Impacts et conséquences d’un salaire minimum à 16$
Amir Khadir et Québec solidaire en plein délire
Tel que vu dans le programme de Québec solidaire Amir Khadir, voudrait avoir le salaire minimum à 16$ de l’heure. Désolé M. Khadir, mais vous ne travaillez pas dans le même sens que moi pour aider les gens les plus démunis à prendre leur place dans la société.
Raymond Viger | Dossiers Communautaire, Économie, Politique
Les impacts d’un salaire minimum aussi élevé sont majeurs et nombreux. Impacts négatifs et suicidaires pour notre société. Une entreprise accepte d’investir sur un jeune parce qu’il ne coûte pas trop cher à former. S’il faut payer plus cher pour la main d’oeuvre, les jeunes auront plus de difficultés à trouver un premier emploi. Les entreprises ne prendront plus le temps de former une relève mais vont chercher une main d’oeuvre déjà qualifiée et expérimentée.
Pour un organisme communautaire comme le nôtre qui n’est pas subventionné, cela veut dire une augmentation de nos coûts fixes de 9 236$ par semaine, soit une augmentation de la masse salariale de 480 298$ par année!!! Mais à quelle place M. Khadir je trouve l’argent pour payer une telle augmentation de mes dépenses?
De plus, avec une telle augmentation du salaire minimum, cela veut aussi dire que mes fournisseurs aussi vont voir leur coûts fixes augmenter. Cela veut donc dire que tous les produits et services que j’achète vont augmenter drastiquement.
Augmentation du salaire minimum et inflation
Ces augmentations vont créer une inflation sans précédent. Sans calculer les augmentations de dépenses qui proviendraient de mes fournisseurs, l’augmentation du salaire minimum à 16$ me forcerait à augmenter mes revenus. Ma source de revenu est la vente d’abonnements au magazine Reflet de Société. Je devrais, du jour au lendemain en augmenter le prix de vente de 35%! Avec une telle augmentation pensez-vous que nous allons pouvoir conserver le même nombre de vente? Pas convaincu.
M. Khadir, une augmentation du salaire minimum à 16$ n’est pas sérieux. Je ne peux pas comprendre comment Québec Solidaire soutient une telle proposition. Déjà les dernières augmentations du salaire minimum nous ont rentré dedans et j’ai dû diminuer le nombre d’employés pour compenser ces augmentations de dépenses.
Impacts et conséquences d’un salaire minimum à 16$
Pour un organisme de réinsertion comme le nôtre, une augmentation du salaire minimum à 16$ de l’heure veut tout simplement dire que nous fermons les portes. Je ne vois pas en quoi cela va aider la société de faire fermer les organismes et les entreprises qui offrent des débouchés à des gens qui n’ont pas toutes les compétences pour se trouver un emploi du jour au lendemain. Augmentation du nombre de chômeurs, augmentation de gens qui se retrouvent à l’assistance sociale… M. Khadir, ce que vous nous proposez est la déroute sociale assurée.
J’aimerais M. Khadir que vous nous expliquiez comment vous voulez aider les plus démunis, les plus fragiles et les plus sensibles avec une augmentation du salaire minimum à 16$ de l’heure. Malgré ma carrière en science et mon expérience autant du privé que du communautaire, je ne comprends pas la philosophie et vos calculs qui peuvent soutenir une telle demande.
Sur le site de Québec solidaire, en page 26 du cahier synthèse du programme de Québec solidaire, Québec solidaire soutient une proposition de majorer le salaire minimum à 16$!
Merci de venir nous expliquer parce que je ne sais pas où vous voulez aller avec une telle proposition.
Mise à jour
Tentative d’avoir une réponse de Québec solidaire sur le débat amorcé sur le salaire minimum à 16$.
Synthèse de la saga du débat sur le salaire minimum à 16$.
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Il faut effectivement donner des outils aux citoyens pour lui donner le goût de s’impliquer. On ne peut lui offrir que des élections aux 4 ans pour dire qu’on l’a consultés ou impliqués dans un processus démocratique.
Le citoyen doit pouvoir influencer les choix de société que nous ferons. Ce qui est normal puisque c’est lui qui doit vivre avec ses choix. La mondialisation n’est qu’un outil et on ne peut pas le rendre coupable de la façon que nous l’utilisons.
Ce sont nos gouvernements qui sont entre la mondialisation et les citoyens. Ce sont eux qui peuvent nous donner les outils pour participer ou nous en empêcher.
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Ce que j’entend surtout, quand on parle de »micro », ou du »plus petit », c’est que les citoyens sont aujourd’hui dépossédés de leur propre destinée. Avec la mondialisation est née une concurrence entre géants et les petits commerces peinent à survivre, tout ce qui est à hauteur d’homme a peine à survivre, y compris les organismes communautaires. Les régions ont peine à survivre. Nous sommes à l’ère des Géants et le citoyen ordinaire n’a aucune chance dans cette dynamique, alors il démissionne politiquement.
