Certains étudiants connaissent de mauvaises expériences avec les études: stress, anxiété, dépression, la liste de leurs problèmes est longue. Mais d’autres apprécient cette période, ou l’ont appréciée, malgré le stress qu’elle peut provoquer. 

Un texte de Charlotte Robec publié sur Reflet de Société – Dossier Santé mentale 

De nombreux facteurs entrent en jeu lorsqu’il s’agit de la manière dont chacun vit la période de ses études. L’intérêt que l’on porte à ce que l’on étudie, tout d’abord, influe grandement. Delphine, française, a effectué ses études supérieures au Québec, à l’Université de Montréal. Elle a commencé par un baccalauréat en sciences politiques, ce dont elle rêvait depuis des années, puis a enchaîné avec un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en journalisme.

Apprécier ce que l’on fait

Elle explique avoir bien vécu ses études, car elle aimait ce qu’elle faisait. Le système d’enseignement français ne lui convenait pas, et elle a préféré le système québécois, qui laisse plus de liberté aux élèves. Apprendre par cœur la dérangeait moins, car ce qu’elle apprenait l’intéressait, ce qui facilitait son apprentissage.

Julie, Française elle aussi, possède une maîtrise en histoire, ainsi qu’un master dans les médias, qu’elle a complétés en France. Elle a toujours voulu faire du journalisme. Elle confirme qu’aimer ce qu’elle étudiait et savoir ce qu’elle voulait faire ont été des facteurs de réussite et d’appréciation de cette période.

Les professeurs jouent aussi un rôle dans la façon dont les élèves vivent leurs études. Lisa, qui a étudié pendant cinq ans à l’IEP de sciences politiques de Toulouse, en France, raconte que ses professeurs étaient pour la plupart très stimulants : « la majorité était drôle et sympathique, c’est un aspect qui donne envie d’aller en cours ».

Gérer la pression occasionnelle

Mais le fait d’apprécier ses études ne dissipe pas totalement le stress généré par l’université. Il faut alors savoir comment gérer ce stress. Pour Delphine, ce sont ses amis en sciences politiques qui l’ont aidée. Ils révisaient et préparaient leurs travaux dirigés ensemble, ou se les faisaient corriger les uns par les autres.

Lisa, quant à elle, a trouvé sa première année à l’IEP plus stressante que les suivantes. Le décalage avec le lycée était très marquant, et la quantité de travail à fournir était lourde. Afin de se détendre, elle ne sortait pas beaucoup, et privilégiait la lecture et les films. Mais surtout, c’est le sport, et en particulier la natation, qui l’a aidée à se défouler et à mieux gérer la pression.

Personne ne vit sa scolarité de la même manière. Mais aimer ce que l’on fait, avoir des professeurs compétents et sympathiques, organiser son temps de travail et gérer son stress aide souvent à mieux apprécier cette période.

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