Rencontre avec Marc de Roussan
En peinture, la fin des cabanes à sucre?
Les paysages québécois ont la cote. Le déclin annoncé est loin de la réalité. Des peintures de paysages, il y en a depuis le début du siècle, aussi loin que je me rappelle. Et ça ne ralentit pas. C’est Marc de Roussan qui le dit. Expert et passionné de peinture québécoise, il a pris la relève de son père dans la publication d’un guide annuel sur les tableaux de la belle province.
Dominic Desmarais | Dossiers Culture, Graffiti
La journée avait bien mal commencé pour cet homme occupé par ses émissions de radio, ses projets de radio communautaire avec des écoles primaires, sa passion pour les bandes dessinées alternatives, ses deux enfants et sa femme. Un détour par le garage au petit matin et le voilà obligé de changer ses 4 pneus. Hydro débarque sans crier gare, impossible de travailler avec l’ordinateur. Marc de Roussan accepte sans broncher. Il vient s’entretenir de peinture, la vie est belle.
Ce grand gaillard aux cheveux longs attachés est fin pédagogue. Il transmet sa passion avec une facilité déconcertante. Il a réponse à tout, son argumentation est lucide. En contact constant avec le milieu de la peinture, il avoue ne pas avoir entendu les galeristes se plaindre ces deux dernières années. En ce moment, il n’y a pas de crise économique. Le marché n’est pas en déclin. Le prix des tableaux continue d’augmenter d’environ 5% par année. Et que veut le marché? Des paysages. La vaste majorité, ce sont des paysages. Pas du contemporain, pas de l’abstrait.
Peinture et tourisme
Dans le Vieux-Québec, le Vieux-Montréal et Charlevoix, les principaux pôles du marché de la peinture, les touristes font vivre les galeries. Les années où il n’y a pas de tourisme, les galeries se rongent les ongles. Il n’y a pas beaucoup d’amateurs d’art au Québec. Pour attirer les amateurs d’art de l’extérieur, Charlevoix est devenu un immense magasin. Marc de Roussan constate. Rien ne ressemble plus à un paysage de Charlevoix qu’un paysage de Charlevoix. Il y a 20 peintres qui en font. Ils doivent développer leur touche personnelle pour se démarquer.
Quand un galeriste voit qu’un de ses peintres vend facilement un genre de tableau, il lui en redemande. Le peintre est pénalisé, à toujours faire la même chose. Pour appuyer ses dires, il utilise l’exemple de Claude Théberge. Il peint des parapluies depuis 20 ans. Ça se vend, pourquoi ferait-il autre chose?
L’art urbain, nouvelle tendance?
Marc de Roussan range l’art urbain dans le contemporain. Un art intéressant, avoue-t-il, mais qui ne permet pas d’en vivre. Le marché d’amateurs n’est pas assez gros pour la peinture contemporaine. Il y en a très peu ici. La galerie Michel-Ange en a très peu; Multi Art, Laroche… ce n’est pas leur grosse clientèle. Sur la rue Sainte-Catherine, il y a de petites galeries d’art contemporain mais elles ne roulent pas sur l’or. Elles vendent du matériel d’artiste pour boucler leur budget. En dehors des grands centres tel New York, l’art urbain vivote, sans plus. Je n’ai jamais vu de galerie qui s’affiche art urbain.
Les jeunes d’aujourd’hui vont délaisser les paysages au profit du contemporain? Marc de Roussan n’y croit pas une seconde. Les gens vont simplement s’intéresser à la peinture à un âge plus avancé. Je ne suis pas sûr que les jeunes vont tripper contemporain. On ne se découvre pas un goût pour l’art du jour au lendemain. Il vient avec le temps. Le jazz, la musique classique, t’écoute pas ça à 10 ou 12 ans. Même chose pour la peinture. La sensibilité, ça se développe plus tard, à la trentaine.
