Un jeune a-t-il le droit au même soutien qu’un prisonnier?
Un prisonnier termine sa sentence. Il aura droit à une maison de transition avant d’entreprendre sa nouvelle vie. Qu’en est-il du jeune qui quitte à 18 ans un Centre jeunesse?
Raymond Viger | Dossier Communautaire
On dit souvent que le jeune qui atteint ses 18 ans se faire sortir du Centre jeunesse et qu’il est livré à lui-même. Tu es un adulte, et bien débrouille-toi maintenant.
J’accompagne un prisonnier qui termine sa sentence. Pour les 14 premiers mois de sa nouvelle vie, il est nourri et logé dans une maison de transition. Il reçoit 40$ par semaine pour ses petites dépenses. Il est suivi par un intervenant. Ce prisonnier n’a pas à stresser sur la recherche d’un emploi et de trouver l’argent nécessaire pour payer le loyer et sa bouffe. On le soutient dans la réappropriation d’une nouvelle vie. On lui donne la chance de pouvoir prendre le temps de se placer.
Qu’en est-il du jeune qui sort d’un Centre jeunesse? Pourquoi se sent-il abandonné par le système quand il atteint ses 18 ans? Est-ce qu’on demande à un jeune de 18 ans d’être un adulte accompli et prêt à affronter toutes ses responsabilités?
Un Centre jeunesse est la famille sociale d’un jeune. En tant que parent social, si notre jeune n’est pas prêt à être autonome à 100% dans sa nouvelle vie, doit-on le laisser seul ou avons-nous encore une responsabilité envers lui? Est-ce que toutes les familles mettent à la porte leurs jeunes pour qu’ils se débrouillent seul quand ils arrivent à 18 ans?
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