Depuis l’application du règlement sur le port du masque, une question s’impose : celle du respect de nos libertés. Or, depuis l’imposition d’un couvre-feu, alors que cela nous renvoie aux périodes les plus sombres de l’histoire, cette question en devient d’autant plus sensible. Aussi, bien qu’il soit légitime de nous inquiéter pour nos libertés, je pense que […]
Donc, pour la suite, je me concentrerai sur l’autocensure politiquement correcte qui a donné, le 24 juin dernier, le fait que l’on n’a pas montré le drapeau du Québec lors du spectacle censé le fêter. Il serait ridicule de penser qu’il s’agit d’un simple oubli. On a visiblement tenté de prévenir un attentat ostentatoire. Continuer la lecture → […]
Avec tout le respect que je vous dois, mais que je ne dois aucunement aux idées, j'aimerais vous dire quelque chose qui me semble très important dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19. Et vous m’excuserez d’avance pour la longueur de cette lettre. Mais je pense que ce que j’ai à vous dire en vaut la peine, au risque de vous perdre. Continuer […]
En ce printemps qui commence, même si la fin du confinement semble se pointer le nez, sortir la tête de l’eau alors que nous sommes entraînés par un tsunami d’informations et d’avis sur la crise de la COVID-19 est loin d'être facile. Dans une situation qui sème autant le doute, le désir de s'accrocher à quoi que ce soit qui nous tombe sous la main […]
En appelant à la fin des rassemblements religieux, la directrice régionale de santé publique de Montréal, Mylène Drouin, va-t-elle se faire traiter de raciste? Et Valérie Plante, puisqu’elle est d’accord? Si on regarde les arguments qui permettent de traiter de racistes les gens qui sont pour la laïcité et/ou la sécularisation de la société, oui. Continuer l […]
Les photographes posent un regard très personnel sur le monde. Nouvelles, rencontres, découvertes : nous vous proposons chaque semaine leur sélection personnelle de photos.
Posted on 6 avril 2021 by Équipe Reflet de Société
Les experts sont unanimes : la meilleure arme contre la sextortion, c’est la prévention. « Il faut s’adresser directement aux ados. Dans le scénario idéal, le jeune irait se confier à un adulte de confiance. Mais dans les faits, ce n’est pas ce qui se passe dans la plupart des cas. Ils ont peur, honte, et veulent se débrouiller seuls », constate René Morin, porte-parole du Centre canadien de protection de l’enfance.
Un texte de Takwa Souissi publié pour les abonnés de RDS+. Un abonnement à Reflet de Société soutient notre intervention auprès des jeunes.
Depuis quelques années, l’organisation observe d’ailleurs une augmentation marquée des signalements venant de jeunes de 12 à 17 ans. Face à la complexité du problème, elle a décidé de créer plusieurs ressources éducatives pour les jeunes, les familles et les écoles.
Chantal Lee a grandi dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal.
Elle s’est découvert une passion pour l’écriture dès son jeune âge, mais ce n’est que depuis 2001 qu’elle écrit sur une base régulière.
Violence, drogue, faible estime de soi et abus sexuels ont trop longtemps fait partie de la vie de cette femme courageuse. Chantal Lee a réussi à reprendre le dessus et malgré la grave maladie qui l’afflige depuis quelques années, elle partage par le biais de son premier recueil de poésie son inconditionnel amour de la vie.
Posted on 25 janvier 2021 by Équipe Reflet de Société
Misant sur l’instantanéité et la simplicité des interactions, les applications de rencontre amoureuses telles Tinder sont de plus en plus populaires. Mais une application de rencontres, est-ce vraiment sécuritaire? À travers un processus aussi rapide, peut-on réellement savoir à qui l’on s’adresse? Une ancienne utilisatrice qui a un jour cherché l’amour en ligne nous donne son avis.
Un texte de Justine Aubry publié pour les abonnés de RDS+. Un abonnement à Reflet de Société soutient notre intervention auprès des jeunes.
Le plaisir féminin est-il toujours un sujet tabou aujourd’hui? Voici la réflexion amenée par le documentaire. «Personne ne peut donner de réponse claire à cela, mais il y a plusieurs facteurs historiques qui expliquent le malaise», explique Julie Lavigne, professeure au département de sexologie de l’UQAM et membre de l’Institut de recherche en études féministes (IREF).
Le ministère de l’Éducation a fait plusieurs coupures qui font mal. Les enseignants ont maintenant la responsabilité de parler de sexualité pendant les cours réguliers. Certains enseignants sont démunis devant l’objectif à atteindre et ont besoin de nouveaux outils pour les soutenir.
