Raymond Viger  | Dossier Journal de Montréal

Dans le Journal de Montréal, une nouvelle publicité vient de voir le jour. Tous les éléments d’un article conventionnel y sont. Titre, surtitre, chapeau, une rédactrice joue le rôle d’un journaliste, photo du militaire qui témoigne… Mais détrompez-vous, cela n’est pas un article conventionnel. Même si aucun logo commercial n’y est affiché ouvertement, dans le coin supérieur droit, on peut y lire « publireportage ». Le nom du produit et du commerce qui a payé cette publicité n’apparaît qu’à la fin du texte.

C’est sûr que le Journal de Montréal va s’en laver les mains en disant qu’ils ont respecté l’éthique et inscrit que ce n’est pas un reportage, mais un publireportage. Mais l’annonceur essaye de tromper le lecteur avec une telle annonce.

De plus, est-ce vraiment éthique d’utiliser la photo d’un militaire et de parler des Forces armées canadiennes pour vendre un produit? On tente de profiter de la crédibilité d’un uniforme pour vendre son produit.

En ce qui me concerne, j’appelle cela usage de faux. Dans le cas de cette annonce, ce ne sont pas les Forces Armées canadiennes qui ont été passées en entrevue et qui prennent position sur un produit commercial. C’est un soldat qui utilise son uniforme pour faire passer son message. Mes taxes pour soutenir l’armée devraient se limiter à sauvegarder la paix dans le monde. Pas à faire des publireportages.

J’espère que tous les payeurs de taxes, les Forces armées canadiennes et tous les soldats sont aussi outrés que moi de la mauvaise utilisation qu’un marchand a faite de l’image de l’armée. Si les Forces armées canadiennes n’ont pas autorisé l’utilisation de leur nom et de leur uniforme pour cette publicité, j’espère qu’ils vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter que cela ne se reproduise. Et si quelqu’un à l’intérieur des Forces armées canadiennes a autorisé cette publicité, j’espère que cette personne sera questionnée et réprimandée.

En ce qui concerne le Journal de Montréal, même si c’est un publi-reportage, il a un devoir de se questionner sur ce qui est présenté et comment il est présenté. Je considère que le Journal de Montréal aurait dû refuser de publier une telle publicité.

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