Michel Andréino | Dossier Famille
Avant d’être un papa
Je ne m’étais jamais enfargé dans des jouets
Je n’avais jamais cherché les paroles d’une berceuse.
Je ne m’étais jamais demandé si mes plantes étaient toxiques.
Je n’avais jamais pensé à la vaccination.
J’avais le plein contrôle de mon esprit et de mes pensées.
Je dormais toutes mes nuits.
Avant d’être un papa
Je n’avais jamais tenu un enfant qui hurle pendant que le médecin lui donne un vaccin.
Je n’avais jamais regardé à travers des yeux remplis de larmes ou pleuré parce que cela me faisait mal.
Je n’étais jamais resté éveillé tard la nuit juste pour le regarder dormir.
Avant d’être un papa
Je n’avais jamais gardé un bébé endormi dans mes bras juste parce que je ne voulais pas le mettre dans son lit.
Je n’avais jamais senti mon cœur se briser en millions de morceaux parce que je ne pouvais pas enlever le bobo ou le mal de notre bébé quand il était malade.
Je ne me doutais pas que quelque chose de si petit pouvait tant affecter ma vie.
Je ne me doutais pas que je pouvais aimer quelqu’un autant.
Je ne me doutais pas que j’aimerais être un papa.
Avant d’être un papa
Je n’avais jamais connu le sentiment d’avoir mon cœur à l’extérieur de mon corps quand je regarde notre enfant qui fait partie de notre vie.
Je ne savais pas à quel point c’est spécial de nourrir son bébé et de le bercer.
Je ne connaissais pas ce lien d’affection qui unit le père à son enfant.
Je ne savais pas que quelque chose de si petit pouvait nous faire sentir si important et heureux.
Avant d’être un papa
Je ne m’étais jamais levé aux 10 minutes la nuit juste pour m’assurer que tout allait bien et voir son être souriant dans son sommeil.
Je ne connaissais pas la chaleur, la joie, l’amour, la douleur, l’émerveillement ou la satisfaction d’être un papa.
Je ne savais pas qu’on est capable de ressentir autant de bonheur et de joie d’être un papa.
Et avant d’être un papa
Quand tu vois cet enfant devenir adulte, je ne savais pas que tous ces « sentiments de papa » sont plus que doublés, quand tu le vois devenir lui-même un parent, et vivre ces mêmes sentiments que j’ai eus!
Ils seront toujours nos petits bébés!!!
Autres textes sur Famille
- Ressources pour les familles et les enfants
- Droits des enfants
- Influences des parents sur l’éducation de leur jeune
- Le courage d’une mère aveugle
- Rapper et père de famille
- Ressource pour père monoparental
- Le suicide de notre enfant
Ce billet, ainsi que toutes les archives du magazine Reflet de Société sont publiés pour vous être offert gracieusement. Pour nous permettre de continuer la publication des textes ainsi que notre intervention auprès des jeunes, dans la mesure où vous en êtes capable, nous vous suggérons de faire un don de 25 souspar article que vous lisez et que vous avez apprécié.
Merci de votre soutien.
Abonnement au magazine Reflet de Société
Internet-o-thon pour soutenir le magazine communautaire Reflet de Société édité par le Journal de la Rue. C’est le temps de vous abonner pour montrer votre soutien à votre revue sur l’actualité communautaire et sociale. Toute contribution supplémentaire pour soutenir notre cause est la bienvenue.
Pourquoi s’abonner à Reflet de Société?
- Le citoyen est au cœur de notre mission
- Un regard différent, critique et empreint de compassion sur les grands enjeux de société
- Un espace ouvert aux lecteurs pour prendre la parole, partager leurs expérience et faire progresser les débats
- Un magazine d’information entièrement indépendant, financé par ses milliers d’abonnés aux quatre coins du Québec
- Tous les profits générés par la vente de Reflet de Société sont remis à l’organisme Journal de la Rue qui offre des services de réinsertion sociale aux jeunes.
Par téléphone: (514) 256-9000, ext.: 1-877-256-9009 Par Internet: http://www.refletdesociete.com/abonnement.html Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4.
Bonjour Pat.
Effectivement, même si j’ai souligné une citation que je n’aimais pas, n’en demeure que le restant peut être approprié.
Une chose est sûre, il nous faut demeurer curieux et critique en même temps dans ce que nous trouvons et les lectures que nous faisons.
Au plaisir de vous relire.
Raymond.
