité.
Mike,
Je comprends bien votre soucis de vous démarquer de la grande partie des clients prostitueurs, vous êtes respectueux des personnes etc.
je n’en doute pas, cependant c’est souvent le cas des clients qui témoignent, moi mêmedans ma période où j’étais client prostitueur j’ai toujours considéré ces personnes comme des femmes à part entière, avec un grand « F », respect et même affection m’animaient, ceci dit j’ai tout de même eu avec ces femmes des rapports sexuels qu’elles ne désiraient pas et en cela réside une violence « irrévocable », ce n’est pas notre argent ni notre respect qui peut e^mpêcher ces personnes de subirent cette atteinte à leur intègrité !
En cela j’ai été un homme violent !
Consentir à subir une violence n’en élimine aucunement les conséquences !
Je vous encourage à lire les travaux du Docteur Judith Trinquart.
Comme il me plait de le dire « le plus doux des client reste le plus doux des bourreaux »
Avez vous conscience de la réalité du vécu des personnes prostituées ?
Quant vous vous retrouvé avec une personne prostituée, pendant un instant vous semblez être seul dans sa vie, elle est toute à vous dans une relation qui semble intime, mais c’est un leurre, un aveuglement du client qui rencontre une démarche commercial de la personne prostituée. la réalité c’est qu’il y eu certainement eu des clients avant vous et qu’il y en aura certainement d’autres après vous !
En France la moyenne c’est de 5 à 10 clients par jour (je ne vous parle pas de la traite ou certaines enchaînent 30 à 50 clients par jour). Ce sont 5 à 10 hommes pour lesquels elles n’ont d’autre désir que de prendre l’argent, 5 à 10 clients qui vont imposer par leur pouvoir d’achat des rapports sexuels non désirés, voir des actes sexuels qu’elles n’accepteraient dans rapports amoureux !
Honnêtement ou du moins avec lucidité, pourriez vous imaginer 5 à 10 clients solliciter le corps de votre mère, de votre épouse, de votre « blonde » ou « Chum de fille », de votre soeur ou encore dans le futur de votre fille ou fils ?
Voyez vous celles ou ceux que vous aimez dans des lieux ou viendraient « Magasiner » des hommes, peut êtres des amis, des fils d’amis ou des connaissances qui seraient clients prostitueurs ?
Pour la plupart d’entre nous les réalitées de la prostitution sont perçues comme intolérable pour celles et ceux que nous aimons, mais acceptables pour les autres !
Et bien nous les abolos comme vous nous appelés nous disons « la prostitution ni pour les miens, ni pour les autres ! »
Merci Mike pour votre conseil de pratiquer l’éducation des garçons sur le respect des filles !
Mais c’est justement ce que nous nous employons à faire, informer, sensibiliser, prévention auprés des jeunes en collège, lycée ou université !
La tâche est rude, car notre société encourage à la consommation, pour la société marchande tout est consommable, tout est produit de consommation, tout est monnayable, même l’être humain, découpé en morceau, catalogué en technique sexuel !
De plus nos sociétées sont hyper sexualisé, ceci sans conscience des enjeux qui se jouent dans la sexualité !
la pornographie n’a aucune contre partie et elle fait son oeuvre au service de la société marchante et de l’industrie du sexe, véhiculant des message de plus en plus consuméristes et violents, vieux schéma d’une sexualité des femmes au service de celle des hommes ! Vieux schéma machiste !
Désolé de peut être sortir un peu de thême de ce forum, mais il est temps d’éveiller les consciences sur les réalités et de dire que la joie dans l’exercice de la prostitution elle est uniquement pour les clients et les proxénètes !
Cordialement
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Bonjour Raymond,
Sur l’île déserte, même une personne asexuel voudrait éventuellement une stimulation sexuelle sauf qu’un ou une partenaire ne serait pas obligatoire dans ce cas.J’aime bien votre exemple: la base avant, sexualité après. Même Tom Hanks avait « Wilson » sur son île. 😉
En lisant votre réponse à Jean-Louis, je suis pour la presque liberté totale.J’écris « presque » car je veux du respect de la part des employeurs/clients envers les TDS. Je ne veux pas d’exploitation à outrance sans regard à la TDS. Elles peuvent avoir un fond de pension, avantage sociaux ….comme les autres travailleurs.
C’est comme l’exploitation des enfants pour faire des souliers par des grandes compagnies.Il y a un minimum de décense et de compassion pour les autres. Mais, il ne faut pas faire l’autruche.
Raymond aide à sa façon et je trouve ça correct car il est neutre. Il faut un mediateur pour nous(pro, contre) montrer l’envers de nos arguments. Je le fais aussi dans d’autre sphère de ma vie. Je suis souvent l’avocat du diable comme on dit içi.Je donne une autre perpective pour aider.
C’est sûr que j’aimerais plus souvent que les TDS(pro, contre) participe à ce genre de débat car c’est elles qui sont touchées de proche.
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Bonjour Mike.
Heureux hasard que lorsque Jean-Louis avait hâte de te revoir, tu réapparais. Effectivement, j’ai des billets qui permettent des débats qui peuvent durer pendant un bon bout de temps. Ce qui est très différent de plusieurs autres blogues.
Je te remercie de revenir sur la question de l’île déserte. Je voulais intervenir sur ce point depuis qu’il en était question. Je suis d’accord avec ce que tu avances. Je n’aurais pas besoin d’aucune stimulation extérieure pour que mon imaginaire me fasse rêver de rencontrer une personne féminine sur mon île. Et l’on revient à la pyramide des besoins de Maslow. Il est évident qu’au début ma préoccupation serait de sécuriser mes besoins de base comme manger, avoir un abri… Mais dès que la base serait assuré, je commencerais à réfléchir à ma vie sexuelle. Parce que tendresse, affection, intimité et sexualité font partie de ma vie et que je l’assume très bien sans aucun malaise.
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Bonjour Jean-Louis.
Je ne dirais pas que je suis comme un Suisse neutre, mais plutôt une alternative aux 2 extrêmes que peuvent représenter l’abolitionnisme et la liberté totale.
Confrontant régulièrement les 2 extrêmes et surtout les politiciens qui essayent de régler un « problème » en 2 minutes avec quelques lois vite votés, je dirais que je suis au coeur du débat et tente de le garder vivant. En ce sens, je suis très impliqué et socialement très mobilisateur.
Je suis en réduction des méfaits. Une étape à la fois, un jour à la fois, j’aide les gens à faire un pas dans une direction moins souffrante pour eux. Il faut accepter les gens là où ils se trouvent et leur montrer une étape à atteindre qui n’est pas trop loin et pas trop difficile à franchir.
Je ne suis pas plus sévère avec les abolitionnistes qu’avec ceux qui réclament une liberté totale ou encore avec les politiciens. Je dirais que ce sont les politiciens qui héritent le plus souvent de mon côté vitriolique de mon verbe. Trop pressé de « réagir » aux plaintes et de vouloir « classer » un dossier sans comprendre les conséquences de leurs actions.
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Je suis de retour!!! 😀
Je ne lis pas quelques jours pensant ce billet « fini » remit au prochain billet de Raymond sur le sujet 😉 Mais quand tu recherche l’amour, ton temps est limité pour la lecture. Elle est où ma future partenaire de vie? loll
« un homme seul sur une ile déserte sera gagné par la fain et la soif, tous les jours, il devra dormir, respirer, évacuer, mais sans aucune sollicitation extérieur son désir sexuel ira en diminuant, voir à disparaître ! »
Pas sur de ça moi. Pensez-vous qu’il ne masturbera pas ou ira pas se faire une femme avec des noix de coco? Disons que je veux pas tester ça par moi même.
Après 40 ans « d’abstinence » avec UNE partenaire, oui 40 ans, je voulais plus dans ma vie et même de créer de la vie avec une femme qui voudrait la même chose que moi aussi. Pas facile à 41 ans mais je reste optimiste.
Donc ce désirs passe par le désir sexuel aussi. Oui, adoption, in-vitro …sont des alternatives mais à la base, une attirance sexuelle mutuelle doit être là avec ma partenaire.
C’est une option que les TDS échange contre de l’argent pour compenser pour cette intimité Certaines peuvent se permettre de dire non. Exemple, une escorte de luxe ne prendra pas un client moins nantis. On peut dire la même chose pour les autres emplois(football, hockey, cuisinier…) car on a tous pas le choix car il faut vivre, manger, loger…
Je ne partage pas l’opinion de Jean-Louis, c’est sur, sauf pour aider celles qui veulent sortir du milieu.
Je suis contre la criminalisation du client et même je suis pour les agences à une certaines limites dans le cas où les agences respecterais les TDS.
