Le SIDA tue encore
Le sida est disparu depuis l’arrivée de la trithérapie, croient les Québécois. Conséquence: exit le condom et bonjour les comportements sexuels à risque. Reflet de Société a rencontré le docteur Réjean Thomas, président de la Clinique médicale l’Actuel, qui soigne les patients atteints du VIH et de MTS depuis 1984.
Annie Mathieu | Dossiers MTS-Sida, Sexualité
Le sida n’est pas un sujet vendeur. Sauf le 1er décembre, journée mondiale contre le sida. Les images d’enfants du tiers-monde atteints de la maladie confirmeront un préjugé vieux comme le virus: le sida, c’est la maladie «des autres».
«Les gens ont l’impression que c’est une maladie africaine parce que la plupart des reportages sont faits dans les pays du tiers-monde, affirme d’entrée de jeu le docteur Réjean Thomas. À cause de l’accès à la trithérapie, on pense le problème réglé. C’est faux. On est dans une période de négation collective face au sida.» Une attitude qui se traduit par le peu d’intérêt des médias et qui rend la prévention, déjà difficile, presque impossible.
«Aucun message ne peut prévenir la maladie, croit le docteur Réjean Thomas. L’important, c’est d’être régulier, provocateur, drôle et surtout, répéter les messages. C’est ce qu’on fait avec le tabagisme par exemple et qu’on ne fait pas avec le sida», déplore-t-il.
Journée mondiale de lutte contre le sida
Ce qu’il reproche à la journée mondiale de lutte contre le sida? On en parle trop et qu’à un seul moment de l’année. Un avis partagé par ses patients qui détestent le 1er décembre. «Je dis souvent aux élèves « si votre prof est atteint du cancer, il va recevoir des mots, des fleurs, il va être entouré ». Un sidéen, lui, sera seul dans sa chambre et personne ne le saura.»
Des campagnes insignifiantes
S’il considère que les médias n’ont pas toujours abordé le sida de manière intelligente, Réjean Thomas croit tout de même qu’ils ont joué un rôle plus important que les campagnes de prévention: «Les médias ont sauvé plus de vies que les campagnes gouvernementales de santé publique ou de prévention. Ce que je vois, c’est nul. Il n’y en a pas assez. Je les trouve insignifiantes.»
Le sida n’est pas un enjeu social important au Québec, estime le docteur. «Ç’a l’a été mais ce ne l’est plus depuis que la maladie n’est plus mortelle et qu’il y a des traitements. On vit, explique-t-il, une épidémie hallucinante de maladies transmises sexuellement qui touche tous les groupes d’âges, les hommes autant que les femmes. Un jeune de 18 ans à qui tu annonces sa séropositivité, ça ne reste pas drôle. Il va prendre des médicaments toute sa vie. Que va-t-il va faire? Sa carrière? Va-t-il pouvoir voyager? L’inquiétude face à sa maladie, la mort, aux relations sexuelles, tomber amoureux; sa vie ne sera plus jamais comme avant. Ce n’est pas juste de mourir qui est grave!» insiste-t-il.
«Un sidéen en 2007 est plus fautif qu’un sidéen des années 80 qui pouvait plaider l’ignorance. On lui pardonnait. Aujourd’hui, on se dit que les victimes auraient dû être plus vigilantes. Je me demande s’il n’y a pas plus de préjugés qu’avant», questionne Réjean Thomas, convaincu que les malades se sentent plus coupables en 2007.
Des préjugés tenaces
«Ils souffrent aussi d’une grande détresse. On leur dit d’en parler à un ami très proche parce que tout seul, c’est difficile, explique-t-il. J’ai tellement peur qu’ils en parlent trop! Je sais qu’ils souffriront des préjugés ! J’ai des patients qui ont perdu des jobs!»
