Les sous-contractants de Bell
Quand on cogne à votre porte, c’est pas parce qu’on se présente comme vendeur de Bell que nous avons la crédibilité et le sérieux de l’entreprise.
Raymond Viger | Dossier Protection du consommateur
Longue histoire qui en dit long sur Bell Canada. On cogne à la porte. C’est un représentant de Bell. Il nous propose un meilleur forfait que Vidéotron. Il nous donne son numéro de cellulaire en disant qu’on peut l’appeler directement pour régler tout problème éventuel. Il nous garantit que nous payerons moins cher. Il nous garantit que nous serons avisé s’il y avait des frais supplémentaires. Il nous garantit que son forfait saura satisfaire tous les besoins de mon garçon Patrick.
Je recommande donc à Patrick de signer une entente avec Bell. Moins de 48 heures après l’installation de Bell, je reçois un avis mentionnant que nous avons déjà atteint le maximum de notre forfait. J’appelle le représentant sur le numéro qu’il nous a laissé. Sa boîte vocale est pleine et le demeurera pendant plusieurs jours. Quand je réussis à atteindre sa boîte vocale, il ne retournera jamais mes messages.
Déception envers Bell
Déçu que le forfait proposé ne réponde pas à nos besoins. Déçu que le représentant, supposément à notre service, ne retourne pas ses appels, j’appelle le service après-vente de Bell pour annuler mon forfait et revenir à Vidéotron. Ce que j’en comprends c’est que ces gens qui font du porte-à-porte au nom de Bell ne sont que des sous-contractants à la commission et qui nous compte n’importe quelle histoire pour signer un nouveau client. Une belle gang de menteur finalement.
En tentant de revenir avec Vidéotron, nous nous apercevons alors que le technicien de Bell, lors de son installation, est reparti avec les équipements de Vidéotron. Équipements qui ne m’appartiennent même pas mais dont nous sommes responsables.
Les employés de Bell et les sous-contractants
En appelant au service à la clientèle de Bell pour comprendre ce qui s’est passé avec les équipements, on me mentionne que le technicien n’est pas supposé faire cela et qu’ils vont faire enquête. J’en comprends alors que les techniciens de Bell qui vont les installations sont encore des sous-contractants et que Bell, encore une fois, semble vouloir se laver les mains des ces gens de l’externe.
L’enquêteur nous rappelle pour nous dire que Bell n’est pas responsable. Au moment de l’installation, le technicien a fait signer un papier à Patrick mentionnant qu’il a fait la demande de reprendre les équipements de Vidéotron!
- Primo, Patrick ne l’a jamais vu repartir avec les équipements.
- Secundo, quand le technicien a terminé son installation, il demande de signer un formulaire avec un million de petits caractères mentionnant que c’est pour justifier qu’il a fait l’installation. Il ne dit cependant pas que ce formulaire fait la demande de retirer les équipements de Vidéotron.
Nous sommes revenus à Vidéotron. Nous avons demandé de débrancher tous les équipements de Bell après quelques semaines. Depuis maintenant presque 4 mois, Bell continue de facturer le double du forfait que nous avions signé et ce, malgré que nous n’utilisons même pas leur service!
Morale de cette histoire: ne pas faire confiance aux vendeurs porte-à-porte même s’ils représentent de grandes entreprises telles que Bell ou Vidéotron.
Morale de cette morale: si vous voulez obtenir un service de Bell ou de Vidéotron, appelez leur bureau ou rendez-vous dans leur magasin. Des employés permanents avec des salaires réguliers vont vous répondre. Pas des employés de passage à la commission.
Fantasme pour une justice sociale: ce n’est pas le premier billet que j’écris décrivant mon insatisfaction envers des entreprises de téléphonie telle que Bell ou Vidéotron. Des émissions de protection du consommateur telle que l’émission JE ont déjà présenté plusieurs reportages montrant l’indécence des compagnies de téléphonie. À quand l’imputabilité de ces entreprises?
Je n’ai pas le temps, mais question de principes, j’ai le goût d’aller au bout de cette histoire.
Histoire à suivre. Je vous tiens au courant.
Autres textes sur Protection du consommateur
- Décormag et le crédit d’impôt pour la rénovation de la maison
- Lac Mégantic: la « crosse » des assurances de MMA
- Boston Pizza et Louis Morissette: fausse représentation
- Pur noisetier et Marcel Leboeuf à Tout le monde en parle
- Fausse représentation de Bell: téléphonie, Internet et télévision
- Cellulaire, Internet et iPhone
- Fausse représentation sur les taux d’intérêt en magasin
- Bell Mobilité, les cellulaires et la protection du consommateur
- Telus et les téléphones cellulaires
- Les hybrides de Ford: fausses représentations
- Air Miles, Dell et la publicité mensongère
- Encan H. Grégoire et l’Office de la Protection des consommateurs
- Shell et sa publicité sur son essence
- Les épiciers Métro et Coin Star, une arnaque pour le consommateur
- L’émission La Facture cloue le bec à Marcel Leboeuf et Pur Noisetier
- La mise en marché des maladies, financement à outrance?
