Depuis l’application du règlement sur le port du masque, une question s’impose : celle du respect de nos libertés. Or, depuis l’imposition d’un couvre-feu, alors que cela nous renvoie aux périodes les plus sombres de l’histoire, cette question en devient d’autant plus sensible. Aussi, bien qu’il soit légitime de nous inquiéter pour nos libertés, je pense que […]
Donc, pour la suite, je me concentrerai sur l’autocensure politiquement correcte qui a donné, le 24 juin dernier, le fait que l’on n’a pas montré le drapeau du Québec lors du spectacle censé le fêter. Il serait ridicule de penser qu’il s’agit d’un simple oubli. On a visiblement tenté de prévenir un attentat ostentatoire. Continuer la lecture → […]
Avec tout le respect que je vous dois, mais que je ne dois aucunement aux idées, j'aimerais vous dire quelque chose qui me semble très important dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19. Et vous m’excuserez d’avance pour la longueur de cette lettre. Mais je pense que ce que j’ai à vous dire en vaut la peine, au risque de vous perdre. Continuer […]
En ce printemps qui commence, même si la fin du confinement semble se pointer le nez, sortir la tête de l’eau alors que nous sommes entraînés par un tsunami d’informations et d’avis sur la crise de la COVID-19 est loin d'être facile. Dans une situation qui sème autant le doute, le désir de s'accrocher à quoi que ce soit qui nous tombe sous la main […]
En appelant à la fin des rassemblements religieux, la directrice régionale de santé publique de Montréal, Mylène Drouin, va-t-elle se faire traiter de raciste? Et Valérie Plante, puisqu’elle est d’accord? Si on regarde les arguments qui permettent de traiter de racistes les gens qui sont pour la laïcité et/ou la sécularisation de la société, oui. Continuer l […]
Posted on 17 février 2021 by Équipe Reflet de Société
Un ex-toxicomane nous raconte son cheminement tumultueux à partir de l’adolescence où il a débuté sa consommation, en passant par la période où il s’est retrouvé dans la rue jusqu’à aujourd’hui, à l’aube de ses 30 ans. Regard sur la drogue par un ex-toxicomane.
Un texte de Annie Dion-Clément publié pour les abonnés de RDS+. Un abonnement à Reflet de Société soutient notre intervention auprès des jeunes.
Marqué de plusieurs tatouages, avec son regard vif et son grand sourire, Victor (prénom fictif) raconte avec émotion comment il a débuté dans l’univers de la drogue. Il se souvient que c’est à l’âge de 12 ans qu’il prend sa première bouffée de marijuana. «La drogue est une fuite pour oublier la réalité», explique-t-il.
Le guide d’intervention auprès de personnes suicidaires démystifie le suicide. Il permet d’aider les proches à reconnaître les signes avant-coureur du suicide et de déterminer qu’est-ce qui peut être fait pour soutenir la personne en crise.
Une section du guide est réservée aux endeuillés par suicide.
Le livre est disponible au coût de 9,95$. Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009. Par Internet.
Par la poste: Reflet de Société 625 De La Salle Montréal, Qc. H1V 2J3.
Posted on 30 janvier 2021 by Équipe Reflet de Société
Des éclats de lumières provenant d’une petite lampe de lecture en métal jettent des ombres sur le pêle-mêle d’une chambre en fouillis. L’air y est chaud et dense. Un homme, habituellement impeccable, toujours bien coiffé, est couché dans son lit, les cheveux en désordre, regardant distraitement la télévision. Une couverture cache un sac attaché à son abdomen.
Un texte de Colin McGregor publié pour les abonnés de RDS+. Un abonnement à Reflet de Société soutient notre intervention auprès des jeunes.
Quand la mort et la maladie frappent en prison, découvrez l’histoire d’un codétenu à Colin McGregor. «Dans la chapelle de la prison, disposée sur un support de lecture une grande photo. Je peux l’apercevoir de la porte de la chapelle, mais ma cataracte m’empêche de voir qui c’est. Oh, merde ! C’est ce qu’ils font quand un détenu est mort. J’espère que ce n’est pas l’homme que j’ai visité. Ce n’est pas lui. Mais quelqu’un d’autre que je connaissais.»