La discrimination à l’égard des ces populations marginalisées est toujours très présente, croit Réjean Thomas. «Par exemple, il y a eu cet été une épidémie de rougeole chez les enfants. Il y a eu, quoi, 4-5 cas ? Donc pour 5 cas de rougeole on sort tout l’arsenal de santé publique au Québec et pendant ce temps-là, il y a 500 cas de syphilis chez les homosexuels. Qu’est ce qu’on a fait ? On a mis des mini posters dans les saunas. Comme si les jeunes de la rue, les toxicos, les homos, c’était vraiment des parias!»
Au diable la prévention
Les adolescents sont une nouvelle génération «très à risque», explique Réjean Thomas. «Parce que la trithérapie est arrivée, on a arrêté, dans les écoles, les cours de formation personnelle et sociale où l’on parlait du sida et des MTS.» Résultat ? Une augmentation de syphilis, de gonorrhée et de VIH au Québec.
Le grand coupable: le condom, de plus en plus oublié par les partenaires sexuels. «Dans les années 1990, explique Réjean Thomas, quand un patient disait « j’ai pas mis de condom », c’était un aveu grave. Plus aujourd’hui.» Les films pornos, source appréciée des jeunes pour parfaire leur éducation sexuelle, sont en partie responsable de la baisse de popularité de l’enveloppe de caoutchouc. Peu à peu, la protection disparaît des films XXX. «Je ne suis pas sociologue ni anthropologue mais il se passe quelque chose !» s’inquiète le docteur.
Il faut ramener le condom comme une norme, prescrit-il. Il suffit de faire des campagnes et marteler que le sida est une maladie qui se prévient. «Des pays pauvres ont réussi, pourquoi pas nous?» Le Québec a démissionné, déplore le docteur Thomas.
Dépistage du sida
L’étape du dépistage est aussi bâclée, voire ignorée: «Il y a au moins 25% des gens qui sont séropositifs et qui ne le savent pas. C’est énorme !» s’insurge-t-il. Les urgences reçoivent encore des cas de sidéens non diagnostiqués en phase terminale. «Il n’y a pas de raison, en 2007, de mourir du sida !» répète le docteur qui considère inadmissible pour des personnes de 30 ans et plus de ne jamais s’être soumis à un test de dépistage.
Encore faut-il que des médecins puissent y veiller. «La relève médicale est loin d’être garantie dans le domaine du sida et des MTS, selon Réjean Thomas. Il n’y a pas beaucoup de jeunes médecins qui s’y intéressent. Le milieu médical a les mêmes préjugés envers le sida et les MTS que la société en général. C’est le défi dans 10 ans, explique-t-il, puisque les sidéens d’aujourd’hui ne meurent plus de la maladie.» Une augmentation de malades inversement proportionnel au nombre de médecins disposés à les traiter. Un enjeu qui devrait inquiéter les autorités médicales, selon le président de la Clinique Actuel.
Sent-il le besoin de se réinventer pour intéresser la population et ses confrères à la maladie? «Je ne suis pas un artiste qui a un produit à vendre! Je suis là avant tout pour soigner les malades!» Il affirme ne parler du sida que lorsque qu’on l’interroge à ce sujet. Et parce qu’il sent un devoir moral de le faire, consent-il.
Devoir qu’il prend au sérieux. Le docteur Réjean Thomas a établi son diagnostic: le Québec souffre d’indifférence face au sida. Heureusement, la maladie n’est pas incurable.
Statistiques sur le sida
Dans le monde
- 39,5 millions de personnes vivent présentement avec le VIH/sida dans le monde
- 17,7 millions sont des femmes
- 2,3 millions sont des enfants de moins de 15 ans
- Il y avait 4,3 millions de nouveaux sidéens en 2006
- 2,9 millions de personnes sont mortes du sida en 2006
L’ONU tire cette observation de statistiques récentes: «Les taux d’infection ont diminué dans certains pays en 2005, mais la tendance globale reflète toujours une augmentation de la transmission.»
Source: Rapport ONUSIDA/OMS, 21 novembre 2006.
