Raymond Viger | Dossiers François Morency, Graffiti, Humoriste

Nous avons vu hier pourquoi j’a décidé de réserver une chambre à l’avance. Mais voilà que le 15 minutes d’auto pour s’y rendre semblait très facile selon le plan fourni.

On me dit de tourner sur la rue Shefford pour 3 kilomètres. En réalité c’est 3,9 kilomètres. Vous me direz que ce n’est pas une grosse différence. Mais imaginez-vous que vous roulez à 10 kilomètre/heure pendant presqu’un kilomètre en essayant de trouver l’endroit ou tourner. Ça fait long longtemps. Le 0,9 kilomètre paraît encore plus long quand le trafic vous pousse dans le derrière. Tu n’en finis plus de te tasser dans la voie d’accotement pour laisser passer tout ce beau monde.

Finalement, quand je trouve la bonne sortie, je dois faire 2 kilomètres dans un chemin de pierres. De la « gernotte » en bons québécois. Vous avez devinez que ce n’était pas 2 kilomètres, mais, encore une fois, 2,9 kilomètres. OK, il y avait moins de trafic sur ce chemin de campagne. Mais encore une fois, le presque-un-kilomètre de plus à parcourir en pensant être arrivé à chaque fois m’a paru long.

Enfin, nous avons trouvé les Jardins intérieurs du Lac. Danielle et moi arrivons à la réception. Personne. Nous sonnons sur la petite cloche qui se trouve sur le comptoir. Cette petite cloche qu’on n’ose jamais faire sonner fort pour éviter de réveiller quelqu’un.

Finalement, avec la réception toujours vacante, nous décidons de sortir et de se promener pour tenter de trouver un responsable de la place. Nous la trouvons dans la section d’à côté ou il y a les chambres. Quand j’ai expliqué à cette dame que les indications pour arriver chez elle n’était pas précise, elle s’est empressé de me répondre que sur son véhicule, l’odomètre ne fonctionne pas et qu’elle a mis les indications à peu près. Je suis content d’avoir décidé de m’y rendre de jour. La traversée des Cantons de l’est pour m’y rendre de nuit après le spectacle de François Morency aurait sûrement été très pénible. De toute façon, cela avait été pénible de jour, je n’ose même pas m’imaginer ce que cela aurait été de nuit, dans un chemin de « guernotte », sans éclairage, avec les mauvaises indications pour les distances.

Pour ceux qui me connaissent, j’ai fait 5 ans dans l’aviation comme pilote. Quand je fais un trajet tel que Montréal-Saguenay (parce que Danielle vient de cette belle région), je suis du genre à dire que nous arriverons dans 3 heures 24 minutes et qu’il reste encore 399 kilomètres à parcourir. C’est une déformation professionnelle. J’aime la précision. Il faut dire que dans l’aviation, c’était essentiel pour notre survie. Quand les avions atterrissent aux 2 minutes, il ne faut pas s’aviser d’arriver ni en retard, ni d’avance. Imaginez-vous être des passagers de mon avion et que je déciderai d’atterrir 0,9 kilomètre à côté de la piste! Aille Oye! Pas sûr que vous m’applaudisseriez à l’atterrissage.

Nous voilà donc arrivée aux Jardins intérieurs du Lac. Nous avions donné rendez-vous à Lyne et Amédé à notre chambre pour 13:00 heures. Je me dois de mettre ici une limite et vous inviter à lire la suite de cette aventure demain, même heure, même blogue, pour en connaître la continuité.

L’histoire complète de François Morency, humoriste au chapiteau de Bromont.

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