Raymond Viger | Dossiers Rue Frontenac, Journal de Montréal
Réaction rapide et bien organisé des employés en lock-out du Journal de Montréal, un site Internet, Rue Frontenac et des blogues arrivent dans la blogosphère.
Un slogan original pour le site Rue Frontenac: par la bouche de nos crayons! Une catégorie qui attire l’attention: Sur le trottoir… présente 8 journalistes qui vont tenir un blogue et qui n’attendent que vos commentaires et votre participation. Belle présentation du site, les publicités sont déjà en ligne! Rapide et bien organisé.
Journal de Montréal et le lock-out
L’affrontement qui débute entre le Journal de Montréal et ses journalistes n’est que le début d’une transformation du métier de journaliste. Le papier se vend moins, les publicités quittent le navire au profit du web et des blogues, Pierre-Karl Péladeau tentent de redresser la barre comptable en coupant dans les employés, leurs salaires et leurs conditions de travail.
Est-ce que les nouvelles technologies doivent être une source de conflit ou une opportunité pour trouver de nouvelles façon de faire?
Même si je suis tout de même un dinosaure préhistorique vis-à-vis les nouvelles technologies, je suis convaincu que nous pouvons prendre avantage de celle-ci pour améliorer le sort de tout le monde, à partir du lecteur pour une meilleure information, des journalistes pour de meilleures conditions de travail et pour l’entreprise de presse pour une continuité et une diversification.
Rue Frontenac, le début d’une nouvelle histoire
Avec la Fédération des journalistes professionnels du Québec, j’ai donné hier ma deuxième formation sur comment écrire pour un blogue à des journalistes. Indépendamment du lock-out du Journal de Montréal et du lancement du site Rue Frontenac, les journalistes cherchent à se positionner vis-à-vis les changements dans l’environnement médiatique, voir comment ils vont prendre leur place dans un nouvel univers dont les règles ne sont pas encore définies. Imaginez-vous que vous êtes un journaliste qui débute sa carrière! Que vous êtes pigistes et que vous cherchez des entreprises de presse pour vous donner quelques affectations!
Le monde journalistique est en crise! Crise vient du grec et signifie changement. Les choses vont changer. Je demeure optimiste sur la finalité des changements en cours.
Blogue des journalistes: Rue Frontenac
Le débat va se poursuivre. Nous n’en sommes qu’à l’introduction. Entre-temps, je vous invite à visiter le site Rue Frontenac. Profitez-en pour lire un nouveau type de nouvelles. N’oubliez pas de laisser des commentaires sur les blogues présentés. Possiblement que vous n’aurez jamais été aussi près des journalistes qu’aujourd’hui. Une nouvelle expérience de proximité qui mérite d’être tenté.
Autres textes sur Rue Frontenac
- Rue Frontenac, lock-out au Journal de Montréal
- Blogue Rue Frontenac: le nouveau journal des journalistes sans média
- Journal de Montréal en lock-out; un média sans journaliste
- RueFrontenac.com, une presse libre et indépendante en Haïti
- L’heurejuste.ca: Lyne Robitaille du Journal de Montréal VS Raynald Leblanc du syndicat en grève / lock-out
- Tout le monde en parle: syndicat des journalistes du Journal de Montréal et Richard Martineau
- Controverse sur le conflit Journal de Montréal et ses grévistes avec Guy A Lepage à Tout le monde en parle
Autres textes sur Médias et journalisme
- Denis Lévesque, le suicide et les lignes d’écoute
- Meurtres et victimes avec Claude Poirier
- Éric Salvail et Fidèles au poste versent dans le ridicule
- Journalisme ou cannibalisme?
- Impact des medias sur le suicide, les tueries et les drames familiaux
- La qualité de l’information dans les médias est menacé par… les médias
- On tue la une, V télé; un délire dénudé de sens
- Le Conseil de presse et les médias
- Journal de Montréal et plagiat
- Le Conseil de presse blâme le 24 heures
- Le Conseil de Presse blâme le Journal de Montréal
- Article trompeur dans Le Journal de Montréal
Ce billet, ainsi que toutes les archives du magazine Reflet de Société sont publiés pour vous être offert gracieusement. Pour nous permettre de continuer la publication des textes ainsi que notre intervention auprès des jeunes, dans la mesure où vous en êtes capable, nous vous suggérons de faire un don de 25 sous par article que vous lisez et que vous avez apprécié.
