Raymond Viger | Dossier Culture

En l’honneur de l’homme de théâtre Jean Duceppe, Ville de Montréal inaugure une œuvre de Louise Viger dans le parc baptisé au nom de l’homme de théâtre et artiste.

J’ai beaucoup de respect pour Jean Duceppe et son œuvre. Je suis très content de voir que l’on souligne son travail. J’ai cependant quelques difficultés avec la façon qu’on le fait. Un parc au nom de Jean Duceppe, excellent. La clôture crée par Louise Viger, là, j’ai plus de misères.

La culture se limite-t-elle a une grosse roche sur le gazon?

Avec l’obligation d’investir 1% des coûts de construction ou de rénovation sur les bâtiments publics, nous nous retrouvons avec toutes sortes de sculptures et d’oeuvres métalliques un peu bizarroïde, difficile à comprendre et surtout, très dispendieuses, genre une grosse roche devant un building pour 250 000$.

Est-ce que cela aide la culture d’encourager la création de ce genre de sculpture? Pas sûr. Vraiment pas sûr. Est-ce que le public tripe sur ce genre de sculpture. Encore moins sûr. S’il y en a, je ne les ai pas rencontré encore.

CLSC, 1% de la culture et de jeunes artistes

Je me souviens du CLSC situé dans Hochelaga-Maisonneuve. Certains administrateurs et le directeur du CLSC voulait que des graffiteurs du quartier soient impliqués dans la création d’un œuvre dans le cadre du 1% de la culture. Malgré la volonté de plusieurs, le projet n’a pas se réaliser. Parce que pour être sélectionné dans ces concours, il faut faire partie des artistes officiellement reconnu par la Culture, ce qui incluent être reconnu pas ses pairs, c’est-à-dire les artistes déjà reconnus par le Conseil des arts.

Culture populaire

Si jamais un jour on veut honorer ma mémoire, j’espère qu’on sélectionnera des artistes de la relève. Des artistes capable de réaliser des créations populaires. Ces oeuvres qu’on n’a pas besoin d’avoir un texte pour comprendre et apprécier.

Fantasmes, rêveries et chagrins de cauchemars : 4,000 bréchets

Désolé Mme Louise Viger, mais je ne tripe vraiment pas pour ce genre de créations, surtout quand elles sont payés à même nos taxes. La photo représente une œuvre de Louise Viger réalisée à partir de 4 000 bréchets (os de la chance), sous le titre: Fantasmes, rêveries et chagrins de cauchemars : 4,000 bréchets

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Disponible Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: www.refletdesociete.com
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