Personnellement, il aime le message qui transpire derrière le graffiti. On reconnaît qu’ils ont quelque chose à apporter. La différence sociale est intéressante. Ce sont des alternatifs, dit-il en parlant des gens qui gribouillent les murs. J’aime beaucoup le côté attrait touristique qui peut se développer avec le graffiti. Si on remet l’art dans la rue, on donne l’occasion à Monsieur Madame tout le monde de se réapproprier l’art. Le passionné d’art refait surface. Les galeries, c’est pas jojo. La petite musique de Chopin, les gens bien habillés… Si je rentre, les gens vont me juger par la façon dont je suis habillé. Ils vont se dire: lui n’achètera pas.
La relève en peinture
La relève est là. Et dans la qualité, et dans la diversité des manières de peindre les paysages. Ils ont de nouvelles teintes, leurs touches personnelles. Toujours dans le paysage, les scènes de ville. Démodée, la cabane à sucre?
Je parlais aux galéristes de la relève. On parlait des très jeunes peintres… Ils ont 40 ans. C’est ça la nouvelle garde. Il faut au moins 5 ans de travail assidu aux jeunes artistes avant de faire partie de cette relève.
Parmi les 3000 peintres répertoriés au Québec, Marc de Roussan chiffre de 200 à 300 les artistes qui vivent de leur art. Le professionnel va faire entre 200 et 250 tableaux par année. L’amateur va en faire un par mois. Il n’a pas besoin de ça pour vivre. Au nombre de tableaux peints par année, Charlevoix peut dormir sur ses deux oreilles pour un temps.
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Bistro le Ste-Cath
Un restaurant, une chaleureuse terrasse. Pour une rencontre entre amis ou en famille, les chefs du Bistro le Ste-Cath sauront vous offrir une cuisine réinventée et originale à un prix abordable.
Situé en plein cœur d’Hochelaga-Maisonneuve, au sud du Stade Olympique, à l’est de PIE-IX. 4264 Ste-Catherine est.
Bistro le Ste-Cath est opéré par l’organisme communautaire le Journal de la Rue. Tous les profits servent à financer notre intervention auprès des jeunes.
Pour informations et réservations: (514) 223-8116 ou bistro@le-ste-cath.com.
Pour rejoindre le Café-Graffiti (514) 259-6900.
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Pour les 15 ans du Café-Graffiti, son histoire
Opération Graffiti
Toute l’histoire de la création du Café-Graffiti. La relation avec les jeunes. Ce qu’ils ont vécu dans le projet. Ce qu’ils ont fait vivre aux intervenants.
Toutes les anecdotes d’un projet qui fait encore parler de lui. Une façon intéressante et originale de soutenir le Café-Graffiti dans sa mission d’aide et de soutien aux jeunes. 19,95$.
Disponible Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: http://www.editionstnt.com/livres.html
Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4.
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Bonjour Raymond,
A la date de ce jour je n’ai rien recu toutefois merci ils vont finir par arriver.
Bonne journée
Le Panda
Patrick Juan
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Bonjour Patrick.
Le magazine Reflet de Société est déjà sorti. Je vous ai fait parvenir des exemplaires par la poste il y a près d’une semaine déjà.
Raymond.
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Raymond,
bonjour, oui les formats des « images sélectionnées par Windowslive writers prennent le format initial, mais pour le Québec, nous les traduison en Jpeg par amitié.
Sourires
Bonne journée
Peux tu me dire Raymond STP quand La Revue sort au Québec ?
Le Panda
Patrick Juan
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Bonjour M. Juan.
Avons-nous des photos en format bipmap? Les photos sont mises en ligne à partir de Windows live writers. Le système ne nous donne pas de choix pour les formats de photos.
Raymond.
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Voici le Musée pictural du Café-Graffiti en France plus justement à Clermont-Ferrand
A vous de nous parler de ces oeuvres mais il faut éviteer peit conseil de faire des images au format « bipmap »
Les vues en format Jpeg passent sur tous le blogs ou Forums.
Cordialement,
Le Panda
Patrick Juan
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