Raymond Viger | Dossiers Médias, Suicide, Journal de Montréal
Sous la plume de Kathleen Frenette, le Journal de Montréal nous présente l’enquête du magazine Summum titré: Des trucs pour réussir son suicide.
Plusieurs raisons motivent une violente réaction de ma part contre les dires du rédacteur en chef de la revue Summum, M. Alain Rochette. M. Rochette y va d’une première citation:
Selon l’auteur de l’article, les gens qui cherchent de l’information ne passent généralement pas à l’acte.
En tant que rédacteur en chef, Alain Rochette devrait être plus renseigné quand un de ses journalistes touchent des sujets aussi sensible que le suicide. Comment peut-on interpréter ces quelques mots: « Selon l’auteur de l’article »? Cela veut dire qu’Alain Rochette n’est pas solidaire avec l’auteur de l’article et qu’il va mettre le blâme sur celui-ci si ça tourne au vinaigre. Désolé M. Rochette, mais le rédacteur en chef est responsable de ce qui est publié dans son magazine. Les journalistes ne travaillent pas en cachette. Ils travaillent sous votre « responsabilité ». Vous êtes responsable de vérifier les faits avancés par vos journalistes.
La phrase porte à confusion et interprétation, entretenant un mythe dangereux envers le suicide. Il est vrai de dire que la majorité des gens qui pensent au suicide ou qui passent par la crise suicidaire ne se suicideront. Certains trouveront des ressources pour les aider avant de passer à l’acte, pour d’autres, le goût de vivre enfoui sous la souffrance réussi à remonter assez fort et à temps pour éviter l’inévitable… Mais il est complètement faux de dire que parce que je cherche de l’information, je ne me suiciderais pas.
Quelqu’un qui veut vraiment se suicider n’aura pas besoin du magazine pour le faire.
Il est vrai qu’une personne qui veut se suicider n’a pas besoin du magazine Summum pour le faire. Sauf que la revue peut être un déclencheur pour en pousser un certain nombre à passer à l’acte. Le suicide est un sujet important qui ne doit pas être tabou. Mais on ne peut pas en parler n’importe comment.
Quelqu’un qui veut vraiment se suicider n’en parlera à personne et il va passer à l’acte.
Certains en parle, d’autres pas. On ne peut pas généraliser et mettre tout le monde dans le même bateau. Rajouter le mot vraiment se suicider est un affreux préjugé qui laisse supposer que des gens en crise ne sont pas sérieux. Cela risque d’empêcher des gens d’intervenir. Ça laisse supposer que si la personne est suicidaire on ne peut pas rien faire, ce qui est totalement faux. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
Les gens qui font des recherches veulent plutôt être aidés.
Épouvantable comme affirmation. Quand quelqu’un fait des recherches pour trouver des moyens pour se suicider, ce n’est pas un appel à l’aide. C’est une recherche de la mort. La personne suicidaire demeure ambivalente. Cette ambivalence nous permet de pouvoir l’aider. Mais on ne peut pas se fermer les yeux et dire que ce n’est pas grave, ils ne veulent pas vraiment mourir.
Nos lecteurs sont âgés entre 15 et 35 ans, et si on n’est pas punchés, ils ne nous liront pas.
S’il faut pousser le sensationnalisme d’un magazine à un niveau où l’on est dangereux pour la société, c’est qu’on n’a pas grand chose d’intelligent à dire. Le magazine n’aurait pas sa raison d’être et ne mériterait que d’être fermé.
Si on peut en accrocher un avec ça, si on peut le réveiller, ce sera ça de pris.
Une fausse illusion de missionnariat. Si j’en ai sauvé un, ça méritait qu’on publie de telles faussetés! Mais s’il y en a 10 qui se sont suicidés à cause de ces jugements de valeur? S’il y a 10 proches d’une personne suicidaire qui ne sont pas intervenus et offerts leur aide à cause de ces préjugés? Et si vous en aviez accrocher aucun?
Pour toutes ces raisons, je suis dans l’obligation de demander le congédiement du rédacteur en chef du magazine Summum, M. Alain Rochette. De plus, tant que le magazine Summum n’aura pas procédé au congédiement de son rédacteur en chef, je demande que le magazine Summum soit boycotté. C’est un appel aux citoyens de ne pas acheter le magazine. C’est aussi un appel à tous les détaillants de retirer les copies du magazine Summum de leur présentoir de vente.
Ressources sur le suicide
- Québec: 1-866-APPELLE (277-3553). Les CLSC peuvent aussi vous aider.
- Canada: Service de prévention du suicide du Canada 833-456-4566
- France Infosuicide 01 45 39 40 00 SOS Suicide: 0 825 120 364 SOS Amitié: 0 820 066 056
- Belgique: Centre de prévention du suicide 0800 32 123.