Les agences sont pratique pour celle ne voulant pas faire la partie gestion, recherche de clients, rendez-vous…comme les escortes indépendantes mais les agences vont chercher trop d’argent de la TDS. C’est selon moi la loi actuelle qui fait que c’est comme ça à cause du risque d’être accusé de proxénatisme. C’est cette surprime du profit que payent les TDS actuellement. Des avocats, ça coute chère aussi pour que l’agence se défende!
Je me suis fait une amie qui est travailleuse sociale qui connait le milieu. Elle connait un peu mon historique dans le milieu mais ne me juge pas pour autant étant célibataire. C’est plus rare dans le milieu car c’est des hommes en couples en majorité. Elle m’a dites aussi qu’elle a vue en moi que je suis empathique et respectueux envers les femmes (TDS ou pas) malgré mon court passé.
Même que hier avec une des ses amies(travalleuse sociale aussi), j’ai appris beaucoup sur les conjoints manipulateurs (psychologique ou/et physique) et les techniques surnoise qu’ils font sur leur conjointes. Hors, ce souvent des clients des TDS qui sont les plus violents envers elles. Une chance que pas tous les hommes/clients sont comme ça car une femme mérite du respect.
Dans un site de rencontre, j’ai fait un commentaire public que les femmes ne sont pas du gibier ou de la viande mais des femmes avec émotions….Une jeune femme de 25 ans m’as remercié d’avoir fait « sa journée » car les messages privés(90%) était pour du sexe et des fois des offres d’être escorte.
Il y a aussi des escortes indépendante sur ce site car il y a une demande pour qu’elles soient là jours après jours. Dans mon profile, je demande aux escortes de ne pas me contacter et elle me respecte dans mon choix. Même qu’une escorte m’a dites en message privé de continuer de faire des salutation positifs, educatifs, humoristique publique..donc de garder mon style différent des autres hommes du systèmes en ne me faisant pas d’offre pour ces services. Je suis directe.
Dans mon profile, je demande aussi aux hommes de ne pas me contacter mais ils n’écoute pas souvent car ils me trouvent ouvert d’esprit(je ne juge pas leur fantasme) mais pas a ce point là :p
C’est là que je pense que les abolos pourrait réussir en éduquant les garcons en jeune âge de respecter les femmes. Dans le pire des cas, du point vue des abolos, il sera un client très respectueux envers la TDS. C’est rendu que je donne des stratégies à long termes aux abolos 😀
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Vous ne vous positionnez ni dans un camps ni dans l’autre, ne seriez vous pas Suisse, la sacrée sainte neutralité !
Je plaisante !
Je pense tout de même deviner que votre penchant humaniste ne vous laisse pas insensible à la vision de société de l’abolitionnisme !
Vous savez en France malgrès l’abolition de la peine de mort aujourd’hui un référendume mettrait à mort cette abolition !
Le système prostitutionnel repose essentiellement sur trois choses, la domination masculine avec la mise à disposition de corps pour satisfaire ses désirs, les mensonges qui faconnent la croyance populaire (stéréotypes et autres idées reçues) et l’argent que ce système génère !
la prostitution est une des violences qui recoit le plus de tolèrence de la part de nos sociétés, je pense surtout par ignorance, enfin je l’espère ?
Vous me semblez un peu sévère avec les abolitionnistes, l’abolitionnisme ne rîme pas nécessairement avec intolérence !
Ils nous arrivent souvent d’animer des débats en sensibilisation ou en prévention en lycées et collèges et nous n’avons pas à ce jour rencontré d’animositée excessive !
Lorsque l’on est capable d’expliquer nos positions et les raisons de celles-ci, sans jugement des avis contraires, en expliquant clairement les causes et les conséquences de la prostitution, le public peut comprendre pourquoi nous sommes militants abolitionnistes.
Bien entendu un certain nombres restent ancrés dans leurs certitudes, comme nous le somme aussi !
Nous arrivons bien à débattre ensemble, même si nos avis sont différents !
D’ailleur étonnament il n’y a plus personne qui partage sur ce poste ?
Ou est passé Mike ?
Ses prises de consciences sont tout à fait interessantes !
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Bonjour Jean-Louis.
Effectivement, au Québec, les lobbys pro-prostitution sont forts et organisés. Ils sont même grassement financés! https://raymondviger.wordpress.com/2006/12/07/ca-brasse-dans-le-monde-de-la-prostitution/
Le public endosse trop facilement le concept de légalisation de la prostitution en pensant que cela va aider les prostituées et sécuriser les personnes les plus vulnérables. Les sondages donnent que 70% du public sont en faveur de la légalisation de la prostitution. Quand je donne une conférence sur le sujet et montre aux gens les différentes conséquences et effets pervers de la légalisation de la prostitution, le public en arrive à inverser leur positiion et seulement 30% demeure convaincu que la légalisation de la prostitution est une solution envisageable.
Ma position détonne entre les 2 clans qui sont pour ou contre la légalisation de la prostitution. Mais c’est la seule façon de pouvoir sensibliser le public sur le sujet. Une position extrême tel qu’être abolitionniste ne permet pas de faire des débats avec le public.
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Bonjour Raymond,
Ce que je voulais dire par rapport à la légalisation ou la réglementation, c’est qu’à partir du moment ou la prostitution devient un métier il n’y a plus de raison du moins en France pour que l’état finance les associations, car elle sort des violences.
Mais vous avez raison, vous aurez bien plus de travail comme travailleur social.
Pour les personnes sur le terrain il est évident qu’il faut des politiques plus ambitieuse pour accueillir, soutenir et accompagner !
Donc des budgets !
Les propos de Chloé sont trés clairs, animé de beaucoups de lucidité et nous devrions nous en inspirés !
En France nous avons bien du mal à répondre aux demandes que ce soit pour la mise en protection, la réinsertion etc.
Il faut dire que les personnes prostituées sont en grand nombres étrangères et que la politique aujourd’hui est majoritairement tournée vers la répression pour les personnes, basée sur la tranquillité public, pas sur une modification des comportements !
Les subventions pour les associations se réduisent voir disparaîssent totalement, nous sommes en net régression.
Les Canadiens sont souvent bien en avance sur nous les Français dans bien des domaines de réflexions, je vois que pour ce qui concerne la prostitution nous en sommes au même point !
Vous avez pourtant de super outils pour aborder les réflexions sur les relations garçons filles, pour parler des violences amoureuses etc.
Souvent je m’inspire de vos idées mais je constate aussi que le lobby pro prostitution est peut être plus puissant chez vous que chez nous.
Dommage pour les générations futurs !
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Bonjour Jean-Louis.
Vous ne vous êtes pas mal exprimé. J’avais compris votre position qui se limitait à la décriminalisation que de la prostituée. Je parlais de certaines associations se disant représentante des prostituées qui réclament une liberté totale pour toute l’industrie du sexe.
Et je peux vous garantir que si on légalisait la prostitution, contrairement à ce que vous dites, ma charge de travail serait énormément augmenté.
Parce que la prostituée du coin de la rue qui a des problèmes de consommation, de santé mentale et physique ne se ferait pas engagé par les bordels légalisés. Elles se retrouveraient encore plus marginalisées et auraient à travailler dans des endroits encore plus obscurs avec des clients encore plus violents.
Dans ce billet, je traite justement des conséquences de la légalisation de la prostitution et des coûts sociaux que cela entraîneraient: https://raymondviger.wordpress.com/2007/12/20/avons-nous-largent-ncessaire-pour-lgaliser-la-prostitution/
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Oups !
Méprise, je me suis mal fait comprendre, décriminalisation total des personnes prostituées, absolument pas du système prostitutionnel !
Interdit d’achat de tous services dit sexuels et responsabilisation pénale du clientélisme, avec une véritable lutte contre toutes formes de proxénétisme !
Décriminaliser la prostitution c’est décriminaliser le proxénétisme et ce n’est absolument pas remettre en cause le clientélisme !
Les porteurs de violences doivent seuls faire les frais de la pénalisation.
D’ ailleurs dans un régime réglementariste votre travail n’a plus lieu d’être car la prostitution devient un travail et devrait être régit par les codes du travail, ce n’est plus un problème donc plus lieu d’être des associations de travailleurs sociaux !
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Bonjour Jean-Louis.
En ce qui concerne les grands de ce monde, pour certains, ils peuvent être pire. J’ai rencontré des escortes qui ont été traumatisés par leur travail auprès des grands de ce monde.
Au début les histoires sont bien glamour. Mais ils vous en arrivent un qui, parce qu’il paye le gros prix et qu’il est connu pense qu’il peut tout se permettre. L’histoire de l’une d’elle se retrouve ici. https://raymondviger.wordpress.com/2008/07/11/prostitution-de-luxe-les-hauts-et-les-bas-dune-escorte/
Bravo à la décriminalisation de la prostitution. Effectivement, tout le monde s’entend sur ce point. Ou presque. Parce que certaines associations se disant représenter des groupes de « travailleuses du sexe » veulent une décriminalisation complète, de la prostituée, de l’entremetteur et du client. Avec une liberté totale pour tous d’agir sans aucune règlementation ou contrainte!
