Louise et Martine Fokkens les plus vieilles prostituées
Non à la légalisation de la prostitution
Pour avoir vécu de la prostitution pendant 50 ans, les sœurs jumelles Fokkens d’Amsterdam qui ont connu l’avant et l’après légalisation de la prostitution sont formelles: non à la légalisation de la prostitution.
Samedi dernier, Lise Ravary dans le Journal de Montréal souligne la retraite des sœurs jumelles Fokkens. Avec leurs 70 ans, Louise et Martine Fokkens étaient les plus vieilles prostituées d’Amsterdam!
Syndicat de prostituées
Ces deux prostituées d’expérience avaient fondé le premier syndicat de prostituées. Elles ont été prostituées avant et après la légalisation de la prostitution à Amsterdam. Leur position est claire: la légalisation n’a rien apporté de bon.
Le crime organisé a pris la majeure partie de la place ainsi légalisé. Malgré la légalisation de la prostitution, plus de 90% des prostituées sont forcées de le faire. La clandestinité n’a pas disparu pour autant puisque seulement 5% des prostituées s’enregistrent auprès de l’État. Passé 21 ans, les prostituées sont tout simplement jeté à la rue.
Jumelles Fokkens VS Jean-Claude Lord
La position des jumelles Fokkens est intéressante à entendre et détonne avec le dernier documentaire de Jean-Claude Lord sur la prostitution: Les Criminelles.
Les jumelles Fokkens avaient fait un documentaire en 2011 sur leur vie. Ils ont publié un livre en Hollandais en 2011, en Anglais en 2012 et sera disponible en avril prochain en français.
Pour les références, je vous laisse le lien vers le texte de Helena Kaznowska dans The Telegraph, dans le Daily Mail. Je vous laisse le lien vers l’article de Lise Ravary en soulignant que le Journal de Montréal en n’autorise plus la lecture gratuite sans abonnement.
Les médias présentent de façon cyclique des débats sur la légalisation de la prostitution en faisant le lien avec la légalisation des drogues. On cite quelques spécialistes qui réfèrent à leurs recherches, on se matraque avec des arguments punchés. Mais faisons-nous le tour de la question pour autant? Sommes-nous capables, comme citoyens, de prendre une position éclairée sur la question? J’en doute. Le débat télévisé est limité alors que les médias écrits cherchent à présenter des positions tranchantes. On oublie trop souvent le contexte. La réalité est souvent beaucoup plus nuancée que ce que les médias nous exposent.
Plusieurs intervenants en toxicomanie sont en faveur de la légalisation des drogues. Avec pour objectif la promotion de la santé et l’aide aux personnes aux prises avec des problèmes de dépendance. Selon eux, la légalisation des drogues permettrait de contrôler la qualité du produit, enlever la pression des groupes criminalisés, offrir des alternatives à la consommation de substances dangereuses, diminuer l’accessibilité à certaines drogues et aider à gérer la consommation.
Prostitution: l’humain n’est pas un produit
On en vient à croire que si légaliser les drogues permettait d’aider les personnes toxicomanes, légaliser la prostitution aiderait les personnes qui se prostituent. Il n’y a pourtant aucun lien à faire entre ces deux débats. Avec la prostitution, le “produit” est un être humain. Le contexte n’est pas le même, rien à voir avec les drogues!
Quand on utilise les arguments en faveur de la légalisation des drogues en l’appliquant à la prostitution, c’est comme si on comparait une personne qui se prostitue à un joint… J’ai entendu un animateur grande-gueule prendre position en faveur de la légalisation de la prostitution pour mieux contrôler la “qualité des prostituées” avec des examens médicaux obligatoires.
Lors du même débat, la représentante d’un organisme communautaire se disait aussi pour la décriminalisation de la prostitution, mais sans aucun contrôle et, surtout, aucune ingérence médicale dans le “choix” de se prostituer. Assises côte à côte, ces deux personnes s’exprimaient comme si elles étaient dans le même camp. Pourtant, elles avaient des positions diamétralement opposées.