- Suisse: Stop Suicide
- Portugal: (+351) 225 50 60 70
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Survivre, un organisme d’intervention et de veuille en prévention du suicide et en promotion de la Santé mentale. Pour faire un don. Reçu de charité pour vos impôts. Merci de votre soutien.
Guide d’intervention de crise auprès de personnes suicidaires
Le guide d’intervention auprès de personnes suicidaires démystifie le suicide. Il permet d’aider les proches à reconnaître les signes avant-coureur du suicide et de déterminer qu’est-ce qui peut être fait pour soutenir la personne en crise.
Une section du guide est réservée aux endeuillés par suicide.
Le livre est disponible au coût de 9,95$. Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009. Par Internet.
Par la poste: Reflet de Société 4260 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X6.
Maintenant disponible en anglais: Quebec Suicide Prevention Handbook.
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Bonjour Untel.
Je peux comprendre que votre histoire est longue. Pouvez-vous en partager un bout. Comment vos premières souffrances ont débuté.
Y a-t-il des choses que vous auriez aimé dire à quelqu’un et que vous n’avez jamais osé dire?
Y a-t-il des choses que vous auriez aimé faire mais que vous n’avez jamais osé faire?
Raymond.
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Je n’ai rien à faire dans ce monde, je ne suis pas à ma place. Je veux faire cesser ma souffrance, je n’ai plus envie de rien, je veux juste dormir et ne jamais plus me réveiller.
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Mon histoire est trop longue, elle est celle de toute ma vie. Je ne veux ni me rater, ni souffrir (et oui je suis lâche). Je ne veux plus vivre, plus rien ne m’intéresse. Tout ce à quoi j’ai cru n’existe pas. Je voudrais mourir vite et bien. J’ai juste peur de me rater. J’ai 55 ans, c’est déjà trop.
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Bonjour Untel.
Parlez-nous de cette souffrance qui vous amène à faire cette recherche sur les moyens de se suicider. Que vous est-il arrivé?
Raymond.
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Il est faux de dire que lorsqu’on veut se suicider on ne regarde pas un magazine. Je suis justement à la recherche d’une façon sûre de se suicider. Je fais des recherches sur le net. Voyez-vous je sais que les médicaments sont rarement efficaces, on risque surtout de se réveiller avec de terribles séquelles. Je fais le tour, je réfléchis. Voilà!
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Bonjour Anders.
Il est vrai que la communauté gai et lesbienne ont un taux de suicide plus élevé que la population globale. Juste la difficulté de s’accepter comme gai ou lesbienne crée déjà beaucoup de souffrance, quand on y rajoute l’homophobie et toute les formes de violence qui s’y rattache, on amplifie la souffrance à un point ou elle devient invivable.
Les médias ont leur part de responsabilité sur la façon dont nous traitons les phénomènes sociaux. Et le suicide en est un de taille.
Raymond.
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Bonjour Raymond,
Ça me sidère aussi, comme plusieurs personnes ayant laissé leur commentaire sur ce billet, que le suicide soit traité avec autant de légèreté.
Dire que les personnes voulant se suicider ne passeront pas à l’acte est irresponsable. Alors, M. Rochette a été carrément irresponsable d’avoir fait cette déclaration dans le cadre de son entrevue avec Kathleen Frenette pour le Journal de Montréal. Dès qu’on parle de suicide, pour moi, c’est à prendre au sérieux.
Même si je n’ai jamais songé au suicide, c’est une problématique qui me touche de près en tant que gai. De fait, les gais et lesbiennes victimes d’homophobie sous forme de violence physique et psychologique en viennent à songer au suicide non pas par volonté de mourir, mais pour arrêter de souffrir de tant de haine à cause de leur orientation sexuelle.
Dans son livre « Osti de fif », Jasmin Roy livre un témoignage bouleversant dans sa vie d’homosexuel victime d’homophobie. Il se fait le porte-voix de ceux qui sont meurtris dans leur âme à cause de l’homophobie dont ils sont victimes. Il est également question du suicide homosexuel dans le livre « Mort ou fif » du sociologue Michel Dorais.
En somme, lorsqu’il est question de suicide, peu importe ce qui est à l’origine de cette volonté de vouloir arrêter de souffrir, Il ne faut jamais prendre ça à la légère. Et il faut intervenir avant que ce ne soit trop tard.
Anders
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Bonjour.
Que s’est-il passé dans votre enfance pour en arriver à vouloir vous suicider?
De qui êtes-vous le souffre-douleur ainsi?
Revenez-nous pour que nous puissions en discuter un peu plus.
Raymond.
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mon désir de suicide est depuis ma plus tendre enfance, j ai mis au monde 3 enfants merveilleux ,mais maintenant ,ils sont heureux,je doit m en aller pour ne plus souffir de devoirs toujours etre un souffre douleur ,un leure , que personne ne voit ni entend .j ai déja fait plus de dix tentatives qui on aboutis a rien puisque l on ma laissée comme un animal blésé en essayant de cachés mes souffranses ,que se monde est bien triste je dit aurevoir a la vie ,je vait retrouvée ma grand mére mon chien et ma chienne qui m attende ,prés d eux je serait en ^paix.savoir aimer sans rien en retour ,on nous prend pour des cons , j espére que cette fois mon voeux seras exosé la petite dome
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Bonjour Stef.