J’aimeJ’aime
Bonjour M. Viger,
Croyez-moi, qu’en lisant ce texte, j’ai fait la même remarque que vous. En effet, ma colère exprimée contre mes enfants à cause de leurs résultats scolaires n’est pas contre moi même, au contraire, elle serait liée au fait qu’ils n’ont pas fait comme moi, qui se considère avoir réussi ses études. Cependant, certaines descriptions dans ces sites me semblent intéressantes. Par exemple:
»À chaque fois que la colère prend le dessus, nous ne sommes plus nous-mêmes. Nous nous laissons envahir par une partie de nous qui souffre et qui est là pour nous indiquer une blessure non réglée. »
»Il est intéressant de constater que nous ne nous mettons pas tous en colère pour les mêmes raisons et dans les mêmes circonstances. Cela vient des croyances développées par chacun, par peur de souffrir, et selon la personnalité de chacun »
J’ai trouvé ses sites web en cherchant un professionnel qui peut m’aider à gérer mes colères, car je ne suis sûr que je vais arriver tout seul. Je pense que personne n’arrivera à me connaitre plus que moi même, mais il me manque les outils et la procédure pour me guérir.
De toute façon, plus on s’informe, plus on est critique. Alors je continue à chercher tout en partageant mes expériences.
Au plaisir
Pat
J’aimeJ’aime
Bonjour Pat.
Vous avez sûrement remarqué que votre texte n’a pas été mis en ligne instantannément. Il a passé par la modération. Quand le commentaire contient des liens extérieurs, le système de modération automotique pense c’est un spam et le met en attente de modération, le temps que je m’en occupe manuellement.
Merci pour les 2 références. Je les ai regardé rapidement en diagonale. Pour le texte de Lise Bourbeau d’Écoute ton corps, même si globalement je n’ai pas de problème avec son texte, je mets une petite réserve quand elle fait des affirmations trop générales comme:
»Lorsque nous croyons vivre de la colère envers une autre personne, c’est une illusion. En réalité, c’est toujours face à soi-même. »
Cela peut arriver un certain nombre de fois, mais de là à généraliser et dire toujours. Si je me fais voler mes économies par des voleurs comme Vincent Lacroix, je vis une colère parce que je vis un événement injuste provenant d’une autre personne. Si ma conjointe me trompe, j’ai le droit de me sentir trahit par une personne proche.
Félicitations pour vos recherches pour travailler la colère.
Raymond.
J’aimeJ’aime
Dans ma recherche d’informations sur la compréhension de la colère j’aimerais partagés ces deux articles avec ceux qui les intéressent.
http://www.pipelette.com/bien-etre/psychologie/apprendre-canaliser-sa-colere.html
http://www.ecoutetoncorps.com/ressources_en_ligne/chron_comment_bienvivre_f.php
J’aimeJ’aime
N’hésitez pas Pat à revenir pour questionner ou partager ce que vous vivez en rapport avec votre cheminement.
Soyez assuré que vous serez lu et que vous recevrez des commentaires.
Au plaisir,
Raymond.
J’aimeJ’aime
Merci beaucoup M. Viger de votre aide précieuse.
J’aimeJ’aime
Bonjour Pat.
C’est un plaisir d’échanger avec vous et de partager sur nos vécus. C’est le but de ce blogue.
Le Yoga devrait être un excellent exercice. Un des signes qui fonctionne pour moi est ma respiration. Plus elle est saccadée, plus je respire du haut et non pas une respiration complète qui part du bas du ventre et plus je suis prêt à exploser.
Il y a sûrement des livres qui traite de la maîtrise de la colère. Je n’en connais pas. Vous pouvez aller à la bibliothèque ou dans une librairie et bouquiner. En regardant les différentes présentations des livres, cela peut vous donner une bonne idée si vous aimez le genre et le style du livre.
Raymond.
J’aimeJ’aime
Bonjour M. Viger,
Je suis touché par votre sens d’écoute, sensible et de qualité.
Je vais commencer à pratique votre idée, j’espère être capable de se rendre compte, à chaque fois, du début de la montée pour éviter les dégâts. En même temps, je compte pratique du Yoga.
En outre, je me demande s’il existe un guide (manuel ou autre) qui traite maîtrise de la colère.
Merci beaucoup.
Pat
J’aimeJ’aime
Bonjour Pat.
Êtes-vous capable de sentir le déclic qui annonce que la colère commence à vous envahir?
Quand ce déclic arrive, au lieu de continuer à discuter avec vos proches, arrêtez. Prenez une grande respiration. Questionnez-vous sur ce qui se passe, où vous vous en allez avec cette attitude et si c’est vraiment cela que vous voulez vivre.
Au début, vous aurez peut-être besoin de 20 secondes pour vous calmer. Ensuite cela va diminuer jusqu’à prendre quelques secondes et éventuellement une fraction de seconde.
Raymond.