Est-ce que nous voulons que nos jeunes s’initient à la sexualité par la pornographie ou encore un chef de gang? Beaucoup de documents existent et traitent de sexualité. Mais combien sont des outils de discussion, de réflexion dans le respect sans être moralisateur? L’humour est une approche attrayant et aide à dédramatiser les situations
Le roman
Le roman permet d’entendre le témoignage autant de victimes que d’abuseurs, des jeunes en quête de leur identité sexuelle. Il aborde la sexualité sous différents angles tout en dédramatisant le sujet : relation d’amitié, relations amoureuses, sexualité, abus, harcèlement, homosexualité… Il permet aux adolescents dans leur quête sexuelle, aux personnes vivant des difficultés touchant la sexualité, aux enseignants et parents qui doivent parler de sexualité avec les jeunes de s’y retrouver tout en découvrant des moyens pour les aider et les soutenir dans leur cheminement.
Les jeunes ont des pratiques et des activités sexuelles sans équivoque. Nous n’en sommes plus à feutrer nos mots pour parler de sexualité, les jeunes peuvent en parler possiblement plus ouvertement que nous sommes capables de le faire.
Le roman reflète cette nouvelle réalité. Il est attrayant et descriptif pour les jeunes qui veulent découvrir leur sexualité et en parler.
Suite à de nombreux comité de lecture, le roman de 292 pages a été réécrit à plusieurs reprises. Un travail qui a duré plus de 15 ans.
Posted on 8 janvier 2021 by Équipe Reflet de Société
Fake news, lecteurs et publicité qui migrent vers les réseaux sociaux, journalistes chômeurs par milliers, journaux qui ferment à la chaîne…
Un texte de Stéphane Desjardins – Dossier Internet
Aujourd’hui, certaines villes, villages et quartiers n’ont même plus de média pour surveiller les élites locales. Un terreau idéal pour la collusion et la corruption.
«Le citoyen moyen est surexposé à une surabondance de contenus triviaux sur le web, lance Brian Myles, directeur du Devoir. Et il est mal outillé pour distinguer le bruit de la bonne information, préparée par des journalistes indépendants et crédibles. C’est une valeur ajoutée indéniable pour le public.»
Pourtant, 65% des Canadiens font confiance aux médias traditionnels comme source d’information, contre 30% pour les réseaux sociaux, selon le Forum des politiques publiques. Par contre, 43% des Québécois (74% chez les 18-24 ans) consultent Facebook pour obtenir des nouvelles, selon le CEFRIO. «L’industrie des médias d’information n’a pas encore compris que le temps où ils étaient des machines à fric est révolu, poursuit M. Myles. Mais personne n’a trouvé la recette magique pour tirer son épingle du jeu face à l’oligopole Google-Facebook. Car il faut payer les salaires des journalistes et les plateformes de diffusion.»
«Google et Facebook font de l’argent comme de l’eau avec les contenus des médias, qui sont diffusés sur des produits Apple ou Samsung, et qui voyagent sur les réseaux de Bell, Vidéotron, Rogers, Telus et Shaw. Face à ce phénomène, les gouvernements se tournent les pouces», constate Jean-Hugues Roy, professeur de journalisme à l’UQAM.
Simon Van Vliet, président de l’Association des journalismes indépendants du Québec (AJIQ), propose ainsi de financer les salles de rédaction selon le modèle de la SODEC (qui subventionne les productions télé et les films). «L’argent viendrait d’une redevance sur les accès Internet et cellulaire.» On récolterait ainsi entre 500 et 600 millions annuellement au Canada, avance Jean-Hugues Roy. D’autres taxeraient la vente de téléphones, tablettes, ordinateurs, CD, DVD, Netflix… M. Van Vliet veut aussi taxer la publicité, une industrie milliardaire.
«Radio-Canada a une redevance de l’État. Pas les médias privés, qui luttent pour que leurs revenus publicitaires ne s’érodent plus, tout en se repliant sur d’autres moyens, comme les abonnements, qui assurent 66% des revenus du Devoir», reprend M. Myles. Le Guardian de Londres dépend aussi des contributions de ses lecteurs. Tout comme Médiapart, à Paris, qui a même affiché un profit de plus de 4 millions l’an dernier !
Les murs payants sont-ils une solution? Ça marche peut-être pour des médias comme le New York Times ou le Wall Street Journal, mais notre marché est minuscule.
Et la philanthropie? Jeff Bezos, fondateur et patron d’Amazon, a sauvé le Washington Post. Les Desmarais veulent migrer la Presse+ vers une fiducie qu’ils continueront d’appuyer. D’autres envisagent la création de coopératives d’information, notamment dans les marchés locaux. Mais ça prend des crédits d’impôt spécifiques : Ottawa a montré une timide ouverture.