Merci pour votre présence et votre commentaire. Faire du journalisme ou vendre de la copie? Souvent une opposition où certains seraient prêt à vendre leurs âmes.
Raymond.
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on appelle ca un journaliste …
un grand nombre de personnes se renseignent sur le suicide pour ne PAS se louper, car les séquelles peuvent ête terrible et pour le faire sans douleur
et oui on peut avoir envie de mourir, mais de le faire en ‘douceur »
il suffisait de faire 2 minutes de recherches sur le net pou avoir ces renseignements
meme pas besoin de sortir et d’interviewer quelqu’un
je dirais que cet article et ce redac chef le savent tes bien, mais bon faut vendre et le suicide est toujours un theme qui intéresse beaucoup de gens
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Bonjour FD.
Vous avez une fille de 4 ans que vous aimez. N’est-ce pas une bonne raison pour chercher une solution autre que le suicide? La voir grandir, voir sa première journée à l’école, son bal des finissants, son premier copain… N’a-t-elle pas besoin de la présence de son père?
Qu’avez-vous vécu qui vous fait envisager le suicide comme solution à vos problèmes? Qu’est-ce que vous aimeriez changer dans votre vie et que vous n’avez pas encore osé changer?
Revenez-nous pour que nous en discutions un peu plus.
Raymond.
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Si il en parle, a bien vu des gens en parler sur un blog et se suicider sans possibilite d y survivre. Moi je cherche juste une facon propre de le faire car j ai une fille de 4 ans que j aime, mais se deteste ma femme qui me deteste aussi, et la vie en general. Jamais heureux mais si je reussit tout ce que je veux, belle voiture de sport etc…rien y fait, je me fait chier sur Terre. Mon caractere et ca changera jamais. Ma femme travaille justement dans une morgue et elle voit des suicides tres souvent (j habite au japon) mais en tres mauvaise etat, saut d une fenetre, retrouve pendu dans un parc, etc…N est t il pas suffisait de couper sa respiration, comme les ados avec le jeu du foulard? J ai des medicaments aussi comme du lasix, ce qui a fait mourrir certain bodybuilder depassant la dose prescrite, j en ai des centaines. Partir propre quoi. j envie beaucoup les personnes qui se suicide salement car elles ont beaucoup de courage plus que de desespoir…
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Bonjour Capitaine Flemme.
Je ne suis pas d’accord avec votre théorie. Une tentative de suicide est une tentative de suicide. J’ai tenté de m’enlever et ça n’a pas fonctionné. Rien à voir avec un appel au secours. Je ne m’étais même pas rendu compte que j’avais fait une tentative de suicide. J’ai réalisé en thérapie que ce n’était pas un accident involontaire de la vie, mais une tentative de suicide.
Qu’est-ce qui détruit votre motivation, qui l’empêche de se montrer au grand jour?
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Bonsoir,
Si vous avez fait 2 tentatives, c’est alors qu’au moins la première des deux n’était pas très sérieuse, c’était plutôt un appel au secours non?
Eh bien pour ce qui est de ce qu’on veut fuir, je crois que ça dépend. D’accord que si on m’enlève mon mal-être j’irai mieux, mais quelles sont les options d’avenir de quelqu’un qui n’a de motivation pour rien? Alors l’issue, pour ne pas finir clochard, ce serait de ne pas se laisser l’occasion d’arriver à cet état de délabrement. J’ai d’ailleurs toujours été fasciné par la ténacité des clochards pour la vie : quels espoirs des épaves physiques et psychologiques alcooliques peuvent-elles bien avoir?
Je ne me laisserai pas crever à petit feu, ce sera vite fait bien fait, et ce sera plus simple pour tout le monde, surtout pour l’entourage.
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Bonour Capitaine Flemme.
Je ne suis pas sûr que vous comprenniez mes motivations pour être présent ici et être prêt à écouter les gens dans leur souffrance et leur détresse.
Vous demandez si j’ai vécu cette sensation, cette envie de mourrir? OUi, j’ai fait 2 tentatives de suicide. J’ai été arrêté dans mon geste contre mon gré. Cela m’a pris longtemps avant d’accepter, de comprendre et de faire le choix d’un nouveau mode de vie.
Veut-on vraiment mourrir ou si on veut tout simplement fuir la souffrance et la détresse qui nous envahit? Parce que se suicider est un geste permanent à une souffrance qui n’est que temporaire.
Au plaisir d’en discuter.
Raymond.
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Bonsoir,
Je comprends les gens qui veulent aider les autres à s’en sortir, à éviter le suicide, à dire qu’il y a toujours de l’espoir, je comprends et je le dis sans ironie, mais avez-vous vécu cette sensation, cette envie?