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Posted on 9 janvier 2021 by Équipe Reflet de Société
En septembre dernier, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a affirmé que « le nombre d’itinérants aurait doublé » dans la ville depuis le début de la pandémie. Les personnes sans-abris seraient près de 6000 dans les rues montréalaises. Avec l’apparition de la COVID-19 et des mesures sanitaires mises en place pour la contrer, les refuges traditionnels ont dû réduire leurs capacités afin de respecter les règles de distanciation physique.
Un texte publié sur RDS+. Un abonnement à Reflet de Société soutient notre intervention auprès des jeunes.
Lors du premier confinement, 700 places ont pu être créées dans plusieurs lieux désertés, tels que des hôtels ou des centres sportifs. Ces refuges temporaires ont ensuite fermé leurs portes aux itinérants lors du déconfinement, en juin dernier. C’est dans ce contexte que le camping de Notre-Dame a vu le jour, dans le quartier d’Hochelaga, où des dizaines de tentes se sont dressées durant l’été.
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Posted on 10 décembre 2020 by Équipe Reflet de Société
Au début de la pandémie de la COVID-19, le centre-ville de Montréal, bondé, cacophonique et vivant, a été massivement déserté par les travailleurs. On n’y voyait plus que la pauvreté. Tout le monde étant confiné chez soi – avec la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ou en télétravail – il ne restait plus que les personnes sans-abris dans les rues.
Un texte de Étienne Langlois publié pour les abonnés de RDS+. Un abonnement à Reflet de Société soutient notre intervention auprès des jeunes.
Avec la pandémie, bien des itinérants ont refusé de s’installer dans les centres d’hébergement parce qu’ils jugeaient les lits trop cordés pour respecter la distanciation physique. Difficile de bien se protéger du virus et de rester dans sa bulle lorsqu’on n’a pas de toit pour s’abriter. Au printemps, avec les nuits qui se réchauffaient et l’herbe qui verdissait, le matelas naturel qu’est la terre est devenu une option bien plus intéressante pour les personnes sans foyer.
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Posted on 20 novembre 2020 by Équipe Reflet de Société
Parler de sexualité dans le quotidien peut être un sujet qui amène des tabous selon nos valeurs. Il arrive que nos repères sexuels soient ébranlés lorsqu’on prend connaissance de la façon dont les autres vivent la leur.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, une santé sexuelle repose sur le respect, la protection et la satisfaction des droits sexuels des personnes, et ce, afin qu’elles aient accès à une sexualité positive qui soit une source de plaisir, sans risque et libre de toute coercition, discrimination ou violence. Par contre, il n’est pas toujours facile de réunir ces conditions pour s’épanouir sexuellement. Et encore moins lorsque l’on vit dans un contexte de vulnérabilité tel que les personnes vivant dans la rue.
Déstabilisées par des problèmes tels que la santé mentale, l’alcoolisme, la toxicomanie ou divers dysfonctionnements relationnels, les personnes qui vivent dans la rue composent avec des conditions de survie qui fragilisent leur dignité. Sachant que ces personnes n’ont pas les mêmes possibilités que le reste du monde, leur sexualité peut en être affectée. Elles sont exposées à des risques qui peuvent atteindre leur santé et leur intégrité.
Actuellement, aucun refuge n’accommode les couples en situation d’itinérance à vivre une sexualité sans contrainte, dans le plaisir.
Ils sont sans lieu pour se retrouver dans leur intimité et sont exposés à vivre leur sexualité dans l’instabilité.
Comparativement à ceux qui ont un chez-soi, les personnes qui vivent dans la rue doivent souvent combler leurs besoins dans une ruelle, une entrée de commerce, un bâtiment abandonné ou même dans les toilettes d’un restaurant ou d’un bar. À l’occasion, il se peut qu’elles arrivent à trouver l’argent nécessaire pour se payer une chambre dans un hôtel miteux à prix réduit ou qu’elles dénichent un endroit chez des amis pour prendre une pause de la rue et avoir des rapports sexuels.