«Citoyens et élus doivent comprendre que l’information préparée par les journalistes, c’est un bien public, pas un produit. Les coûts doivent être assumés par la collectivité», conclut M. Van Vliet.
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Comment appréhender les fausses informations ? La RTS offre quelques conseils pour démêler le vrai du faux.h
Posted on 11 décembre 2020 by Équipe Reflet de Société
Fausses informations, rumeurs en tout genre et propagande, relayés par les réseaux sociaux se sont multipliés ces dernières années. Bien que ce phénomène ne soit pas inédit dans notre société, sa vitesse de circulation s’est intensifiée, encouragé par l’essor de nouveaux outils numériques. C’est un fait, nous pouvons tous diffuser des nouvelles massivement et rapidement, y compris celles non vérifiées. Mais pourquoi suscitent-elles plus d’engouement ? La raison serait psychologique.
D’après une étude menée par le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) sur le réseau Twitter, les fausses informations se propageraient 6 fois plus vite que les vraies. Pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs américains ont étudié 126 000 histoires en lien avec la politique, l’économie ou le terrorisme twittées entre 2006 et 2017. Au total, ces histoires ont été véhiculées (twittées ou retwittées) plus de 4,5 millions de fois par 3 millions de personnes.
En travaillant aux côtés d’organisations spécialisées dans la vérification d’information, les chercheurs ont vérifié la véracité des histoires puis ont comparé leur propagation. Résultat :
Les histoires fausses mettent 6 fois moins de temps que les vraies à atteindre 1 500 personnes.
La conclusion est d’autant plus significative lorsqu’on compare les chiffres. Les 1 % d’histoires vraies les plus populaires touchent rarement plus de 1 000 personnes tandis que les histoires fausses les plus populaires dépassent régulièrement les 10 000 et parfois même 100 000 personnes touchées.
Et l’attrait de la nouveauté est un motif d’explication de cette distorsion. Les histoires inventées sont souvent inédites et suscitent donc plus d’engouement de la part des utilisateurs. Sans surprise, ce sont les jeunes qui sont en première ligne face aux fausses nouvelles puisqu’elles envahissent les réseaux sociaux, plateformes dont ils sont particulièrement friands. Une omniprésence qui les rend plus vulnérables à la diffusion et à la réception des fausses informations.
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L’émission Corde sensible a rencontré une personne partageant des fausses informations pour comprendre son comportement. Une entrevue édifiante.
Posted on 3 décembre 2020 by Équipe Reflet de Société
Au Canada, les réseaux sociaux ont pris une ampleur considérable. Au point où nous sommes le pays le plus connecté à Facebook. En parallèle se sont développés les groupes de soutien en ligne pour toutes sortes de causes. Dont la santé mentale. Pour les personnes atteintes de troubles bipolaires, il existe plusieurs plateformes dans la francophonie, que ce soit sur Facebook ou des forums. N’importe qui peut s’y inscrire, qu’il soit un proche, un patient ou juste un curieux.
Pour suivre les informations qui s’y échangent et surtout offrir un lieu sécuritaire aux membres, de nombreux organismes et hôpitaux tentent d’attirer leurs patients sur leur propre plateforme. Des administrateurs y sont présents pour pallier les éventuels dérapages.
Entraide en continue
Revivre (organisme d’aide pour les personnes ayant des troubles de l’humeur) a pris le virage des réseaux sociaux, très tôt, en 2000. D’après son directeur général, Jean-Rémy Provost, c’est à la demande des membres que fut créée cette plateforme pour les personnes avec trouble bipolaire, anxiété et dépression. «Ces personnes sont en recherche, explique le directeur. C’est une bouteille à la mer. Ils peuvent rester longtemps sur le forum sans écrire, puis un jour ils vont raconter leur histoire. C’est un exutoire pour eux.»
Que ce soit des groupes Facebook ou d’autres forums, ces plateformes sont un espace pour échanger avec des pairs. Suis-je normal? Avez-vous ces symptômes? Vos médicaments vous stabilisent-ils? Poser ces questions derrière son ordinateur à des personnes vivant la même réalité, sans le regard de l’autre, aide à s’exprimer. Et pour ceux qui ne sont pas encore suivis par un médecin, c’est l’occasion de mieux appréhender la maladie et d’avoir du soutien pour pousser la porte d’un professionnel de la santé.
Pair aidant
Nathalie a aujourd’hui 45 ans et elle fréquente 2 forums destinés aux personnes bipolaires. Elle y fait son bénévolat, comme elle le dit. Alors qu’elle approchait de ses 40 ans, Nathalie fait une dépression majeure, où le diagnostic de sa bipolarité tombe, quelques mois plus tard.