J’ai 20 ans, presque plus d’amis, une petite amie avec qui ça ne va plus, des études supérieures que je rate depuis 2 ans. Il me reste quelques petits plaisirs : écouter des airs tristes au piano, faire et regarder de belles photos.
Je suis en première année de médecine, et la seule raison qui me pousse encore un peu à étudier, c’est la volonté de connaître un moyen pour partir sans souffrir.
Je suis le premier à avouer qu’au final j’aurai été un gâchis monumental. Si je reste en vie et que je rate encore, je décevrai mon entourage, si je meurs, je le ferai souffrir. Et je déteste l’idée de faire souffrir mes parents qui m’ont toujours bien traité, pourtant je serais tellement mieux.
Je n’ai jamais été motivé par quoi que ce soit Je me rappelle que, déjà à 6 ans je regardais les baies toxiques du sapin dans le jardin avec une seule envie : les manger pour mourir. Je n’ai aucune idée de pourquoi j’avais déjà envie d’en finir à l’époque mais c’est un des souvenirs les plus clairs que j’ai gardé de mon enfance. Peut-être par ce que j’ai appris plus tard et qui me travaillait inconsciemment? Je suis un accident. Mais je n’en ai jamais voulu à mes parents qui se sont toujours occupés et préoccupés de moi.
J’ai déjà réfléchi à la mort : une personne ordinaire qui se sent bien ignore les circonstances dans lesquelles elle la rencontrera : peut-être sera-t-elle tétraplégique suite à un accident et sera alors dépendante jusqu’à sa mort. Un cancer? un accident? De la douleur en somme.
Ca a quelquechose de rassurant de se dire « c’est moi-même qui vais décider de quand et comment ça arrivera ».
C’est pour ça que je comprends votre point de vue mais que je n’y adhère pas.
Dire que chacun est totalement libre de disposer de lui-même comme il l’entend, même si c’est pour s’ôter la vie, est peut-être extrême, mais c’est mon opinion.
J’estime que les méthodes de suicide devraient être disponibles librement pour garantir un minimum de dignité à la personne qui souhaite en finir.
Quoi de plus pitoyable que de rater son suicide et d’en garder de graves séquelles?
Par exemple, vous n’aviez pas connaissance qu’une corde trop courte provoque la mort par étranglement et non par fracture, ce qui aura laissé le temps à un tiers de vous secourir, mais la privation de votre cerveau en oxygène aura entraîné des lésions graves irréversibles vous laissant vivant sous forme de « légume ».
J’applaudis quand même la ténacité des gens qui s’investissent pour tenter d’en sauver d’autres d’elles-mêmes.
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Bonjour Pather.
Une séparation pénible et très souffrante. La réalité c’est que nous ne voulons pas mourrir ou disparaître, mais plutôt arrêter de souffrir.
Avez-vous des gens de confiance autour de vous qui peuvent vous aider et vous soutenir dans cette période difficile? Quelles sont les activités qui vous font du bien?
Ne restez pas seul avec cette souffrance qui nous envahit. Il y a un deuil à faire de votre relation avec votre compagne. En ce qui concerne votre fille, est-ce que vous pouvez la rencontrer? Est-ce que cela vous fait du bien de la voir?
Revenez-nous pour que nous puissions continuer à en discuter.
Raymond.
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moi depuis le 21 novembre dernier je me sens seul, ma vie est brisée par la séparation de ma compagne et de ma petite fille (16ans) ma vie commune n’avait pas été très joyeuse mais à l’age que nous avons (56 et 60ans) nous nous attendons pas a cette douche froide et glaciale de se retrouver dans la rue comme ce kleenex que l’on jette sans la moindre explication sans rien, sans même pouvoir expliquer ou dialoguer. Un attitude d’incompréhension total, un trouble psychique que je n’arrive pas à surmonter, je suis en peine, en crise contre moi même mais aussi contre ma compagne. Tant d’années de vie commune sans que nous puissions parler mettre les choses a plat, pourquoi ais-je cette envie de disparaître et de…..pourquoi je n’arrive pas a vivre heureux pourtant je donner de l’amour, de l’attention sans jamais pour mon compte personnel mais pour les autres. Pourquoi, je souhaite partir avec elle sans laisser de trace car je me fou de tout j’en n’est marr de vivre c’est trop dur. pardon à dieu, pardon a tous Adieu
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Bonsoir Christiane.
Les gens vous voient comme une fille amusante. C’est ce que vous leur avez montré. Avez-vous quelqu’un de confiance pour lui montrer la souffrance et la détresse qui vous habite?
Ne restez pas seule avec toute cette souffrance. Avez-vous remarqué dans le texte les numéros de téléphones pour les ressources que vous pouvez contacter en toute confidentialité?
Au plaisir de vous reparler Christiane.