Par contre, dans l’urgence d’un plaisir éphémère, leurs rapports sexuels amènent les personnes qui vivent dans la rue à agir de façon impulsive et à négliger le port de condom. D’autant plus lorsqu’elles sont intoxiquées. Ces conditions de vie peuvent menacer leur santé en les exposant à des risques d’infections sans pardon ou des grossesses indésirables. Dans une intimité réduite, les relations sexuelles que ces personnes entretiennent peuvent être parsemées d’obstacles pour qu’elles se déroulent dans le respect de soi et dans la sécurité.
Comme tout être humain, il est naturel que les personnes qui vivent dans la rue entretiennent des relations sexuelles ou amoureuses. Mais il se peut qu’elles ne puissent s’épanouir aussi librement que les autres. Malgré qu’il soit complexe pour ces personnes de vivre une sexualité respectueuse, il reste possible d’aimer et d’être aimé. Il arrive que les liens soient éphémères, mais ils peuvent perdurer dans le temps.
Sain ou malsain, être amoureux dans la rue permet d’avoir un soutien supplémentaire pour se sentir aimé. Vivant dans une réalité remplie de ruptures relationnelles (avec la famille ou la société en général), les personnes qui vivent dans la rue peuvent avoir des carences affectives qui les portent à vivre des relations malsaines. Assoiffées de contact humain, elles développent la croyance qu’une relation amoureuse améliorera leur situation de vie. Mais il n’est pas rare que cette relation soit empreinte de dépendance et de violence.
Et comme dans le reste de la population, les relations peuvent devenir fusionnelles. Par contre, les problématiques auxquelles ces personnes font face affectent leur relation de couple en créant des conflits supplémentaires qui fragilisent leur état d’être. Lorsqu’une séparation survient, le niveau de détresse peut augmenter car l’autre était un pilier et un repère central au quotidien.
Actuellement, les services de la santé et les services sociaux développent des stratégies d’intervention pour surveiller, protéger, prévenir et promouvoir la santé en mettant l’accent sur la dangerosité de la vie dans la rue. Mais peu de programmes sont développés sur les relations amoureuses saines en contexte d’itinérance.
La promotion des relations saines dans ce milieu de vie permettrait sans aucun doute d’offrir des outils supplémentaires à ceux et celles qui y vivent pour se respecter, se protéger et vivre leurs droits sexuels dans la dignité. Et ce, tout en favorisant des liens solides qui permettront aux personnes qui vivent de la rue de se sentir valorisées et aimées sans conséquence.
Le ministère de l’Éducation a fait plusieurs coupures qui font mal. Les enseignants ont maintenant la responsabilité de parler de sexualité pendant les cours réguliers. Certains enseignants sont démunis devant l’objectif à atteindre et ont besoin de nouveaux outils pour les soutenir.
Est-ce que nous voulons que nos jeunes s’initient à la sexualité par la pornographie ou encore un chef de gang? Beaucoup de documents existent et traitent de sexualité. Mais combien sont des outils de discussion, de réflexion dans le respect sans être moralisateur? L’humour est une approche attrayant et aide à dédramatiser les situations
Le roman
Le roman permet d’entendre le témoignage autant de victimes que d’abuseurs, des jeunes en quête de leur identité sexuelle. Il aborde la sexualité sous différents angles tout en dédramatisant le sujet : relation d’amitié, relations amoureuses, sexualité, abus, harcèlement, homosexualité… Il permet aux adolescents dans leur quête sexuelle, aux personnes vivant des difficultés touchant la sexualité, aux enseignants et parents qui doivent parler de sexualité avec les jeunes de s’y retrouver tout en découvrant des moyens pour les aider et les soutenir dans leur cheminement.
