Une polémique pour Hochelaga-Maisonneuve
Un pub irlandais sur Ontario coin Charlemagne dans Hochelaga-Maisonneuve
Raymond Viger | Dossiers Bistro le Ste-Cath, Restaurant, Tout le monde en parle
Rémi-Pierre Paquin, à Tout le monde en parle, nous présente pourquoi il a ouvert le pub irlandais le Trèfle dans Hochelaga-Maisonneuve.
Rémi-Pierre Paquin y mentionne qu’il est bien intégrer dans le quartier… Ce n’est malheureusement pas ce que j’entends sur le terrain. J’entends beaucoup de plaintes sur le Trèfle.
Légende urbaine: la taverne irlandaise le Trèfle aurait été longue à ouvrir parce que c’était une vedette qui était en arrière de ce commerce. Toujours plus long et plus difficile quand ça appartient à une vedette. Ça coûte toujours plus cher quand c’est une vedette… Parce qu’ils ont full de cash à dépenser… et à perdre. Dit la légende urbaine.
La question qui tue
Pourquoi une vedette comme Rémi-Pierre Paquin peut ouvrir un pub et en parler dans les semaines qui suivent à Tout le monde en parle?
Pourquoi des entreprises d’économie sociale ou des organismes communautaires ouvrent des Bistro, des restaurants et qu’on ne réussit pas à avoir quelques instants à Tout le monde en parle?
Je suis frus… possiblement.
Je suis en conflit d’intérêt… possiblement.
Je suis le directeur général d’un organisme communautaire. Nous avons ouvert le Bistro le Ste-Cath. Sans budget. Sans publicité. Pourquoi n’avons-nous pas de visibilité comme le Trèfle réussit si facilement à avoir?
Ma blonde me dit qu’un gars comme Rémi-Pierre Paquin n’est pas à Tout le monde pour la seule raison qu’il vient d’ouvrir sa taverne irlandaise. Il y est pour sa présence dans un film avec Michel Côté, La théorie du KO. Cela lui donne la possibilité de faire de la publicité gratuite sur son pub irlandais.
En conclusion
D’un côté, une vedette payerait plus cher pour s’installer parce qu’il est une vedette plein de cash.
De l’autre, ils ont plus de facilité à avoir un peu de visibilité sur leur nouveau projet.
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Bistro le Ste-Cath
Un restaurant, une chaleureuse terrasse. Pour une rencontre entre amis ou en famille, les chefs du Bistro le Ste-Cath sauront vous offrir une cuisine réinventée et originale à un prix abordable.
Situé en plein cœur d’Hochelaga-Maisonneuve, au sud du Stade Olympique, à l’est de PIE-IX. 4264 Ste-Catherine est.
Bistro le Ste-Cath est opéré par l’organisme communautaire le Journal de la Rue. Tous les profits servent à financer notre intervention auprès des jeunes.
Pour informations et réservations: (514) 223-8116 ou bistro@le-ste-cath.com
Quand un homme accouche
Roman de cheminement. Le personnage principal accouche de son enfant intérieur qui devient son ami et son thérapeute tout au long du roman. Ce livre est le premier d’une trilogie qui a été reprise dans L’amour en 3 Dimensions. 9,95$. Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009. Par Internet: www.refletdesociete.com. Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4
Je réitère ici ce que j’ai répondu à M. Paquin. Beaucoup d’artistes ont perdu leur argent, se sont fait voler, se sont fait embarquer dans des projets qui leur ont coûté la peau des fesses…
Puisque M. Paquin a eu beaucoup de difficultés à ouvrir le Trèfle, j’espérais que ce n’était pas le cas pour M. Paquin et qu’il ne soit pas en train de se faire dilapider comme ce fût le cas pour plusieurs artistes avant lui.
