Politique provinciale et salaire minimum
Explications de Québec Solidaire sur le salaire minimum à 16$
Explications et saga sur la proposition de Québec Solidaire pour un salaire minimum à 16$.
Raymond Viger | Dossier Économie, Politique,Internet
Le 28 mars dernier, je publie un billet prenant position contre la proposition de Québec Solidaire présentée par Amir Khadir. Christian Dubois, conseiller du député de Mercier Amir Khadir, fait un commentaire rapide pour tenter d’expliquer la position de Québec Solidaire sur le salaire minimum à 16$.
Pour comprendre la proposition de Québec Solidaire, je questionne son commentaire. N’ayant pas de réponse, je publie un 2e billet invitant le conseiller d’Amir Khadir à finir ce qu’il avait commencé.
Suite aux interventions des internautes Ubbergeek et Richard Langelier qui attendent une réponse de Québec Solidaire à ma question, le débat se poursuit alors sur le blogue de Françoise David. La modératrice du blogue de Françoise David, Mme Anne-Marie Provost prend la relève.
Mme Provost invite alors Darwin pour prendre le contrôle du débat et de la réflexion sur le salaire minimum à 16$ proposé par Québec Solidaire. Darwin le fait en son nom personnel et non pas au nom de Québec Solidaire. Voici la synthèse des explications présentée par Darwin:
Québec solidaire a adopté à son dernier congrès une résolution qui vise à porter le salaire minimum au niveau du seuil de faible revenu (actuellement 10,66 $) dans un premier temps et de l’augmenter graduellement (en quinze ans, par exemple) à 50 % au dessus de ce seuil du faible revenu (actuellement 15,99$).
Le premier objectif de cette hausse du salaire minimum est d’améliorer les conditions de travail des travailleurs et surtout travailleuses qui occupent des emplois payés à ce salaire. En effet, ces personnes occupent souvent les postes les plus précaires sur le marché du travail : temps partiel, emplois temporaires, pas de syndicat, horaires brisés, arbitraire patronal, etc. Son deuxième est de réduire la pauvreté et les inégalités de revenu.
Selon moi, cette hausse n’entraînerait globalement pas de baisses d’emplois en raison des manques de main-d’œuvre qui surviendront au cours des prochaines années à la suite des retraites massives des babyboomers. Une hausse du salaire minimum attirerait en effet beaucoup de personnes sur le marché du travail, personnes qui ne seraient pas intéressées à travailler à des salaires moindres, ce qui permettra de pourvoir des postes qui ne l’auraient pas été sans cette hausse. En plus, d’autres propositions adoptées au congrès de Québec Solidaire élimineraient les subventions aux grandes entreprises, ce qui permettrait d’augmenter fortement les aides gouvernementales aux PME et aux organismes de l’économie sociale qui seraient les premières à devoir faire face à des hausses de dépenses en raison de la hausse du salaire minimum.
Le sensationnalisme des médias
Quand on voit cette explication et qu’on relit celle présentée par les médias, il y a des nuances majeures. Les médias ont insisté sur l’objectif final, se limitant de titrer que Québec solidaire voulait un salaire minimum à 16$ de l’heure sans mentionner qu’il se ferait progressivement sur une période d’une quinzaine d’années.
À partir de quelques journalistes qui lancent la nouvelle, beaucoup d’autres médias et journalistes se contentent de faire écho à ce qui est déjà lancé créant ainsi en bout de ligne de fabuleuses légendes urbaines. Et les médias sociaux ne font qu’amplifier cette dure réalité.
Est-ce que les médias qui ont couvert cette nouvelle ont versé dans le sensationnalisme? La question du sensationnalisme dans les médias demeurent constamment présente.
Salaire minimum régional
Une chose est ressorti de ce débat. Le seuil de pauvreté n’est pas le même d’une région à l’autre. En zone urbaine, le coût de la vie est supérieure à plusieurs régions. En se basant sur le seuil de pauvreté pour chacune des régions du Québec, cela pourrait déterminer un salaire minimum différent d’une région à l’autre.
Cela pourrait-il inciter certaines entreprises à s’installer en région? Peut-être une façon de faire d’une pierre deux coups. Revitaliser les régions tout en permettant aux travailleurs d’avoir un salaire décents.