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SALUT MOI JE ME SUIS DECIDER JE RATE MA VIE ET JE SOUFRE JE 36 ANS 1 FILLE DE 18ANS ET UN MARIE DE 5 3ANS JE ME SENS SEULE ETJE DECIDE DE PARTIR DE FAIRE MON VOYAGE SANS BAGAGE LES GENTS IL PENSE QUE JE SUIS UNE FILLE AMUSANTE QUE JE RIEN DANS LE CIBOLO MAIS POUR MOI C FINI LA VA ETRE LEGER COMME UNE PLUME COMME DISAIT LES JAPONAIS AU REVOIR
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Merci Folly pour votre passage. Effectivement, la revue Summum s’est servi de votre texte. Ils ont fait un très mauvais travail de plagiat et plus de vous traiter de femme!
Au plaisir,
Raymond.
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Bonjour Raymond!
je ne suis pas mort, je viens ici et là lire votre blogue et d’autres à l’occasion. Je suis sidéré par le manque d’éthique de cette revue. La revue m’a plagié, il paraît? Le comble.
Continuez votre travail Raymond et appuyez-vous sur ceux qui vous supporte, car l’indifférence et le laxisme toujours grandissant des Québécois ne doivent pas vous décourager! Certains ont (encore) a coeur la défence de la vie.
Bonne route!
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Bonjour M. Gendron.
Comme je le mentionnais, le suicide assisté est un autre débat. On ne peut être pour le suicide dans sa globalité. Cela veut dire endosser le suicide des jeunes et des ados. Le gouvernement tente de faire des publicités en prévention du suicide et donner des trucs, des conseils pour que les gens aient un minimum d’information sur comment agir et intervenir quand un proche devient suicidaire et faire connaître les ressources. Je ne vois pas ce qu’il y a de dramatique dans ces campagnes de prévention pour souvenir nos co-citoyens plus fragiles et vulnérables.
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Je n’ai aucun problème avec le fait que vous essayez de d’atténuer les souffrances chez les autres. Le problème, c’est toutes les interventions étatiques sous prétexte que le suicide est un « grave problème de santé publique ». De plus, je ne vois pas en quoi le fait de présenter des suicides pro-suicide soit si grave que ça, même s’il est vrai que Summum fait du journalisme-poubelle en copiant-collant un billet d’un blogue sans le dire.
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Bonjour M. Gendron.
Suite à une profonde dépression, j’ai moi-même fait 2 tentatives de suicide. Aujourd’hui, je peux vous garantir que je suis très content que des gens aient été présent et m’aient aidé à sortir de la crise que je traversais à cette époque. Quand on envisage le suicide, on ne veut pas mourrir. On veut faire cesser la souffrance intérieure qui nous brûle les tripes. On ne voit pas d’autres moyens pour s’en sortir que le suicide. Et pourtant, quand on trouve de l’aide, une oreille compatissante, on peut trouver d’autres moyens pour faire cesser cette souffrance et reprendre, non pas une vie de malheur, mais une vie plaisante et enrichissante.
Je fais de l’intervention de crise auprès de personnes suicidaires depuis maintenant 20 ans. J’ai vu des jeunes de 6 ans vouloir mourir. Des adolescents tenter de se suicider suite à une première rupture amoureuse et bien d’autres événements de ce genre.
Est-ce que je me mêle de mes affaires quand j’aide des personnes suicidaires à retrouver le goût de vivre. Oui, je m’occupe des affaires d’une société, d’une communauté dans laquelle je vis et je m’implique.
J’ai regardé rapidement et en diagonale vos différents arguments concernant le suicide sur le lien que vous nous présenté. Il ne faut pas confondre le suicide assisté pour personne en phase terminale et le suicide dû à une dépression passagère. Ce sont 2 débats complètement différents.
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Pourrait-on se mêler de nos affaires et laisser les gens se suicider sans se faire écoeurer?
http://anarchopragmatisme.wordpress.com/2009/09/03/pour-le-droit-au-suicide-autres-sans-se-faire-ecoeurer/
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Effectivement, le deuil d’un proche par suicide est un cheminement qui nous amène à vivre différentes émotions, passant parfois d’un extrême à l’autre. Le réseau de soutien que l’on se crée est important.
Chaque membre d’une famille vit son deuil différemment. Au moment où certains ont besoin d’en parler, d’autres ont besoin d’oublier. C’est pour cela que notre réseau doit aussi contenir des gens extérieur à notre famille.
Je connaissais la semaine de prévention du suicide en février, mais je ne connaissais pas la journée internationale du suicide. Merci pour l’information.
Raymond.
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Vous êtes vraiment gentil! D’Autant plus qu’hier était la journée internationale de prévention du suicide.
Pour ma part, même si la douleur de la perte sera toujours présente, je me considère privilégiée de tout le soutien reçu et encore présent. J’ai un réseau formidable, familles et amis, et j’ai eu aussi d’excellentes ressources professionnelles pour m’aider à traverser cette épreuve si difficile.
