Jean-Claude Lord répond avec Les criminelles
Prostitution: légalisation, décriminalisation ou la prison?
Un documentaire réalisé par Jean-Claude Lord vient de prendre l’affiche au Cinéma Beaubien: Les Criminelles. Le travail du sexe entre adultes consentants est criminel. Incarne-t-il le MAL qu’il faut abolir? Ou est-il un travail bénéfique pour la société? Jean-Claude Lord lance le débat.
Raymond Viger | Dossiers Prostitution et Cinéma
Je ne reprendrais pas aujourd’hui l’ensemble du débat touchant la légalisation de la prostitution. Le but de ce billet est une critique du documentaire que Jean-Claude Lord a préparé sur le sujet.
Une très belle qualité d’images, un son excellent démontrant que même si personne n’a voulu financer le documentaire, Jean-Claude Lord l’a réalisé en le finançant personnellement n’a pas lésiné sur la qualité qu’il a voulu nous offrir.
Je ne cacherais pas que j’avais les jambes en compotes bien avant la fin du documentaire. Deux heures pour ce documentaire: trop long et trop de répétitions. À plusieurs reprises je pensais que le documentaire terminait mais ça repartait de plus belle. Mais sur ce point, il ne faut pas se fier à moi. Cela fait 20 ans que non seulement j’écris sur le sujet mais que je rencontre autant des prostituées, leurs clients, que leurs intervenants… Ce qui peut être une répétition pour moi peut être tout à fait acceptable pour un public moins initié.
À la fin, le long plaidoyer de la prostituée transsexuelle était le clou final d’un trop long documentaire. Sa présentation était intéressante, touchante et est venue me rejoindre à plusieurs endroits. Mais après deux heures, il aurait été intéressant de peut-être couper ailleurs pour mieux l’apprécier ou encore de l’avancer plus au début.
Nudisme et prostitution
Trop de sujets se sont entrechoqués sans que leur pertinence n’en soit faite. On présente à plusieurs occasions le nudisme et on demande pourquoi la nudité est perçu comme immorale. Quel est le rapport entre les images présentées d’une famille qui fait du nudisme dans un endroit prévu pour cela et la prostitution?
Le début du documentaire présente longuement les danses nues, qui sont légalisées, soit dit en passant. Des danses nues qui se font sur scène devant un large public. Ensuite on parle de la prostitution, qui est illégal et qui se fait entre deux adultes consentants derrière une porte close. Deux mondes similaires mais pas pareil. Difficile de suivre le raisonnement compte tenu des différences de ces milieux. Tant qu’à inclure ces deux mondes, pourquoi ne pas avoir parlé des films pornos pour nous mélanger encore un peu plus.
La véritable identité de Karine
Ma plus grande déception se situe au final. Pendant que j’ai l’impression d’être à peut près le seul à avoir encore la force d’écouter le documentaire, le générique souligne que Karine, contrairement à tous les autres témoignages est une comédienne et que son rôle est constitué de témoignages de plusieurs prostituées. À la fin dans le générique, combien de personnes se sont rendu compte de cette réalité?
Quand on présente le témoignage d’une personne qui veut conserver son anonymat, dans l’écrit, dès les premières phrases du texte, on le mentionne pour éviter la confusion avec les lecteurs. À la télévision, quand on fait une reconstitution, c’est aussi inscrit des la présentation des premières images. Suis-je une des rares personnes à savoir que Karine est tout simplement un comédienne qui représente plusieurs prostituées?
Le vrai débat sur la prostitution
Dans un tel documentaires, le vrai débat aurait dû être plus circonscrit. Doit-on légaliser la prostitution? Quelles sont les alternatives telle que la décriminalisation? Dans ces deux questions, il y a suffisamment de matières pour en discuter longtemps. La preuve, cela fait 20 ans qu’on en discute et rien n’a encore avancé.
Un documentaire centré très fortement sur l’organisme Stella. Les profits du film iront même à financer l’organisme.
Cinéma Beaubien: 2396 Rue Beaubien Est Montreal, QC H2G 1N2. (514) 721-6060
L’histoire de l’escorte Britanny
1ere partie: Une escorte se raconte
2e partie Agence d’escorte à domicile
3e partie Agence d’escorte et prostitution à domicile
4e partie: Viols et agressions sexuelles d’une prostituée
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L’amour en 3 dimensions
Roman de cheminement humoristique. Pour dédramatiser les événements qui nous ont bouleversés. Pour mieux comprendre notre relation envers soi, notre entourage et notre environnement. Peut être lu pour le plaisir d’un roman ou dans un objectif de croissance personnelle. Le livre, au coût de 19,95$ est disponible dans toutes bonnes librairies au Québec ainsi qu’à la Librairie du Québec à Paris.
Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet. Aussi disponible en anglais: LOVE in 3D
Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4
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Cours de striptease et danse érotique
Claire Gaillard | Dossiers Sexualité et Hypersexualisation
Femme et sexualité
Des décennies de lutte féministe ont évacué les images de la femme au foyer soumise et procréatrice. Aujourd’hui la femme peut contrôler son corps et sa sexualité. Elle a le droit et la possibilité de tout explorer. Pour quelques dizaines de dollars, Madame Tout-le-monde peut prendre des cours de striptease ou de danse poteau. Elle peut s’initier à l’érotisme du tantra, au massage sensuel en couple et améliorer ses techniques pour donner encore plus de plaisir à son partenaire.
Cours de striptease
Les élèves de Velma Candyass, professeure de striptease et de danse cabaret du
studio Joytoyz de Montréal, ne sont ni des prostituées ni des danseuses nues. Ce sont des femmes de tous âges, de milieux social et professionnel variés. Elles s’inscrivent aux cours comme d’autres vont au gym ou chez un psychologue, ou simplement pour réaliser un fantasme privé. «Il n’y a rien de sale ou de vulgaire, précise une élève de 22 ans. On a beaucoup de fun, il y a une très bonne ambiance, on fait de l’effort physique mais ça peut nous servir dans la vie privée. Je me sens juste bien quand je pars d’ici.»
Danse érotique
«Quand on pense à la danse érotique, on imagine tout de suite sa dimension professionnelle, selon Velma. Mais c’est comme de la thérapie corporelle. Il s’agit de découvrir un autre côté de soi. En général, les filles qui viennent en classe veulent explorer leur sensualité, leur corps et les mouvements. C’est plus comme un cours de danse pour elles.» C’est le cas d’une autre de ses élèves, qui pratique aussi la salsa, et qui voit les ateliers offerts par Joytoyz comme une approche artistique originale.
Épanouissement sexuel?
Selon la chercheuse Sandrine Ricci, de l’Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM, l’épanouissement sexuel fait de plus en plus partie d’une quête de croissance et d’épanouissement personnel. Les femmes n’agiraient cependant pas complètement de leur propre gré. «On parle toujours de libre choix mais avec tous les stéréotypes inaccessibles dont on nous bombarde, ce n’est pas si facile. Les femmes sont sous le joug de normes de beauté et de comportement.»
D’après Francine Duquet, professeure de sexologie à l’UQAM, si de tels cours ont autant de succès, c’est que «les adultes ne sont pas à l’abri de la banalisation de la sexualité. La médiatisation du phénomène, la libéralisation des mœurs et le déclin de la religion ont engendré une dégradation des valeurs morales en ce qui concerne la perception des autres et de soi. Ce qui était tabou hier est devenu banal. La majorité des gens ne se choquent plus de rien. On suppose que les adultes agissent avec discernement, mais ils baignent aussi dans l’univers de l’obsession de la beauté et de la performance.»
Érotisation et hypersexualisation
Les femmes n’auraient pas échappé au phénomène d’érotisation de la société. Reste à savoir dans quelle mesure elles en seraient victimes. «L’hypersexualisation est une tendance lourde à ramener l’identité des individus à leur seule dimension sexuelle», définit le sexologue et enseignant au cégep de Sherbrooke, Alain Desharnais. La sexualité serait devenue plus qu’un élément accrocheur dans la publicité, les clips musicaux et les émissions de téléréalité. La valeur de chacun se mesurerait, de plus en plus, à ses capacités de séduction, à ses performances sexuelles et, par la même occasion, à son apparence physique.
«Pour être bien dans sa peau et dans sa vie, pour être in et échapper à la ringardise […], il faut adopter de nouvelles pratiques sexuelles et consommer les produits de l’industrie du sexe: films, gadgets sexuels, etc.», écrivent Richard Poulin et Amélie Laprade, respectivement sociologue-chercheur à l’Université d’Ottawa et sociologue-analyste de recherche à Santé Canada, dans leur texte «Hypersexualisation, érotisation et pornographie chez les jeunes» sur le site Internet Sysiphe. «Il faut oser tout essayer et apprendre à aimer la sodomie, l’éjaculation faciale, la double ou triple pénétration, le triolisme, l’échangisme, etc.»
Sexe récréatif
Exit le modèle du sexe reproducteur ou romantique, l’ère nouvelle serait au sexe récréatif. Et selon Sandrine Ricci, celles qui osent questionner les stéréotypes sexuels sont seulement des filles «plates», frustrées, voire moralisatrices. «C’est ce qui a toujours été dit des féministes, indique-t-elle. Aujourd’hui, on ne peut pas être autrement que sexy. Je vois ça comme une perte de pouvoir parce qu’il faut correspondre à des stéréotypes pour faire sa place.»
Même son de cloche chez la chef de service en leadership et coordinatrice du projet de recherche sur la sexualisation précoce du YWCA de Montréal, Lilia Goldfarb, qui croit que «la valeur des femmes est de plus en plus tributaire de leur degré d’apparence et de sexualisation. Paraître est plus important qu’être. Si on ne veut pas embarquer dans la vague de “l’épanouissement sexuel”, on est vieille et démodée.»