Qui représente Québec Solidaire dans les réseaux sociaux
Autre fait qui demeure assez spécial. Même si le débat s’est fait sur le blogue de la représentante officielle de Québec Solidaire, Françoise David, que j’ai été interpellé par le conseiller d’Amir Khadir et que la modératrice du blogue de Françoise David a pris part au débat, il a fallu inviter Darwin, sur le blogue de Françoise David, pour venir expliquer son interprétation »personnelle » de la proposition de Québec Solidaire.
Est-ce parce que personne à Québec Solidaire n’était capable de le faire? Pourquoi une interprétation personnelle et non pas une explication officielle de Québec Solidaire? Sur ces points, le mystère continue de planer. Je félicite tout de même Darwin d’avoir pris ce temps pour clarifier la situation.
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Merci, Raymond. J’aurais du spécifier, je me demandais qui a parti sa privatisation et tout.
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Pétro-Canada avait été créé en 1975 par un gouvernement minoritaire libéral de Pierre-Éliott Trudeau. C’était une motion présentée par le NPD en 1973 qui avait menacé les libéraux de défaire le gouvernement s’il ne nationalisait pas le pétrole. C’était à l’époque de la première crise du pétrole.
Sa privatisation s’est fait sur une plus longue période, débutant en 1991 et se terminant en 2004, ce qui laisserait supposer que c’est Brian Mulroney qui aurait lancé le signal de sa privatisation.
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C’étaient soient les Conservateurs d’antan, Palécons-Tories, soient les Libéreaux, qui avaient eu un tournant vers la droite ces 1-2 dernières décennies, sait plus….
mais si un jour le NDP fais ses preuves et est élu GOUVERNEMENT, ou un Québec indépendant au moins QS…
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On a déjà eu Pétro-Canada qui devait remplir un certain rôle, mais je crois qu’ils ont passé à côté.
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Je serais pour une renationalisation du pétrole et autres(?)… Les américains sont pas idiots, ils conaissent la valeur stratégique… même sous Bush, il y a eu une certaine mainmise nationale de certains trucs pétrolier, j’oui-dire.
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C’est le principe du pollueur payeur. Avec un prix de l’essence élevé, les gens vont y penser à 2 fois avant d’avoir un véhicule énergivore et de se déplacer inutilement.
Prix de l’essence élevé, mais pas pour enrichir indument les pétrolières. Avec des taxes pour la protection de l’environnement.
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Et il y a la question taboo et controversée du prix de l’essence – liée au VRAI prix (écologique, entres autres) des choses.
La droite et les défendeurs des régions n’aiment pas taxes sur l,essence et tout, mais…
Il va falloir faire face à cà; le pétrole a un prix TRÈS élevé, comme un jour les albertains vont réaliser.
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Ce qui est important c’est l’implication des citoyens. Se mobiliser dans les transports en commun ou écologique.
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Non, l’étalement urbain est une plaie; la raison est assex simple…
L’auto (et trucs apparentés).
Nos villes malhereusement sont fait dans le modèle nord-américain, et ca veut dire trop souvent, l’auto reine, distances et tout. Pas le piéton ou les réseaux transports collectifs, et pas les humains tellement…
les bouchons de circulations sont actuellement un problème qui viens de là; les gens qui tiennent absolument à vivre en banlieux.. mais viennent travailler en ville, par example.
En effet, comme on le voit en Europe, la tendance est à concentrer la ville, ET à favoriser la marche, le vélo, les bus, métros, etc…
Genre aussi, par example, avoir des magazins de quartiers où ont peut avoir tout les trucs de bases près, rendre les quartiers plus ‘autonomes’ sur ce point.
Si il doit y avoir étallement, favoriser le bon vieux train aussi. Ca reste écologique.
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Merci pour la définition du Red Yoda.
Je suis surpris de lire qu’écologiquement, les concentrations urbaines seraient plus efficaces qu’un étalement de la population.
Avec ses bouchons de circulation qui créent des tonnes de CO2 inutiles, j’aurais pensé qu’un meilleur étalement urbain aurait pu être plus efficace que de congestionner tout le monde au même endroit.
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Mais ce ne serait pas de ‘nouveaux’ emplois. ‘Volés’ à la ville, et sous payé pour la campagne. Perdant perdant.
M’excuse, mais ca tombe aussi dans le préjugé anti-ville un peu – la ville, c’est mal, la région, c’est noble.