J’y retourne encore, lorsque le besoin s’en fait sentir car le deuil par suicide n’Est pas un processus linéaire! Il est très fluctuant. Ne craignez rien, encore beaucoup de choses, et surtout de personnes, m’accrochent à la vie! Bonne journée à vous,
Anne-Marie
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Merci Jessica pour votre commentaire sur le magazine Summum. Nous devons tous prendre notre place pour questionner et remettre en question ce que nous considérons comme hors norme. Sinon, ce qui est hors norme va devenir la norme éventuelle.
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M.Viger, Je trouve votre commentaire sur l’effort d’un article interressant. J’ai l’impression que dans notre sociÉté nous sommes de plus en plus parresseux et naif…. jai limpression que la majorité des gens, sont pret en croire tout se qu’il voit ou entendre… par les médias, télé ou magazine, pour la vérité absolue, sans se poser de question, on crois en se qu’il dise et on adère a des »normes de sociétés » sans même y réfléchir….. Que devient notre société la valeur primaire devient t’elle le succès ? Le succèes par l’économie et le paraitre ? Contente de voir qu’il y a quand meme des gens qui au moin prennent le temps de réfléchir, et de contrer certaine »normes »
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Merci Mme Beaulieu pour votre témoignage.
Je suis heureux d’apprendre que vous ayez eu de la difflculté à trouver le magazine Summum.
Les survivants d’un suicide d’un de nos proches vivent beaucoup d’émotions. N’hésitez pas à consulter des ressources, autant pour vous que pour votre fille si vous en sentez le besoin. Les séquelles émotives du suicide d’un proche peuvent durer longtemps. D’une personne à l’autre, le rétablissement ne se fait pas nécessairement au même rythme et de la même façon.
Prenez soin de vous et de vos proches.
Raymond.
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Bonjour M. Viger,
Jeudi dernier, ma fille de 17 ans m’a appelée en catastrophe pour vérifier si j’avais lu dans le journal de Montréal les propos de la revue Summum. Elle était bouleversée, le sujet nous concerne de près puisque mon fils ainé, Mathieu, s’est suicidé il y a trois ans à l’âge de 21 ans.
Nous avons cherché la revue en vain pour en vérifier le contenu, puis nous avons capitulé en fin de semaine en nous disant que ça ne nous apporterait rien de bon.
Je veux vous féliciter et vous remercier pour votre réponse au rédacteur en chef. Claire, concise, engagée. J’avais envie de monter aux barricades et je trouve cette publication complètement amorale, en plus d’être extrêmement blessante et non respectueuse pour les personnes ayant des pensées suicidaires ou les personnes endeuillées. Je comprends aussi la position des organismes d’aide de ne pas mettre plus d’emphase qu’il ne faut sur cette publication. Mais ça reste scandaleux!
Aussi, j’ai été heureuse de vous lire et vous remercie encore une fois pour votre beau travail auprès des personnes en difficulté. Bonne journée, Encore mille fois merci,
Anne-Marie Beaulieu
Service régional de soutien et d’expertise en adaptation scolaire
Difficultés de comportement et problèmes de santé mentale.
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Merci GinTonic et Jessica pour vos commentaires et votre présence.
C’est vrai qu’on peut penser qu’il y ait un dilemne entre les cotes d’écoute et la qualité de ce que l’on écrit. Je suis cependant convaincu que la créativité et la qualité peuvent attirer son public. C’est un peu plus long, il faut travailler un peu plus, mais on peut atteindre ses objectfs. Et en plus, le public est plus fidèle et stable.
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gintonhic, je ne pourrais dire mieux…..
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Bonjour Monsieur Viger,
Merci de réagir à de telles propos.
Je me permets de vous citer :
« S’il faut pousser le sensationnalisme d’un magazine à un niveau où l’on est dangereux pour la société, c’est qu’on n’a pas grand chose d’intelligent à dire. »
Je suis tout à fait en accord avec votre propos. Malheureusement, le sensationnalisme me semble prendre le dessus, et de plus en plus, sur l’intelligence.
On m’a déjà dit, vrai qu’il y a plus de vingt ans, qu’un bon journaliste devait tourner sa plume, pas 7 mais 14 fois! avant de la déposer sur le papier.
C’était un prof en journalisme à Concordia…
En tout cas… C’est à n’y rien comprendre.
D’un côté, si c’est pas du sensionnalisme, pas grand monde s’en intéresse.
D’un autre côté, les cotes d’écoute pour des émissions, comme Occupation Double et Le Loft, sont phénoménales. Y a-t-il quelque chose de plus insipide que de regarder une émission de télé pour voir qui embrasse qui, qui couche avec qui ?
Au risque de me répéter, en tout cas…
Au plaisir,
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Vous avez raison de faire ce commentaire Brigitte.