En ce qui concerne la gestion de la prostitution, on ne peut imaginer une solution instantanné qui peut tout régler.
Je suis bien prêt à aller plus loin dans ma réflexion que la seule aide que nous pouvons apporter à la prostituée du coin. Sauf que les actions qui peuvent être envisageables ne doivent pas marginaliser encore plus les prostituées vulnérables. Tant que nous n’aurons pas plus de service à leur offrir, il est inutile de philosopher plus loin.
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Bonsoir Raymond,
Je ne remet aucune ment en cause votre action auprés des personnes prostituées, nous avons en france aussi des association que nous appelons associations de santé communautaire, elles font du bon travail et les travailleurs sociaux sont certainement performant et peut être même complémentaires des associations abolitionnistes qui elles aussi ont des missions de rencontre avec les personnes prostituées, mais les raisons qui animent les bénévoles ne sont semble telles pas les mêmes que celles des travailleurs sociaux.
Ceci sans valeurs de jugement !
Ils nous arrivent même de coopérer et de travailler ensemble pour le mieux vivre des personnes, mais fondamentalement nos actions ne sont pas portées par le même espoir.
Car comme vous le dite si bien vous agissez pour diminuer les effets pervers du regard de la société et des lois qui encadrent ou pas la prostitution sans vouloir aller au delà de la réflexion sur la prostitution, il n’en est pas de même pour nous.
Là où certainement nous nous rejoingnons c’est qu’il serait plus humain de décriminaliser les personnes prostituées, comme le font déjà les suèdois !
Là ou je ne peux pas avoir la même vision, forme de fatalisme, c’est que vous semblez ne pas vouloir aller au delà de la réflexion que celle qui est d’aider les personnes dans leur cotidien de personnes prostituées, moi je pense qu’il y a un autre avenir pour elles et que si elles sont là c’est parce qu’il y a des clients, et si elles souffrent c’est principalement par ce que ces clients prostitueurs portent atteinte à leur intègrité et à leur dignité !
Votre réflexion que je comprend trés bien et que je le répète je ne juge pas, ne peut être la mienne pas plus qu’ une forme d’amènagement des mutilations génitales pourrait réduir ses méfaits, comme certains se propose aujourd’hui de la pratiquer !
Ces réflexions s’appuis sur l’expérience de plus de 70 ans de rencontres, d’accompagnements et de soutien aux personnes prostituées !
Petite aparthé, les grands de ce monde ne valent pas plus que le client qui paye 50 euros sa passe, certe 4000$ donnent plus de moyen d’anestésie !
mais chacun ignore l’humanité de la personne qu’il loue !
Cordialement
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Bonjour Jean-Louis.
Vous remarquerez que dans votre commentaire vous parlez de besoins vitaux tandis que Lora ne parlait que de besoins sans spécifier vitaux ou non.
Il est vrai qu’un besoin sexuel est bien différent des besoins de base et vitaux. En ce sens il occupe une hiérarchie supérieure dans la pyramide des besoins. Les besoins vitaux devant être satisfaits pour pouvoir passer aux étapes supérieures de notre développement.
Traitons maintement de la prostitution sans penser à nos besoins et à la sexualité. Le spectre de la prostitution est très large. De la prostituée sur un coin de rue qui charge 20$ et qui a des problèmes de consommation, de santé mentale et physique jusqu’à la prostituée de luxe qui charge 4000$ pour coucher avec les grands de ce monde.
Est-ce qu’il y a consentement de la part de la prostituée qui a des problèmes de consommation, de santé mentale et physique? Non! Elle n’est plus en état de gérer sa vie et la société devrait répondre d’elle, l’encadrer, la sécuriser…
Est-ce qu’il y a consentement de la part de la prostituée qui couche avec les grands de ce monde pour 4000$? Je ne le sais pas. Je ne veux pas le savoir. Et ce n’est même pas important pour moi. Parce que cette question n’est que pure débat philosophique et théorique.
En tant qu’intervenant, mon regard se pause sur les éléments les plus vulnérables et fragiles de notre société. Qu’en on parle de prostitution, mon regard se limite à la prostituée du coin de la rue. Toutes celles que j’ai connue et qui sont aujourd’hui décédées.
Pour ces personnes, il faut offrir plus de services, plus de présences et de soutien. Aucun débat théorique ou philosophique sur une éventuelle légalisation ou criminalisation de la prostitution ne va amener quelque chose de positif aux filles que je vois trop souvent mourir et souffrir.
Dans les 2 cas, en légalisant ou en criminalisant la prostitution, on ne fait qu’augmenter les effets pervers sur les prostituées du coin de la rue.
Je suis un intervenant en réduction des méfaits. Comment puis-je aider des gens à un peu moins souffrir d’une journée à l’autre? C’est la seule question que, socialement, nous devrions nous poser.
Raymond.
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Bonsoir Raymond,
Ce que je voulais dire sur la pyramide de Maslow et sur les besoins fondamentaux, c’est que nous ne pouvons nier que ce que vous appelez besoin sexuel est bien différent que les besoins vitaux, si nous ne respectons pas à la sollicitation des besoins vitaux nous mourrons, si nous ne répondons pas au « besoin » sexuel » rien ne se passe à part des frustrations !
Le sommeil fini toujours par nous emporter dans les bras de Morphée, la faim et la soif même sans sollicitation extérieur nous amène à la ressentir jusqu’à la souffrance etc.
Le désir sexuel est trés liè aux sollicitations extérieurs, un homme seul sur une ile déserte sera gagné par la fain et la soif, tous les jours, il devra dormir, respirer, évacuer, mais sans aucune sollicitation extérieur son désir sexuel ira en diminuant, voir à disparaître !
Nous vivons dans une société ou le sexe s’affiche partout, plus que nécessaire pour éveiller le désir, certes !
Pour le viol aujourd’hui il est un crime mais cela n’ a pas toujours était le cas, d’ailleurs il reste comme une arme dans les grands conflits armés !
Le viol conjugal n’est condamné en France que depuis les années 90 !
Le consentement, bien entendu il est le symbole de la liberté, je consent donc je suis !
Consentir à sa propre exploitation est un vieux débat, en France il remonte à 1549, c’est un jeune homme de 18 ans qui l’a lancer en écrivant « Le discourt de la servitude volontaire », il s’appelait Étienne de la Boétie, nous n’avons pas encore fini ce débat.
Que certaines personnes soient parvenues à préserver un relatif espace de « liberté » à l’intérieur de l’apartheid ou de l’esclavage, ne constitue en aucune manière la justification de l’apartheid ou de l’esclavage ! il en est de même pour la prostitution.
Geneviève Fraisse nous interpelle : Peut on penser que le simple fait de donner son consentement à un acte modifie la nature de l’acte lui même ?
Ce qui revient à dire, Une violence consentie n’est elle plus une violence ?
Qu’en pensez vous ?
Que pensez vous aussi du consentement à l’excision ?
J’espère ne pas vous faire dire de nouveau ce que vous n’avez pas dit !
Cordialement
PS: combien même un besoin sexuel serait reconnu, pour vous me semble t’ il cela ne justifie pas la prostitution ?
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Bonjour Jean-Louis.
Il ne faut pas me faire dire des choses que je n’ai pas dites.
Je considère que l’épanouissement dans la sexualité est un besoin tout aussi naturel et important que le besoin d’aimer, d’avoir des amis… Et cela est tout aussi vrai pour les hommes que pour les femmes.
Cela ne veut pas dire qu’il y ait pour autant une obligation des femmes envers les hommes. Le consentement fait parti du respect et de la relation.
La sexualité est un besoin. Le viol ne l’est pas et est une déviance qui mérite sanction.
En ce qui concerne la pyramide de Maslow, c’est Laura qui a ouvert le sujet avec une interprétation personnelle des besoins qui nécessitait que j’ais recours à cette définition pour montrer pourquoi je considère que la sexualité est un besoin bien légitime.
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Il y a tellement à dire que je ne sais trop par où commencer !
Pourquoi je choisi l’abolition de la prostitution, tout en étant bien conscience qu’abolir n’est pas faire disparaître totalement la prostitution. Poser un interdit permet de la cohérence entre l’éducation, la prévention et la pénalisation !
L’interdiction du meurtre n’empêche nullement le meurtre, tout comme l’interdiction du viol n’empêche pas le viol, mais le choix de société est fait l’interdit est posait au nom des droits de l’homme !
Pour la prostitution cela repose sur le fait que le corps humain est indivisible, qu’il ne peut être louer ou acheter (comme pour l’esclavage), et qu’ à partir de là, la sexualité doit rester en dehors du champs du marché !