Je vais être cru et controversé. Le monde monderne et sa tendance, c,est l’urbanisation, les gens vont vers les villes – et de rare régions ressources vivantes, comme là en FInlande ou Nokia me semble a instalé sont centre.
Pour être cru, faut-il handicapé les villes, focus économiques vital dans un nouveau modèle économique – ‘L’économie du savoir’, ou…. disont-le, laisser aller les régions à leur destins?
Économoniquement, ca ne veut pas dire les laisser mourrir, mais ils doivent s’aider eux-même, comme abandoner froidement des secteurs économiques dépassées comme les mines ou la pèche., peut-être. Trouver de nouvelles facons de vivre et ganger leurs pain.
y’a aussi de l’écologie aussi. Selons plusieurs écologistes, des centres urbains concentrés sans étalement urbains exagérés aident la planète, et des industries comme les mines des fois ou la pèche sont condamnés.
M’excuse, mais contre les Conservateurs, je dit – voter pour la ville au pouvoir enfin, arrètons de mélange de cliché christinistes conservateurs et de droite conservatrice laique, et commencons à penser à Montréal (et Québec).
La vérité est que si Montréal va mal, LE QUÉBEC IRA MAL.
(Joke de nerd; je parlait comme Yoda de Star Wars, et le Red pour ‘communiste’)
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Bonjour the Ubbergeek.
Le fait d’amener des industries en région n’est-il pas une idée attrayante pour stimuler l’écolnomie de celles-ci?
L’industrie du textile qui ne pouvait plus vivre en région montréalaise aurait-elle pu survivre dan les régions?
Je ne comprends pas l’expression Red Yoda?
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Elle marque une sérieuse faiblesse.. les capitalistes fuiront vers les campagnes peut-être…
Toujours là où les couts sont moint élevés, ils vont. *Red Yoda*
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Je propose de sortir les gens de la pauvreté dans les centres urbains. En donnant une augmentation du salaire minimum plus élevé dans les zones urbaines, je n’enlève rien aux régions.
Comme je disais, la grosse entreprise syndiquée n’est pas touché par cette proposition puisqu’ils ont des conventions et que celles-ci donnent des salaires et des avantages supérieures au salaire minimum.
Bonne vacance de Pâques entre-temps. J’espère que je ne vous ai pas enlevé le plaisir de manger du chocolat et d’avoir du plaisir en famille.
Raymond.
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Bien certain que c’est d’enlever les avantages des gens en région pour les refiler à des entreprises ce que vous proposez. Vous voulez ni plus ni moins enlever les incitatifs des habitants des régions (coût de la vie avantageux) pour les filer à l’entreprise.
N’importe quelle entreprise qui aura un bassin travaillant à quelques dollars de moins l’heure pour fabriquer le même produit, tire un profit plus grands, m’enfin, ne pas admettre cela est étrange de votre part. Vous voulez reproduire ce que l’ordre marchand fait avec la mondialisation en Chine et en Inde, mais à plus petite échelle et avec les régions.
Vous dites que votre idée ne s’applique pas pour les salaires autre que le salaire minimum mais si une entreprise peut avoir des employés à rabais parce qu’elle s’installe en région, elle sera tout d’un coup très tentée de revoir ses salaires à la baisse pour les fixer au salaire minimum, et obtenir du mini mini mini mum sur le dos des habitants.
L’idée est nulle parce qu’elle discrimine les gens, or quand on vit dans un état de droit, on a tendance à réclamer l’équité. Un Mc Do doit donner le même salaire à ses employés dans toute la province.
Si je ne vous convaincs pas M Viger, allez le proposer aux gens des régions. Moi je connais bien le Lac-St-Jean, des gens fiers qui gagnent d’assez bons salaires en travaillant dans de moulins, dans le bois ou sur des fermes, leurs terres. Moi je pense qu’un gars ne peut faire le tour du Lac vivant en vendant cette idée qu’ils interpréteront comme du mépris et avec raison.
On ne transformera pas les régions en parc à binneries au salaire minimum pour créer des emplois….
C’est beau d’avoir des idées mais encore faut-ils qu’elles soient réalisables. Ce n’est pas le cas pour cette idée.
Allez, je ne veux plus entendre parler , cela me choque et je vais m’arrêter là.
Bonnes vacance de Pâques.
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L’idée peut paraître saugrenue, mais si cela permet de créer plus d’emploi en région, cela peut être un avantage marqué.