- Ingérence de la publicité dans les médias
- Brault et Martineau, amende de 2 millions!
Ressources
Office de la protection du consommateur du Québec
Montréal: 514-253-6556
Québec: 418-643-1484
Partout au Québec: 1-888-OPC-ALLO (1-888-672-2556)
Option consommateurs
Montréal: 514-598-7288
Numéro sans frais: 1-888-412-1313
Rédaction
courrier@protegez-vous.ca
2120, rue Sherbrooke Est, bureau 305
Montréal (Québec) H2K 1C3
Ce billet, ainsi que toutes les archives du magazine Reflet de Société sont publiés pour vous être offert gracieusement. Pour nous permettre de continuer la publication des textes ainsi que notre intervention auprès des jeunes, dans la mesure où vous en êtes capable, nous vous suggérons de faire un don de 25 sous par article que vous lisez et que vous avez apprécié.
Merci de votre soutien.
Poésie urbaine. Je me raconte. Jean-Simon Brisebois. Depuis 1997 Jean-Simon s’est découvert un goût pour l’écriture. Après avoir publié une trilogie poétique aux Éditions TNT(Entité en 2008, L’âme de l’ange en 2007 et Renaissance en 2006), plusieurs de ses lecteurs étaient curieux de savoir lesquels de ces textes parlaient le plus de lui. Il revient donc en force avec Je me raconte, un court récit autobiographique. Laissez-vous guider dans le monde particulier de ce jeune auteur! 7$
Disponible par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: http://www.editionstnt.com/Livres.html
Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4.
Autres livres pouvant vous intéresser
- Recueil de textes à méditer
- Guide d’intervention auprès d’une personne suicidaire
- Comment écrire un blogue pour être vu et référencé?
- Roman de cheminement, L’amour en 3 Dimensions
- Comment intervenir auprès des jeunes?
- LOVE in 3D Roman de cheminement humoristique en anglais.
- Suicide Prevention Handbook
Lettrage, bannière et T-Shirt promotionnel
Filed under: protection du consommateur | Tagged: bell, cable, cellulaire, compagnie de téléphonie, fausse représentation, fausse représentation bell, forfait, forfait bell, forfait cellulaire, forfait internet, forfait vidéotron, Internet, protection du consommateur, sous-contractants bell, téléphonie, télévision, Vidéotron |
Oui, il faut bien parler d’indécence de ce genre de compagnies, de nos jours, qui jettent de la poudre aux yeux pour avoir des clients, mais sans les respecter par la suite. C’est cela qui est le plus terrible en ce moment : le manque de respect pour les clients honnêtes et fidèles. Depuis que j’ai quitté Bell après des décennies de fidélité, cette société dépense des fortunes pour essayer de me ravoir — en lettres personnalisées, en promesses, en réduction ; et même par téléphones auxquels j’ai répondu : « Trop tard pour les promesses, il fallait me respecter lorsque j’étais client. » La confiance perdue est dure à regagner. — Et cela ne se résume pas à Bell, j’en suis conscient et je pourrais donner d’autres exemples ; Videotron qui augmente graduellement ses tarifs, RBC qui nous inonde de téléphones pour nous vendre des produits, etc.
J'aimeJ'aime
On dirait que les entreprises de téléphonie se sont tous passées le mot pour être de mauvais citoyens corporatifs qui ne cessent de prendre le citoyen en otage.
D’un côté, il y a comme une situation de monopole. Quelques gros joueurs qui contrôlent les services téléphoniques. De l’autre un service que peu de gens seraient prêt à se passer, donc devenu essentiel.
On a réglementé l’alcool, on a réglementé les jeux de hasard.
À quant une meilleure réglementation en matière de téléphonie qui favoriserait le citoyen?
J'aimeJ'aime
[…] Fausse représentation de Bell: téléphonie, Internet et télévision […]
J'aimeJ'aime
[…] Fausse représentation de Bell: téléphonie, Internet et télévision […]
J'aimeJ'aime
[…] Fausse représentation de Bell: téléphonie, Internet et télévision […]
J'aimeJ'aime
[…] Fausse représentation de Bell: téléphonie, Internet et télévision […]
J'aimeJ'aime
[…] Fausse représentation de Bell: téléphonie, Internet et télévision […]
J'aimeJ'aime
[…] Fausse représentation de Bell: téléphonie, Internet et télévision […]
J'aimeJ'aime