Pour ce qui est des besoins dit sexuels, Lora pose bien la question et vous lui répondez par la présentation de la pyramide de Maslow !
Là ou la pyramide peut induire en erreur c’est qu’elle ne fait pas à première vu la distinction entre les besoins fondamentaux vitaux et les autres !
Pour ce qui est de la sexualité et vous l’avez déjà expliqué, celle-ci est un besoin vital pour la race humaine, mais absolument pas pour les individus qui la composent !
Lora a raison lorsqu’elle dit que la sexualité n’est pas un besoin individuel, et certainement pas un besoin irrépressible comme le font croire les hommes depuis des millénaires pour justifier le recours aux prostituées.
La vie des hommes n’est aucunement menacé par la frustration sexuelle !
Pour la santé si nous voulons aller au delà des besoins vitaux, nous pouvons nous poser légitimement la question suivante : Quel est le fait qui est le plus dommageable pour la sante, ne pas avoir de rapports sexuels lorsque l’on en éprouve le désir ou bien avoir des rapports sexuels lorsque l’on en éprouve aucunement le désir ?
moi j’ai un avis qui ne peux me se contenter de la neutralité !
Voilà mes réflexions pour le moment, merci,
Jean louis
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Bonjour Jean-Louis.
Bienvenu sur ce blogue et merci pour votre présence et implication.
Il est intéressant d’avoir des gens qui ont différentes visions et différents vécus pour faire un débat complet.
Au plaisir de lire vos commentaires.
Raymond.
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Je suis français et militant abolitionniste.
J’apprécie beaucoups les échanges qu’il y a sur ce site et je vais relire chacun des poste et essayer de partager mon opinion, qui vous vous en doutez et proche de celui de Lora !
Moi aussi j’ai eu un passé de client, j’avais 20 ans et j’étais marin.
Aujourd’hui je suis pour la responsabilisation pénal du clientèlisme, pour un interdit d’achat de tous services dit sexuels !
C’est ma condition d’époux, de frère et de père qui ma fait prendre conscience !
Et aussi ma quête de compréhension de la sexualité et des différents moyens de la vivre qui m’amène aujourd’hui à un tel choix de société, le choix qu’ont fait les Suédois, le néo abolitionnisme.
Il y a dans le vécu prostitutionnel une violence irrévocable, qui existe aussi en dehors de la prostitution, mais qui dans ce système est exacerbé, ce sont les effractions corporelles à caractère sexuel du à une sexualité non désirée, à une multitudes d’actes sexuels non désirés !
Consentie ou non la prostitution reste une violence !
Jean Louis
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Avec tout le trafic de personnes suicidaires et dépressives que je reçois, je préfère que les gens demeurent sur le blogue.
Je vous ai retourné un message par courriel.
Au plaisir,
Raymond.
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à quelle mail puis-je vous joindre? il n’y a pas de section contact sur votre blogue 😦
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Bonjour Margotella.
Je suis d’accord avec vous quand vous dites que les difficultés naissent d’un manque d’amour, pour soi, pour les autres et pour l’environnement. Et c’est en se donnant cet amour et en rétablissant ces relations que nous pouvons entreprendre un processus de guérison.
Raymond.
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et des maux de la societe… ils naissent du desequilibre entre le rationnel ( qui domine et en veut toujours plus….) et l’emotionnel
(dont il y a un besoin et une penurie…)
Tout vice (drogues, prostitution, criminalite) nait d’un manque d’amour, pour soi, pour les autres, pour l’environnement… et il n’y a pas de maniere rationnelle de cultiver l’amour… mais mon travail de barmaid, psychologue, travailleuse sociale m’a enseigne que l’amour nait du partage de soi avec l’autre… de l’ecoute, de la parole et surtout d’un sourire….et une « abrazo » , une joke…. quelque chose qui les rends heureux…. souvent lorsque les gens a la derive goutent a un peu de ca… c’est suffisant pour qu’il commence a en rechercher plus…et dans de meilleures conditions…
Je crois que l’exercise de la prostitution peut rendre la realisation de l’intimite difficile mais il n’y a pas que le sexe a travers quoi on peut atteindre l’intimite… l’amitie est souvent plus durable que les soi-disant « relations d’amour »….
Juste l’eveil de cette sensation (d’amour) devrait etre la priorite dans les services et les centres d’acceuil… Ce n’est malheureusement pas disponible comme enseignement a l’universite et au cegep… c’est quelque chose que l’on apprend dans la vie tous les jours… par l’exemple et la pratique.
A bientot!
Margotella
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Bonjour Lora.
En ce qui concerne les besoins, je fais ici une présentation de la pyramide de Maslow:
1- Accomplissement personnel (morale, créativité, résolution des problèmes…)
2- Estime (confiance, respect des autres et par les autres, estime personnelle)
3- Besoins sociaux (amour, amitié, appartenance, intimité)
4- Sécurité (du corps, de l’emploi, de la santé, de la propriété…)
5- Besoins physiologiques (manger, boire, dormir, respirer…)
Au premier niveau, il y a les besoins physiologiques de base essentiel à la survie. Même s’il y a controverse sur ce point, le besoin de procérer se retrouve pour certains à ce niveau. Mais quand on parle de sexualité, cela est différent du besoin de procréer pour la continuité de la race.
Dans le 3e niveau, on y retrouve le besoin d’aimé et d’être aimé, le besoin de relations intimes…
La sexualité est un besoin qui fait parti de l’épanouissement d’un être humain. Et quand on parle d’être humain, je parle autant de l’homme que de la femme. Et l’abstinence peut être un choix. Je n’ai aucun problème sur ce point.
Vous allez un peu trop vite avec vos interprétations sur mes positions.
Vous me faites dire;
– »vous croyez qu’il y a des femmes qui choisissent ».
– »Vous pensez aussi que les hommes ont des « besoins sexuels » qui ne peuvent être satisfaits que dans un sexe de femme. »
– « qu’il FAUT des femmes disponibles à cet usage »
– « on ne peut pas brimer ces hommes »
Je ne sais pas où vous avez lu ça de moi, mais vos interprétations semblent être des généralisations de ce que vous avez pu entendre un peu partout. Ces affirmations n’ont rien à voir avec mes positions et je suis convaincu que vous ne pouvez savoir où je me situe.
En ce qui concerne la prostitution de luxe, je suis parfaitement conscient qu’elle peut être organisé. Si vous avez lu l’ensemble de mes textes sur cette position, vous ne me feriez pas dire le contraire.
Il ne faut pas oublier que le débat porte sur la prostitution, ce qui inclue aussi la prostitution male. Loin de moi l’idée d’un droit ou d’un contrôle de l’homme sur la femme puisqu’il faut tenir compte des multiples côtés de la prostitution.
En ce qui concerne les positions prises par les personnes qui se prostituent sur leur côté victime, je suis partaitement d’accord que leur position pendant qu’elle se prostitue et après s’en être sortie est différente pour la majorité d’entre elles.
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Monsieur Viger
Comme je l’ai déjà dit vous faites ici une confusion entre désir, envie, et besoin. Personne ne meurt de ne pas être reconnu, il a une souffrance psychique tout au plus, justement parce que ce n’est pas un besoin. mais une aspiration!
Les besoins sont : respirer, uriner, déféquer, manger, boire, Voilà les besoins naturels. Ejaculer, oui, mais rien n’oblige à ce que ce soit dans un orifice de femme, ça c’est exercer un pouvoir sexiste.
La sexualité de ne résume pas à la « relation sexuelle » ! La sexualité est beaucoup plus riche que ça. L’auto érotisme, les caresses, les mots, la séduction, l’imagination, les fantasmes font partie de la sexualité humaine. Même l’abstinence sexuelle volontaire et la sublimation sont de la sexualité.
Et il n’y a pas de bonne raison pour utiliser sexuellement un autre, en se dispensant par là de s’occuper des failles personnelles qui mènent à cette consommation. Si vous en voyez une, je suis curieuse d’en avoir connaissance.
Il me semble comprendre que pour vous , la prostitution « forcée », la traite de, c’est moche, (tout le monde est contre, même les « clients » qui sur le terrain ont moins de scrupules puisqu’ils ne peuvent et certains ne veulent pas le savoir) mais que vous croyez qu’il y a des femmes qui choisissent (quelles qu’en soient les raisons et leur parcours préalable).
Vous pensez aussi que les hommes ont des « besoins sexuels » qui ne peuvent être satisfaits que dans un sexe de femme, donc qu’il FAUT des femmes disponibles à cet usage. Alors, c’est triste, pour celles qui sont contraintes (comme s’il n’y avait que la violence physique pour contraindre) , mais on ne peut pas brimer ces hommes quand même ?
