Des peanuts pour les artistes

Art et culture

De grandes entreprises sont concernées telles que Mercédès Benz, la F1, le Casino de Montréal, Bell, Festival de Jazz et bien d’autres.

Raymond Viger | Dossier Culture

Les arts de la rue sont attrayants. Les arts tout court sont attrayants pour véhiculer un message et représenter les grandes entreprises auprès du public.

Quand Pur Noisetier se paye un comédien tel que Marcel Leboeuf, ils payent le prix, en fonction de la renommée et de la crédibilité de l’artiste. L’artiste peut se faire aider par un agent qui prendra une commission sur les revenus de son poulain.

Agence de communication

Si le deal entre l’artiste et l’entreprise fait parti d’un concept marketing plus complet, il est possible qu’une agence de communication ou de marketing soit l’intermédiaire entre l’entreprise et l’artiste. Une autre commission à payer, mais tout cela demeure dans les normes et tout le monde y trouve son compte.

Là où le bas blesse touche les arts de la rue. On aime les rappeurs, les slammeurs et les graffiteurs de la culture Hiphop. Ils font parti d’un engouement qui en attire plus d’un. Leur message est attrayant et tout le monde en veut dans sa soupe publicitaire.

Le respect de l’artiste

Mais dans ce cas, y a-t-il un respect de l’artiste et de son art? Pas sûr. J’ai vu trop de contrats débouler d’un intermédiaire à l’autre et arriver en bout de ligne où l’on offre une caisse de bière et une pointe de pizza à l’artiste. Parce qu’il n’y a plus d’argent en bout de ligne dans le budget pour payer l’artiste. Et pourtant on parle de grosses entreprises avec de gros budget tels que le Casino de Montréal, la F1, Mercedes Benz, Bell ou encore le Festival de Jazz…

On a de l’argent pour les intermédiaires mais on n’a plus d’argent pour les artistes qui seront les inspirations et les artisans des succès des grandes entreprises.

Ces grosses entreprises ne sont sûrement même pas au courant que finalement, leur publicité et leur promotion sont réalisé à même le sang d’artistes engagés qui crèvent de faim pour les faire vivre.

Et pourtant, sous le logo de ces grandes entreprises, nous retrouvons des noms d’artistes qui demeurent dans l’ombre avec des salaires de crève-faim. Et le plus navrant, c’est que ces grandes entreprises ne connaissent même pas qui les représentent.

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