Le cri du cœur du communautaire
Pourquoi pas le plein emploi?
On veut sortir le Québec de son marasme financier et économique. Tout le monde tire dans toutes les directions et proposent toutes sortes de projets qui manquent parfois de réalisme. Avons-nous les moyens d’un Revenu minimum garanti (RMG)? Ce n’est pas avec ce billet que je vais me faire des amis dans le communautaire!
Raymond Viger | Dossiers Économie, Politique, Commerce équitable,
Communautaire.
Plusieurs organismes communautaires vont dans la direction de Québec Solidaire et demandent que le Québec se dote d’un Revenu minimum garanti (RMG). J’entends de leur part des propositions qui varient entre 12 000$ et 20 000$ par année.
La question qui tue
On va prendre où l’argent pour financer tout ça? On a beau taxer directement ou indirectement, le Québec n’arrive pas à faire ses frais.
Voici quelques réponses fournies:
Avec un Revenu minimum garanti, les gens vont être plus heureux et moins malades. Donc on va épargner en frais de santé.
Objection votre honneur. Les gains en santé vont arriver dans un moyen à long terme tandis que le coût pour implanter le RMG est à très court terme.
Les gens en étant plus heureux et moins malades vont avoir un meilleur estime de soi et vont se trouver un emploi plus facilement.
Objection votre honneur. L’estime de soi ce n’est pas quelque chose qui répond à un petit bouton que l’on actionne. Si mon estime est dans le 3e sous-sol et que ça fait 10 ans qu’il s’y trouve, fort possible que je vais avoir besoin de plusieurs années de thérapie avant que ça ne commence à remonter… légèrement… pas vite.
On va accompagner le RMG d’un projet d’économie sociale pour créer de l’emploi.
Objection votre honneur. Même financé, même avec l’appui du milieu, je n’ai pas vu beaucoup de projets communautaire réussir à vraiment créer un projet d’économie sociale viable, rentable et capable de changer la couleur économique d’un quartier. Et quand je leur demande c’est quoi le projet d’économie sociale qui va être le moteur économique du RMG je n’ai pas encore entendu de propositions claires, nettes et précises. En tant qu’entrepreneur, si je n’ai pas le feeling d’un bon projet devant moi, je n’ai pas de projet du tout.
On va faire un projet pilote pour expérimenter.
Objection votre honneur. Un projet pilote implique qu’on peut circonscrire dans un espace géographique un événement ou un mode de vie. Dans cet espace contrôlé, observable et quantifiable il faut pouvoir régir les relations des personnes observées. Je ne peux pas donner un RMG à une personne et réussir à l’isoler de ses proches qui eux ne le reçoivent pas. Comment bien comptabiliser les gains en économie sur les frais de santé si je ne peux pas connaître quels auraient été la santé des gens observés s’ils n’avaient pas eu le RMG?
Le plein emploi
Je viens de l’entreprise privée. À partir de rien, j’ai créé des projets qui ont su s’autofinancer, grandir et gagner leur autonomie.
À partir de mes entreprises privées, j’ai tenté de soutenir des organismes communautaires. Malgré les fonds, le personnel, les ressources matérielles et les contacts que je leur donnais, rien ne levait. Même quand tout était financé, ils réussissaient à perdre de l’argent.
Le virage communautaire
J’ai décidé de faire un virage vers le communautaire. Je voulu apporter ma capacité de créer des projets qui s’autofinancent et qui peuvent devenir autonome.
Parce que si on veut que notre société aille mieux, il faut que tout le monde mette les mains à la pâte. On ne peut pas attendre que le gouvernement fasse tout et tout seul. Il n’en n’a ni la capacité, ni les moyens.
Richesse sociale et communautaire
Nous devons travailler à créer une richesse sociale et communautaire. Créer des emplois pour tous. Des emplois non subventionnés capable de payer des charges sociales et des impôts.
C’est dans cette ligne de pensée que notre organisme communautaire a créé, sans subvention, des emplois. Nous avons été une couveuse pour plusieurs entreprises qui ont pu être créé, pour des entrepreneurs qui sont à leur compte et qui gagnent respectueusement leur vie.