Il y a quand même des questions à se poser.
D’abord, escorts, call-girls ne veut pas dire indépendantes. Les réseaux organisent également la prostitution « de luxe » ..
Ensuite, une femme qui se prostitue ne peut pas se dire et se vivre comme une victime. Elle doit se dire et dire qu’elle a choisi cette activité pour reprendre une position de sujet de sa propre vie et conserver un estime d’elle-même. C’est donc après, quand elle en est sortie que sa parole peut être libre.
J’arrête ici cet échange, j’ai dit l’essentiel et je crois avoir compris où vous vous placez..
Cordialement.
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Merci pour l’invitation.
Faites-moi parvenir le lien et je pourrais décider par la suite pour l’invitation.
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Aimeriez-vous être bloguer invité pour faire une chronique sur satisfaction sur mon site TVQC? 🙂
je peut vous envoyer un lien torrent pour télécharger les série par email 🙂
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Merci pour le lien et l’information. Je vais tenter de me trouver un peu de temps pour l’écouter et je reviendrais avec des commentaires.
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À super écran sinon facilement trouvable sur les site torrent 🙂
Satisfaction
http://en.wikipedia.org/wiki/Satisfaction_%28TV_series%29
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Bonjour Jeff.
Effectivement, il n’y a pas de portrait type, ni pour la prostituée, ni pour le client. Le spectre est très large.
C’est pour celq que lorsque nous parlons de règlementation, il est important de se questionner pour qui veut-on faire une loi et quel en sera les conséquences sur les autres.
Mercii pour la référence pour l’émission. Est-ce qu’elle tourne sur les réseaux québécois? Comment fait-on pour y avoir accès?
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Il faut faire aussi attention à ne pas généraliser! Les prostituées ne sont pas tous des droguées finie blasé par la vie et les clients ne sont pas tous de vieux vicieux irrespectueux.
La relation avec la sexualité n’est pas pareil pour tous et chacun non plus. Le rapport avec la nudité n’est pas non plus le même pour tout le monde.
J’invite les gens qui s’intéressent à ce sujet à regarde rune série télé australienne du nom de sensation. Elle décrit les haut et les bas de filles qui travaillent dans une maison close (c’est légal en Australie).
Il ne faut pas faire l’erreur de prendre notre propre cas et comme l’auteure de l’article fait et l’appliquer à tout les prostituées. chaque humain et chaque histoires est unique.
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Je n’avais pas compris Mike pourquoi vous faisiez référence à ce sondage. Merci pour l’explication.
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Mon point ,sous entendu du sondage, est que l’on peux dire ce que l’on veux avec les chiffres étant donnée que Lora en a fait référence. En 10 secondes, j’ai trouvé le sondage et en plus, parlais des espagnoles #1 comme bonus. 😀
Par contre, 15000 est plus qu’un échantillon acceptable car la normale est de 1000 avec 4%+/- erreur. On t’ils prient 1000 femmes/par pays, les questions …c’est à voir
Je pourais faire la même chose et dire que 95% aime le métier. Tous dépend à quelle type de TDS on pause la question(rue, agence, indépendante…), quelles questions ..
Je suis d’accord que cela vas selon le/la partenaire. C’est le résultat qui compte en fin de compte.
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Bonjour Mike.
J’ai toujours un peu de difficultés avec les sondages ou enquête sur la sexualité des gens. Quel est le niveau de véracité dans ses sondages?
Il faut faire aussi attention aux interprétations que l’on en fait. Je trouve bizarre un sondage auprès de 15 000 femmes pour savoir que ce sont les Espagnoles qui seraient les »meilleures » au lit! Je suis surpris qu’on n’ait pas demandé à des hommes.
En même temps, le niveau de satisfaction dans notre sexualité peut varier d’un partenaire à l’autre. Non pas que le partenaire soit »meilleur » ou »pire » qu’un autre, mais la relation que l’on établit avec lui peut varier en qualité.
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Bonjour Lora.
Je ne suis pas d’accord quand vous dites qu’un besoin non répondu implique la mort. Les besoins de reconnaissance, d’être vu… n’impliquent pas de mourir s’ils ne sont pas satisfait.
Nos besoins sont multiples, nous tentons de les satisfaire tout au long de notre vie, mais ils ne seront pas nécessairement tous satisfait.
J’aimerais que vous m’expliquiez la différence entre relation sexuelle et sexualité. Car vous mentionnez:
»ne pas avoir de relation sexuelle (ce qui ne veut pas dire pas de sexualité) ».
Ce qui laisse supposer une nuance que j’aimerais comprendre comment vous la définissez.
Les raisons pour être client peuvent être multiples. Ils ne faut pas généraliser avec quelques définitions.
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Oops! Mon français n’est pas le meilleurs mais en me relisant ayoye! C’est contenu pas le contenant qui prime.
« un homme » pas « une homme »
On n’est en 2010 et pas en 1910.
J’écrivais mon texte lorque que vous avez publié vos reponses.
Et comme Raymond dit: c’est un besoin naturel des hommes et des femmes.
Ironiquement, j’ai plus de respect envers les femmes que plusieurs hommes sur les sites. Pourquoi? Car c’est les TDS qui mon fait découvrir la partie comateuse en moi. Oui, j’ai payé mais je la respectais car je ne vois pas une TDS mais une Femme avec un métier intime à faire.
Oui, je voudrais que les conditions soient meilleurs et appuis Lora dans ce sens.
Je sais que je suis hors norme sur plusieurs points mais je suis intolérant des autres de faire des jugements trop vites/généraliste sans aller plus profond que la surface.
Depuis, je juge encore moins rapidement les autres(TDS ou pas) car je me fait souvent l’avocat du diable.Non, c’est pas évident des fois donc je me reprend et me dit: Mike vas plus profond pour savoir plus avant de juger. Je ne suis pas parfait mes m’amiliore comme homme.
Les plus cyniques vous diraient que le mariage est souvent de la prostitution légalisé car monsieur ou madame fait vivre l’autre.
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Raymond:
C’est ça mais ne savait l’équivalent français. C’est une bonne définition pour ceux/celles ne le sachant pas et une methode pratique et utile.
Lora;
Dans votre discours d’abolo, vous mettez tous les hommes et les femmes dans le même panier en les traitants d’immature ou d’esclave sexuelle sans défense pour le seul désirs des hommes. Elles ont une vies hors de ça aussi.
Hors, la réalité est particulière à chaques personnes. Moi aussi, je suis contre le non respect ET aussi de forcer ça sur les femmes.Mais certaines le font par choix et sélectionne(filtre) les clients pour avoir une meilleure expérience mutuelle. Oui, c’est rare mais possible.
Je le redis encore, 85-90% des hommes sur les réseaux de rencontre vont là pour ne pas a avoir à payer pour une TDS et veulent se « vider ». Est-ce les prochaines cibles des abolos?
Des fois, des femmes en Relations Sérieuse font une demande pour avoir une homme disant que cela lui manque. C’est une « besoin naturel » pour elle aussi. J’admire ces femmes de s’affirmée car on n’est pas en 2010 pas 1910! Elle on droits de le demander elle aussi.
Je vous agace mais il y a un problème de respect entre les hommes et les femmes dans notre société. Car comme une TDS à mentionnée: si les couples Communiquerais plus , elles n’aurais pas beaucoup de clients. Est-ce ça la source du problème?
Des fois, c’est pas juste pour le sexe mais pour la chaleur humaine que certains veulent avoir mais n’ont pas retrouvé chez une femme non-TDS car monsieur ne rentre pas dans les critères des femmes pour differentes raisons. Il faut sortir des clichées facile et regarder à l’extérieur de la boite(look outside of the box).
En passant, les meilleurs au lit sont les Espagnoles alors que les Anglais viennent au 2ieme rang des Pires au lit.
Le sondage fait avec la participaction de 15000 femmes en 2009. Google est ton ami ou amie 🙂
Est-ce qu’il faut déduire que les TDS espagnoles aide leurs hommes de devenir de meilleurs amant donc de penser aussi à leurs partenaires au lit lors des relations avec elles? 😉
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Oui, une relation équilibrée et respectueuse peut être une relation ou les 2 font su sexe, sans plus, je n’ai rien dit d’autre. C’est l’argent qui dérange, pas le sexe.
Un besoin, c’est quand on meurt de ne pas les satisfaire, comme manger en effet. On peut de toute sa vie ne pas avoir de relation sexuelle (ce qui ne veut pas dire pas de sexualité) sans en mourir.
Il ne faut pas confondre désir et besoin.
Et oui, les bébés meurent de ne pas être touchés. Mais ils ne sont pas touchés sexuellement…
Et un adulte, par définition n’est plus un bébé justement!
Acheter du sexe est une démarche infantile.