Le suicide est souvent question d’un temps très court où la souffrance est à son maximum et les moyens pour se suicider sont accessibles.
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Vous faites très bien de mentionner le risque que l’article du magazine Summum, tout comme le livre dont parle Sophie, puisse être un élément déclencheur et facilitateur.
Il est bien documenté que lorsqu’une personne souffre assez pour vouloir mourrir, il s’agit souvent de moments dans la majorité des cas.
Lorsque l’outil et le moment se croise, le risque de passage à l’acte est décuplé.
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Bonjour Sophie
En France, des gens ont eu le courage de dire NON et d’enlever le livre des tablettes. Au Québec, nous sommes malheureusement plus mou sur les actions à prendre.
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Un livre a été publié en France au titre raccoleur, “suicide mode d’emploi” et a été retiré des ventes pour les mêmes motifs que ce que vous invoquez dans votre article. Il y était fait mention de diverses méthodes, et notamment parlait des doses exactes de quels médicaments il fallait user pour ne pas rater son suicide.
Je suis bien évidemment assez dubitative sur la réelle utilité d’un tel livre et comme vous, assez inquiète sur la dangerosité potentielle qu’il représente.
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Bonjour Cindy.
Pire que le titre sont les commentaires du rédacteur en chef qui tente de minimiser l’impact du reportage.
Je vais essayer de te tutoyer, mais d’une façon naturelle, je vouvoye les gens. Il faut me le répéter souvent. N’hésite pas à me le rappeler si j’oublie.
Merci.
Raymond.
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Raymond ,
ils peuvent être aussi bien lu avec des titres approprier ,
J’espère aussi que ils vont apprendre leurs erreurs ,
c’est vraiment choquant ce titre .
je te remercie de m’avoir donner plus d’information ,
ps : n’hésite pas a me tutoyer 🙂
Cindy
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Bonjour Cindy.
Merci de votre présence sur le débat sur le suicide et du magazine Summum.
Comme vous dites, le suicide est un sujet grave et important. Il faut en parler avec sagesse et délicatesse. Il y a une vingtaine d’années, au Québec, les médias étaient très sensationnalistes dans la couverture traitant sur le suicide. Nous les avons approchés, fait des rencontres pour les sensibiliser… Aujourd’hui, je n’ai que des félicitations à faire à l’ensemble des médias professionnels et importants du Québec qui traitent du suicide avec délicatesse. Malheureusement, rien n’est acquis. De nouveaux médias qui cherchent à être lu comme le magazine Summum ont repris le flambeau du sensationnalisme pour attirer des lecteurs.
J’espère qu’ils sauront apprendre de leurs erreurs très rapidement. Ce qui m’encourage c’est de voir des médias que nous avions rencontrés il y a 20 ans prendre la relève et dénoncer cette façon de faire.
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Mais c’est fou …
J’en reviens pas ….
C’est vrai que si une personne veux passé à l’acte elle aura pas besoin de ce magazine est en parlera à personne , ( mais il sont fou ) il y a tellement de malheur tous les jours il faut que ils en rajoute ….de plus le titre me choque il me fait de suite pensé à ( on vous aide à passer à l’acte )
je part hors sujet mais :
je pense que le suicide est grave … ils faut mettre des gants pour en parler je n’est peut être pas un bon point de vu surement du a mon caractère ,
mais il y a tellement de personne d’enfant qui meurt qui ne le désire pas …alors que d’autre stop leurs vie , pour X raison ..
je suis d’accord que la vie n’est pas toujours facile je ne connait pas leurs situation leurs passé ect…. mais il faut avancé est remonté la pante .
j’ai deja fait une grosse moral à une personne proche ) qui fessait une grosse dépression ) mais en vin j’ai su par la suite ses pensées suicidaire ,
je c que personne n’est à l’abri de ( j’appellerai ça une maladie ) le suicide
mais je trouve ça lâche …
Cindy
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Bonjour Josée.
Peu importe si l’article est bon ou non, c’est l’entrevue qu’a donné Alain Rochette, le rédacteur en chef de Summum à Kathleen Frenette, la journaliste du Journal de Montréal qui est critiqué et commenté.
Alain Rochette a mentionné des choses épouvantables dans l’entrevue qu’il a accordé au Journal de Montréal. C’est sur ces citations que je réagis.
C’est vrai que des suicides il y en a beaucoup, beaucoup trop. Et c’est pour cela que ne je veux pas jouer à l’autruche et que je demande le congédiement d’Alain Rochette.
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Bonjour,
est-ce qu’il a quelqu’un qui a lut l’article au moins avant de chialer? Moi je l’ai lue et il ne parle pas de truc pour aider, mais de comment avoir de l’aide pour ne pas se suicider. Franchement je suis très contente qu’il ai ENFIN un magazine qui en parle ouvertement. Ces tellement un sujet tabou que dès que quelqu’un ose en parler il se fait automatiquement blâmer. Des suicides il en a partout et a tout les jours. Ils va falloir que les gens s’ouvrent les yeux sur ce sujet et arrêter de jouer a l’autruche.
