Une hôtesse de l’air me monte dessus
Les pieds sur les bancs
Raymond Viger | Dossier Humour
Je ne savais pas dans quel dossier classer ce genre de billet. Sujet bizarroïde. Un événement que je n’aurais jamais pensé vivre.
Je suis de retour de mes vacances à Puerto Plata. L’hôtesse de l’air, toute petite, doit monter sur les soutes à bagages au-dessus des bancs. Mission impossible pour une hôtesse de cette grandeur. À ma grande surprise, elle monte sur le banc vide qui se trouve devant elle pour atteindre cet espace.
Les 2 pieds sur le banc!
Mais qu’aurait-elle fait si quelqu’un était assieds sur ce banc? La réponse a rapidement surgi. Après le décollage, tous les bancs sont utilisés. Elle doit retourner dans la soute à bagage qui se trouve au-dessus de ma tête. Elle me demande de me tasser sur le côté de mon banc pour qu’elle puisse monter sur mon siège pour rejoindre les bagages.
Cela m’a mis dans une drôle de position. J’aurais bien aimé que quelqu’un ait pris une photo.
Ségrégation?
Il fût une période où notre société exigeait des grandeurs minimums pour un certain nombre d’emplois, entre-autre, pompiers, policier… D’être capable de rejoindre les bagages à main, pour une hôtesse de l’air, j’étais convaincu que c’était un minimum. Mais non, je me retrouve avec une hôtesse, grimpé sur mon banc à s’étirer pour rejoindre des bagages.
D’un côté, il est dommage d’avoir à penser devoir mettre des gens de côtés pour des différences de grandeur. De l’autre, en tant que client, puis-je accepter que l’hôtesse de l’air monte sur mon banc pour faire son travail?
Ouf! Conflit d’intérêt pour y trouver une réponse, socialement acceptable et acceptable pour cette hôtesse de l’air.
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Bistro le Ste-Cath est opéré par l’organisme communautaire le Journal de la Rue. Tous les profits servent à financer notre intervention auprès des jeunes.
Pour informations et réservations: (514) 223-8116 ou bistro@le-ste-cath.com.
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Ma belle-soeur Diane et mon beau-frère Carmel arrivent de plusieurs pays Asiatiques dont la Corée. Suite à la publication de ce billet, ils me mentionnaient que c’était quelque chose de très courant dans les pays asiatiques d’avoir des agents de bord qui devaient comme cela pour rejoindre les bagages à main.
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Ce fût une expérience intéressante pour la réflexion sur l’acceptation de nos différences. Il y a la confiance en soi de l’agent de bord mais aussi l’ouverture d’esprit du transporteur aérien d’accepter un employé différent qui ne fera pas son travail de la même façon que les autres et au risque de choquer quelques clients pointilleux.
Nous n’avons pas à être conforme. Nous avons à vivre et exprimer nos différences.
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Une très petite femme travaille à la caisse d’une boulangerie où je vais. Elle doit ajouter une plate-forme derrière le comptoir pour être à la hauteur du client. J’admire beaucoup sa confiance en soi et le fait qu’elle ait trouvé sa place dans ce monde de trop grands pour elle. C’est ça la vraie vie, qui est pleine de variété et de différences.
Votre agent de bord semblait, elle aussi, avoir une belle confiance en soi : et elle vous a donné, en plus, le sujet de ce billet !
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