Revivre a des modérateurs pour éviter des dérapages tels que des conseils sur le suicide ou l’organisation groupée du passage à l’acte.
Contrairement à la majorité des personnes qui écrivent sur ces forums, Nathalie n’y va pas s’exprimer lors de ses phases dépressives. Elle veut trouver une utilité à sa dépression, alors elle écrit ce qu’elle vit et donne des conseils en fonction de son expérience. «Mais jamais sur les médicaments», précise-t-elle. Elle est infirmière et grâce à sa profession, elle a une bonne connaissance de sa maladie. Mais, une autre réalité, ces lieux d’échanges peuvent être propices aux dérapages.
Double tranchant
Un forum comme Revivre a des modérateurs pour éviter des dérapages tels que des conseils sur le suicide ou l’organisation groupée du passage à l’acte. Sur Facebook en revanche, de tels vigiles n’existent pas. Les groupes ont des administrateurs (personnes qui gèrent la page et peuvent supprimer des publications et bannir des membres) qui servent de garde-fous. Mais cette supervision reste entre pairs et non aux mains de professionnels. Et les informations qui y sont être échangées peuvent être plus ou moins fiables.
L’autre problématique de Facebook est que des usagers déversent leurs sentiments en période de dépression. Mais contrairement à Nathalie, peu d’entre eux sont présents lorsqu’ils ont repris le dessus. L’entraide se fait donc entre pairs en situation de crise, et lorsque celle-ci devient majeure, il est très difficile d’intervenir… l’autre pouvant être n’importe où à travers le monde. Des forums comme Revivre ont des vigiles qui supervisent les discussions… chose absente du grand rassembleur Facebook.
Jean-Rémy Provost insiste sur l’entraide que peuvent apporter ces groupes de discussions. Nathalie en voit des effets bénéfiques, mais précise: «Si mon mari n’avait pas été là, je ne serais plus là non plus. Le soutien de proches est différent, ils ne sont pas de la même équipe.» Mais ils apportent une présence physique, une empathie que n’ont pas les réseaux sociaux. «Les mots sur les forums sont froids et ça reste dans le rationnel, ajoute Nathalie. Pendant une dépression, le cerveau ne fonctionne pas très bien. Moi, j’étais au-delà du rationnel, je ne parlais plus, je ne voyais plus de couleurs… les mots sont inutiles dans ces périodes.»
En 2013, les groupes Facebook francophones consacrés aux bipolaires regroupaient pas moins de 42 000 personnes. Ces plateformes permettent de vulgariser les informations médicales parfois très scientifiques en discutant du quotidien entre personnes vivant la même réalité.
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Découvrez ce résumé de Sud-Ouest sur une étude menée par la Royal Society for Public Health. Les médias sociaux sont-ils vraiment néfastes ? Rien n’est blanc ou noir, la preuve avec ces quelques chiffres.
Le guide d’intervention auprès de personnes suicidaires démystifie le suicide. Il permet d’aider les proches à reconnaître les signes avant-coureur du suicide et de déterminer qu’est-ce qui peut être fait pour soutenir la personne en crise.
Une section du guide est réservée aux endeuillés par suicide.
Le livre est disponible au coût de 9,95$. Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009. Par Internet.
Par la poste: Reflet de Société 625 De La Salle Montréal, Qc. H1V 2J3.
Posted on 9 novembre 2020 by Équipe Reflet de Société
Utilisés quotidiennement par des millions d’utilisateurs, les médias sociaux ne semblent pas sur le point de perdre en popularité. Passant d’un égoportrait à une simple réflexion du jour, on termine par la mise en ligne d’une banale activité du dimanche.
Cette soif d’exposition de soi, de reconnaissance toujours plus forte, s’inscrit dans un mouvement sociétal généralisé et devient dorénavant un objet d’étude des plus actuels. Les médias sociaux, telles les plateformes Facebook ou Instagram, peuvent-ils être les moteurs de la promotion du narcissisme dans notre société?
Fondement essentiel de la confiance en soi et des relations interpersonnelles, le narcissisme biologique dit «sain» est à la base de toute psychologie humaine. Pourtant, lorsque ce narcissisme se mute en trouble de la personnalité, il révèle une estime de soi fragile ou défaillante. Selon une définition médicale du narcissisme, seulement 1% de la population générale souffrirait de cette maladie. Alors, peut-on dire que notre société serait atteinte de degrés plus nuancés du narcissisme?