J’aimeJ’aime
Bonsoir M. Viger,
Vos propos sont sensés et justes, c’est l’attitude à prendre pour vivre en harmonie.
Maintenant que je suis rendu à faire mon deuil sur certaines de mes attentes, je cherche comment faire pour mieux gérer mes colères. Vos réflexions m’aident certainement à prendre conscience de mes difficultés (colères, vouloir contrôler mes proches, esprit négatif, etc.) et maintenant je cherche, alors, à savoir comment les gérer. J’ai l’impression qu’on ne peut changer facilement quelque chose qui nous a imprégné durant notre développement personnel.
Quant à l’idée de demander de l’aide à des alliés, nous sommes géographiquement isolés de notre grande famille et, en plus, nous ne sommes pas des personnes extravertis.
Merci infiniment.
Pat
J’aimeJ’aime
Bonjour Pat.
On est colérique quand on veut contrôler le devenir des autres, quand on a des projet sur leur orientation.
Si vous acceptiez de devenir un simple papa qui veut simplement être en relation avec ses proches.
Avant c’était hier. Leur devenir c’est demain. Il faut maintenant vivre sa vie d’aujourd’hui. Un jour à la fois. Sans culpabiliser pour hier. Sans stresser pour demain.
Soyez vous-même. Parlez de vos inquiétitudes, de vos besoins relationnels…
Raymond.
J’aimeJ’aime
Je vous remercie, M. Andréino, de votre commentaire.
Ce que vous dites est tout a fait constructif et raisonnable. Cependant, je ne sais pas à quel point l’intellectuel peut influencer la psychologie d’une personne. En d’autre terme, je me demande comment je peux faire pour devenir calme, ouvert et tolérant vis à vis de mes proches. En d’autre termes, à quel point on peut guérir d’un comportement d’être coléreux, négatif et éternellement insatisfait vis à vis de sa famille.
merci
Pat
J’aimeJ’aime
Chaque enfant est différent, mais c’est une richesse pour nous et ont apprend a vivre cette belle l’expérience de la vie avec eux et être patient, c’est de savoir comment prendre toutes les choses calmement pour atteindre nos et leur objectifs pour défendre chaqun leur idée et ses principes pour les faire connaître pour évité toute difficulté familial. Devenir un parent, c’est apprendre à vivre avec nos enfants et accueillier l’expérience avec eux!!!
J’aimeJ’aime
Désolé, je dois corriger la dernière phrase de mon commentaire ci-haut:
je ne veux pas me manipuler mentalement pour me déresponsabiliser alors j’ai pensé partagé ce souci afin d’avoir votre avis.
J’aimeJ’aime
Bonjour M. Viger,
Ce que vous dites est tout fait vrai mais, à mon avis, c’est de la théorie. Si je prends notre exemple, moi et femme, ca toujours était comme vous dites, et ce dès le première seconde de notre vie commune d’une trentaine années. Cependant, je réalise ces dernières années que vouloir n’est pas nécessairement pouvoir. En effet, j’avais toute l’assurance que j’allais éduquer mes enfants de la manière la plus idéale que je puisse concevoir, mais maintenant, je suis déçu, je n’ai pas eu ce que je voulais. Devant cette situation je me suis remis en question et je réalise que je n’ai pas la personnalité du père qui peut réussir l’éducation de ses enfants. Je n’étais pas à leur écoute, je me leur adressais comme un propriétaire ou un punisseur. Je suis une personne qui a de la difficulté à gérer ses colères face à ses proches, et ma vision est souvent négative, etc.
Je réalise que je ne suis pas celui qui que je ressens est à l’intérieur.
Le problème, cette situation n’est pas un téléfilm, c’est la vie réelle de quatre personnes. Je suis pris avec le sentiment d’être le responsable de cette situation et cela me fait souffrir depuis 2 ans env. Chaque moment de la journée j’apprécie le désastre que j’ai fabriqué moi-même: un avenir incertain pour mon fils, des sentiments de tension avec mes proches, perte de confiance et de fiéreté pour moi et une dépression qui s’installe chez ma femme.
Devant cette situation, que dois-je faire? je ne veux pas me manipuler mentalement pour me déronsabiliser alors j’ai pensé partagé ce sousis avec vous afin d’avoir avis.
Merci pour votre aide
Pat
J’aimeJ’aime
Bonjour Pat.
J’aime bien votre comparaison.
Vous aimeriez établir une meilleure relation avec vos enfants. Vous ne pouvez cependant pas la forcer. Il faut regarder si vous avez des alliés pour vous aider à atteindre votre objectif.