Au Québec
- En 2005, 3158 Québécois sidéens étaient répertoriés
- Un peu plus de la moitié d’entre eux étaient des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH)
- 20% était des usagers de drogues injectées (UDI)
- 77% était des hommes
- En 2005, le Québec a recelé autant de nouveaux sidéens qu’en 2002. Par contre, le nombre de HARSAH infectés a augmenté, contrairement au nombre d’UDI infectés qui a diminué
- 67% des cas diagnostiqués étaient à Montréal, 9% à Québec et 7% en Montérégie.
- En 2005, le taux de mortalité associé au sida était 5 fois inférieur à celui de 1995. Les traitements plus efficaces aujourd’hui permettent de prolonger la vie des sidéens.
Source: Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec – Année 2005 (et projections 2006), ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).
FUCK le sida tue !
Pouvez-vous nous raconter l’histoire de la publicité «Fuck le sida tue» qui a été boudée par les médias ?
Des jeunes m’ont entendu à la radio et ont trouvé effrayant d’apprendre qu’il est difficile de parler du sida. Ils ont proposé à la Clinique ce concept de publicité et nous avons eu envie de l’utiliser. Je connaissais ceux à qui appartenait le grand espace publicitaire du boulevard Saint-Laurent [coin Sherbrooke]. Ils nous ont donné gratuitement le mur pour deux mois pour que l’on puisse mettre la publicité. La Ville de Montréal a refusé.
Pourquoi la Ville a-t-elle refusé ?
Elle a dit que c’était à cause du français. [Rires] «Fuck», ce n’est pas un mot français…C’était une raison, un prétexte. Nous avons essayé de le traduire mais ça ne s’apprêtait pas. L’objectif visé, c’était d’interpeller les jeunes qui passent sur Saint-Laurent.
Est-ce que vous vous êtes battus ?
Oui, mais il n’y avait rien à faire. On a pris des publicités dans les magazines et une page complète dans le Devoir. Ç’a a fait parler autant. C’était l’objectif.
Est-ce que vous le referiez autrement?
Autrement? Non. C’est sûr qu’on avait une publicité provocatrice. En même temps, ce n’était pas nous qui l’avions inventée. À mon âge, j’essaie toujours d’être proche du terrain mais je vieillis aussi [rires]. Puisque ça venait des jeunes, que ça parlait aux jeunes, on l’avait pris tel quel et on avait trouvé ça intéressant.
PS : Une autre publicité sur le Sida commandé par la Clinique L’actuel fait jaser.
Autres textes sur Hypersexualisation
- Burqa et hypersexualisation; l’emprise de l’homme sur la femme
- Une paire de seins lui coûte la vie
- Hypersexualisation et viols en inde
- Publicités sexistes au collège Notre-Dame
- Les jeunes nous parlent: sexe et gangs de rue
- L’hypersexualisation: pas juste une mode
- Sexualité, éducation sexuelle et hypersexualisation
- Le sexe banalisé?
- Sexe, porno et érotisme pour les enfants
- André montmorency, nudité et défilé de la fierté gaie
- Hypersexualisation: de nouveaux modèles
- Chirurgie sexuelle pour jeune
- Dysmorphophobie et anorexie, la perception son corps
- Girl model, Rachel Blais, l’industrie de la mode et l’anorexie
- Danse érotique, danse poteau et sexe récréatif
- Jeune, sexe et alcool
- Hypersexualité; la mode des jeunes
Autres textes sur Sexualité
- YouTube et le sexe
- sexualité des prisonniers
- sexualité, éducation sexuelle et hypersexualisation
- Hypersexualisation: le Québec abandonne-t-il ses enfants?
- Le sexe banalisé?
- Danse érotique, danse poteau et sexe récréatif
- Hypersexualité; la mode des jeunes
- Hypersexualité vue par de jeunes écoliers
- Jeune, sexe et alcool
- sexualité, jeunes et viols
- Peut-on jouir pendant un viol?