Un bon début est de recommencer à se politiser, à s’intéresser aux enjeux qui dicteront notre présent et notre avenir et là, on est bien obligé de penser global, mondial, on a pas le choix car c’est le même enjeu partout dans le monde.
L’écho des protestations sociales des derniers mois a été entendu dans de nombreux pays par des gens ordinaires qui surnagent aussi à une économie pour et par des géants. Je n’ai rien contre les grosses entreprises mais elles doivent reprendre leur place contributive à un projet social et non le soumettre. On fait de l’argent pour mieux vivre, on ne vit pas pour faire de l’argent.
Dans cette élection, moi je mise sur cette possible maturation des citoyens car je crois que la seule manière de resituer un projet à hauteur d’homme c’est de faire en sorte que ce projet soit conçu aussi par l’apport de la collectivité. Ce n’est pas des mots en l’air tout beaux, il faut des outils concrets pour ramener la politique vers le citoyen et j’aime bien pour çà la plateforme citoyenne proposée par le PQ.
L’idéologie portée par un seul parti, on a vu ce que çà donne. Les citoyens doivent faire partie d’un programme politique. C’est ce que j’entend par le Nous.
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C’est effectivement un problème d’idéologie. On met des »plasters » pour tenter de régler une hémorragies.
Je suis en faveur avec votre proposition de micro-entreprises. Un changement social doit partir de la plus petite cellule sociale et remonter vers le plus grand. Du micro vers le macro.
Notre système politique fait le contraire. On impose une solution du haut vers le bas en pensant tout avoir réglé.
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Dans ce cas, le problème relève de l’idéologie (comme en avaient aussi conclu les représentants étudiants lors des négociations). Il ne sert à rien de réparer le pas de la porte ou les serrures si la maison est en feu.
La justice sociale a trouvé son plus grand adversaire dans la vision économiste de la vie en société. On voit un pays comme une entreprise ou bien on voit un pays comme une collectivité de gens? Nos organismes d’aide internationale vont dans d’autres pays apprendre aux gens à se solidariser dans des micro-entreprises afin d’améliorer leur sort…ces organismes devraient revenir ici pour nous l’enseigner…
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C’est un plaisir Mme Gauthier de vulgariser ce que les politiciens n’osent faire.
Les petites entreprises payent des impôts pendant que les très grosses entreprises profitent de généreuses exemptions de taxes et subventions.
Les moins nantis et la classe moyenne payent leurs impôts mais les plus riches bénéficient d’exemptions et d’évasion fiscale que les moins nantis n’ont pas accès.
Il existe des citoyens qui ont des revenus supérieurs à 200 000$ par année et qui ne payent aucun impôt! Quelqu’un qui travaille au salaire minimum en paye plus!
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Merci pour ces précisions Raymond. Surtout que les calculs, c’est pas mon fort. Mais c’est expliqué simplement alors ce que je comprends, c’est qu’une hausse du salaire minimum est un coup d’épée dans l’eau.
Pourquoi, si un pauvre s’enrichit un peu, s’appauvrit-il, alors que si un riche s’enrichit, eh bien il s’enrichit, quoi! Pourquoi le régime d’imposition n’a–t-il pas cet effet pervers aussi pour les riches?
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Quand le gouvernement a augmenté à plusieurs reprises le salaire minimun de 0,50$, le citoyen retournait 0,15$ en impôt additionnel et son employeur devait rajouter 0,05$.
Avec le 0,35$ qui lui reste, le citoyen payera un autre 0,05$ en taxes de vente provinciale et fédérale.
Donc le gouvernement récupère 50% des augmentations que l’on donne aux faibles revenus.
Le gouvernement nous demande de faire notre part, mais que fait-il de son côté?
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Bonjour Raymond !
On a besoin d’argent , c’est sûr puisque notre système de vie est basé dessus ! En revanche ce que l’on ne dit pas , c’est que l’on ponctionne toujours les plus petits pour des services qui avaient avant la gratuité , bancaire ou autres !
La pauvreté n’est pas dans le fait de ne pas avoir des millions en banque , c’est plutôt un manque d’éducation à pouvoir enrichir sa vie de savoir-faire par soi-même le plus possible au lieu de toujours compter sur la facilité d’accès des choses en sortant toujours le porte-feuilles pour valoriser le » moi , je peux me l’offrir » , le » j’ai plus que toi et je me fous du reste » ! etc…
Et c’est là que se situe la richesse de l’être humain , dans ce qu’il ne possède pas , car la vie va lui apprendre à se débrouiller pour obtenir , question de survie ! » La vie n’est pas un restaurant (ça dépend pour qui) , le self est à votre disposition , levez-vous pour vous servir ! » Mais combien d’années faudra t-il encore pour comprendre qu’ avec les moyens offerts , il est encore très loin d’accès pour une majorité d’entre nous ! Seuls les » bien nantis » l’ignorent …….