Les jeunes ont des pratiques et des activités sexuelles sans équivoque. Nous n’en sommes plus à feutrer nos mots pour parler de sexualité, les jeunes peuvent en parler possiblement plus ouvertement que nous sommes capables de le faire.
Le roman reflète cette nouvelle réalité. Il est attrayant et descriptif pour les jeunes qui veulent découvrir leur sexualité et en parler.
Suite à de nombreux comité de lecture, le roman de 292 pages a été réécrit à plusieurs reprises. Un travail qui a duré plus de 15 ans.
Posted on 8 novembre 2020 by Équipe Reflet de Société
L’itinérance présente son lot de difficulté, mais d’y vivre accompagné d’un animal de compagnie demeure un double défi.
Un texte de Caroline Leblanc | Dossier Santé mentale
Dans un monde idéal, sa présence devrait être acceptée auprès des organismes qui œuvrent auprès des personnes itinérantes, mais c’est loin d’être le cas. Bien que certains organismes reconnaissent le côté bénéfique d’une telle relation, son inclusion peut devenir complexe.
Trop souvent, les organismes ont des effectifs limités pour remplir leur mandat de base. Lorsqu’une personne itinérante décide de prendre sous son aile un animal, sa présence lui procure non seulement un amour inconditionnel, mais la confronte aussi à vivre une épreuve pour avoir recours aux services tels que des soupes populaires, les services de la santé et des services sociaux et l’hébergement.
Actuellement, le seul endroit pour dormir dans la métropole qui accepte les animaux de compagnie est l’organisme Le Bunker pour les personnes de moins de 25 ans, ainsi que les haltes-chaleur qui ouvrent leurs portes à partir de -20°C. Imaginez-vous, par cette température, dormir dans une entrée d’immeuble d’où l’on vous demande de partir en plein milieu de la nuit?
Mais les défis ne s’arrêtent pas là. En étant continuellement exposées dans l’espace public, les personnes itinérantes avec un animal de compagnie sont davantage ciblées par des contraventions pour la fréquentation d’espaces verts interdisant un chien sans laisse et ni médaille.
Actuellement, dans la métropole (et ailleurs au Québec), le maire Coderre et son administration sont devenus proactifs dans l’obtention et le contrôle de médaille pour animaux. Cependant, les personnes itinérantes n’ont pas nécessairement l’adresse ou la situation économique nécessaires pour l’obtenir. Outre cette exigence que nombreux ne peuvent satisfaire, certaines d’entre elles ne sont simplement pas au courant, car elles ne sont que de passage dans la ville.
Certains individus se demandent pourquoi les personnes itinérantes n’abandonnent pas leur animal pour combler leurs besoins de base tels que manger et dormir. D’autres auront de la compassion envers l’animal et son maître, car ils reconnaissent l’importance d’un tel lien.
Encore de nos jours, les personnes itinérantes vivant avec un animal de compagnie restent un phénomène que nous voyons au quotidien, mais qui demeure incompris. Peu de réflexions ont été approfondies sur cette réalité que vit ce fragment de la population itinérante.
Cette relation n’est sans aucun doute pas prise en compte sous tous ses aspects et cela nous empêche de la considérer à sa juste valeur avec ses défis et ses bénéfices. Les humains en première ligne, oui! Mais quand commencerons-nous, en tant que société, à valoriser l’animal dans nos interventions auprès des personnes itinérantes?
En complément à Reflet de Société +
Un animal de compagnie peut être un allié précieux pour soutenir une personne en situation d’itinérance. Mais pas que. La zoothérapie a fait ses preuves pour aider hommes et femmes dans toutes sortes de problématiques du quotidien. Un reportage de Diaspora Black News.
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Pour les citoyens de la rue, Noël prend un tout autre sens. Lorsque tu déambules dans les rues durant cette nuit, il est possible de croiser des regards emplis de solitude et d’amertume envers notre société. Pour différentes raisons, des individus se retrouvent dans la rue pour partager ce moment, pendant que beaucoup d’autres festoient dans la joie et le bonheur.