- entre libération et aliénation sexuelle
- vaccination au Gardasil: victimes et effets secondaires, une enquête est demandée.
- le sexe et les jeunes
- les difficultés d’avorter au canada
- les jeunes nous parlent de sexe et des gangs de rue.
- Pornographie féministe, une antithèse?
- pour ou contre l’avortement?
- Arabe et LGBT
- Bisexualité: diversité sexuelle
- Enfants transgenres
- l’avortement, 20 ans après sa légalisation
- L’église et la communauté LGBT
- trans et homosexuel, même combat?
- Diversité sexuelle; homosexualité, transgenre, bisexualité
Autres textes sur Santé
- Cancer du sein, Ruban rose et Léa Pool
- La cigarette tue: le travail tue aussi!
- Conséquences et effets secondaires d’arrêter de fumer la cigarette
- Le prix des médicaments gonflé à bloc
- Le vaccin Gardasil frappe encore
- Mediator: conséquences et effets secondaires sur la santé
- Du plastique dans les médicaments
- Un Montréalais riche vit 10 ans de plus qu’un Montréalais pauvre
- Le médicament Mirapex provoque le jeu compulsif
- Pharmacie.net pas toujours nette
- Un médecin récalcitrant
- La mise en marché des maladies, financement à outrance?
Autres livres pouvant vous intéresser
- Recueil de textes à méditer
- Guide d’intervention auprès d’une personne suicidaire
- Comment écrire un blogue pour être vu et référencé?
- Roman de cheminement, L’amour en 3 Dimensions
- Comment intervenir auprès des jeunes?
- LOVE in 3D
- Suicide Prevention Handbook
Ce billet, ainsi que toutes les archives du magazine Reflet de Société sont publiés pour vous être offert gracieusement. Pour nous permettre de continuer la publication des textes ainsi que notre intervention auprès des jeunes, dans la mesure où vous en êtes capable, nous vous suggérons de faire un don de 25 sous par article que vous lisez et que vous avez apprécié.
Merci de votre soutien.
L’amour en 3 dimensions
Roman de cheminement humoristique. Pour dédramatiser les événements qui nous ont bouleversés. Pour mieux comprendre notre relation envers soi, notre entourage et notre environnement. Peut être lu pour le plaisir d’un roman ou dans un objectif de croissance personnelle. Le livre est disponible au coût de 19,95$.
Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: http://www.editionstnt.com/livres.html
Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4.
Bonjour Stéphanie.
Je te félicite pour ton goût et ton besoin de t’impliquer. Le fait d’être présente à ta mère et de la soutenir, de l’accepter sans la juger, déjà tu en fait beaucoup.
Il faut aussi prendre soin de toi. Les aidants naturels ont souvent la tendance à vouloir sauver le monde. Il faut trouver un juste équilibre.
Si tu as le goût d’écrire un témoignage sur ce que tu as vécu lorsque ta mère t’a annoncé qu’elle avait le sida, comment tu as surmonté le choc et comment tu as passé au travers, je pourrais regarder la possibilité de le publier dans le magazine Reflet de Société et aussi sur nos sites Internet. Cela peut être une façon de sensibiliser les lecteurs et les internautes.
Raymond.
J’aimeJ’aime
Bonjours j`ai trouver votre documentation très intéressant j`ai aussi pu savoir les statistique des gens atteint du sida je vous écris car moi ma mère elle est atteint du sida, L`apprend au début c`est un vrai choque mais avec le temps tu passe a travers!! Elle n`est pas juger. Elle est un être Humain qui mérite d`être aimer!! Moi je suis intéresser comment moi je pourrais faire ma partie as sensibiliser les gens envers cette maladie. Je trouve que oui! Nous devons en parler beaucoup plus que nous le fessons! Je vous demande moi une filles de 19 ans comment je pourrais aider la situation!!! Merci
Stephanie
J’aimeJ’aime
De rien!