Économie sociale
Depuis sa création, ce sont près de 7 millions de dollars que notre organisme a fait parvenir aux différents paliers gouvernementaux. Non seulement ces gouvernements ont reçu de notre part près de 7 millions, mais ce sont des centaines de personnes qui étaient sur l’aide sociale, non employable qui aujourd’hui ont un emploi. Et je le répète, ces emplois sont non subventionnés rémunérés. Il y a ici une économie encore plus grande que les 7 millions qu’on leur a fait parvenir: les montants économisés des prestations d’aide sociale que le gouvernement n’a plus besoin de donner aux gens que nous avons accompagnés et rendu autonomes.
Ça c’est de l’économie sociale. Ça c’est un rendement social. Nous méritons sûrement quelques décorations du genre Ordre national du Québec, Ordre du Canada et quelques diplômes Honoris Causa. Notre action n’est possiblement pas encore suffisamment connu pour qu’ils nous envoient par la poste ces décorations et de notre côté, trop occupé à faire un changement social, nous n’avons pas le temps de remplir de la paperasse pour dire qu’on existe.
Créer une richesse
Tout cela pour dire que nous n’en sommes pas à créer des projets pilotes. Il ne faut pas rêver en couleur avec des augmentations de dépenses sociales. Nous pouvons créer une richesse communautaire avec des projets concrets et réalistes.
La beauté de la chose est l’exportabilité du projet. Mais pour cela il faut un minimum d’entrepreneurship. Il faut accepter de sortir des sentiers battus. Accepter d’être différent. Accepter de prendre des risques et de foncer.
Aider autrui
Avec les outils que nous avons mis en place, nous sommes maintenant à l’étape de pouvoir aider d’autres organismes communautaires à créer un financement indépendant et autonome.
Et aussi surprenant que cela puisse paraître, les gens ne comprennent pas. Les gens n’osent pas avancer. Les gens n’osent pas faire confiance. Quand nous offrons des possibilités de financement à un autre organisme, ceux-ci ont peur. Et ils nous demandent:
Mais pourquoi vous ferions ça? Qu’est-ce que vous avez à gagner de le faire?
Parce que nous voulons faire un changement social et que nous sommes convaincu que nous pouvons aider les autres tout en s’aidant soi-même. Créer une relation gagnant-gagnant. Parce que pour sortir le Québec de son marasme financier et économique, il y a seulement 3 possibilités:
- Augmenter les revenus
- Couper dans les dépenses
- Un mix des 2 premières solutions.
Couper dans les dépenses, cela veut dire congédier du monde et les mettre sur l’assurance-emploi et finalement l’aide sociale. On baisse nos dépenses pour mieux les augmenter. Des gens sur l’aide sociale, n’ont pas les moyens de manger convenablement et d’être heureux dans leur peau. Nous augmenterons à moyen terme nos coûts en matière de Santé. Quand la pauvreté frappe, la criminalité augmente. Nos coûts en matière de Justice et de Sécurité publique vont aussi augmenter.
La solution la plus viable et la plus socialement rentable est de créer cette richesse sociale et communautaire.
Et quand je tente d’expliquer cette philosophie à de futurs employés on me demande:
Pourquoi le faire pour les autres? Pourquoi ne pas créer une entreprise privée et le faire pour nous-même? En tant qu’organisme communautaire, nous n’avons aucune sécurité d’emploi, nous pouvons créer quelque chose et se faire pointer la porte…
En attendant, en plus de notre magazine sur les thématiques sociales, Reflet de Société, nous venons de faire l’acquisition du Bistro In Vivo qui va devenir Bistro le Ste-Cath. dont 100% des revenus serviront à notre intervention sociale et communautaire.
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D’un couvert à l’autre
Le livre retrace les 25 ans d’histoire de l’organisme Journal de la Rue, les principaux évènements que l’organisme a traversé et parle avec émotions et réalisme de la réalité de l’intervention auprès des jeunes.
Une section est dédiée au dernier projet de l’organisme, le bistro Ste-Cath, l’histoire quotidienne de ce lieu mais également la relation entre les artistes et le public, notamment Elizabeth Blouin-Brathwaite, Pascal Dufour, Sule Heitner, B.U, Davy Boisvert,…
Une co-publication entre Delphine Caubet et Raymond Viger. Photographies Georges Dutil. Une couverture de l’artiste Geneviève Lebel. Le livre est disponible en édition de luxe (30 pages en couleur) à 24,95$ ou en noir et blanc à 19,95$ (plus 4,95$ taxe et livraison). Aux Éditions TNT. (514) 256-9000.
