Conrad, Roberval | Dossiers Alcool et drogue, Alcooliques anonymes.
Les alcooliques sont malades d’un empoisonnement toxique contracté parce qu’ils ont substitué l’alcool à la nourriture et au repos. La santé physique peut être restaurée mais aucun traitement ne peut faire d’eux des buveurs normaux.
Comment sortir de son alcoolisme?
Les premiers pas pour se sortir de l’alcoolisme sont de reconnaître sa maladie et d’accepter de se faire traiter. L’usage de l’alcool a introduit un poison toxique dans nos corps physiques. Il en résulte une impulsion maladive à boire, devant laquelle nous sommes impuissants.
Aucun alcoolique n’agit raisonnablement lorsqu’il boit. L’empoisonnement chronique par l’alcool produit un besoin maladif de boire d’où résulte une conduite insensée. Le pouvoir de la volonté n’est pas un facteur de réhabilitation aussi longtemps que l’impulsion maladive n’a pas disparue. Parce que la dépendance empêche tout désir sincère d’arrêter de boire, il est nécessaire de reconnaître franchement notre impuissance.
Ébriété et équilibre
La plupart des alcooliques ont agi de manière insensée seulement durant leurs périodes d’ébriété. Ceci est une pratique courante chez tous les buveurs qui s’enivrent. Pour l’alcoolique qui réduit sans cesse l’intervalle entre les périodes d’ébriété et les fusionnent finalement en un long espace unique d’ébriété, l’affaire devient sérieuse. La conduite insensée résultant d’une soirée passée à boire est généralement excusée. Lorsque cette conduite insensée dure des semaines, des mois et des années, elle devient plus que questionnable.
Ceux d’entre nous qui ont réellement éprouvé un sincère désir de se rétablir de l’alcoolisme ont recouru avec succès à une Puissance Supérieure. Nos personnalités malades ont découvert une source de puissance efficace et bienfaisante dans un Dieu comme nous le concevons. Ce Dieu restaure notre esprit et redresse notre raison.
Le nom que vous donnez à cette Puissance est l’affaire de votre choix. Désignez-la comme il vous plaît. Sa valeur de réhabilitation réside dans le fait que vous croyez à son existence, que vous l’approchez avec foi et que vous dépendez sincèrement d’elle pour le rétablissement de votre équilibre mental.
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Je vous remercie Zen pour votre commentaire et votre présence.
La personne qui fait des abus régulier d’alcool et celle qui doit boire à tous les jours réagissent différemment à la consommation mais ont tout de même des similitudes. Ce sont 2 personnes qui souffrent et qui tentent de s’évader avec l’alcool.
Est-ce qu’il y en a une qui est plus facile que l’autre à soigner? Dans les 2 cas, la volonté de changer de mode de vie est la base d’un rétablissement. Même si je force un alcoolique à un arrêt, si je n’ai pas guéri les troubles émotifs qui l’habite, à la première occasion, il retournera boire.
Parce que l’alcoolisme est une maladie émotive. Il faut apprendre à vivre avec nos émotions, avec les joies et les peines que la vie nous offre.
Il est vrai que l’alcoolisme crée d’importantes carences.
Au plaisir,
Raymond.
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Bonjour,
Je suis tombé sur votre blogue riche de contenu et vos articles sur l’alcoolisme ont retenu mon attention car ça me touche profondément.
Concernant l’alcoolisme, j’ai souvent la nette impression que l’on met le buveur excessif et le vrai dépendant dans le même panier. Certaines personnes peuvent boire pendant des années et arrêter du jour au lendemain (enfin presque) sans très grandes difficultés alors que les dépendants ont besoin d’aller en cure et d’être aider psychologiquement. Je pense qu’il y en a peu qui s’en sorte. L’alcoolique dépendant peut arrêter 20 ans et boire un demi-verre d’alcool et il replonge dans l’enfer. » Qui a bu, boira « , c’est souvent le cas hélas. Ce n’est pas un vice mais bel et bien une maladie.
Avoir la foi pour s’en sortir, oui pourquoi pas. Ça a du en sauver quelques uns.
Je pourrai en dire beaucoup sur l’alcool comme par exemple le manque de vitamine B1 chez l’alcoolique qui peut être rétabli par des injections de thiamine mais souvent rien n’est fait dans les centres. Et là, le pire peut arriver, le syndrome de korsakoff dont on ne parle jamais à la télévision.
Je ne parle pas des cures car là je vais m’emporter. Ça me fait bien rire quand vous dites que le malade doit reconnaître sa maladie et d’accepter de se faire traiter. Comment voulez vous que l’alcoolique raisonne lorsqu’il est sous l’influence de l’alcool tous les jours. Il faut l’hospitaliser de force et les démarches administratives ne facilitent pas cette tâche difficile pour la famille.
Enfin, bravo pour vos articles, je repasserai.
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