Bon week-end ève
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Au salaire minimum, vous payez 936$ d’impôts fédéral et 752$ au provincial pour un total de 1688$.
Et à chaque 1000$ supplémentaire que vous gagnez, vous payez 285$ d’impôts additionnel.
Il y a donc encore de la place pour des crédits d’impôts pour les faibles revenus.
Raymond.
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Les faibles revenus sont exemptés d’impôt, ce qui est pris sur leur paye leur revient plus tard.
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Effectivement, la baisse du taux d’imposition pour les faibles revenus est une façon d’augmenter leur pouvoir d’achat sans étrangler certains organismes communautaires ou encore les très petites entreprises.
Raymond.
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au lieu de ca augmenter le taux d’exemption d’impot!
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Bonjour M. Boisvert.
Merci pour votre commentaire et votre présence.
J’aimerais bien relire la page 26 du cahier synthèse du programme de Québec Solidaire. Malheureusement, Québec Solidaire a fait disparaître la page où j’ai lu l’information. S’il avait été question dans ce document de 15 ans, j’en aurais parlé.
Ce débat sur la proposition d’un salaire minimum à 16$ par Québec Solidaire a fait couler beaucoup d’encre. J’ai publié 3 billets sur les sujets qui ont été commenté. Je vous redonne le lien vers la synthèse du débat: https://raymondviger.wordpress.com/2011/04/17/francoise-david-quebec-solidaire-amir-khadir-salaire-minimum-16/
Le débat s’est transporté sur Twitter pour finalement aboutir sur le blogue de Françoise David: http://www.francoisedavid.com/2011/03/quebec-solidaire-grimpe-a-15-dans-les-intentions-de-vote/
Vous remarquerez que ce billet a été le texte le plus commenté de Françoise David depuis la création de son blogue il y a 2 ans.
Finalement, personne chez Québec Solidaire n’a pu mettre de chiffre précis sur la vitesse à laquelle il fallait atteindre un salaire minimum de 16$ de l’heure. On a parlé de 5 ans, 10 ans et 15 ans. Rien de couler dans le ciment de ce côté pour les représentants de Québec Solidaire qui sont venu commenter.
Et n’oublier pas que la proposition du salaire minimum à 16$ est en argent constant. C’est-à-dire qu’il faut rajouter l’inflation à chaque année. On évaluait que cela donnerait un salaire minimum qui avoisirenait les 25$ de l’heure dans 15 ans, soit une augmentation annuelle de 1$ de l’heure.
Pas grand-chose dites-vous? Pour un organisme communautaire non subventionné tel que le nôtre, cela veut dire une augmentation de notre masse salariale de près de 75 000$ par année, à toutes les années pendant 15 ans.
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Au lieu de faire de la lecture en survol lisez donc completement la proposition et vous verrez que c’est pas un changement a 16$ du jour au lendemain mais échelonné sur 15 ans ce qui fait une augmentation d’à peu près 42 cennes par année..c’est pas la grosse grosse déroute et effondrement économique là
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Le débat sur la proposition d’Amir Khadir et de Québec solidaire de porter le salaire minimum à 16$ s’est transporté sur un autre de mes billets:
Ensuite le débat s’est transporté sur le blogue de Françoise David:
http://www.francoisedavid.com/2011/03/quebec-solidaire-grimpe-a-15-dans-les-intentions-de-vote/
Après avoir eu plusieurs échanges avec M. Dubois qui fût par la suite remplacé par Mme Provost, cette dernière a fait une demande à M. Darwin pour nous expliquer le raisonnement de ce fameux salaire minimum à 16$ de l’heure.
Dès que j’en ai des nouvelles, je vous tiendrais au courant.
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Bonjour Richard.
J’espère moi aussi. Québec solidaire a commencé un début de réponse. Il serait important qu’il vienne compléter.
Raymond.
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C’est vrai que la réponse de Québec solidaire est pas claire, nette et précise. Une sorte de discours politique flou rempli de belles paroles mais qui ne veulent rien dire.
J’espère que Québec solidaire va revenir pour défendre son point. Parce que la, y ont pas défendu grand chose.
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Bonjour M. Dubois.
Merci pour votre commentaire et la tentative de me faire comprendre comment un salaire minimum à 16$ pourrait aider les plus démunis.