Le contact physique, c’est aussi des démonstrations d’amitié : serrer dans les bras, tenir la main, accolades etc. Il n’y a pas que la pénétration!
Le problème avec les « clients » est complexe parce que si tous viennent y faire du sexe, leurs autres motivations sont diverses : espérer une rencontre, se rassurer sur sa virilité (réduite à la fonction érectile), se sentir dominant (le pouvoir de l’argent), montrer son mépris les femmes, jusqu’aux plus violents d’entr’eux…
Et oui, on est responsable de ses choix. Si un homme (ou une femme, il y en a quelques unes) fait le choix d’être « client », il choisit de participer peut-être au système ultra violent qui fournit les prostituées, et il choisit de ne pas savoir si la prostituée qu’il emploie est forcée ou pas puisque c’est impossible à vérifier.
Il choisit de ne pas subir de frustration sexuelle quelles qu’en soient les conséquences pour la prostituée.
Ce n’est pas un choix que je respecte..
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Bonjour Lora.
Je suis d’accord avec le fait que socialement, nous ne pouvons éduquer les hommes en leur disant que les femmes sont à leur service. Ni pour la sexualité, ni pour la cuisine ou le ménage.
J’ai cependant quelques difficultés à comprendre votre idée que le besoin sexuel n’existe pas. Je considère que la sexualité est un besoin correct et acceptable. Tout comme manger. Ce qui ne m’empêche pas de jeûner pendant une certaine période.
Le besoin sexuel est personnel et je ne peux exiger de personne la responsabilité de le satisfaire. C’est à moi de cheminer pour faire mes choix et trouver un épanouissement dans ma sexualité.
Vous dites qu’un adulte équilibré veut une relation équilibrée. Je ne suis pas d’accord avec cette affirmation. Nous avons des choix et nous sommes responsables d’assumer nos choix. Je peux choisir d’avoir une relation stable à long terme comme je peux choisir d’être célibataire et de sortir le soir dans des lieux de rencontre pour tenter de séduire des femmes qui, elles aussi sont célibataires et recherchent la même chose. On ne parle pas de prostitution ici, mais d’adultes consentants qui cherchent à se faire plaisir sans engagement.
Sur les théories des grandes recherches, il y a aussi celle sur les bébés qui ont besoin d’être touché, caliné… C’est un besoin tout naturel et nous devons l’assumer.
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Bonjour Mike.
Quand vous parlez de sexual surrogate, vous parlez possiblement des substitut. Une forme thérapeutique où il n’y a pas que de la sexualité théorique, mais aussi des expériences et des exercices pratiques. Cela est une pratique qui existe. Peu publicisé et peu connu.
La personne est en thérapie. Une 3e personne qui est aussi thérapeute va faire des exercices pratiques avec la personne en thérapie. La personne qui agit comme thérapeute sexuel a aussi son thérapeute. Au total 3 thérapeutes pour un patient. C’est la méthode idéale, même si plusieurs ne le font qu’avec 1 ou 2 thérapeutes.
Certains s’improvisent thérapeute et le font sans nécessairement avoir l’expérience et les connaissances pour le faire.
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Je voudrais encore faire quelques réflexions.
Le « besoin sexuel » n’existe pas. Il s’agit d’une frustration sexuelle que les femmes ont été éduquées à supporter beaucoup mieux que les hommes. En quoi la société devrait réparation aux hommes de leur frustration sexuelle en leur fournissant des corps de femmes ? Une preuve que les recours à la prostitution est culturel, donc éducationnel : en Espagne, 4 hommes sur 10 sont ou ont été « clients » ; au Royaume-Uni, même pas 1 sur 10.
Acheter du sexe est une preuve de manque de maturité. Un adulte équilibré veut une relation équilibrée. Dans la prostitution, il n’y a que le « client » qui fait du sexe, l’autre subit (au mieux) .Le clientélisme sexuel est une pathologie de la masculinité. Ces hommes la réduisent au fait de posséder sexuellement une femme, ils ont une faible estime d’eux même.
En résumé : le besoin sexuel est une fiction ; l’affection ne s’achète pas (les hommes qui croient l’acheter auprès d’une prostituée sont des naïfs. C’est du commerce) ; le manque d’estime de soi se soigne. L’abolitionnisme prend également en compte la souffrance qui conduit ces hommes à être « clients » mais leur dit clairement que cela ne justifie pas cette démarche.
Rien n’oblige donc que des femmes soient réservées à cet usage.
Et, pour défendre la liberté de se prostituer de quelques unes, faut-il accepter que la toute grande majorité vive des situations insoutenables ? Le droit de l’HOMME d’avoir des femmes partout disponibles sexuellement l’exige t’il ?
Qu’est ce qu’un « métier » où il faut la contrainte et la traite pour que les effectifs soient suffisants ?
La prostitution doit être envisagée comme un choix de société, pas un choix individuel.
La solution idéale pour protéger les femmes qui se prostituent serait que des hommes ne se croient plus en droit d’exiger des femmes pour leurs prétendus besoins et que des alternatives rémunératrices leur soient proposées. Il faudra très longtemps, il faudra que la société arrête d’envoyer aux hommes des messages qui leur disent que les femmes sont à leur service.
Que faire en attendant ?
Les effets négatifs de la légalisation pour le vécu de ces femmes et aussi de la société, ont déjà été démontrés clairement. Pouvez-vous de la même façon recenser les effets négatifs de l’abolitionnisme, pour voir quelle est la moins mauvaise solution ?
La Suède a 10 ans de recul, et les premiers résultats sont là. Ils sont très positifs.
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Merçi de l’info.et je suis soulagé. Il y aura toujours des exceptions à la régle qui ferons du mal au TDS pour se sentir plus supérieur. 😦
C’est vrai que des cours pratique de seduction, sur la sexualité et sur l’intimité pour les clients serait une façon de valoriser le métier de TDS. Dans mon cas(pas un client typique), s’était ma facon d’apprendre sur moi-même avec l’aide des TDS et dans le respect. J’étais en avance sur les autres en pensant comme ça. 😉
Certaines TDS ont surement rient après mon départ. Mais pour d’autres, elles ont eu une plus belle journée car se sentant utile de facon positive pour un fois en aidant à « mouler » un homme qui aura plus de respect envers les femmes et elles. Je leurs disaient: Tu as une chance de mouler un homme pour etre meilleur mais pas juste sexuellement. 😀
Aussi, les psychologues pourait demander ouvertement et sans risque d’être inculpé, l’aide d’une TDS pour ses clients dans un role de « sexual surrogate »(en fr ?).
C’est vrai qu’il y une satisfaction personelle lorqu’on aide une autre personne avec un problème. Et ça, c’est qu’en tu est payé ou pas DANS n’importe quel métier. De voir un client(e) partir avec une solution est une bonne chose à voir. 😉
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Effectivement, Mike, il faut que les partis extrêmistes mettent de l’eau dans leur vin. Ce n’est pas d’avoir raison qui est important, c’est le bien-être, le respect et la sécurité de tous.
Personnellement, je ne crois pas qu’un homme équilibré qui utilise les services d’une prostituée devienne un violeur dans une hypothèse d’abolition de la prostitution.
La majorité des violeurs (plus de 70%) connaissent leurs victimes et sont des connaissances de celles-ci. Ce sont des hommes qui veulent contrôler et manipuler les gens. Des gens qui n’entendent pas ce qu’on leur dit. Ils entendent et comprennent ce qu’ils veulent bien comprendre.
La majorité des clients de la prostitution sont des hommes qui ont besoin d’affection, de tendresse, de pouvoir vivre avoir une relation sexuelle qui ne leur ait pas disponible ou possible dans le court terme.
Ce ne sont pas des violeurs potentiels. Ces hommes se retrouveraient certes en manque, plus malheureux, mais cela ne fait pas d’eux des brutes violentes.
Dans le soutien aux prostituées qui ont besoin d’aide et de soutien, on peut aussi mettre des formations pour les clients sur l’art de la séduction et des cours pour apprendre à se connaître sexuellement.
La sexualité est quelque chose qui fait parti de la nature humaine. S’épanouir sexuellement fait parti de nos besoins à être comblés.
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En anglais on dit:
If you can’t beat them, join them!
Si on peut pas les battres, joignons les!
Aux moins les pours et les contres s’entendent sur ce point …quand il ne sont pas des extremistes.
C’est en unissant les 2 camps que là, on pourra faire changer l’opinion politique sur ce sujet pour la décriminilisation. Mais pour ça, les 2 doivent mettres de l’eau dans leurs vins en maintenant car le but présent est que ces Femmes soient respectées/aidées dans la société comme personne entière comme les autres.