Merci de votre soutien.
Poésie urbaine. Je me raconte. Jean-Simon Brisebois
Depuis 1997 Jean-Simon s’est découvert un goût pour l’écriture. Après avoir publié une trilogie poétique aux Éditions TNT(Entité en 2008, L’âme de l’ange en 2007 et Renaissance en 2006), plusieurs de ses lecteurs étaient curieux de savoir lesquels de ces textes parlaient le plus de lui. Il revient donc en force avec Je me raconte, un court récit autobiographique. Laissez-vous guider dans le monde particulier de ce jeune auteur!
Disponible par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: http://www.editionstnt.com/Livres.html
Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4.
Bonjour M. Morin.
Merci pour votre commentaire et votre visite. Effectivement, Pierre Péladeau avait pris avantage d’une grève à La Presse pour créer le Journal de Montréal. Tout le monde s’attendait pour dire que le Journal de Montréal fermerait ses portes dès la fin de la grève de La Presse, ce qui ne fût pas le cas.
Présentement, il est vrai que le Journal de Montréal est en lock-out. Il continue cependant de publier, ce qui ne donne pas à La Presse le même avantage que Pierre Péladeau avait eu à l’époque.
Il faut remarquer cependant que La Presse va possiblement gagner plusieurs points contre le Journal de Montréal, entre-autres, en lui donnant l’occasion de repêcher certains journalistes tels que Patrice de Pierrebourg. De plus, le temps d’arrêt, sans engager de nouveaux journalistes et de préparer la relève peut aussi jouer un tour à long terme au Journal de Montréal.
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Un personnage éditeur de diverses feuilles de chou profita d’une grève au journal La Presse de Montréal pour fonder son propre journal.
SUIVEZ SON EXEMPLE ET FAITES DE MÊME.
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Bonjour M. Léveillé.
Je suis convaincu qu’à partir du moment qu’il y aura possibilité de règlements, cela sera annoncé dans tous les médias.
Il est fort possible que j’écrive un billet sur le sujet lorsqu’un règlement surviendra.
Au plaisir,
Raymond.
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au sujet du lock-out qui persiste au journal de montreal je voudrais recevoir dans ma boite de courriel tout dénument du conflit la date d un réglement du conflit.
en ce 2 septembre 2009.
a 0h48am.
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Bonjour Blues de ville.
Merci pour votre soutien à la cause des journalistes. Sur le site de Rue Frontenac, colonne de gauche, ils présentent 8 journalistes dans une section identifié « sur le trottoir ». Les journalistes ont laissé un premier commentaire. Nous pouvons laissé des commentaires. Malheureusement, ils ne semblent pas nous répondre pour l’instant.
En ce qui concerne les travailleurs de l’information, il est important de soutenir le travail journalistique. Une entreprise de presse a la responsabilité de donner les conditions de travail nécessaire pour que les journalistes puissent faire leur travail. La période de changement que nous traversons devrait se faire en équipe, journaliste et entreprise de presse pour innover et que tout le monde en sorte gagnant. Le Journal de Montréal ne peut pas décider seul de l’orientation des changements à prendre et je n’ai pas eu l’impression qu’il y ait eu une ouverture pour un travail d’équipe pour arriver à des solutions novatrices.
Au plaisir de vous relire M. Blues de ville.
NB. J’aime bien le logo que vous avez choisi.
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Merci de l’info.
Je suis solidaire de ces travailleurs et travailleuses de l’information. La folie de la convergence des médias ne fait pas que diluer la valeur (et le salaire) du travail de ces journalistes. Elle tend aussi à réduire la diversité de sources et des traitements de l’information, ce qui revient à toutes fins pratiques à diminuer l’information disponible tout en donnant l’impression de mieux informer.
D’ailleurs, je trouve que l’information sur leur site a l’air plus complète que ce qu’on trouve régulièrement dans les pages du Journal lui-même.
Par contre, je ne vois pas de partie «blog». Tout le site semble orienté sur le format magazine. À moins que je n’ai raté quelque chose…
Longue vie!
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