Cri du cœur pour une télévision d’état
Culture et francophonie sont menacées
Raymond Viger | Dossiers Conflit d’intérêt, Médias, Télévision, Francophonie
Les journalistes de Radio-Canada, malgré leur devoir de réserve, se présentent en public. Pages Facebook, lettre ouverte au président de Radio-Canada, présence à Tout le monde en parle… Tous les moyens sont bons pour se faire entendre.
On ne cesse de couper dans le budget de Radio-Canada. Des émissions d’intérêt public vont bientôt disparaître ou encore ne plus avoir les moyens pour faire l’excellent travail qui a fait leur renommée.
Les enquêtes de Radio-Canada ont permis des débats motivant la commission Charbonneau, de faire reculer Loto-Québec dans leur offre de jeu de hasard, de réouvrir des enquêtes frauduleuses qu’on avait enterré…
Et Radio-Canada, c’est encore plus que cela. Radio-Canada en français, c’est le bastion de résistance de la francophonie en Amérique du Nord. Radio-Canada rassemble les francophones et les francophiles en les aidant à partager leur culture.
Ils étaient neuf journalistes vedettes à prendre la parole dimanche soir à l’émission Tout le monde en parle. Neuf journalistes qui veulent éviter que l’on perde notre culture et les acquis chèrement gagnés dans le dernier demi-siècle.
Merci pour le respect de la francophonie
Merci à ces neuf valeureux journalistes présents à l’émission Tout le monde en parle: Michel C. Auger, Céline Galipeau, Anne-Marie Dusseault, Charles Tisseyre, Pierre Craig, Alain Gravel, Emmanuelle Latraverse, Patrice Roy et Marie-Josée Turcotte.
Merci à tous les autres journalistes qui signent la lettre adressée au président de Radio-Canada, que vous soyez de Radio-Canada ou d’un autre média.
Merci à tous les artisans de Radio-Canada, techniciens, caméraman, secrétaire, hommes d’entretien ou de maintenance… qui font parti de cette grande famille.
Merc à tous les citoyens qui soutiennent notre culture et la francophonie en appuyant cette démarche pour préserver Radio-Canada.
Pour ceux qui ont manqué le cri du cœur des journalistes de Radio-Canada à l’émission Tout le monde en parle. Pour laisser vos commentaires sur Facebook la page Je suis Radio-Canada.
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C’est pourquoi je reviens régulièrement sur les difficultés d’être francophone et francophile dans un monde inondé d’anglophone. Parce que je crois à la langue française et parce que je veux sensibiliser les gens à l’importance de ne pas la laisser tomber !
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Je comprends vos angoisses.
Mais la vraie question est :
le français va-t-il pouvoir survivre ?
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Intéressant Éric cette vision de la présence de l’église dans la conservation de la langue.
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Honnêtement et a mon grand regret, je pense que le français est mal parti au Canada, sauf chez les indiens, au moins provisoirement.
La résistance culturelle est d’abord spirituelle. ce qui a sauve le français au canada, ce n’est pas radio canada, c’est le catholicisme. Pas prioritairement au nom de la langue, mais parce que ses valeurs universalistes, ont contribue a distinguer la société québécoise en tant que société originale dans un monde anglo saxon plus communautariste.
En Bretagne, le breton a existe tant qu’il y avait des catholiques bretons avec des recteurs bretonisant. D’abord le catholicisme a disparu, puis la langue. les tentatives de la ressusciter artificiellement ne prennent pas vraiment.
J’ai été il y quelque temps au pèlerinage de Saint Anne qui en son temps, réunissait tous le Québec. Que des indiens ou presque.
A l’inverse, tous les petits peuples du monde qui pariennent a sauvgarder un peu de leur langue et de leur culture, Tziganes francaise, karen, Mosquitos, etc… adherent a des eglises protestantes de type évangélique calviniste.
Radio canada ? Lorsque je suis passe, j’ai vu une émission sur « la solitude de l’homosexuel quinqua dans l’outaouais », ou un truc de ce genre. En français certes, mais sur desproblematiques culturelles entierement decalquees de l’amerique.
On le voit bine dans les films d’Arcand, l’élite genre radio canada est parfaitement américanisee, en français, et s’emmerde en ayant vaguement le sentiment que quelque chose lui manque. A un moment il passent prêt de la solution : « nos étudiant sont nul et ne s’intéresse a rien…. » mais les profs, c’est eux… et ils se remémorent avec nostalgie les cures qui les ont formes et les ont transforme en une elite. Il sortent tous du prive confessionnel catholique….
Je ne dis pas qu’il faut qu’il y ait a nouveau des cures partout pour sauver la langue, mais que la question est spirituelle plus que liée aux subventions. Le Québec a sans doute besoin de retrouver une âme, quelle qu’elle soit.
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Merci Jako de ce commentaire. Je ne connaissais pas cette spécificités des deux langues.
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Merci Raymond, @mac, ne pas oublier aussi que les subtilités du Français permettent d’écrire des textes de lois tellement précis qu’ils sont très difficiles à contourner ce que ne permet pas l’Anglais trop approximatif.
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Merci Mac pour ton commentaire et ce mot d’encouragement pour soutenir la francophonie dans une mer anglophone!
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Les valets des élites mondialistes ne veulent pas du Français parce que c’est à peu près la seule langue mondiale capable de concurrencer l’hégémonie de la langue anglaise et le système anglo-saxon.
Langue de culture, autrefois langue de la diplomatie, langue de la science et notamment des mathématiques, langue olympique…Le français est susceptible d’être pratiqué par 750 millions de personnes voire un milliard à l’horizon 2050 avec le développement de l’Afrique mais nos hommes politiques préfèrent regarder ailleurs et aller se vendre aux anglo-saxons qui ne manqueront pas de nous anéantir.
Les sommets de la francophonies devraient être autant médiatisés que ceux du G8 ou même les JO mais il n’en n’est rien dans les faits.
Bravo aux québécois qui tentent de résister et qui y parviennent pas si mal sur un continent où ils sont tant isolés.
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