Raymond Viger | Dossiers Culture ,GraffitiShowtime 

Dans mon blogue d’hier, je vous parlais de mon malheur d’avoir acheté des billets dans les loges de la Salle J.-Antonio Thompson. Je me devais de faire un rappel sur cette mésaventure. J’espère que personne n’aura la malchance d’acheter ces billets. Prenez des billets réguliers. Ils sont sûrement tous meilleurs que les billets des loges.

Mais oublions cette mésaventure. Concentrons-nous sur la critique de ce spectacle. Le spectacle autant pour ma part que celle de Danielle a été une réussite, un événement à ne pas manquer. Même si la salle n’était pas pleine, la foule a suivi les rythmes, les applaudissements n’ont pas cessé de soutenir les artistes dans leur travail.

Showtime et François Cossette

Les artistes ont travaillé fort pour nous divertir et nous tenir en haleine. Ils méritent d’être nommés: André Veilleux, François Cossette, Cindy Angelini, Natalie Byrns et Marilyn Berthiaume. Yvan Toutant a joué le rôle d’Alex Hendrix. Un personnage qui vient nous parler de l’histoire, des faits saillants qui ont accompagné les principales périodes musicales.

Je ne peux m’empêcher de souligner que j’ai eu une peur bleue du personnage Alex Hendrix. C’est une revue musicale. Quand on me fait un numéro avec Elvis Presley, les Beatles, les Rolling Stones et autres classiques, j’ai le goût de taper des pieds et je m’amuse. Mais quand cette mascotte vient nous parler et que la musique se tait, je deviens pointilleux sur ce qu’il a à nous dire. Un peu de parlotes, ça va, mais il ne faut pas en abuser.

J’ai tout de même réussi à apprécier ce personnage qui me dérangeait au départ. Certains de ces textes méritaient d’être entendus. Une description sociale des événements qui nous ont touchés et influencé nos vies.

Je vais me permettre aussi de mentionner les musiciens. Ils ont participé au spectacle et ils ont bien soutenu les artistes dans leurs prestations: Stéphane Milot, Sylvain Sauvageau, Christian Laflamme, Yves Loiselle, Jacques Livernoche, André Chiasson et François Boutin.

Il faut que j’explique pourquoi je vais si loin dans mes applaudissements électroniques envers les artistes de Showtime. J’ai vu et apprécié le spectacle Generation Motown réalisé par René Simard et présenté au Théâtre St-Denis. Il y a une différence entre ces deux catégories de spectacle. Generation Motown, les billets, à 80$ chacun nous donnait un excellent spectacle, avec des décors à n’en plus finir, des effets spéciaux et toute une équipe d’artistes pour jouer les différents numéros.

Showtime, le billet est à 40$. Les décors, se sont les 23 chemises (et peut-être plus) que les artistes, autant les chanteurs que les musiciens vont mettre et changer à toutes les 3 minutes pour donner la couleur du temps, un follow spot, un rideau noir et c’est à peu près tout. Ce qui fait le spectacle, c’est la présence sur scène des artistes. Tout le monde doit y mettre du sien. Que ce soit le guitariste qui vient faire sa prestation à l’avant-scène ou le batteur qui se déguise en Ringo Star des Beatles, tout le monde doit travailler très fort pour nous donner un spectacle de qualité.

Je dois souligner la prestation effrénée de François Cossette dans ce spectacle. Même si tous les artistes ont été sublimes, la prestation de François Cossette méritait d’être soulignée deux fois plutôt qu’une. Une énergie qui nous transporte dans les différents styles musicaux que Showtime nous présente.

Un spectacle de 2 heures 50 avec l’entracte. Presque trois heures! Plus long que les spectacles traditionnels que l’on peut voir dans les salles du Centre-ville de Montréal.  Je me suis questionné pendant la pause. Avec tout ce que je venais de voir dans la première partie, restait-il encore des styles musicaux à nous présenter pour la 2e partie?

Ma crainte s’est vite estompée. Corbeau, Charlebois, Pagliaro, Boule Noire, Offenbach, Harmonium, Ginette Reno, sans oublier The Walls avec Pink Floyd, Hotel California des Eagles, Cat Steven ou encore The Police. La 2e partie a été au moins aussi entraînante que la première.

Petit bémol pour la fin. Showtime a actualisé la musique jusqu’à nous présenter Locolocas, du techno et d’autres styles musicaux très underground. Cela ne répondait plus à mes attentes d’une revue musicale. Je ne m’y reconnaissais pas. La foule écoutait, mais avait arrêté de taper sur les bancs pour suivre le rythme des chansons qu’elle reconnaissait. Pas grand monde dans la salle pour reconnaître les courants musicaux underground.

Un spectacle qui mérite le déplacement. Et pour ceux qui doivent compter leurs économies avant d’acheter des billets de spectacle, voici un petit calcul. Generation Motown m’avait coûté près de 80$ le billet au théâtre St-Denis. Showtime à Trois-Rivières, 40$ le billet. Un couple vient d’économiser 80$. Si vous invitez un autre couple à se joindre à vous et qui fournit son automobile, vous pouvez cotiser 10$ d’essence. Le 30$ d’économie peut même vous payer un petit souper avant le spectacle. Peut-être pas les gros restaurants, mais tout de même.

Pour ceux qui peuvent acheter des billets de spectacle sans compter, et bien, faites les deux spectacles. Profitez de certains spectacles dans le centre-ville de Montréal, mais prenez le temps de visiter un peu. Ça va vous faire du bien de vous dépaysez un peu.

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