Raymond, si les abolo arriverais à faire valoir leurs points et interdire complétement la prostitution, est-ce que les violes augmenteraient? Y-a-il des études sur l’impacte d’une t-elle décision dans les pays ou c’est arrivé? C’est une amie qui m’a fais penser à te le demander. Pour elle(pas une TDS), elle voie les TDS comme un bien pour la société …. quand c’est fait avec un minimum de respect pour la TDS.
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Bonjour Mike et merci pour votre commentaire.
La décriminalisation fait aussi parti des outils essentiels pour aider quelqu’un.
C’est possiblement sur ce point que tout le monde s’entend et qui pourrait être le premier pas pour nous tous de travailler dans le même sens.
Ce n’est pas en nous livrant une guerre politique ou médiatique que nous bâtirons une communauté solide et attentive à tous.
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En lisant ce blog, j’ai appris beaucoup plus sur le milieu et les différents points de vu. Je remerci Raymond pour sa contribution en ce sens.
En passant, je suis un ex-client(quelques mois) et aussi été un ami d’une TDS(ex?). Donc ,j’ai ainsi eu le « privilège » de voir les 2 côtés de la médaille versus ceux qui sont que des « gérants d’estrade » par leurs jugements trop facile/rapide , n’ayant pas eu à cotoyer le milieu de très très près ou simplement cotoyer un seul bord. C’est un fait pas une insulte.
Ce n’est pas ni blanc ni noir mais un arc-en-ciel de divergences d’opinion si on prend le temps d’écouter les autres qui ont une opinion opposée à nous.
Je n’ai pas de problème que l’on aide celles qui veulent s’en sortir comme Chloé(bravo) mais je crois au droit individuel de la personne de faire ce qu’elle veut avec son corp donc de le faire par choix.
Par exemple, moi, je ne boie pas donc pourquoi ne pas criminaliser la consommation d’alcool complétement? Combien d’enfants, femmes subissent directement la violence à cause de la surconsommation d’alcool du père/conjoint ou les morts sur la route? Tant qu’à y être les fumeurs aussi par la fumée secondaire et maintenant tertiaire? Plus tard, la restauration rapide …touche pas à ma poutine!
Je crois aussi que c’est faire l’autruche de croire d’éliminer la prostitution. Donc, la décriminilisation est un premier pas pour celles qui sont dans le milieu sans choix ou…par choix. Rare mais elles existent.
Ironiquement, c’est en lisant/écoutant les « contre-prostitution » qui font que c’est FEMMES sont mal perçu par la société en général.
Comment? Par l’utilisation de mots négatifs qui sont souvent une façon de forger l’opinion public(marketing 101). Donc en utilisant des mots comme: objet sexuel, déshumanise, détruit, pute …font que le monde trouve le milieu mauvais surtout avec des histoire négatif du milieu comme celle de Chloé(un espoir aussi) vs l’histoires d’une femme qui le fait par choix car elle gère complétement sa sexualité et les effets psychologique de le faire.
Et comme j’ai mentionné plus haut(rencontre), il y aussi la façon que les hommes(du serveur au président de compagnie) se comporte envers les femmes(TDS ou pas). Ils les traitent comme des objets sans ce soucier d’elles.
Le manque de respect minimal n’est pas là comme je me suis fait dire à mainte reprise sur les sites de rencontres par les femmes que j’ai eu la chance de parler
Je suis une « anomalie » comme une amie de femme, fait sur le réseau, me disait. Si la « normalité » est de penser que les femmes sont du gibier pour les hommes, je préfère être l’anomalie et pas être un chasseur. 😉
Dans le film Firefly, il y avait une escorte dans les personnages principal qui était respectée par la société. Science-Fiction ou une réalité qui se devrait d’être? je choisis maintenant mais le « contre » devrait changé la perception en utilisant une autre stratégie!
p.s. les non TDS aussi 😉
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D’avoir des programmes de réinsertion et de formation professionnelle adaptées aux prostituées fait parti des outils important à mettre en place.
Mais il ne faut oublier que certaines partent de loin: sous-scolarisé, problèmes de santé physique et mentale, consommation de drogue…
On ne sort pas les gens de la rue. Il faut prendre contact avec eux, établir une relation significative et tranquillement cheminer avec eux.
Il n’y a rien d’instantanné et de magique dans l’intervention de personnes fragilisées.
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une activité qui les détruit, les déshumanise? Les sortir de la rue, les aider à se prostituer à l’abri des intempéries, est-ce suffisant?
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D’accord, mais en quoi la criminalisation de l’achat assortie d’un vrai programme de réinsertion et de formation professionnelle nuirait-il aux femmes qui se prostituent?
N’est ce pas manquer de courage de les aider à continuer une a
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Personnellement, je ne pense pas qu’une loi puisse aider les prostituées. Si on ne fait rien les prostituées sur la rue continuent de souffrir. Si nous légalisons la prostitution, nous les marginalisons encore plus. Il est impensable d’abolir la prostitution en cliquant des doigts.
Nous sommes en réduction des méfaits. Qu’est-ce qui blessent la personne, qu’est-ce qu’elle peut faire pour être moins blessé, qu’est-ce qu’on peut faire pour l’aider.
Nous demandons d’investir des outils de soutien pour les personnes plus fragilisées; travailleur de rue, locaux pour souffler, prendre contact, site d’injections supervisées, accès privilégiés pour médecins, infirmières, psychologues, intervenants…
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Merci de cette réponse.
Je comprends bien que vous voulez que tout le monde ose s’exprimer ici, c’est une position que je respecte, mais j’aurais quand même aimé avoir votre opinion personnelle. et ce qui l’a forgée. Si vous l’acceptez, vous pouvez m’écrire sur mon mail?
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Bonjour Lora.
Merci pour cette question que je trouve très pertinente.
Contrairement à la majorité des organismes et des intrervenants qui sont positionnés dans un camp ou dans un autre, nous tentons de soulever le débat dans une neutralité permettant aux différentes positions de pouvoir commenter ici.
Nous sommes un des rares endroits où, dans nos commentaires, nous avons pu rassembler autant les abolitionnistes, les féministes que ceux qui prônent une légalisation totale et complète.
Nous sommes un peu les avocats du diable confrontant les gens qui ont des positions extrêmes pour tenter de trouver un terrain de discussion commun à tous.
La prostitution est très large, passant de la prostitution de rue avec santé mentale, consommation…) à la prostitution de luxe avec les grands de ce monde.
Notre but est la protection et la sécurité des personnes qui se prostituent dans les rues.
N’hésitez pas à revenir commenter ou questionner notre position.
Au plaisir,
Raymond.
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Bonjour
Après lecture de différents articles sur le sujet de la prostitution sur ce blogue, je n’arrive pas à savoir si vous défendez l’abolitionnisme (comme en Suède, Norvège, Islande) ou pas?
Vous pouvez m’éclairer?.
Merci, cordialement
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Quand on parle de législation touchant la prostitution, il faut définir quels sont les objectifs que l’on vise et pour quelle type de prostitution.
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Les lois et réglements,dans le sens général, donne une certaine sécurité/mode de vie pour la société car une personne doit penser avant d’agir car les conséquences seront graves pour elle selon le cas(meutre, vole, ivresse au volant…) Sinon, ce serait le chaos total.
Et lorsqu’une nouvelle situation apparait dans la société, c’est par de nouvelles lois qu’elle est réglémentée car il n’y avait rien avant. Pourtant, la police est déjà existante sur le terrain mais ne peux rien faire dans les nouveaux cas.
La police est là pour aider à appliquer les lois(anciennes et … nouvelles). C’est l’outils.
Hors, dans le cas des TDS, un chauffeur peut se faire inculpé(loi) et pourtant, il est là pour donner une « protection » à la TDS. Il prend un risque.
Par contre, les « réglements » qui encadre la DPJ peuvent être un négatif dans le cas de violence/vole contre la TDS par un client. La crainte de perdre ses enfants peux l’empêcher de porter plainte à la police. C’est navrant car elle mérite la protection comme toutes autres personnes dans la société. C’est une personne en premier pas un rebut.
Et si les enfants sont impliqués car le client est chez elle lors de la violence/vole, le gros bons sens est de s’occuper des enfants(psy au besoin), l’aider avec sa plainte mais aussi d’inculpé le client pour son geste.
Par contre, si c’est de la consommation de drogue dure qui est le gros problème, c’est les enfants qui prime sans qu’elle les perdre à jamais(desintox). Je ne parle pas d’un joint de temps en temps quand les enfants sont pas là ou coucher pour la nuit.
Je suis pas contre les lois/balises mais contre l’illogisme de certaines lois en rapport aux TDS qui sont comme une épée d’amoclès et la liberté de le faire ou pas dans le respect des autres(gros bon sens).