Dans la rue, même si tu occupes l’espace public et que beaucoup de monde t’entoure, il y a une grande solitude. Pour certains, Noël est l’occasion de faire la fête avec de la compagnie. Pour d’autres, ce moment les amène à se remémorer les bons souvenirs, mais induit une souffrance de ne pouvoir les revivre. Quand tu te retrouves sans soutien social, le sentiment d’exclusion peut être d’une grande évidence.
D’année en année durant la période de Noël, les membres de Solidarité dans la rue distribuent repas chauds, cadeaux et présence dans les rues de la métropole. Bien que ce ne soit pas des milliers de personnes qui soient rejointes pendant la nuit de Noël, chaque geste et chaque rencontre a son importance. Pour nous, il est crucial de rejoindre les plus exclus de notre société, ceux et celles qui n’ont pas trouvé un refuge et qui doivent passer cette période seuls dans la noirceur des ruelles. Notre objectif n’est pas la quantité de cadeaux que nous distribuons, mais bien la qualité du moment que nous passons avec chacun. Parfois, ce moment nous donne l’opportunité de prendre contact avec une personne, qui dans une autre situation, n’aurait pas souhaité le faire.
Que ce soit l’homme de 84 ans avec ses chats dans le centre-ville qui est heureux d’avoir de la nourriture pour ses animaux, ou celui du Vieux-Montréal qui a attendu minuit pour déballer son cadeau, car il souhaitait le faire en même temps que ses enfants, ou bien encore les nombreuses femmes qui déambulent dans les rues d’Hochelaga-Maisonneuve sans soutien en cette nuit de Noël. Ce projet amène un moment de joie dans le cœur de ces personnes qui sans ce geste, n’auraient peut-être pas souri durant cette journée.
Il est important de prendre conscience que ce geste posé envers les personnes de la rue ne règle en rien leur situation. Nous en sommes conscients, mais au moins durant un moment triste, elles auront croisé des gens qui croient en elles. Très peu de ressources sont sur le terrain durant cette période, alors il est important d’unir nos forces pour amener un moment de solidarité envers les personnes qui vivent dans les rues. Dans un monde idéal, nous devrions avoir des lutins dans toutes les villes de ce pays. Qui sait un jour!
——- Caroline Leblanc est la fondatrice et directrice de l’organisme Solidarité dans la rue. Ayant vécu dans la rue pendant plusieurs années, elle a créé son organisme pour sensibiliser les différentes instances de notre société à la réalité des personnes de la rue avec un animal de compagnie. Aujourd’hui, elle termine une maîtrise en travail social tout en s’investissant dans son organisme.
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Lorsqu’on a été agressée par son père, vendue par sa propre mère, difficile de dire que la prostitution est un choix. C’est, plutôt, une continuité. D’après le Conseil du statut de la femme, pas moins de 80 % des personnes prostituées ont connu leurs premières expériences d’exploitation sexuelle à l’adolescence. D’où la grande difficulté de s’en […] L’articl […]
Ah, l’arrivée du temps des sucres quand l’hiver s’adoucit pour laisser tranquillement sa place au printemps! La température s’échauffe et la sève s’écoule des érables pour produire nos sucreries préférées qu’on savoure à la cabane à sucre. C’est une tradition au Québec : chaque année une sortie à la cabane à sucre s’impose pour la […] L’article Capsule de fr […]
Plusieurs projets de police communautaire visent à favoriser le rapprochement entre les forces de l’ordre et les citoyens. Avec ces initiatives – parfois originales – les policiers veulent augmenter le sentiment de sécurité du public et prévenir le crime. Tour d’horizon des programmes lancés par différents corps policiers du Québec. Quelques-unes de ces acti […]
J’ai besoin de lumière. J’ai besoin de positif. J’ai besoin de douceur. Bonne nouvelle! Le printemps est à nos portes. Bientôt, nous pourrons ouvrir les fenêtres, nous délester de nos vêtements chauds et enfin voir nos familles et nos amis au soleil, à l’extérieur de nos maisons devenues pour plusieurs une prison. L’article Restons debout est apparu en premi […]