Face à votre conjointe, si au lieu de chercher qui est responsable de quoi, vous la rencontriez pour regarder qu’est-ce qu’on peut faire ensemble pour avoir une plus belle harmonie dans la famille, de meilleures relations entre chacun de ses membres…? Un objectif commun, un travail d’équipe, une relation égalitaire entre 2 parents qui sont aussi 2 conjoints.
Raymond.
J’aimeJ’aime
Merci beaucoup M. Viger, je suis tout à fait en accord avec vous. Les enfants ne sont pas une photocopie d’un parent, ils sont le mélange de deux personnes 100% différentes plus l’impact de leur environnement (fréquentation, école etc.).
Pat
J’aimeJ’aime
Bonjour Pat.
En tant que parent, nous avons plusieurs deuils à faire et à traverser. Nos enfants n’auront peut-être pas les succès scolaires que nous aurions rêvé… Ils n’ont peut-être pas les mêmes qualités que nous ou que nous aurions aimé qu’ils aient…
Chacun de ces objectifs que nous aurions aimé que nos enfants atteingnent et qui ne le deviendront pas devient un deuil à faire.
En tant que parent, nous ne pouvons nous culpabiliser des résultats ou rendre coupable d’autres personnes. Les jeunes ont le contrôle et la responsabilité de leur devenir. Nous faisons ce que nous pouvons, du mieux que nous avons pu et advienne que pourra. Nous sommes impuissant devant les résultats.
Aujourd’hui, il faut peut-être regarder comment à titre de papa vous pouvez établir une relation avec vos enfants et votre conjointe et non pas à titre de père qui doit atteindre des objectifs.
Soyez vous-mêmes et soyez honnête.
Raymond.
J’aimeJ’aime
Bonsoir tout le monde,
J’aimerais avoir votre avis pour comprendre les difficultés que je vis avec ma famille. Il s’agit des conflits avec mes enfants dont la cause principale serait mon caractère »négatif ».
Nous sommes un couple, une fille de 16 ans et un fils de 20 ans. Nous sommes une famille unie dont les parents se donnent à 110% pour leur famille, honnêtes, sincères, ni matérialistes ni égotistes.
Seulement, je me suis rendu compte que je mettais un peu trop pour l’éducation de mes enfants, je leur ai toujours reproché de ne pas avoir fait assez pour réussir leurs études, je faisais des remarques négatives et décourageantes, voir mêmes des insultes. Je suis une personne coléreuse qui se met à crier pour la moindre des choses. On dit, que »j’étais toujours sur leurs dos » alors que ma femme est tout à fait l’opposé de moi.
Depuis deux ans env., mes enfants m’ont complètement mis à l’écart rejeté: il n’y a presque plus aucun contact, aucun échange, aucuns sentiment tout en vivant sous le même toit. Ils refusent de manger avec nous, ni sortir, ni discuter, ni rien d’autre. Bref, nous sommes rendus comme des voisins qui ne se connaissent pas, voir même qui se méfient. On échange deux mots par jour: salut et bonne nuit. Je ne sais plus grands choses sur ce que mon fils fait les soirs, ni de ses études qui n’ont toujours pas pris de direction. Mes conseils les dérangent et je sens que je ne représente plus rien pour eux, peut même je suis de trop pour eux. Cependant leurs rapports entre eux et avec leur maman sont excellents.
Dernièrement, notre fils ne mange plus à la maison, il perd beaucoup son poids et cela m’inquiète aussi.
Cette situation nous a mis, moi et la maman, dans l’enfer. Nous sommes redus clairement malheureux, désemparés et surtout déprimés. Nous nous chicanons souvent et chacun de nous est persuadé que c’est la faute de l’autre. Nous avons le sentiment d’avoir perdu le pari, de ne pas avoir une famille heureuse. Moi, en plus, j’ai le sentiments d’avoir perdu ma raison d’être.
Imaginez l’ambiance à la maison, chacun est dans son coin, moi, entrain de culpabiliser, c’est quand même de ma faute, et les autres, entrain de s’isoler, car ils ne peuvent pas parler à un père coléreux. Chaque fois que je rencontre mes enfants c’est une douche de souffrance qui me traverse et cela continue même durant mon sommeil. Je me dis comment j’ai pu etre la source de malheur de mes enfants et de ma femme que j’aimes et que je vis juste pour eux.
Ma question, qu’est ce que je dois faire pour améliorer mes rapports avec mes enfants rendre l’ambiance à la maison vivable.
Merci beaucoup de m’avoir lu, rien que le fait que je partage avec vous mon histoire m’éclaire l’esprit et merci d’avance pour votre commentaire.
Pat.
J’aimeJ’aime
Meci!
J’aimeJ’aime
C’est un plaisir de publier de si joli texte.
J’aimeJ’aime
Merci pour publié d’être un Papa!
J’aimeJ’aime