Pour le sociologue Michel Maffesoli, il est ici question d’un «narcissisme collectif». «C’est-à-dire, ne pas se regarder simplement le nombril, mais se regarder le nombril les uns les autres». En faisant le tour d’horizon d’un vaste échantillonnage d’utilisateurs de plateformes en ligne, une tendance se dégage: la valorisation de l’autopromotion. S’en suit alors une comparaison entre individus qui est pratiquement inévitable. Dans son récent essai sur le narcissisme, le docteur en psychopathologie Rémy Potier évoquait «le réseau d’amis» et ses approbations comme «un indicateur de narcissisme».
Pour plusieurs de ses patients aux prises avec des troubles identitaires liés à l’utilisation des réseaux sociaux, les problématiques suivantes sont présentes : attitudes narcissiques, stéréotypes identitaires, nombre d’amis comme souci constant ou bien importance accordée au regard de l’autre dans la représentation de soi.
S’aimer via les autres
Besoin d’être vu et admiré, mise en avant de soi, surestimation de ses propres réalisations… Ces traits associés au narcissisme sont souvent faciles à associer aux fervents utilisateurs de médias sociaux.
Patrice (nom fictif), 43 ans, est un habitué de la plateforme Facebook. Il met en ligne en moyenne 10 publications par semaine: photos d’une recette de son cru qu’il qualifie de «gastronomique», réflexions de vie ou critiques acerbes et image de profil de type égoportrait sans cesse mise à jour. Avant de se coucher, il souhaite parfois bonne nuit à «ses facebookiens», presque comme s’il était leur chef…
Une étude de l’Université du Michigan parue en 2011 pourrait expliquer le comportement de Patrice. Selon les chercheurs, «les adultes d’âge moyen ont habituellement déjà formé leur identité sociale, mais ils utilisent les médias sociaux pour obtenir l’approbation de leur cercle d’amis». Pour se conforter dans ses réalisations, Patrice aurait donc besoin de partager ses actions et états d’âme afin d’obtenir l’approbation et l’attention de sa liste d’amis virtuels.
Pour d’autres spécialistes, faire le rapprochement entre une montée du narcissisme et l’utilisation des réseaux sociaux n’est pas si simple. Ils expliquent qu’une disposition manque: un désintérêt généralisé à s’intéresser à la vie des autres. Au contraire, les utilisateurs semblent, à première vue, intéressés à en savoir plus sur la vie de leurs camarades virtuels: la preuve, ils alimentent constamment leur banque «d’amis». «Aimer» ou «adorer» les publications des autres est également une pratique récurrente.
Pourtant, une question se pose toujours: ces utilisateurs sont-ils réellement intéressés par la vie de ces personnes ou flirtent-ils plutôt avec l’envie de comparer leur vie?
Comparaison malsaine
En 2016, un sondage réalisé par Léger pour le Journal de Montréal révélait qu’un adulte sur quatre considèrerait que le fait de se comparer aux autres sur les réseaux sociaux engendrait du stress. Pourquoi? Parce que depuis notre naissance, nous souhaitons être à la hauteur de nos propres attentes et de celles fixées par notre environnement. Plus tard, et avec l’aide des médias sociaux, certains voudront montrer à leur cercle social cette singularité qu’ils croient devoir acquérir. Ils souhaiteront alors exposer cette non-conformité en valorisant leurs réussites, en révélant une vie montrée comme exaltante.
Apparait malheureusement chez bon nombre d’utilisateurs l’instinct de compétition. Et si l’estime de soi est déjà fragile, la propension à se dénigrer face aux réalisations des autres peut être implacable.
Présentée sous son meilleur jour, la vie d’autrui peut sembler mieux que la nôtre. Pour certains, une blessure apparait suite à ces remises en question due au sentiment d’inadéquation et de stress. Pour d’autres, l’instinct de compétition amplifie un état narcissique de dépassement et de supériorité. Si notre liste d’amis est plus fournie que celle des autres, on se met alors à croire qu’on est plus populaire. La popularité nourrit le narcissisme et ainsi de suite.
Habitude plus saine
Pour Sylvianne Barthe-Liberge, psychologue clinicienne: «Les réseaux sociaux ne sont pas une mauvaise chose en soi. Tout dépend de l’utilisation qui en est faite. Il est fort probable que ce soit le narcissisme sociétal élevé qui pousse les gens à utiliser ces réseaux de manière narcissique et égocentrique». Alors, comment les individus peuvent-ils utiliser les réseaux sociaux sans participer à cette épidémie de narcissisme?
Les études sur la question sont aussi complexes qu’évolutives. Il n’y a donc pas de formule magique. Chaque personne est différente. Pour plusieurs, plus l’exposition sur ces plateformes est grande, plus il devient difficile de se contenir. Il s’agit alors de définir quelques règles de base devant nous assurer une utilisation plus saine des réseaux sociaux.