Ex: un comptables qui recoit 50-100 clients par jour à son appartement versus 2-3/jours. Les voisins n’aimeraient pas ça. Même chose pour une TDS ou le choix de travailler pour une agence dans un lieu fixe sécuritaire qui respecte le voisinage. C’est faire l’autruche
Non, c’est pas évident 😉
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Les lois ne donnent ni protection, ni mode de vie. Elles encadrent, donnent des balises, mais il faut des outils pour être présent sur le terrain, pour structurer le quotidien, lui donner un sens et une forme…
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C’est pour ça que je trouve la loi illogique/inadéquate en ce qui concerne les TDS et le manque de protection qu’elle pouraient avoir et ceux associé directement/indirectement du fruit de ce qu’elles font. L’exemple de la cravate est bonne 😀
Beaucoup d’escortes ne veulent pas embraser car émotionnel comm contact pour elle. Mon « amie » était de même aussi et n’aimait pas faire une fellation(son passé?). Même les jeunes femmes(non tds) pensent comme ça embraser vs fellation(préfères car moins intimes).
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Bonjour Mike.
Vous soulevez une autre ambiguité. Si on est programmeur et qu’on reçoit une commande pour monter un site d’escorte, sommes-nous complice de sollicitation et condamnable? En contrepartie, le même programmeur qui aurait reçu une commande d’un voleur à cravate comme Vincent Lacroix ou Earl Jones le serait-il tout autant?
En ce qui concerne l’intimité d’une relation, une ancienne escorte, même après avoir arrêté depuis des années, me mentionnait qu’il lui était plus facile de faire une fellation à un homme que d’établir une relation intime.
D’un côté, certaines prostituées, consciemment ou inconsciemment, veulent « faire payer » les hommes pour ce qu’elles auraient vécues. De l’autre, certains clients sont violents avec elles parce qu’ils veulent se venger des femmes pour ce qu’ils auraient vécus de leur côté.
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Lorsqu’ELLE a fini notre amitié, elle n’était plus escorte/masseuse. Je l’encouragais et elle m’encouragait a ne pas retourner dans le milieu.
Est-ce que j’étais un souvenir d’une mauvaise époque de sa vie(4-5 mois) pour elle? Est-ce qu’elle voulait retourné partiellement sans que je la convainque du contraire? Donc, je crains que son trouble d’avoir une relation(ami, chum) avec les hommes sera difficile pour elle dans l’avenir. Elle pensera qu’il la veux comme un objet.
En passant, le problème de respect minimal des hommes envers les femmes dépasse largement le monde des TDS. Donc, j’imagine ça encore plus difficile pour les TDS voulant un vrai homme dans leur vie.
Après avoir parlé à des femmes sur les sites de rencontre(téléphonique, internet), 85-90% veulement se « vider » ou son frusté d’un refus, d’une réponse… les traitants de lesbiennes, vaches…
Moi-même, je suis en manque mais tarbarnouche, je suis peut-être en retard dans mon développement affectiff avec les femmes mais je sais par mon peu d’expérience que quand sa clique pas entre les deux de facon mutuelle, faut pas aller plus loin. C’est pas satisfaisant de toute façon. C’est plate mais c’est la vie. Au moins, on est 10-15% plustot « potables » sur les systèmes 😉
Même les femmes en Relation Intimes doivent être respecté mais recoivent des messages stupide/grossier des hommes. Elle veulent souvent de la chaleur humaine comme celles en Relation Sérieuse mais sont plus directent. Disons que le cerveau du bas parle pour les hommes trop souvent. :p
Et oui, il y a aussi des escortes ce que je peux détecter d’avance maintenant donc ne les contacte pas. Et si elle le font, je répond de façon respectueux en leur souhaitant bonne chance. Il y a une demande pour qu’elles soient là mais savent de ne pas me contacter pour ça(mon profile). Par contre, je parle au femme de toutes categories et j’apprend des bonne et moins bonne.
Aussi, je trouve ça domage car je suis convaincue que plusieurs femmes auraient ce qu’il faut pour être en affaire. Je pense aux escortes indépendantes qui gère l’aspect administratif.
Dans son cas, elle avait été chercher de l’aide financière mais le système d’aide au micro-entreprise est bizzarement fait ce qui force les gens à retourner sur le BS au lieu d’aider une jeune entreprise dans sa période de démarrage du début.
Et moi, si j’aurais aidé une escorte indépendante à faire son site web et/ou a ce partir une micro-entreprise, est-ce que j’aurai été comme les médias sachant d’ou ses revenus venaient?
Je crois en la liberté d’entreprise(vivre et laisser vivre) surtout lorque qu’un chauffeur pourait servir de sorte de protection pour une escorte mais il risque d’être inculpé d’avoir profité aussi d’elle. Elle est où la logique avec la loi?
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Bonjour Mike.
Merci pour votre commentaire et votre présence.
Il est vrai de dire que pour aider une personne, peu importe ce qu’elle vit, il faut au départ qu’elle le veuille bien. Il est difficile d’aider quelqu’un qui ne veut pas être aidé.
En ce qui concerne les médias qui font de l’argent avec les annonces d’agence et d’escortes, vous avez aussi raison qu’ils font parti du système, tout comme l’entremetteur. Si nous voulons pénaliser les responsables, il faudrait bien inclure ces médias qui ne peuvent pas jouer à l’autruche et nous faire accroire qu’ils ne savent pas à quoi servent ces annonces. Elles sont très explicites!
Vous présentez un point qui est très fréquent. Cette difficulté à établir une relation d’amitié avec une escorte. Est-ce que la vie de prostitution empêche cette personne de pouvoir s’ouvrir à d’autres relations?
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Le role des ces femmes est important pour certains rares hommes comme moi car j’ai commençé très, très, très tard ma vie sexuelle avec des escortes/masseuse(periode de 3 mois). Je ne le suis pas clients depuis plus de 1 an car je veux plus dans ma vie(famille).
Ayant peu d’expérience avec les femmes, j’étais un client respectueux et appréciais mes rencontres avec elles pour apprendre sur moi et surtout sur les femmes.
Aujourd’hui, j’aurais l’occassion de « baiser », je ne suis pas Bratt Pitt, avec plusieurs femmes mais par respect pour moi et elles, je veux une attirance mutuelle, faire l' »amour « avec elle et aller idealement plus loin dans la relation. C’est pas évident car je suis en manque de cette chaleur humaine…. mmmm peau douce. 😉
Je comprend donc le sentiment de dissociation que Chloé mentionne.
Je comprend aussi l’effect psychologique néfaste du métier car j’ai eu une relation de client, client-ami et ensuite ami(pas chum) avec une escorte. Cette amitié avec elle c’est fini mal car je pense que d’avoir un homme « bon » était de trop hors norme pour elle car je la voyais comme une femme et pas un object depuis le début.
C’est autres chums la voyaient comme une « baise » facile. Non, je suis pas parfait car je reste un homme avec des désirs mais il y a un miminum de respect quand même pour une femme… escorte ou pas!
J’ai fais un site(mon côté capitaliste et peux pas le faire gratuitement car j’ai pas les moyens) mais aucune ne voulais payé pour apprendre une alternative et avoir un plan B pour sortir du métier du moins graduellement si c’était son choix. J’aurais bien comprit contrairement aux entreprises régulière. Ausii, c’est payant pour elle mais à quel « prix »?
Elles auraient ainsi canaliser cette énergie dans une micro-entreprise(passion) à la place de l’alcool ou drogue et investir en elles pour leurs future. Donc, je suis pas contre d’aider celles qui le veulent mais elles doivent le vouloir en premier.
Ayant des clients et… oui, des femmes qui trouve mon site pour de l’information sur le monde des TDS, j’ai décidé d’écrire sur l’effet psychologique pour qu’elles en prennent conscience si elles décident de le faire quand même et de dire aux hommes d’être respectueux envers elles. Je ne peux pas les empêcher donc je fais ma petite part de cette façon.
Je suis plus pour la décriminilisation en passant dans un premier temps pour donner, par exemple, une certaine protection contre la DPJ pour celles ayant peur de porter plainte contre l’abus de clients sans craindre de perdres ses enfants. Est-ce que le monde ordinaire pense à ça?
En passant, une annonce dans les journaux pour une agence est $500/jour. Pourtant, le journal profite autant que les agences mais pas pénaliser par la loi(hypocrisie du systeme actuel). Pour une escorte indépendante, le coût est moindre mais chère. Donc, agence ou indépendante ont leurs avantages et inconvénients malgré ce qu’on pense et j’en parle sur mon site. Je reste critique.
Mon esprit est plus ouvert sur plusieurs aspect bon(rare) et mauvais sur ce milieu mais ne suis pas contre celui çi malgré tout.
Tout système peux être changé pour le mieux et un texte comme celui de Chloé peut donner une version(merçi) du négative mais j’aimerais l’autre version d’une escorte qui en profite aussi de façon positive! C’est pas la majorité mais elle existe aussi.
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