Est-ce que cela va vraiment donner plus de profits aux entreprises, je ne crois pas. Les grandes entreprises telles que l’Alcan ne travaillent pas au salaire minimum. Ce sont souvent les petites entreprises qui embauchent des gens au salaire minimum. Ce sont ces entreprises qui ont de la difficulté à rester en opération. Imaginez qu’on exige un salaire minimum de 24$ partout au Québec dans 15 ans! Combien de fermeture d’entreprises cela peut représenter?
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M Viger
Il y a quelque chose pour moi de grotesque dans cette idée, elle serait reçue dans la population avec une gronde horrible…
Cela correspond à l’idée suivante:
« À job égale, un salaire plus élevé pour le gars de Montréal », ça enragerait tellement les gens des régions que vous n’avez même pas idée…
À travail égal, salaire égale, entre hommes et femmes, et idem entre un Montréalais et un Jeannois…
Donner plus profits aux entreprises en baissant les salaires des gens des régions est abjecte pour moi, et d’extrême droite.
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@ Koval.
Avec un salaire minimum régional moins élevé, j’ai plutôt l’impression que cela pourrait être un incitatif intéressant pour certaines entreprises à s’établir en région et à y créer de l’emploi.
En plus d’un salaire minimum moins élevé, leur coût de loyer y est moindre.
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@ Koval.
Il y a des prix planchers qui différent d’une région à l’autre. Quand je voyage Montréal Saguenay, l’essence est normalement beaucoup moins cher quand j’arrive au Saguenay.
Ce matin le prix fixé par la régie est de 1,23 le litre pour le Saguenay et 1,308 pour Montréal, soit presque 8 sous de différence entre ses deux régions.
Vous êtes de l’Estrie et votre prix fixé par la régie ce matin est de 1,28, soit 5 sous plus cher que le Saguenay et presque 4 sous de moins que Montréal.
Je vous laisse le lien qui montre les différents prix fixés par la régie pour l’essence en date d’aujourd’hui. Vous pourrez y constater que les différences sont marquées.
http://www.essencequebec.com/accueil.php
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Votre exemple de prix de l’essence régionalisé, c’est étrange, quand je voyage, souvent, je pars de Sherbrooke au Lac-St-Jean, et les prix de l’essence me semblent arbitraire….votre exemple ne me convainc pas du tout.
Qu’entendez-vous par « prix de l’essence régionalisé », à la pompe, le consommateur ne voit pas de différences…
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Le mouvement est que les régions se vident…le fait que le coût de la vie est moins cher là-bas est le seul incitatif.
Abaisser le salaire minimum en région aura pour effet d’achever de vider ces régions selon moi.
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@ Darwin,
Merci de venir soutenir la compréhension de la propositioin.
@ Koval,
Nous avons un prix de l’essence qui est régionalisé et nous avons réussi à trouver une formule qui, à ce que je sache, n’a pas dérangé l’offre et la demande.
En ce qui concerne le salaire minimum régionalisé, Il pourrait y avoir quelques mouvances dans certaines zones limitrophes, mais les gens ne viendront pas travailler à Montréal pour aller se loger en Abitibi.
En contre-partie d’un salaire un peu plus élevé en zone urbaine, il faudrait affecter le temps dépensé à voyager et calculer le coût du transport aller-retour pour se loger à moins cher.
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« Un salaire minimum à 16$ en argent d’aujourd’hui »
D’accord, j’avais mal compris. Désolée et merci.
Pour la régionalisation des salaires, j’ai peur des effets.Les gens tendront à cumuler les avantages…travailler où le salaire est haut et s’installer où le coût de la vie est bas….ça se fait déjà remarquez, mais ça accentuera le mouvement.
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@ Koval
Raymon Viger a raison sur le fait que dans 15 ans ce ne serait plus 16 $. La résolution parle de 50 % au dessus du seuil de faible revenu.
Il faut noter que le calcul est fait sur un base d’une personne qui travaille 40 heures pas semaines toute l’année. Or, près de 60 % des emplois au salaire miimum sont à temps partiel (voir http://www.statcan.gc.ca/pub/75-001-x/topics-sujets/pdf/topics-sujets/minimumwage-salaireminimum-2009-fra.pdf , tableau 6). En plus, un bon nombre de ces emplois ne sont pas à l’année (saisonniers).