À l’unanimité, les recherches recommanderaient d’essayer de percevoir ces réseaux davantage comme des lieux de partage d’informations et d’échange social. Et non comme des endroits exclusivement réservés à l’autopromotion.
Éviter le découragement et la déprime en cessant de comparer les réalisations que les uns et les autres ont mises en ligne est également une bonne piste de solution!
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Écoutez le cri d’alerte du docteur Ducanda sur le danger des écrans auprès des enfants de moins de 4 ans.
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Posted on 4 novembre 2020 by Équipe Reflet de Société
Ce texte dénonce une réalité relativement banalisée au quotidien: les méfaits de la cyberdépendance. J’applique une figure de style poétique, appelée personnification, qui consiste à interpréter la thématique à la première personne du singulier. J’ai entrepris cette démarche artistique afin de ne pas blesser ma source d’inspiration, mais également dans l’optique de conserver son anonymat par respect malencontreusement unidirectionnel.
Un texte de Bruno Robitaille, poète urbain – Dossier Cyberdépendance
J’étais quelqu’un d’attentionné, responsable, logique et bien aimable, mais ça, c’était avant. Avant que je commence graduellement à négliger le développement de mes enfants ainsi que l’entretien direct de leur environnement.
L’amitié virtuelle me comble au point d’avoir atrophié des relations conviviales de longue durée pour mieux pouvoir m’y dévouer. Hier, je bannissais mon père et aujourd’hui je boycotte ma mère, demain j’abolirai mon frère. Mes actes prouvent mon ingratitude dans son indifférence intermittente sachant pertinemment que bien sûr, je reviendrai éventuellement dès que j’aurai besoin d’eux.
Me confiant à des inconnus compatissants de bons cœurs, qui apprécient forcément l’image de la personnalité améliorée que je me suis inventé pour plaire et être adulé. Je fabrique un passé tragique avec violence psychologique en me plaignant d’être mal-aimé. Je vous blâme tous de ne pas avoir su capté ces signaux de détresse que je n’ai pas envoyé, éternel incompris pas à la veille d’assumer. Je préfère jouer la comédie par égoïsme, car dans cet univers j’ai le premier rôle et que je jalouse le succès d’autrui, je manie des vies et j’en utilise dans mes menteries en guise d’alibi. Je dirige sinon je fuis, je contrôle des spécialistes et je sais ce que veut entendre la DPJ.
J’ai simulé une dépression en accusant mes enfants, je trompe la main qui a nourri ce caprice de ne jamais vouloir travailler, confortable dans la négativité de mauvaises fréquentations possessives qui osent s’en mêler. À bien y penser, j’exige la garde complète de mes chèques d’allocation familiale, surmontant la sécurité infantile pourtant compromise par mon inaptitude momentanée et mon instabilité.
Ceux qui m’aiment malgré tout pensent que je consomme une pourriture, besoin d’argent pour manger, mais je refuse une offre de nourriture. J’espionne ceux que j’avais prétendument rayés par insécurité, niant avoir besoin d’aide, car ce n’est pas moi, mais bien le monde entier…
Ce texte, légèrement modifié pour la parution dans notre magazine, est tiré du livre L’Adulescent (Éditions TNT) de Bruno Robitaille. Un recueil de textes de poésie urbaine.
En complément à Reflet de Société +
Bruno Robitaille, alias Burn-o, a également écrit une chanson sur la cyberdépendance.
Le guide d’intervention auprès de personnes suicidaires démystifie le suicide. Il permet d’aider les proches à reconnaître les signes avant-coureur du suicide et de déterminer qu’est-ce qui peut être fait pour soutenir la personne en crise.
Une section du guide est réservée aux endeuillés par suicide.
Le livre est disponible au coût de 9,95$. Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009. Par Internet.
Par la poste: Reflet de Société 625 De La Salle Montréal, Qc. H1V 2J3.