En maniant le pinceau, la caméra ou encore la plume, des personnes marginalisées se découvrent des forces et des passions insoupçonnées et retrouvent à la fois confiance et goût du rêve. En prison, dans la rue, dans les centres jeunesse et les résidences intermédiaires, l’art peut faire jaillir l’étincelle d’un nouveau départ. L’article Réhabilitation socia […]
À 65 ans, le garagiste hyperactif Jean-Guy Brien a dû prendre une retraite anticipée lorsque la pandémie a frappé. Le but avoué ? Éviter d’infecter les neuf hommes résidents de la famille d’accueil que supervise sa femme et où il est constamment amené à faire de petits et de plus grands travaux. Voilà plus d’un […] L’article COVID-19: Une retraite prématuré […]
On se rappelle que dernièrement, Service Canada a annoncé que les mots monsieur et madame ne seraient plus utilisés au premier abord pour rendre son accueil plus inclusif. Ça a fait un tollé dans les médias traditionnels et les médias sociaux, puisque certaines personnes n’étaient pas forcément d’accord avec l’idée de ne plus employer ces […] L’article Capsu […]
La Dre Séverine Hervouet œuvre en psychologie médicale depuis près de 20 ans, notamment au département de psycho-oncologie du Centre hospitalier universitaire de Québec. Elle est aussi psychologue pour les Services Info-cancer de la Fondation québécoise du cancer. Son rôle est d’accompagner ses patients dans la souffrance, permanente ou passagère. Malgré qu […]
Avec quatre jeunes enfants et un emploi à temps plein dans un hôpital, Marceline*, 35 ans, court toute la journée. Une vie pleine de projets se déploie devant elle et les siens. Comme pour la majorité des parents, le bien-être de ses enfants passe avant tout. Sa différence? Elle vit avec le VIH, en toute […] L’article Mamans séropositives : un secret bien ga […]
Il y a plusieurs catégories de marketing de contenus. Il y a le marketing de contenus traditionnel. Ça peut être un magazine, une Brochure ou même une émission de télévision ou de radio. L’exemple le plus éloquent de ce type de marketing de contenus est certainement celui de Costco et de son magazine ContactCostco qui vend une pleine page de publicité pour $ […]
C’est pour l’Association Québécoise des Tarificateurs-vie que dans deux semaines, je serai conférencière à propos de la cybercriminalité web et médias sociaux. J’y parlerai du web, du deepweb et du darkweb, de hacking, de fraude publicitaire, des dangers des médias sociaux, de haine, de cyberagression sexuelle, de gestion des risques et de solutions possible […]
Dans mon dernier billet Tous ne sont pas égaux lorsqu’il est temps de faire du marketing de contenus et du positionnement naturel, j’expliquais que l’environnement numérique dans lequel on évolue, aurait un impact indéniable sur la quantité de travail qu’on aura à faire pur avoir des résultats. C’est vrai pour le positionnement naturel dans les […] Cet artic […]
Le week-end dernier, j’ai magasiné un matelas en ligne. Ça m’a frappé à quel point c’est un secteur compétitif en ligne. Déjà que chez un même producteur/détaillant, il y a de nombreuses « soi-disantes technologies » et options pour un simple matelas (sans même parler des grandeurs), ajoutez la structure de prix et la compétition et ça devient rapidement un […]
Le marketing de contenus peut et idéalement doit être fait sur les médias sociaux. Mais il sera aussi utile sur votre site Web, sur l’imprimée et sur l’ensemble des supports médiatiques. Wikipédia le définit ainsi: Le marketing de contenu (content marketing), est une discipline marketing qui implique la création et la diffusion, par une marque, de contenus m […]
Les corps policiers en Ontario ont promis lundi de se concentrer sur la sensibilisation des citoyens dans leur application des nouvelles mesures sanitaires décrétées par le gouvernement de Doug Ford, qui avait élargi leurs pouvoirs.
