Raymond Viger | Dossier Culture

Je termine le congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). Un congrès que j’affectionne tout particulièrement. D’une part, pour la participation des journalistes. À guichet fermé, 720 journalistes de partout à travers le Québec se sont inscrits. Des journalistes représentant autant les grands médias que les plus humbles. Des journalistes d’expérience pouvant participer à des débats de fonds et plusieurs étudiants en journalisme qui veulent faire leur place.

D’autre part, la qualité et la diversité des ateliers présentés. Variés et sachant répondre aux différents besoins du milieu journalistique et des représentants.

Finalement, la capacité des journalistes à se questionner sur la pratique journalistique. Humblement, avec une grande ouverture, j’ai pu entendre des journalistes parler du manque de temps qu’on leur donne pour faire des articles mieux étoffés, des pressions des patrons de médias pour vendre de la copie, les difficultés entre le texte, le titre et les photos qui vont l’habiller… Des journalistes qui voudraient faire mieux et plus, remplis de bonne volonté, mais souvent en manque de moyens. Des journalistes ouverts à discuter de nos différences et prêts à faire des changements dans leurs pratiques. Au-delà des journalistes, j’ai rencontré des êtres humains passionnés par leur travail.

La notoriété des journalistes dans le grand public n’est pas dans sa meilleure forme. C’est vrai qu’il y a eu quelques dérapages. C’est vrai que certains médias dérapent plus souvent que d’autres. Mais si le public avait pu voir et entendre tout ce qui s’est dit pendant ce congrès, je suis convaincu que le public aurait été touché et que cela aurait changé beaucoup de perceptions.

En 2006, j’avais souligné l’implication et le travail journalistique de Mme Anne Panasuk. Pour le public, son travail était visible et apprécié. Pour 2007, je voudrais souligner l’excellent travail de Mme Carole Beaulieu, rédactrice en chef de L’actualité. Le public peut la reconnaître pour son éditorial, des textes dans son magazine ou encore pour son rôle de rédactrice en chef.

Mais ce que le public ne sait pas et que je voudrais souligner ici est l’implication de Mme Beaulieu lors d’ateliers et de conférences auprès de jeunes journalistes, son ouverture d’esprit à aider et soutenir tout journaliste qui lui demande son aide, sa capacité de nommer  et de montrer clairement les manquements aux règles d’éthique journalistiques. Mme Beaulieu est un excellent exemple de rigueur journalistique.

Quand Mme Beaulieu prend la parole devant les journalistes, et elle l’a encore bien démontré au congrès 2007 des journalistes, ceux-ci écoutent.

Bonne continuité, Mme Beaulieu dans votre implication et dans votre travail auprès du milieu journalistique. C’est l’ensemble des lecteurs et des téléspectateurs de tous les médias qui bénéficient de votre travail.

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    couverture  livre jean-simon copiePoésie urbaine. Je me raconte. Jean-Simon Brisebois.

    Depuis 1997 Jean-Simon s’est découvert un goût pour l’écriture. Après avoir publié une trilogie poétique aux Éditions TNT(Entité en 2008, L’âme de l’ange en 2007 et Renaissance en 2006), plusieurs de ses lecteurs étaient curieux de savoir lesquels de ces textes parlaient le plus de lui. Il revient donc en force avec Je me raconte, un court récit autobiographique. Laissez-vous guider dans le monde particulier de ce jeune auteur!

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