Donc, un emploi au salaire minimum n’est souvent pas suffisant pour atteindre vraiment le seuil de faible revenu, même celui des régions où celui-ci est moins élevé.
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La hausse du salaire minimum proposé par Québec solidaire est de 16$ en dollars d’aujourd’hui. Il faut aussi rajouter l’augmentation du coût de la vie.
Il est vrai que depuis 15 ans nous avons eu une telle augmentation, mais l’augmentation du coût de la vie s’est chargé de garder le salaire minimum sous le seuil de pauvreté. Un salaire minimum à 16$ en argent d’aujourd’hui, si nous avons une augmentation du coût de la vie similaire dans les 15 prochaines années équivaudrait à plus de 24$ de l’heure.
Vous avez effectivement raison en ce qui concerne le traitement d’Amir Khadir par les médias. c’est une des conclusions de ce billet. Initialement, le débat s’est fait à partir des données présenté par les chroniques économiques des médias. Le débat qu’il a suscité a vite démontré que la proposition présenté par Amir Khadir était très différente de ce que les médias s’étaient contenté de décrire. C’est pourquoi dans ce billet, je questionne le sensationnalisme des médias.
Raymond.
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Bonjour Koval.
Merci pour vos commentaires et votre présence.
Je ne suis ni politicien, ni membre d’un groupe politique. Je ne peux que débattre les propositions et tenter d’en faire de nouvelles en tant que critique sociale.
Dans le long débat qu’a suscité la proposition de Québec solidaire d’un salaire minimum à 16$, il en est ressorti que le seuil de pauvreté était différent d’une région à l’autre. Présentement, en région, le salaire horaire nécessaire pour atteindre le seuil de pauvreté est un peu plus que 7$ de l’heure tandis que pour une zone urbaine comme Montréal, il doit atteindre 10,67$.
C’est donc dire que présentement, avec un salaire minimum à 9,50$, tout travailleur qui se retrouve en région a un salaire bien plus grand que le seuil de pauvreté tandis qu’à Montréal c’est l’inverse.
On peut se loger en région avec un peu plus de 200$ par mois. À Montréal, ça prend presque 500$ par mois.
Donc, pour l’instant, tant que personne n’arriverait avec des arguments pour me convaincre du contraire ou d’une autre proposition, effectivement, je suis en faveur d’un salaire minimum régional.
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Aussi, une hausse de 6 $ donc une augmentation de 60% du salaire minimum sur 15 ans, c’est ben ben ben normal. Si vous allez voir la courbe que suit le salaire minimum dans le temps, vous trouverez que les augmentations de 60% se passent souvent dans moins que 15 ans….
Alors promettre ça, c’est trois fois rien, peu importe qui dirige, je suis prête à parier pas mal fort que dans 15 ans le salaire minimum sert à 16$.
Certes que sur ce coup, Amir est victime des médias, quand on lit l’article que vous avez mis en ligne, on dirait que QS veulent changer le salaire d’un coup sec, le but étant de le faire passer pour un utopique de la gogoche au mieux,…
Soupir!
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Pensez-vous vraiment à changer le salaire minimum selon la région!?!?
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Bonjour Jeff.
Je suis d’accord avec toi et c’était mon point de départ lorsque j’ai commencé à questionner Québec solidaire.
Il est évident qu’une augmentation du salaire minimum va créer une inflation. Dans ce billet, je n’ai pas repris le débat initial que j’avais amordé et qui soulignait cette inflation qui sera réelle même si les gens de Québec solidaire semble penser que ça sera négligeable.
https://raymondviger.wordpress.com/2011/03/28/amir-khadir-quebec-solidaire-salaire-minimum-16-programme-economie/
L’essentiel de leur point est de dire qu’en augmentant le salaire minimum, cela va motiver plus de gens à retourner travailler. Mais l’impact sur les petites entreprises ou les organismes communautaires ne semblent pas les inquiéter. Moi oui!!! J’ai peur que les petites entreprises aient de la difficulté à suivre cette augmentation sans fermer leurs portes.
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Bonjour, j’adore vraiment ce que vous faites je me demande comment j’ai pu rater votre blog
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Si la masse salariale d’une entreprise de vente au détail augmente d’un coup, automatiquement le prix de la vie augmente et le prix des produits augmente, donc monter le salaire minium n’est pas un plan viable.
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