Ariane Aubin | Dossier Économie

Le couperet est enfin tombé. Il pendait au-dessus de la tête des journalistes de la Presse depuis déjà longtemps, crise des médias écrits oblige. Disparition du cahier Actuel, cure de minceur des cahiers spéciaux, abolition brutale des stages d’été… Disons, et c’est un euphémisme, qu’en 2009 le grand quotidien montréalais aura mangé toute une volée.

La Presse nous montrait, disais-je, tous les symptômes d’une maladie chronique de plus en plus répandue: le manque de financement en presse écrite. La rumeur courait déjà depuis plusieurs jours que l’édition dominicale du journal serait sacrifiée sur l’autel de crise économique; mais sa confirmation par le président de La Presse, Guy Crevier, a quand même créé tout une onde de choc ce lundi. Le diagnostic n’est pas moins désagréable à entendre lorsqu’il est anticipé!

Peut-être est-ce parce que la mesure s’est accompagnée d’une promesse de baisses salariales pour les employés du géant médiatique? Des conditions qui souvent ont été acquises après d’âpres luttes syndicales et des négociations serrées et que les journalistes ne laisseront pas filer sous leur nez de gaieté de cœur. Dans son analyse de la stratégie économique de La Presse, Jean Gagnon s’intéresse toutefois à une nouvelle stratégie avec laquelle flirtent plusieurs patrons – ceux qui possèdent La Presse, à Gesca (une filiale du géant Power Corporation) ne faisant pas exception – en cette période de crise: la gestion partagée des risques. En résumé: vous vous sacrifiez maintenant et si les affaires reprennent, vous en profiterez plus tard.

Une façon pour les patrons de montrer leur reconnaissance aux employés qui resteront solidaires dans la tourmente, ou un moyen détourné de leur dire: «Si nous coulons, vous coulerez avec nous»?

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Bistro le Ste-Cath est opéré par l’organisme communautaire le Journal de la Rue. Tous les profits servent à financer notre intervention auprès des jeunes.

Pour informations et réservations: (514) 223-8116 ou bistro@le-ste-cath.com.

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