La Société de transport de Montréal (STM) a ouvert une enquête interne au sujet d’une arrestation musclée ayant eu lieu dans le métro samedi, qui a été filmée par des usagers.
Le budget fédéral de lundi prévoit des investissements pour lutter contre le fléau de la violence fondée sur le genre. Des sommes qui sont annoncées alors que les féminicides survenus au Québec ces derniers temps suscitent de vives préoccupations.
Cyril et Erik Rohrer faisaient l'ascension du Bristen, en Suisse, quand ils ont entendu des miaulements. Au milieu de nulle part, ils ont aperçu un chat égaré qui, par la force des choses, a dû se joindre à l'aventure.
In the lead-up to its launch on March 29, Noovo (formerly V, formerly TQS) hyped that its new daily newscast called Le Fil would be, above all else, different. Different in how it told stories (longer, more in-depth), different in what stories it would tell (younger, more diverse), and different in how it presented itself […]
A professor at the University of Eastern Ontario has been suspended after a student’s complaint that he used the U-word in class. The university has launched an investigation to determine the circumstances of the incident, including figuring out what the “U-word” is. “We took swift action to protect students from offensive academic material,” university pres […]
The Academy of Canadian Cinema & Television is struggling to figure out how it can stop an automated system stuck in a recursive loop that is creating thousands of new Canadian Screen Awards nominees every day. The academy had wanted to expand this year beyond its usual 141 categories into something “a bit more comprehensive,” […]
Saying its financial future is under threat and it doesn’t know where it will find the money to pay off news producers for its use of their content, Facebook Canada launched a GoFundMe campaign so its users could chip in to help. “It’s embarrassing to have to do this, but we have no other choice,” […]
Quebecor is expanding its QUB-branded streaming empire, which includes talk radio service QUB Radio and music streaming service QUB Musique, to include a new soft-talking brain-tingling channel called QUB ASMR. Following in the footsteps of successful YouTube streamers, QUB ASMR proposes to “leverage QMI’s media resources to provide a euphoric information en […]
Des destinations qui accueillent à nouveau des visiteurs, des liaisons aériennes qui redémarrent, des assureurs qui couvrent les risques liés à la COVID-19 : la reprise des voyages à l’étranger est-elle en train de se concrétiser ?
Alors que les avions reprennent petit à petit la voie des airs, bien des passagers ne sont pas pour autant chauds à l’idée de réserver un billet, par crainte d’être contaminés. Ont-ils vraiment raison de s’inquiéter ?
Partir en voiture, oui, mais dans quelle direction, et dans quel but ? Voici des suggestions d’itinéraires qui forment autant de bonnes raisons d’explorer les régions voisines de la métropole, suivant divers thèmes.
Jamais le tourisme balnéaire au Québec n’aura suscité autant d’intérêt que cet été, pour les raisons que l’on sait. Voici 20 plages québécoises sélectionnées dans presque autant de régions.
Envie de partir à l’aventure en restant à la maison ? Notre collaborateur Gary Lawrence nous présente des extraits de son livre Fragments d’ailleurs, 50 récits pour voyager par procuration. Aujourd'hui, il nous emmène au Bhoutan.
J’y crois juste pas à ton histoire! Langage NSFW! Commentaire inutile à m’envoyer: c’est vrai, c’est moi! L’article Je crois que la fille de l’UQAM raconte ça pour faire parler d’elle! est apparu en premier sur La Clique du Plateau.
Pauvre agent de sécurité… Commentaire inutile à m’envoyer: c’est quoi le problème avec son chandail? L’article Fière d’être au Carrefour Laval, avec no mask!!!!!!! est apparu en premier sur La Clique du Plateau.
Ce gars est tellement pathétique… Commentaire inutile à m’envoyer: pas pour rien qu’il y a autant de coucous en Beauce! L’article Lorsque Maxime Bernier a l’air tata avec Sophie Durocher. est apparu en premier sur La Clique du Plateau.