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L’importance des commentaires pour un référencement optimal de votre blog
Mots clés, commentaires et référencement
Controverse sur la valeur des commentaires
Ici je vais tomber dans la controverse. Non pas que j’aime le faire pour le plaisir, mais je n’ai pas de problème à le faire si cela peut aider les gens à mieux faire leur travail.
Raymond Viger | Dossier Référencement.
Certains consultants en référencement vous disent de ne pas tenir compte de ce qui se trouve dans les commentaires parce que les moteurs de recherche n’en tiennent pas compte. Personnellement, je crois le contraire. À vous de faire vos recherches et de vous positionner sur votre quête de vérité.
Prenons l’exemple d’un billet qui se retrouve référencé sur un moteur de recherche. Sous le titre de votre billet apparaît une courte description de celui-ci, suivi de votre URL. Apparaît ensuite un hyperlien sur le mot Cache ou Cached. En cliquant sur ce lien le moteur de recherche vous montre ce qu’il a tenu en compte pour vous évaluer en surlignant en différentes couleurs les mots comptés.
En ayant un billet qui a plus de 5 000 commentaires, j’ai pu observer que le moteur de recherche surlignait les termes retrouvés dans les derniers commentaires ainsi que ceux inscrits dans les différents outils installés dans les colonnes latérales de mon blogue. Que le mot clé se retrouve dans une catégorie, dans les derniers commentaires, dans la description d’un blogueur de ma blogoliste ou dans les titres des derniers billets, ils étaient tous pris en considération pour le moteur de recherche.
En regardant dans les commentaires, on se rend compte que les mots recherchés sont aussi surlignés. Cependant, après un certain temps, les mots ne le sont plus. Cela m’amène à poser deux hypothèses importantes.
Avec le test que j’ai fait sur mon billet, les moteurs de recherche arrêteraient de compter autour de 6 550 mots soit 38 000 caractères (espaces compris). Cela confirme aussi que de présenter des fonctionnalités telles que les derniers commentaires et les articles les plus récents sont, non seulement utiles pour la navigation des internautes, mais aussi avantageux pour le référencement.
Cela m’amène à vous présenter un concept pour la gestion des commentaires. Lorsque vous laissez des commentaires, évitez d’utiliser des abréviations sur vos mots clés si vous voulez que le moteur de recherche en tienne compte. Exemple, dans des blogues politiques, les gens inscrivent QS pour signifier Québec Solidaire. Leur référencement sur Québec Solidaire serait beaucoup plus fort s’ils l’écrivaient toujours au long.
Quand on fait une recherche, les gens vont inscrire Québec Solidaire au complet. Pas juste les initiales. Si vous voulez que le moteur de recherche référencie votre blogue pour Québec Solidaire, alors écrivez le nom au complet et pas seulement son initiale.
De plus, vous pouvez attirer l’attention des gens qui ont enregistré des alertes Google. Dans ces alertes, qu’est-ce que les gens vont vouloir suivre? Québec Solidaire ou QS?
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L’art d’écrire un blogue et d’être bien référencé, le livre!
Comment assurer d’être bien référencé pour votre blog ? Comment fidéliser les internautes ? Comment augmenter son trafic ? Comment interagir avec un Troll qui commente votre blog ?
Écrire pour un blogue est différent que pour un magazine ou un journal. Comment maîtriser une technique simple et efficace pour que votre billet soit bien référencé par les moteurs de recherche tout en étant pertinent et cohérent pour les internautes? Les techniques d’écrire qu’il faut maîtriser sont expliqués dans ce guide.
Le guide est accessible à tous et facile d’utilisation. Il est une bonne référence autant pour la personne qui veut débuter un blogue que celle qui travaille pour un média et qui veut augmenter son trafic et son rendement.
Pour commander le livre, par Internet aux Éditions TNT, par téléphone au (514) 256-9000 au coût de 9,95$.
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