Raymond Viger | Dossiers Culture, Médias et Graffiti.

Lorsque Marcel Tremblay, au nom de la Ville de Montréal, a demandé au gouvernement du Québec d’interdire la vente de canettes aérosols aux jeunes de moins de 18 ans, j’ai été demandé en entrevue par la radio de Radio-Canada pour une entrevue. On m’a demandé de trouver un graffiteur qui accepterait de donner son opinion. À toutes les semaines depuis près de 15 ans, journalistes et recherchistes m’appellent ainsi pour des contacts ou des entrevues. C’est avec plaisir que je tente de coopérer du mieux possible à ces demandes qui, parfois, sont exigeantes et demandent beaucoup de temps.

La radio de Radio-Canada met en ligne l’entrevue le 8 août. Le 9 août, le 24 Heures à Montréal met en ligne un article signé par Jean-Claude Grenier. Le 11 août, le Tour d’y voir à Trois-Rivières publie un article signé par France R-Lemelin. Ces articles reprennent mot à mot, l’entrevue que le graffiteur et moi avions donné à Radio-Canada.

Cinq points me dérangent

  1. S’approprier l’entrevue d’un autre média.
  2. Prendre des références d’un autre média sans en nommer la source.
  3. Laisser sous-entendre, en me citant, que ces gens m’ont passé en entrevue.
  4. Ramener l’information provenant d’un autre média sans avoir un traitement additionnel de l’information, aucun angle nouveau, rien.
  5. Finalement, le 24 Heures a poussé l’audace à dire que le graffiteur en question était bien connu et venait du centre-ville. Pure fabulation, on parle ici d’un jeune graffiteur du sud-ouest de la ville et qui n’est pas encore reconnu.

Je n’ai pas eu d’autres choix que de déposer une plainte au Conseil de presse. Cette paresse journalistique, ce manque d’éthique et de rigueur se doit d’être dénoncé. C’est toute la crédibilité journalistique qui en dépend. Je vous tiendrais au courant de la position du Conseil de presse dans cet événement.

Pour informations: Café-Graffiti (514) 259-6900

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