Vu dans un Cégep… Commentaire inutile à m’envoyer: juste à prendre l’ascenseur! L’article Ça l’air que c’est mal de dire le nombre de calories que tu vas perdre! est apparu en premier sur La Clique du Plateau.
Oups! Commentaire inutile à m’envoyer: moron c’est pas méchant! L’article Sophie ramasse un gars de QS sur le fait qu’il a traité Lisée de moron! est apparu en premier sur La Clique du Plateau.
De récentes consultations publiques au Québec ont mis en lumière des propositions novatrices touchant l’éducation. Ceci est le troisième et dernier article que je propose ici pour attirer l’attention sur quelques unes de ces propositions dont je crois que la France pourrait aussi tirer parti . Dans mes articles précédents,, j’ai fait allusion: 1) […] […]
De récentes consultations publiques au Québec ont mis en lumière des propositions novatrices touchant l’éducation. Je veux attirer l’attention sur sept (7) d’entre elles dont je crois que la France pourrait aussi tirer parti . Dans un article précédent, ( http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/france-et-quebec-faire-bouger-l-186579 ) j’ai fait allusio […]
L’éducation est apprentissage de valeurs, de culture, d’expertise et est donc essentiellement un outil de conservation … et de conservatisme. Chaque société à ses savoirs–fétiches et ses moyens d’apprendre : SON système d’éducation. Chacune tient farouchement au sien, mais les moyens d’apprendre n’en évoluent pas moins constamment et c’est alors dans les voi […]
D’abord, une lettre ouverte au Ministre…. Le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport Monsieur le Ministre La création du Ministère de l’Éducation du Québec, le 13 mai 1964, a été peut-être le moment fort de la Révolution Tranquille. Un grand moment d’espoir, d’ambition et de confiance en soi, pour un peuple […]
5 octobre 2016 Dans un premier article sur ce thème, nous avons vu que partout les dépenses pour la santé tendent à augmenter, et de même la part du revenu public et privé qu’on y affecte. Rien de plus naturel, puisque le progrès permet d’une part que nos autres besoins soient plus facilement comblés et à meilleur coût et que, […] […]
Des associations de défense de l'environnement ont porté plainte mardi contre le gouvernement de Donald Trump, affirmant que la construction d'un mur anti-immigration à la frontière avec le Mexique menaçait notamment les jaguars.
Ce n'est pas de l'or qui recouvre les eaux du lac Léman ces jours-ci, mais bien des nappes de pollen. Une météo particulièrement clémente et l'absence d'activité sur le lac auraient contribué à cet étrange phénomène météorologique.
Bonne nouvelle pour ceux qui accumulent leurs contenants consignés depuis deux mois et qui commencent à manquer sérieusement de place. Dans quelques jours, il sera possible de les retourner dans les stationnements de certains supermarchés.
Les plages de l'État indien d'Odisha, désertes à cause du confinement, ont vu des millions de bébés tortues olivâtres surgir du sable pour rejoindre la mer, et ce, en plein jour.
Les États-Unis vont accuser publiquement la Chine de tenter de pirater la recherche américaine sur un vaccin contre le coronavirus pour s'approprier des informations utiles, ont rapporté lundi des journaux américains.
Critiqué pour le flou de sa stratégie de déconfinement, le premier ministre britannique Boris Johnson s'est employé lundi à détailler un plan d'assouplissement en trois étapes, sans pour autant lever toutes les ambiguïtés et en avertissant qu'il n'aurait « aucune hésitation » à revenir en arrière si besoin.
Chez le coiffeur et dans les boutiques, masqués pour la plupart, une partie des Français se sont offert de menus plaisirs lundi au premier jour du déconfinement, avançant avec prudence et discipline après 55 jours de réclusion forcée et dans la crainte d'une nouvelle flambée du coronavirus.
Le « milliardaire mondialiste » George Soros se profile derrière un complot impliquant Bill Gates, Anthony Fauci, la Chine et peut-être les Clinton. Leur objectif : utiliser le nouveau coronavirus « pour établir un contrôle démographique radical ».