Raymond Viger (Conférence no 9) | Dossier Passion Voyage

Un avion récent. Étant habitué de voler sur des avions qui ont presque mon âge, j’avais hâte de voir le confort que cet avion avait à m’offrir.

Grande déception. Avec le coût de l’essence et la rationalisation des opérateurs pour être compétitif, je viens de réaliser que cette guerre de marché vient de couper dans le confort des passagers. Les sièges sont tassés. Je dirais comprimés. Autant en largeur qu’avec le banc devant moi. J’ai l’impression d’être dans un sous-marin. Vais-je être capable de demeurer sans bouger pendant è heures! En plus que j’ai choisi d’être près du hublot! J’ai deux passagers à faire sortir pour me libérer de mon étau. Je viens de mettre 5 minutes pour m’installer et réussir à boucler ma ceinture!

Pour réussir à me limiter à l’espace offert, j’ai dû sacrifier la présence de ma valise. C’était elle ou moi. Les deux à la même place, mission impossible. Pire, j’ai eu à me départir de mon portatif. Lui aussi ne pouvait entrer dans ce qu’il restait d’espace. Je dois faire le deuil de tout le travail que j’espérais terminer pendant ce vol.

Les 2 genoux accotés “bîn” raide dans le siège avant, la souffrance débute. J’essaye de me trouver des pensées positives pour me remonter le moral et m’aider à passer le temps. La première pensée est pour les prisonniers qui se retrouvent au trou. Ils y restent plus longtemps que moi et dans des conditions possiblement pire. La deuxième pensée de réconfort est pour les gens qui ont passés dans les camps de concentration. Ils avaient possiblement plus d’espace, mais les conditions devaient sûrement être plus souffrante que la mienne. J’ai aussi l’avantage de savoir que mon calvaire va se terminer dans 7 heures. Eux n’avaient aucune idée s’ils s’en sortiraient et dans combien de temps.

Avec ces quelques exemples encourageant cela m’aide à me préparer à survivre aux 25 200 secondes que vont durer ce vol. Pour le retour je vais vérifier pour payer la surcharge pour les espaces près des portes de sortie. L’espace y est beaucoup plus adéquat.

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