En maniant le pinceau, la caméra ou encore la plume, des personnes marginalisées se découvrent des forces et des passions insoupçonnées et retrouvent à la fois confiance et goût du rêve. En prison, dans la rue, dans les centres jeunesse et les résidences intermédiaires, l’art peut faire jaillir l’étincelle d’un nouveau départ. L’article Réhabilitation socia […]
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La Dre Séverine Hervouet œuvre en psychologie médicale depuis près de 20 ans, notamment au département de psycho-oncologie du Centre hospitalier universitaire de Québec. Elle est aussi psychologue pour les Services Info-cancer de la Fondation québécoise du cancer. Son rôle est d’accompagner ses patients dans la souffrance, permanente ou passagère. Malgré qu […]
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Dans mon dernier billet Tous ne sont pas égaux lorsqu’il est temps de faire du marketing de contenus et du positionnement naturel, j’expliquais que l’environnement numérique dans lequel on évolue, aurait un impact indéniable sur la quantité de travail qu’on aura à faire pur avoir des résultats. C’est vrai pour le positionnement naturel dans les […] Cet artic […]
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Les municipalités, tout comme plusieurs organisations gouvernementales, sont de grosses machines avec des fonctionnaires, souvent syndiqués, et des châteaux forts, qui veillent à leurs pouvoirs, leurs budgets et leurs façons de faire traditionnelles. Ajoutez à ça des élus, qui peuvent ou pas, avoir une vision claire des besoins et des objectifs communication […]
Justin Trudeau s’est lancé dans une charge à fond de train contre Erin O’Toole dans son discours de clôture du congrès libéral, dénonçant la « déconnexion » de son adversaire et sa propension à « flirter avec la désinformation » sur la pandémie.
Les conservateurs devraient faire preuve d’empathie envers les Canadiens noirs qui disent être victimes du racisme systémique et établir des relations avec les nouveaux arrivants s’ils espèrent étendre leur mouvement au-delà de leur base traditionnelle.
Reporté au pouvoir avec un gouvernement majoritaire l’automne dernier, le premier ministre de la Colombie-Britannique John Horgan a livré un message fort simple aux militants néo-démocrates, réunis en congrès national en fin de semaine.
Un jeune motocycliste serait entre la vie et la mort après avoir été percuté par une camionnette en début d’après-midi à Saint-Esprit, dans Lanaudière.
Les militants libéraux, réunis en congrès virtuel, s’attelaient samedi à voter sur une quarantaine de résolutions pour guider leur prochaine offre électorale.
A professor at the University of Eastern Ontario has been suspended after a student’s complaint that he used the U-word in class. The university has launched an investigation to determine the circumstances of the incident, including figuring out what the “U-word” is. “We took swift action to protect students from offensive academic material,” university pres […]
The Academy of Canadian Cinema & Television is struggling to figure out how it can stop an automated system stuck in a recursive loop that is creating thousands of new Canadian Screen Awards nominees every day. The academy had wanted to expand this year beyond its usual 141 categories into something “a bit more comprehensive,” […]
Saying its financial future is under threat and it doesn’t know where it will find the money to pay off news producers for its use of their content, Facebook Canada launched a GoFundMe campaign so its users could chip in to help. “It’s embarrassing to have to do this, but we have no other choice,” […]
Quebecor is expanding its QUB-branded streaming empire, which includes talk radio service QUB Radio and music streaming service QUB Musique, to include a new soft-talking brain-tingling channel called QUB ASMR. Following in the footsteps of successful YouTube streamers, QUB ASMR proposes to “leverage QMI’s media resources to provide a euphoric information en […]
Fed up of poor working conditions, low pay, lack of respect and literally being abandoned on the street, Montreal’s orange traffic cones announced on Thursday they have been certified as a bargaining unit and will attempt to negotiate a collective agreement with the city. Though salaries will probably be a sticking point, union leaders say […]
Des destinations qui accueillent à nouveau des visiteurs, des liaisons aériennes qui redémarrent, des assureurs qui couvrent les risques liés à la COVID-19 : la reprise des voyages à l’étranger est-elle en train de se concrétiser ?
Alors que les avions reprennent petit à petit la voie des airs, bien des passagers ne sont pas pour autant chauds à l’idée de réserver un billet, par crainte d’être contaminés. Ont-ils vraiment raison de s’inquiéter ?
Partir en voiture, oui, mais dans quelle direction, et dans quel but ? Voici des suggestions d’itinéraires qui forment autant de bonnes raisons d’explorer les régions voisines de la métropole, suivant divers thèmes.
Jamais le tourisme balnéaire au Québec n’aura suscité autant d’intérêt que cet été, pour les raisons que l’on sait. Voici 20 plages québécoises sélectionnées dans presque autant de régions.
Envie de partir à l’aventure en restant à la maison ? Notre collaborateur Gary Lawrence nous présente des extraits de son livre Fragments d’ailleurs, 50 récits pour voyager par procuration. Aujourd'hui, il nous emmène au Bhoutan.
Ben voyons toé😂😂😂😂 Lien Youtube! Commentaire inutile à m’envoyer: imagine dans ton Kleenex! L’article L’attaque des fibres tueuses continue à Rouyn… est apparu en premier sur La Clique du Plateau.
