Liberté – Un sourire intérieur
L’équilibre
Recueil de textes à méditer. Chaque texte révèle un message, une émotion. Un même texte peut prendre un couleur différente selon notre état d’âme.
Raymond Viger | Dossiers Croissance personnelle, Livres
Le ministère de l’Éducation
A voulu m’imposer un rythme d’apprentissage
Différent de celui que je voulais vivre.
L’Église a voulu m’imposer
Des principes qui ne collaient pas à ma réalité.
Mes parents m’ont laissé un héritage
De valeurs que j’avais à redéfinir.
Partout sur mon chemin,
Je n’ai rencontré que des définitions
Et des règles strictes
Qui ne respectaient pas
L’équilibre de ce que je suis.
Celui que je veux vivre et expérimenter.
Mon équilibre peut être changeant,
Il peut aussi être non conforme.
Au lieu de dire J’aurais pu
Je peux enfin dire Je suis.
Extrait du livre Liberté – Un sourire intérieur
Un livre de poésie de 128 pages. Liberté politique, liberté journalistique, liberté émotionnelle… Toutes les couleurs de la liberté, individuelle et collective.
Une belle suite pour mon premier livre de poésie, Après la pluie… Le beau temps. Parce qu’après la crise… on peut trouver la liberté… sa liberté. Liberté… Un sourire intérieur. Une façon de souligner les 5 000 exemplaires vendus du premier livre Après la pluie… Le beau temps.
Même prix que le premier livre publié en 1992 avec le même nombre de pages et écrit avec le même amour: 9,95$.
Après la pluie… Le beau temps
Recueil de textes à méditer. Chaque texte révèle un message, une émotion. Un même texte peut prendre un couleur différente selon notre état d’âme.
Un livre que vous pouvez commenter et où vous pouvez présenter vos propres créations. Vous pouvez y laisser votre commentaire et même vos propres textes. Chaque commentaire est lu et obtient sa réponse.
Au coût de 9,95$ chacun de ces livres sont disponibles par téléphone: (514) 256-9000 et en région: 1-877-256-9009 ou par Internet.
Autres livres pouvant vous intéresser
- Après la pluie… Le beau temps, 3e édition, Raymond Viger
- Liberté… Un sourire intérieur, Raymond Viger
- Vanessa… Voyages dans les Caraïbes, Raymond Viger
- Parcours du survivant, Raymond Viger
- Marginaux et fiers de l’être, Raymond Viger
- 25 ans de couverture sociale et culturelle, Tome 1 et 2, Raymond Viger
- L’Amour en 3 Dimensions, Raymond Viger
- Guide d’intervention auprès d’une personne suicidaire, Raymond Viger
Merci M. Deniger pour ce poème que vous nous livrez aujourd’hui. Ayant travaillé 5 ans dans le Grand Nord auprès des Inuits, celui-ci me rejoint doublement.
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Ce poème conscience d’être m’en rappelle un autre tout aussi aigüe dans la présence à soi. Il a été écrit par Minnie Nayoumealuk
décédée en début de décembre 2011 et de sa quarantaine dans le Grand Nord, à Inukjuak. Traduit par Jean Désy, poète, essayiste,
romancier et médecin.
Minnie Nayoumealuk
J’avais sept ans, un homme m’a violée
À huit ans, mon père me versait du brandy
À neuf ans, mes parents étaient gentils
À dix ans, j’ai appris à voler à la Coop
À onze ans, j’apprenais à faire des clean-up
À douze ans, je sniffais de l’essence
À treize ans, je priais Satan
À quatorze ans, j’ai vu deux filles
Tuer leur amoureux d’un coup de fusil
À quinze ans, mon père est mort
Puis un homme de ma famille m’a violée
C’est dur de pleurer
À seize ans, je ne faisais que jouer au Bingo
Et à la loterie Number 7
À dix-sept ans, j’étais en colère
Je ne faisais que crier
À dix-huit ans, j’apprenais à boire, à me droguer
À me suicider en mettant une aiguille dans mon bras
À dix-neuf ans, mon amie est devenue lesbienne
À vingt ans, un autre homme m’a violée
À vingt et un ans, je disais fuck you et bitch
Et shit et asshole
À vingt-deux ans, j’ai recommencé à sniffer de l’essence
À vingt-trois ans, j’ai appris à mentir
À ma famille, à mes amis
Mon coeur souffre
Il a beaucoup souffert
Je ne connais pas l’amour
Je ne sais pas serrer les autres dans mes bras
Je ne sais pas comment pardonner
Je veux être une bonne personne
Je ne veux plus être de mauvaise humeur
Je veux apprendre
À serrer quelqu’un dans mes bras
À aimer à pardonner
En même temps, je veux me droguer
Mettre une aiguille dans mon bras
Pour mourir
Je suis si fatiguée d’être en vie
Je suis maintenant différente
Je m’oppose à tout le monde
La vie n’est pas facile
J’ai plus que jamais besoin d’aide
Qui peut m’aider aujourd’hui
Toute seule, je ne peux y arriver
***
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/337671/un-dernier-cri-du-coeur
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