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Bonjour Coltrane.
Je suis d’accord avec votre raisonnement que nous n’avons pas à moraliser les personnes qui pensent au suicide ou les personnes toxicomanes. Elles ont besoin de notre aide, pas de sermon moralisateur. Cependant, je ne trouve rien dans le commentaire de Benoît qui suit ce raisonnement.
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Bonjour Benoît.
Je pense qu’il est de notre devoir d’aider et de soutenir les personnes les plus fragiles et les plus vulérables de notre société.
Si un chauffard se met à écraser des gens sur la rue avec son automobile, on lui enlève son permis de conduire et on le met en prison. Alors si un magazine comme Summum pousse des gens au suicide ou s’il empêche les proches d’intervenir adéquatement en créant des légendes urbaines, pour les même raisons que le chauffard est retiré de la route, on se doit de montrer la porte au rédacteur en chef du magazine Summum.
Et si la direction du magazine Summum n’est pas capable de prendre ses responsabilités, on devrait tout simplement faire fermer le magazine.
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Je suis d’accord sur au moins un point avec vous Benoit, on ne peut pas reprocher aux personnes qui pensent à se suicider de le faire (ce qui ne veut pas dire qu’il faudrait ne pas les aider !). De la même manière, un usager de drogue ne devrait pas être poursuivi ou emprisonné pour cette seule raison. Pour autant, iriez-vous acheter de la drogue pour cette personne ? Lui feriez-vous une injection ?
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Honnetement, réfléchiez-y 2 secondes. Quesqu’on en a tous a foutre que cet article pousse des gens a se suicider? C’est gens s’en prennent a eux meme, pas a d’autres, rien de mal a ca. Les débats sur le suicide sont tellement stupide… La vie qui coule dans les veines d’un homme restera toujours sa dernière liberté assuré. Ceux qui bloquent le cheminement suicidaire de quelqu’un bloquent également sa libertée la plus primaire. Je rajouterais même que ceux qui sont contre cette articles sont des imbéciles. merci
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allo vincent, je suis étudiante en éducation spécialisé et crois il y a une quantité énormément de personne qui pense au suicide, et cet article donne une solution qui semble la plus éfficace pour régler leurs problèmes. Il devrait priorisé un article de prévention au suicide et non dencouragement!
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Bonjour Vincent.
Les répercussions sont plus subtiles qu’on pourrait le penser et peuvent causer des ravages assez énormes. Exemple quand le rédacteur du magazine Summum dit:
»Quelqu’un qui veut vraiment se suicider n’en parlera à personne et il va passer à l’acte. »
Il lance le signal que si quelqu’un près de toi te dit qu’il pense se suicider, ne t’inquiète pas et ne fait rien, il ne passera pas à l’acte!!! C’est juste le contraire de ce que l’on enseigne partout.
Ce genre de légendes urbaines concernant le suicide fait de monstrueux ravages. Des personnes suicidaires lancent des cris d’alarme et plusieurs ne sont pas entendus parce que des gens comme le rédacteur en chef du magazine Summum prend le suicide à la légère.
Est-ce qu’il y a des répercussions aux affirmations erronées d’Alain Rochette? La réponse est OUI! Et elles sont majeures.
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Écoutez tous, je suis en accord que les entrepreneur de la revue Summum à peut-être exagérer sur çeci. Mais ils n’ont eu probablement aucune répercussion sur ceux ou celles qui veulent vraiment passer à l’acte du suicide. Et oui, malheureusement plus le temps avance plus le monde s’ouvre la gueule sans se préoccuper de rien.
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Bonjour Jessica Chatillon Morin.
Merci de soutenir l’idée que le magazine Summum avec un tel article sur les trucs pour réussir son suicide devrait être enlevé de tous les comptoirs de vente.
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Merci Sarah-Jeanne pour votre visite et votre position contre l’enquête du magazine Summum sur les trucs pour réussir son suicide.
Vous avez raison de mentionner que le magazine Summum a totalement manqué de tact.
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Je suis complètement outragée par cette article! Que devient notre société? Le magazine Summum selon moi, préfère avoir le plus de vente possible et se contre balance de répercutions sociale. quelle sera leur prochain article? Comment réussir son viol ? sa leur fera surement beaucoup de vente! Les arguments que monsieur Rochette évoque son ridicule. cet article devrait être enlever de tout les comptoirs
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Je suis totalement en accord avec vous. Le suicide est un sujet qui devrait être traité avec tact, sans pour autant être tabou. Et selon moi, il y a beaucoup plus de façons que ça de « puncher » une publication ! En publiant un article sur le suicide, on peut généralement courir la chance de sauver une personne. Par contre, en publiant un article tel que celui paru dans Summum, on cours aussi la chance d’en perdre une.
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