Et ça c’est au mois de mars dernier… Regardez cette publication sur Instagram Une publication partagée par Maude Bélanger (@maudez93) Regardez cette publication sur Instagram Une publication partagée par Alex Lessard-Divers🧬🇨🇦🇭🇹♎️ (@alexlessardivers) Regardez cette publication sur Instagram Une publication partagée par Alex Lessard-Divers🧬🇨🇦🇭🇹♎️ […]
Catherine Dorion dit: AYOYE! Commentaire inutile à m’envoyer: vive le ROI! L’article Sol Zanetti sur l’chum d’la reine qui est mort! est apparu en premier sur La Clique du Plateau.
Direct dans l’conteneur toé… Commentaire inutile à m’envoyer: c’est comme ça qu’on apprend! L’article Pas toujours évident les cours de conduite! est apparu en premier sur La Clique du Plateau.
C’est rare quelqu’un qui le dit! À partir de 4:45… À partir de 4:45… https://cdn.cogecolive.com/prod-20210409/2021_04_09_pqfsl_arcand_com_normandeau_ferrandez_p2_1617976647950151.mp3 Commentaire inutile à m’envoyer: libârté! L’article Ferrandez: c’est pas le gym qui a contaminé Québec…c’est les radios! est apparu en premier sur La Clique du Plateau. […]
De récentes consultations publiques au Québec ont mis en lumière des propositions novatrices touchant l’éducation. Ceci est le troisième et dernier article que je propose ici pour attirer l’attention sur quelques unes de ces propositions dont je crois que la France pourrait aussi tirer parti . Dans mes articles précédents,, j’ai fait allusion: 1) […] […]
De récentes consultations publiques au Québec ont mis en lumière des propositions novatrices touchant l’éducation. Je veux attirer l’attention sur sept (7) d’entre elles dont je crois que la France pourrait aussi tirer parti . Dans un article précédent, ( http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/france-et-quebec-faire-bouger-l-186579 ) j’ai fait allusio […]
L’éducation est apprentissage de valeurs, de culture, d’expertise et est donc essentiellement un outil de conservation … et de conservatisme. Chaque société à ses savoirs–fétiches et ses moyens d’apprendre : SON système d’éducation. Chacune tient farouchement au sien, mais les moyens d’apprendre n’en évoluent pas moins constamment et c’est alors dans les voi […]
D’abord, une lettre ouverte au Ministre…. Le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport Monsieur le Ministre La création du Ministère de l’Éducation du Québec, le 13 mai 1964, a été peut-être le moment fort de la Révolution Tranquille. Un grand moment d’espoir, d’ambition et de confiance en soi, pour un peuple […]
5 octobre 2016 Dans un premier article sur ce thème, nous avons vu que partout les dépenses pour la santé tendent à augmenter, et de même la part du revenu public et privé qu’on y affecte. Rien de plus naturel, puisque le progrès permet d’une part que nos autres besoins soient plus facilement comblés et à meilleur coût et que, […] […]
Des associations de défense de l'environnement ont porté plainte mardi contre le gouvernement de Donald Trump, affirmant que la construction d'un mur anti-immigration à la frontière avec le Mexique menaçait notamment les jaguars.
Ce n'est pas de l'or qui recouvre les eaux du lac Léman ces jours-ci, mais bien des nappes de pollen. Une météo particulièrement clémente et l'absence d'activité sur le lac auraient contribué à cet étrange phénomène météorologique.
Bonne nouvelle pour ceux qui accumulent leurs contenants consignés depuis deux mois et qui commencent à manquer sérieusement de place. Dans quelques jours, il sera possible de les retourner dans les stationnements de certains supermarchés.
Les plages de l'État indien d'Odisha, désertes à cause du confinement, ont vu des millions de bébés tortues olivâtres surgir du sable pour rejoindre la mer, et ce, en plein jour.
Les États-Unis vont accuser publiquement la Chine de tenter de pirater la recherche américaine sur un vaccin contre le coronavirus pour s'approprier des informations utiles, ont rapporté lundi des journaux américains.
Critiqué pour le flou de sa stratégie de déconfinement, le premier ministre britannique Boris Johnson s'est employé lundi à détailler un plan d'assouplissement en trois étapes, sans pour autant lever toutes les ambiguïtés et en avertissant qu'il n'aurait « aucune hésitation » à revenir en arrière si besoin.
Chez le coiffeur et dans les boutiques, masqués pour la plupart, une partie des Français se sont offert de menus plaisirs lundi au premier jour du déconfinement, avançant avec prudence et discipline après 55 jours de réclusion forcée et dans la crainte d'une nouvelle flambée du coronavirus.
Le « milliardaire mondialiste » George Soros se profile derrière un complot impliquant Bill Gates, Anthony Fauci, la Chine et peut-être les Clinton. Leur objectif : utiliser le nouveau coronavirus « pour établir un contrôle démographique radical ».