La cause trans encore marginalisée
Oppression des genres
«Les mouvements
trans en sont au même point que l’étaient les mouvements homosexuels dans les années 70», déclare Gabrielle Bouchard du
Centre de lutte contre l’oppression des genres. «GRIS-Montréal, par exemple, leur travail est très important, mais ce qu’ils ont réussi à bâtir date des années 80. C’est-à-dire une structure, une connexion, des réseaux qui leur ont permis d’avoir des connaissances dans le financement.»
Anonymat des trans

L’
Aide aux trans du Québec (ATQ), principal organisme de soutien à la communauté, n’a pas la pleine capacité de s’organiser pour obtenir les moyens financiers. De plus, les personnes
trans quittent le milieu communautaire une fois que leur transformation est complétée. «Ce n’est pas le même problème, lorsqu’un homosexuel fait son
coming-out. Il est homo pour le reste de sa vie. Une personne
trans, une fois que sa réassignation est terminée, il n’a pas envie d’être un transsexuel toute sa vie. Désormais, il est une femme ou un homme. Ils veulent vivre un certain anonymat», raconte Marie Houzeau de GRIS-Montréal.
L’ATQ, fondée au début des années 80, est tenue à bout de bras par sa fondatrice Marie-Marcelle Godbout. Après plus de trente ans, l’ATQ ne bénéficie toujours pas d’un financement continu. L’organisme fonctionne principalement grâce au bénévolat. La question des personnes
trans et ses revendications sont isolées au sein de la communauté homosexuelle et bisexuelle.
Exclusion des trans
De nombreux organismes qui militent pour la cause homosexuelle et bisexuelle ne prennent peu ou pas en compte les souffrances liées aux personnes
trans. «L’expérience des transgenres est complètement différente. Si notre organisme doit faire des interventions concernant les transgenres, il faudrait que nous développions nos connaissances. Même les organismes qui se consacrent à la transsexualité ne sont pas unanimes; certains veulent qu’on s’intéresse à leur cause, d’autres considèrent que ce n’est pas à nous de le faire», affirme Marie Houzeau.
Ainsi, des clivages se créent au sein des diverses communautés LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et
trans). Gabrielle Bouchard évoque des organismes homosexuels et bisexuels qui ne parlent pas de la communauté
trans par souci de «stratégie».
La voix des trans
Néanmoins, la représentante du
Centre de lutte contre l’oppression des genres n’oublie pas de nommer les organismes qui font avancer la cause des personnes
trans. «La coalition des familles homoparentales», qui a pour principal partenaire l’ATQ et le Conseil québécois LGBT en fait partie. «Steve Foster est sûrement celui qui a fait le plus de chemin dans sa pensée personnelle, mais aussi dans les actions de son organisme. Il utilise son privilège de président du Conseil québécois pour faire entendre les voix des personnes
trans.» Steve Foster, dans le cadre du Conseil québécois LGBT, sensibilise énormément aux droits des personnes
trans et les a joint à la cause des gays, lesbiennes et bisexuelles.
Illustrations Cyril Blanchard du Café Graffiti
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