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Ah ben oui, c’est connu. Au Québec, les comédiens et comédiennes nagent littéralement dans le cash. N’importe quoi. Et ça donne très moyennement envie d’encourager votre initiative. L’envie est très mauvaise conseillère et fait de bien piètres publicités.
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« Entoucas » : Expression très laide qui n’est pas français. Même en français parlé, c’est très laid. Étonnant de la part d’un comédien. Et pour ce qui est dit du Trèfle, mon réseau de renseignement dans le quartier est suffisamment étendu et fiable pour avoir une bonne idée d’ensemble, même si je ne suis pas sur place. Nombreux sont les gens d’Hochelaga-Maisonneuve qui se plaignent de ce débit de boisson pour « branchés ».
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Bonjour M. Paquin.
Merci de prendre position sur ce débat. Quand vous dites que le papier est rempli de faussetés, pourriez-vous être plus précis et dire à quel endroit vous n’êtes pas d’accord avec ce qui est dit. Cela permettrait de mieux orienter le débat.
J’espère que vous avez bien compris le préjugé existant sur les artistes qui ouvrent des commerces. Je souligne que trop souvent vous vous faites avoir par les gens qui vous représentent. Sur ce point, je considère que plusieurs artistes sont des victimes. Et j’espère sincèrement que cela n’est pas le cas pour vous.
Raymond Viger
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Bravo. Belle solidarité.
Et beau papier remplis de faussetés. Entoucas moi je vais y aller à votre bistro avant d’avancer quoique ce soit. Et je vais sûrement vous laissez des milliers de dollars en pourboire parce que c’est bien connu, on est millionnaires nous les comédiens.
Remi-Pierre Paquin
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Alors que le Bistro Sainte-Cath témoigne du communautaire qui a toujours été la force d’Hochelaga-Maisonneuve, le Trèfle au contraire est la dernière manifestation de l’embourgeoisement et de la gentrification de ce quartier qui a toujours été le plus à gauche au Québec. Je ne suis pas surpris qu’on entende parler du second au show-à-plogues de merde à Guy A. Lepage (qui habite au Plateau et y tient son restaurant) et pas du premier.
Moi aussi j’ai entendu beaucoup de plaintes sur le Trèfle. Bruit excessif, gens saouls qui sortent en gueulant comme des perdus, « line-up » qui prend toute la place sur la rue, nourriture pas aussi bonne que les prétentions de la maison, coûts très élevés du menu, nombre important de pêteux de broue au mètre-carré. Bien sûr, je ne suis pas allé vérifier personnellement sur le terrain mais en général sur ce genre de chose, je suis plutôt bien renseigné.
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J’ai mis un certain temps avant de répondre à ton commentaire. Peut-être parce que j’ai considéré l’émission de Guy A. Lepage différente des autres émissions. Dans les premières années (il y a 10 ans!), l’émission terminait avec un projet communautaire qui se démarquait ou un de ses artisans, qui faisait différemment. Comme Frédérique Vallières, fondatrice de Reach Out to Humanity ou le curé Gravel ou encore celui qui faisait du travail de rue auprès des itinérants de Québec…
J’osais espérer ou fantasmer que l’émission conserverais le même angle et la même vision au lieu de tomber dans un format plus prévisible et plus sécuritaire envers les cotes d’écoute.
Finalement, Tout le monde en parle demeure peut-être la plus avant-gardiste des émissions prévisibles!
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Comme la plupart des médias télévisés, ils ne sont à l’avant-garde de rien. Leurs émissions coûtent tellement cher, qu’ils doivent avoir des millions de téléspectateurs pour amortir leurs dépenses. Donc, il leur faut des sujets sûr qui vont rapporter de l’audimat. Ils sont frileux et n’essaie pas d’aller hors des sentiers battus.
Malheureusement, si un organisme communautaire indépendant veut arriver à ce stade là, il ne doit compter que sur lui même.
C’est triste, car même en tant que journaliste, ils ne doivent être que rarement surpris des infos qu’ils rapportent…
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