J’aimeJ’aime
Merci pour les informations supplémentaires. Beaucoup de recherche à faire pour ce week-end!
J’aimeJ’aime
Michael Bellefountaine
Age: 41
San Francisco, California
Died
May 10, 2007
Michael was a member of ACT UP San Francisco, a group that denies that HIV is the cause of AIDS. He later died of the disease. Read more & more
(de ce site web, pas sur de la véricité, mais ca semble être ce que j’ai entendu – http://whatstheharm.net/hivaidsdenial.html )
Comme disent les anglais, ‘I stand corrected’; les Sisters of Perpetual Indulgence sont de SF, mais pas lié directement à ACT Up, mais sont de la grande mouvemence des droits des LBGT et le SIDA. Mais eux sont plus dans la mouvemence minoritaire de l’idéologie et philosophie Queer, le ‘genderfuck’ et contre un hétérosexism, critique les religions et tout,
Bizarre (dans le sens du Galicisme (comme un Anglicisme, mais inversé)) et fascinant. Je crois que ca va vous interessez.
J’aimeJ’aime
Bonjour Ubbergeek.
Effectivement, Réjean Thomas est homosexuel et il s’identifie publiquement comme tel.
Le groupe ACT Up ont des branches un peu partout aux États-Unis, au Canada et en Europe. Chaque branche est indépendante des autres. Ils utilisent des moyens de visibilité basés sur la désobéissance civile pour que le message passe.
Je n’ai cependant rien entendu sur des théories anti-scientifiques de la branche de San Francisco.
Je n’ai rien entendu non plus sur les nonnes de la félicité.
J’aimeJ’aime
Question triviale intutile et impertinante, mais je me demandais… Ca ne changera en rien mon idée – positive – sur lui….
Est-ce que le docteur Thmas est gay? J’oui-dire une fois quelque part…
Ce groupe est assez politiquement engagé, il me semble… Il appuyaient de drôles de personnes appelés les ‘Nones de la Félicité’, peut-être.
J’aimeJ’aime
Merci Ubbergeek pour l’information supplémentaire sur ce groupe.
J’aimeJ’aime
J’ai retrouvé le nom de ce groupe controversé LBGT, je crois;
ACT Up, la branche de San Francisco.
J’aimeJ’aime
Je suis d’accord Ubbergeek que les grandes théories anti-scientifique peuvent être très questionnables et dangereuses.
Je connais un rédacteur en chef dont 3 de ses amis sont décédés en écoutant des charlatans qui avaient de grandes théories pour vaincre la maladie.
Les grandes théories soutenu par de pseudo-preuves scientifiques devient une nouvelle religion pour plusieurs adeptes qui en payent le prix.
Pour les internautes qui se perdent dans les initiales, LBGT signifie: Lesbiennes, bisexuels, gays et transgenres.
J’aimeJ’aime
Il y a un problème indirectement mais quand même apparenté, qui me met mal à l’aise;
c’est la monté simulatané d’un sentiment anti-scientiste et aussi conspirationsite. J’entend entre autre de plus en plus des ‘crackpots’ (désolé, mais…) ammener des théories ‘alternatives’ comme le SIDA ne serait PAS causé par le VIH, mais des médicaments eux-même, etc… uigh.
La montée de telles choses me fais peur… La science n’est pas une religion, oui, mais quand on a un relativisme des choses qui laissent aller des charlatans SANS aucunes preuves scientifiques de ce qu’ils avance…
À voir aussi les défenceur des ‘médecine alternatives’ comme l’homméopathie (‘le complexe pharmaceutique nous MENT’), les ‘climate changes skeptics’, les obsessions sur les ondes et champs électromagnétiques, etc…
Merde, y’a au moins UN groupe fameux de LBGT (à San Francisco, je crois) qui défend de telles anneries potentiellement meutrières! Merde!
J’aimeJ’aime