Être à son compte est un choix pour certains, un manque de choix pour d’autres. Tous les vendredis, une nouvelle chronique présente un demi siècle d’expérience en entreprenariat privé et communautaire. 

Raymond Viger | Dossier Réussir en affaires

La semaine dernière, Pierre Péladeau nous enseignait l’importance d’être à l’écoute de tout le monde, en constante recherche des meilleures idées et projets.

Mais quand tu commences à être connu, comment en arrive-t-on à pouvoir écouter tout le monde et qu’il nous reste du temps pour demeurer dans l’action?

Malgré sa grande ouverture à écouter, Pierre Péladeau avait des règles bien précises que j’ai adoptées pour en arriver à mettre ses limites.

On peut être aidé dans cette vision d’écouter tout le monde. Pierre Péladeau avait un excellent bras droit pour se travail. Une dame d’expérience capable de demander que l’on puisse décrire notre idée en deux minutes maximum. Si tu veux avoir la chance d’avoir plus de temps pour « vendre » ton idée, commence par être capable de garder mon intérêt pour 2 minutes.

Si tu as réussi à gagner cette étape, une autre rencontre sera fixé. Peut-être avec un nouvel interlocuteur. Peut-être avec des spécifications différentes. Peut-être avec un temps différent.

Et ce n’est pas toi qui va appeler Pierre Péladeau. C’est lui qui t’appelle à l’heure qui aura été préalablement convenue.

Ce n’est pas le vendeur qui décide combien de temps il peut te monopoliser pour te vendre sa salade. C’est à l’acheteur de déterminer combien de temps il offre au vendeur pour présenter son idée du siècle.

L’acheteur doit encadrer le vendeur, lui mettre des normes et des critères de présentation. Et quelqu’un qui veut te parler pour te présenter son idée, d’une façon ou d’une autre, c’est un vendeur.

Personnellement, j’ai rajouté d’autres règles. Je n’ai jamais le temps d’aller manger avec un vendeur. Parce que cela m’oblige à lui donner 60 à 90 minutes de mon temps au lieu de le limiter à un temps bien précis. Cela m’oblige à subir des retards de la cuisine. Ou pire, le vendeur qui rajoute des choses sur son dîner pour « gagner » plus de temps. Manger au restaurant avec un vendeur c’est accepter d’être pris en otage. Business talk.

Si je n’accepte pas les invitations au restaurant, imaginez-vous combien de parties de golf j’ai participé dans le dernier siècle: zéro, aucun, pas question… Business talk.

Il faut être capable de relaxer quand on est en affaire. C’est vrai. C’est pourquoi je me suis engagé à le faire avec ma conjointe et mes enfants. Pas des vendeurs!

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