Où s’en va le cinéma Québécois?
Raymond Viger | Dossiers Culture, Télévision
Geneviève Jeanson, cycliste prometteuse s’est fait prendre pour dopage. L’histoire a fait les nouvelles. Ce qui était normal puisque d’intérêt public.
Mais là, je viens de voir les annonces faisant la promotion d’un film basé sur sa vie et ces événements qui ont mis un terme à sa carrière.
Produit chez Forum Films et mettant en vedette Patrice Robitaille, Denis Bouchard et Josée Deschênes le film est réalisé par Alexis Durand-Brault d’après le scénario de Sophie Lorain et Catherine Léger. Geneviève Jeanson a même été rencontré pour aider l’écriture du scénario.
L’avenir du cinéma québécois
Je me questionne sur l’avenir du cinéma québécois. Est-ce qu’avec ce genre de film on tente de présenter un classique qui va traverser le temps? Pas sûr. Vraiment pas.
Je ne pense pas que ce film puisse faire un malheur au box office. Le cinéma c’est de l’Entertainment. Les gens veulent s’évader, avoir du plaisir. Le dopage de Geneviève Jeanson est un sujet pour les nouvelles ou encore un documentaire. Mais pas pour un film.
Pas sûr non plus que le sujet ait une envergure internationale. Intérêt mitigé, envergure limitée. Le cinéma québécoise a besoin de trouver ses ailes s’il veut décoller et prendre une place significative. Je ne pense pas qu’on y arrive avec ce genre de film.
Je suis pourtant convaincu que nous sommes plein de potentiel au Québec. Mais il faut s’en donner les moyens et nous le montrer.
Autres textes sur Cinémas, films et vidéos
- Bon cop, Bad cop de Patrick Huard
- Nouvelle réalité de St-Michel
- Jacynthe René, Fabienne Larouche et le casting couch
- Denys Arcand, Denise Robert et Téléfilm Canada
- Sphères polaires, quartier des spectacles
- Camping sauvage, crazy et Cruising bar
- Gaz Bar Blues
- Bingo, le film de Jean-Claude Lord
Autres textes sur le Sport
- Guylaine Dumont: survivre aux Jeux olympiques
- Annie Pelletier et Lazy Legz: qu’ont-ils en commun?
- Will Smith, Commotion. Le football et la NFL
- Gymnaste de mère en fille
- PK Subban et le racisme au hockey
- Les Russes, le hockey et… la religion!
- Prostitution, Grand Prix de F1 et exploitation sexuelle
- La petite reine: le film basé sur Geneviève Jeanson
- Quand le sport et la culture se rencontrent
- Stars on Ice au Centre Bell Étoiles sur glace
Après la pluie… Le beau temps
Recueil de textes à méditer. Chaque texte révèle un message, une émotion. Un même texte peut prendre un couleur différente selon notre état d’âme.
Le livre, au coût de 9,95$ est disponible dans toutes bonnes librairies au Québec.
Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet. Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4
L'actualité sociale et communautaire. Prostitution, Drogue, alcool, gang de rue, gambling 
Merci Alyson pour votre position. Pour qu’un style de film puisse vivre et prendre sa place, ils ont besoin de gens qui peuvent l’apprécier et en faire la promotion.
J’aimeJ’aime
Moi j’ai trouvé ce film bien fait et très intéressant. En temps normal, je n’aime pas les films québécois pour diverses raisons mais celui-ci je l’ai bien apprécié. Vous dites que les gens veulent s’évader et avoir du plaisir, c’est ce que j’ai ressenti pendant que j’ai regardé ce film. Ce n’est pas parce que ce film est tiré d’une histoire vraie, parce que celui-ci concerne le dopage d’une sportive ou parce que cette histoire a sa place dans les médias qu’il n’est pas bon. C’est bien d’avoir des films de fiction, de fantaisie, d’action ou de comédie mais il est bien aussi de voir des films dramatiques tirés d’histoire vraie. De plus, je pense que le fait que cette production soit une histoire vécue par l’une de nos athlètes québécoises nous permet de voir tous les côtés de cette histoire, de bien réaliser tout ce qu’elle a vécu en nous donnant la possibilité de faire notre propre opinion sans se laisser influencer sur ce que les journalistes disent.
J’aimeJ’aime
Je vous accorde qu’une histoire basée sur l’actualité sportive québécoise récente rapporté par les massmédias, sur un sport très mineur dans la culture sportive québécoise qui plus est, n’est pas la meilleure matière pour faire un classique.
J’aimeJ’aime