Dans ce genre de débat, on finit toujours par faire le constat qu’il faut changer les lois. On parle de politique. En politique, on parle de compromis, d’alliances, de tractations. On en arrive à voir des gens de convictions différentes tenter de faire passer la même idée. On est bien loin des besoins des gens qui se retrouvent à la rue, que ce soit pour des raisons d’abus de drogues et/ou de prostitution.
Objectifs des débats sur la prostitution
Mais qu’est-ce qui devrait nous motiver dans le débat de la prostitution? L’objectif n’est-il pas d’aider les personnes qui se prostituent? Qu’est-ce qui nous empêche de les aider maintenant? Nous n’avons pas besoin d’un changement de loi pour nous impliquer, pour investir plus d’argent en promotion de la santé.
Pendant que nos politiciens tergiversent sur la décriminalisation de la prostitution et que des animateurs et des chroniqueurs vedettes s’amusent en parlant de sexe pour faire vendre de la copie, le public peine à comprendre les vrais enjeux du débat sur la prostitution.
Arrêtons de chercher un consensus sur la légalisation de la prostitution. Mobilisons-nous plutôt pour apporter de l’aide à ceux et celles qui en ont besoin.
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Jacques Parizeau et le Journal de Montréal, aberration totale
Le sensationnalisme du Journal de Montréal
Le décès de Jacques Parizeau
Raymond Viger | Dossiers Médias, Politique, Francophonie, Journal de Montreal
Mes sympathies aussi à tous les Québécois qui sont ébranlés par le départ de Jacques Parizeau.
La très grande majorité des médias et beaucoup de réseaux sociaux ont rapidement commenté cette nouvelle.
Ma conjointe a été très surprise de voir un grand dossier dans La Presse sur la vie de Jacques Parizeau mais absolument rien dans le Journal de Montréal.
Manque de temps? Manque de journalistes? Peur qu’on accuse le Journal de Montréal d’être en conflit d’intérêt avec le propriétaire Pierre Karl Péladeau qui fait parti du Parti Québécois tout comme Jacques Parizeau?
Ce qui m’a choqué de la part du Journal de Montréal aura été le traitement de la nouvelle le lendemain:
Le sujet méritait d’être couvert. Jacques Parizeau a été le sujet de nombreux commentaires disgracieux de la part d’anglophones. La nouvelle s’arrêtait là. Copier – coller ces commentaires pour les publier était-il pertinent? Est-ce que de publier les imbécilités de certains internautes est un journalisme digne de ce nom?
Un article qui n’est pas signé. C’est vrai qu’être journaliste ça doit être gênant de signer un article qui se contente de copier – coller ce que l’on retrouve dans les réseaux sociaux.
Possiblement que pour le référencement dans les moteurs de recherche ce genre d’article qui copient à l’infini le nom de Jacques Parizeau doit être payant.
Il fût un temps où le sensationnalisme servait à vendre de la copie. Maintenant le sensationnalisme sert à gagner des points Google de référencement.
Le genre d’exemple où les nouveaux moyens de communication n’aident pas notre société à être mieux branché.
Mes sympathies à tous pour cette navrante conclusion, spécialement à la famille et aux proches qui pourraient être blessé par le traitement que le Journal de Montréal a fait ici.
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Bistro le Ste-Cath
Situé en plein cœur d’Hochelaga-Maisonneuve, au sud du Stade Olympique, à l’est de PIE-IX. 4264 Ste-Catherine est.
Bistro le Ste-Cath est opéré par l’organisme communautaire le Journal de la Rue. Tous les profits servent à financer notre intervention auprès des jeunes.
Pour informations et réservations: (514) 223-8116 ou bistro@le-ste-cath.com.
Roman de cheminement. Le personnage principal accouche de son enfant intérieur qui devient son ami et son thérapeute tout au long du roman. Ce livre est le premier d’une trilogie qui a été reprise dans L’amour en 3 Dimensions. 9,95$. Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009. Par Internet: www.refletdesociete.com. Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4
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