Les femmes ne profitent pas de leurs acquis pour se faire valoir autrement, par leurs connaissances, leur savoir-faire ou leurs activités, croit la journaliste Geneviève St-Germain, citée dans un article sur «La tendance pitoune.» du numéro de mars 2007 de La Gazette des femmes. «Au fond, c’est tellement moins épuisant et plus valorisant d’être une belle cocotte sexy que de lutter pour faire valoir ses droits!»
D’accord sur le fond mais pas sur la forme, Sandrine Ricci concède que «faire valoir ses droits et connaissances, ce n’est pas vraiment le modèle proposé aux femmes pour se valoriser. Mais répondre aux standards c’est une job à temps plein qui a ses conséquences! Je ne suis pas sûre que ça soit moins fatigant.» Elle fait remarquer que la course à la beauté présente son lot d’effets pervers tels que les troubles alimentaires et autres syndromes dépressifs.
Sexualité pornographique
La sexologue Francine Duquet souligne que les valeurs de performance et de compétitivité auraient colonisé la sexualité aux dépens des principes d’intimité, de respect et de partage qui sont les piliers du couple et de la vie à deux. Les conséquences: « Pour les adultes, il est parfaitement possible d’expérimenter de nombreuses choses dans le consentement. Mais cela comporte le danger qu’on ne soit pas réellement au clair avec ses propres désirs. Ça provoque aussi une distorsion de ce qu’est la relation à l’autre.» L’apprentissage sexuel peut ainsi être lavé de tout aspect affectif et humain.
Plutôt que de jouir sans entraves, les femmes seraient devenues prisonnières d’une sexualité instrumentalisée. Elles reproduisent des modèles qu’elles ont intériorisés. «Elles sont devenus pour les hommes de “bons objets” en se conformant aux standards proposés, explique Lilia Goldfarb. Leurs réels désirs, leur santé, leur bien-être, leurs compétences et réussites passent au deuxième plan.». Elle estime que les femmes seront réellement libérées quand elles auront pleinement conscience de la nature des rapports sociaux de sexe et qu’elles les auront renversés. «La barre est pas mal haute pour les femmes» qui ont intériorisé les désirs et visions des autres pour en faire les leurs.
D’après la chercheuse du YWCA, «l’adoption d’une sexualité pornographique, selon des codes masculins et dominateurs, ne peut pas vraiment nous libérer. Quand on arrive à croire que ce qui nous opprime nous libère, c’est là qu’on est colonisé.»
Sexualité des gars: bien faire l’amour
N’en déplaise aux «machos» qui, hier, dominaient les sociétés occidentales, «aujourd’hui, les garçons sont déroutés par les attitudes très sexualisées des filles, selon la sexologue Francine Duquet. Les filles font tout pour plaire à leurs chums, qui n’ont plus de vrai désir. Il leur reste seulement la responsabilité de performer et d’être à la hauteur des attentes des filles.» La dimension amoureuse serait évacuée des rapports hommes-femmes. La sexualité peut alors devenir une arme redoutable de contrôle et de manipulation. «À 16 ans, les dégâts sont immenses quand on se fait dire par sa blonde qu’on fait mal l’amour.»
Le sexologue au cégep de Sherbrooke, Alain Desharnais, exposait un avis similaire lors d’une conférence sur l’hypersexualisation: «La nouvelle anxiété des gars, c’est de ne pas être à la hauteur des nouveaux standards de performance. Ils sont confrontés à un modèle qu’ils ne peuvent pas imiter.» Ils ont donc tendance à se tourner vers des formes de sexualité dites « passives », comme la pornographie magazine ou Internet afin d’éviter le jugement de le part d’une partenaire.
Masturbation, orgasme, photo érotique, échangisme, sexe oral…
En 1980, une jeune fille écrit anonymement au magazine Filles d’aujourd’hui pour demander s’il est normal qu’elle pratique la masturbation de temps en temps. On lui répond qu’elle est libre de ses actions, mais que certaines études ont démontré les effets nocifs de la masturbation.
En 2007, le magazine Femme d’aujourd’hui se consacre essentiellement à des «sujets tabous et coquins». De l’orgasme à la photo érotique de couple en passant par l’échangisme, le sexe oral et les meilleurs endroits où faire l’amour l’été, le magazine passe au crible tout ce qui se rapporte aux pratiques sexuelles en vogue. Le titre se veut évocateur : la «femme d’aujourd’hui» a, à sa portée, une sexualité fascinante et variée.
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L’amour en 3 dimensions
Roman de cheminement humoristique. Pour dédramatiser les évènements qui nous ont bouleversés. Pour mieux comprendre notre relation envers soi, notre entourage et notre environnement. Peut être lu pour le plaisir d’un roman ou dans un objectif de croissance personnelle.
L’histoire est une source d’inspiration pour découvrir, d’une façon attrayante et amusante, une nouvelle relation avec soi-même et son environnement. Bonne lecture et bon voyage au pays de Tom.
Le livre est disponible au coût de 19,95$. Une co-écriture avec le journaliste Colin McGregor a permis de présenter une version anglophone LOVE in 3D.
Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009 Par Internet:Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4.
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