Vous parlez d’une réforme de la fiscalité et des entreprises. En clair, mathématiquement, cela veut dire quoi au juste?
La fiscalité des entreprises, ce sont les impôts que les entreprises payent sur leurs surplus. Les petites entreprises ne roulent pas sur l’or. Vous augmentez le salaire minimum, donc leurs coûts fixes et, parce qu’ils arrivent serrées, ces entreprises ne paient peu ou pas d’impôt. Même si on dimimue leurs responsabilités fiscales, cela ne compensera pas l’augmentation de leur coût fixe dû à l’augmentation du salaire minimum.
Pas clair comme explication ou encore ma carrière en science ne m’aura pas permis de comprendre les nuances mathématiques que vous nous proposez.
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Bonjour,
Il faut savoir que la position de Québec solidaire quant au salaire minimum n’existe pas dans le vide. Elle s’accompagnerait d’une réforme de la fiscalité des particuliers et des entreprises, de différentes mesures sociales et économique visant notamment à favoriser l’épanouissement d’organismes comme le votre. Il aurait été irresponsable de proposer une telle hausse sans ces autres mesures.
De plus, des dollars supplémentaires dans les poches des consommateurs à plus faibles revenu sont généralement dépensés en grande majorité dans l’économie locale, car ils couvrent des besoins essentiels. L’augmentation des dépenses des ménages a un effet stimulant sur l’économie, ce qui favorise les entreprises et la création d’emploi.
Certes la masse salariale de nos PME augmenterait, mais en contrepartie leur fiscalité serait allégée. En conjuguant cela à une augmentation graduelle, on éviterait une explosion de l’inflation.
L’important pour Québec solidaire est de trouver des moyens pour que le travail à temps plein permette de sortir de la pauvreté et assure aux personnes ce qui est nécessaire pour vivre plutôt que seulement survivre.
Cordialement,
Christian Dubois,
conseilelr du député de Mercier
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J’ai peur aussi que cela ramène la classe moyenne au même niveau que les plus démunis et qu’on finisse comme les Américains: des pauvres et des ultra-riches.
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J’avoue qu’il y aurait danger que ça fasse « quatre trente sous pour une piasse »…
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Si on oublie les cas extrêmes comme le nôtre et qu’on ne regarde que la partie économique des entreprises plus « normales ».
Si on met un salaire minimum à 16$ de l’heure. Tout ceux qui ont commencé à gravir les échelons économiques et qui se retrouvent entre 14$ et 16$ de l’heure ne seront pas intéressé à revenir au salaire minimum. Ils vont donc demander une augmentation pour souligner l’expérience qu’ils avaient acquis.
Toutes ces augmentations de salaire vont créer une inflation proportionnelle. En bout de ligne, je ne pense pas que d’avoir 16$ de l’heure aura augmenté le niveau de vie des gens, mais seulement seulement de ramener la livre de beurre à 9$ la livre. 16$ de l’heure donnera les mêmes difficultés financières qu’avec le salaire minimum actuel.
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On a déjà eu jusqu’à 10 subventions salariales en même temps. Ils nous ont coupé sous le prétexte qu’on est un organisme communautaire qui est maintenant classé en Économie salariale. Ça semble vouloir dire qu’on doit se débrouiller seul pour continuer d’employer des gens qui sont éloignés du marché du travail et de les former.
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Je comprends tout à fait l’enjeu, mais quand QS pense à une hausse du salaire minimum, ça concerne tous les travailleurs au salaire minimum, pas seulement les travailleurs dans la situation que tu décris.
C’est pour ça que j’apportais l’idée d’une subvention salariale.
Et je ne comprends pas pourquoi à la base l’organisme n’a pas déjà ce genre de subventions.
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Bonjour Maître Renart.
N’étant pas subventionné et ne croyant pas pouvoir l’être un jour, la proposition me semble utopique.
Même en supposant que cela puisse être possible, je me questionne sur le bien fondé d’un salaire minimum si élevé. Le salaire minimum pour quelqu’un qui est apte à faire le travail et le salaire minimum pour quelqu’un qui est en réinsertion pour apprendre à se lever le matin et apprendre comment travailler est très différent.
Raymond.
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Bonjour M. Andreino.
Il y a le salaire pour celui qui débute et qui a besoin d’être formé et il y a le salaire de l’employé qui devient un employé autonome.
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Une idée comme ça. Si cette augmentation du salaire minimum était accompagnée de possibilités de subventions au salaire pour des organismes comme vous, ça pourrait être intéressant, non?
Parce qu’à la base, en général, sous-payer des gens n’est pas ce qu’il y a de plus éthique, à mon humble avis.
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Le salaire vaux selon l’homme ou la personne et l’encadrement à prendre leur place dans la société.
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